Examen final Flashcards

1
Q

Quels défis peut-on rencontrer au fil d’une l’entrevue?

A
  • Communiquer son empathie
  • Faciliter l’exploration du problème
  • Laissé à l’aidé la responsabilité de son problème
  • Reconnaître le sentiment exprimé par l’aidé
  • Inviter l’aidé à préciser un aspect de son vécu
  • Savoir utiliser les silences, discerner les silences improductifs
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2
Q

L’aidé porte souvent une souffrance ___ qui se traduit dans des affects pénibles, désagréable (tristesse, colère, culpabilité…). Il est à ce moment dans un état de fragilité, de sensibilité rattachée à des étapes de l’___ ou à des difficultés ___.

A

Psychique
Existence
Intérieures

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3
Q

Le simple fait de pouvoir exprimer sa souffrance psychique, sous forme de ___ ___ (pleurer, se fâcher, se plaindre…) a pour l’aidé un effet de soulagement, de libération et une ___ thérapeutique.

A

Décharge affective

Efficacité

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4
Q

Les émotions peuvent nous renseigner sur quoi?

A

La façon dont les événements nous atteignent et nous guider sur la meilleure façon d’y réagir.

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5
Q

Les émotions sont associées à un ensemble de réaction…?

A
  • Physiologiques
  • Faciales
  • Posturales
  • Vocales
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6
Q

Qu’est-ce qu’une émotion?

A
  • L’émotion est un état fonctionnel de l’organisme qui implique une activation physiologique (réactions neuroendocriniennes), un comportement expressif (réactions neuromusculaires posturales et faciales) et une expérience subjective (le sentiment). Les réactions physiologiques ou expressives ne suffisent pas pour faire vivre une émotion.
  • Elles doivent être associées à un événement particulier pour que l’aidé vive une émotion particulière.
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7
Q

Quel est le lien entre les émotions et les comportements?

A

Les situations de la vie courante déclenchent des réponses émotionnelles qui à leur tour
déclenchent leur stimuli qui devient directif d’un comportement instrumental.

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8
Q

Quel est le lien entre les émotions reliées à un événement passé et la réaction émotive à événement présent?

A
  • Si l’émotion est reliée à un événement passé ou à une expérience passé (positif ou négatif), la réaction émotive face à un événement présent peut être altérée (champ expérientiel…)
  • Il peut s’agir d’un besoin ou d’une émotion non reconnus que l’on retient inconsciemment.
  • Ceci aura pour conséquence de détourner une partie de notre énergie et nous empêchera alors de se consacrer pleinement à la tâche.
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9
Q

Qu’est-ce que le reflet selon Hétu?

A

Intervention par laquelle l’aidant traduit et communique dans ses propres mots, le sentiment qu’il croit avoir perçu chez l’aidé, généralement l’émotion qui est dominante, parfois celle qui est sous-jacente.

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10
Q

Qu’est-ce qu’un bon reflet?

A
  • Un bon reflet est sélectif.
  • Pas nécessaire de relever tous les sentiments que l’aidé exprime.
  • Aller chercher le sentiment qui parle le plus fort.
  • Un reflet bien ciblé permet de poursuivre l’exploration.
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11
Q

Qu’est-ce qu’un sentiment sous-jacent?

A

Ce sentiment correspond à l’univers subjectif de l’aidé,

c’est-à-dire à la conscience qu’il éprouve de ce qui se passe en lui et autour de lui.

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12
Q

Quelles sont les 5 fonctions du reflet?

A
  1. Laisser sortir la pression et bâtir la relation: Une émotion qui est reconnue permet à l’aidé de se sentir moins tendu donc plus à même de continuer son exploration.
  2. Permettre à l’aidé de clarifier son vécu immédiat: Fonction de base qui est surtout d’ordre cognitif: Amener l’aidé à prendre conscience de l’émotion qui l’habite… L’aidé se sent alors libre de continuer son exploration.
  3. Permettre à l’aidé d’accéder à une émotion sous-jacente: Lorsque l’aidé accède à son émotion de surface et qu’on lui a communiqué… on peut alors se centrer sur l’émotion sous-jacente.
  4. Mettre l’aidé en déséquilibre: Provoquer une prise de conscience.
  5. Rassurer l’aidé en dédramatisant son vécu: Donner la permission de se sentir ainsi.
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13
Q

Donnez des exemples de réactions que peut avoir un aidé face au reflet?

A
  • Peut se sentir légèrement impatient…
  • Peut avoir l’impression qu’il ne s’est pas bien fait comprendre…
  • Peut se sentir compris…
  • Peut se sentir mieux compris qu’il ne se comprenait lui-même jusque-là…
  • Peut se sentir précédé par l’aidant dans sa compréhension de lui-même…
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14
Q

Qu’est-ce que la reformulation?

A

Intervention par laquelle l’aidant résume et communique dans ses propres mots les propos de l’aidé (idées, raisonnements, intentions, etc.) en tentant d’aller chercher l’essentiel.

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15
Q

Quelles sont les différences entre le reflet, la reformulation, le reflet-reformulation et le résumé?

A

Le reflet: Ces interventions doivent être brèves, être formulées en termes faciles à comprendre et à exprimer clairement le sentiment en question. Le reflet vise à nommer un sentiment.

La reformulation: Intervention par laquelle l’aidant résume et communique dans ses propres mots les propos de l’aidé (idées, raisonnements, intentions, etc.) en tentant d’aller chercher l’essentiel **
L’aidant résume dans ses propres mots ce que l’aidé a dit.

Le reflet-reformulation: Peut porter sur autre chose qu’in sentiment comme l’image de soi, les principes, les croyances ou les interdits de l’aidé (ex.: «ça vous inquiète de voir votre fille fréquenter un homme plus âgé qu’elle et qui a des problèmes de drogue»)

Le résumé: Il sert à favoriser la compréhension de ce qui a été partagé et il peut aussi servi à clore un entretien en faisant ressortir, les décisions de l’aidé.

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16
Q

Qu’est-ce que la focalisation?

A
  • Intervention qui invite l’aidé à explorer avec plus de précision un aspect de son vécu ou de son problème. (Hétu, 2014, p. 46)
  • Point central autour duquel les ressources de l’aidé pourront être mises en œuvre. (Egan & Forest, 1987)
  • On invite la personne à travailler sur les vraies affaires
  • On vise à réactiver le processus exploratoire
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17
Q

Quelles sont les 4 formes de focalisation?

A
  1. La focalisation non-verbale: Focusser sur la physionomie (posture, geste,) pour inciter l’aidé à continuer, à clarifier ce qui le préoccupe.
  2. La question ouverte: Question à laquelle on ne peut répondre par oui ou non.
  3. La focalisation par répétition: Répéter le mot-clé qui apparaît le plus souvent.
  4. La focalisation à l’aide d’un adverbe ou d’une conjonction: Encourager à poursuivre et à préciser : «Un peu», «souvent», «quand même !»
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18
Q

Quelles sont les fonctions de la focalisation?

A
  • Permettre à l’aidé de se centrer sur son vécu: Inviter l’aidé à explorer comment il se sent dans l’ici et le maintenant.
  • Arrêter les paroles non productives: Arrêter le flot de paroles pour se centrer sur ce que l’aidé éprouve actuellement face au problème.
  • Cerner l’émotion sous-jacente: Amener l’aidé à se libérer délicatement de l’émotion dont il semble prisonnier pour le centrer sur l’émotion non identifiée que l’on flaire sous la surface.
  • Aider à retracer l’origine du sentiment ou à comprendre son émotion: Détecter la cible exacte du sentiment.
  • Inviter l’aidé à se résumer: Faire ressortir des points importants. Permet à l’aidé de se situer spontanément à partir de sa propre subjectivité.
  • Faciliter l’élaboration de scénarios de solutions: Aide à déterminer les comportements à changer.
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19
Q

Qu’est-ce que le silence?

A
  • Consiste pour l’aidant à s’abstenir d’intervenir verbalement.
  • On doit le considérer comme une façon signifiante d’interagir avec l’aidé plutôt que comme «un temps mort».
  • Un silence qui arrive au bon moment peut représenter la façon la «plus puissante et la plus utile» d’accompagner l’aidé.
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20
Q

Comment exploiter les moments de silence?

A
  • Pour procéder mentalement à la formulation du problème de l’aidé et pour préparer ses interventions…
  • Importance de limiter ses interventions verbales et observer de nombreux silences au cours de l’entretien.
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21
Q

Qu’est-ce qu’un silence productif?

A

Type de silence qui survient lorsque l’aidant s’abstient d’intervenir afin de permettre à son aidé de cheminer à son rythme dans l’exploration de son problème.

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22
Q

Qu’est-ce que la règle du «4 ou 5 pour 1»?

A

Dans un entretien typique, les silence devraient normalement être plus fréquents que les focalisations et les reflets réunis. La séquence suivante peut servir de repère:
1. L’aidé formule 4 ou 5 phrases que l’aidant accueille par un silence.
2. L’aidant intervient verbalement (reflet, reformulation, etc.)
3. L’aidé enchaîne avec une autre séquence de 4 ou 5 phrases
4. L’aidant fait une autre intervention verbale..
Et ainsi de suite…

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23
Q

Quels sont les 5 usages du silence?

A
  1. Accueillir le vécu de l’aidé
  2. Faciliter l’exploration du problème
  3. Permettre d’absorber ce qui vient de se passer
  4. Permettre de surmonter une résistance
  5. Lui laisser la responsabilité de son problème
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24
Q

Que sont les interventions de type exploratoire?

A

Techniques verbales qui ont pour but d’aider le client à parler de lui-même et à définir ses problèmes d’une façon plus concrète et plus précise. On peut utiliser les questions, les énoncés, l’accentuation ou l’incitation.

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25
Q

L’intervenant utilise les questions dans quels buts?

A
  • D’obtenir des précisions
  • D’explorer un contenu jugé important
  • D’obtenir de nouvelles informations
  • De faire répéter ce qu’il a mal entendu
  • D’encourager le client à s’exprimer
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26
Q

À quoi servent les questions ouvertes?

A
  • Invitent le client à développer sa pensée
  • Amènent une réponse élaborée
  • Attirent l’attention sur un aspect jugé important
  • Souvent utilisée en début de processus
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27
Q

Que sont les questions fermées ou questions à choix restreint?

A
  • Amènent une réponse courte «oui», «non», «peut-être»
  • Placent le client dans une situation passive et suggère que la prochaine intervention relève de l’intervenant
  • Ne favorisent pas l’échange d’introspection
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28
Q

À quoi servent les questions directes?

A
  • Vont droit au but
  • Demandent une réponse précise
  • Servent généralement à recueillir des données et répondent plus au besoin d’information de l’intervenant qu’à celui du client
  • Peuvent aider à prendre rapidement une décision
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29
Q

Pourquoi certaines questions ne sont pas pertinentes?

A
  • Selon le but poursuivi, certaines questions sont préférables à d’autres. Certaines questions seront donc tout à fait non pertinentes, voire nuisibles.
  • Certaines formulations et leur intention cachée, suggèrent au client la réponse qu’il devrait.
30
Q

L’énoncé demande au client de parler de quoi?

A
  • Ses expériences
  • Ses comportements
  • Ses sentiments
31
Q

Qu’est-ce que l’accentuation?

A

L’accentuation est la reprise d’un ou deux mots qui a pour but d’insister ou d’attirer l’attention sur un point dont vient de parler le client.

32
Q

Qu’est-ce que l’incitation légère?

A
  • C’est une intervention verbale minimale: «oui, oui», «mmm», «ah», etc.
  • Peut aussi être non verbale: Hocher la tête, garder un contact visuel en se penchant légèrement vers le client
  • Sert de renforcement et incite le client à poursuivre son exploration
33
Q

Quels sont les principes généraux de l’utilisation des questions?

A
  • Utiliser un vocabulaire que le client comprendra: Les réponses évasives ou le manque de collaboration d’un client découlent parfois du fait que les termes utilisés ne sont pas compris par le client.
  • S’assurer que le client a bien entendu la question: Selon leur condition physique ou mentale, certains clients ont de la difficulté à se concentrer et à entendre clairement.
  • Formuler clairement les questions: Certains clients n’osent pas dire qu’ils ne comprennent pas le sens de la question.
  • S’assurer que la question est la meilleure technique à utiliser selon l’objectif poursuivi: Pour une information précise, une question fermée; pour encourager à explorer son vécu, une question ouverte ou un énoncé
  • Obtenir l’attention du client avant de poser une question: Si le client est agité ou souffre de problèmes confusionnels
  • Après avoir posé une question, attendre la réponse avant de poser la même question sous une autre forme: Les clients qui présentent un ralentissement des fonctions physiques et mentales ont besoin d’un certain temps avant de répondre.
  • Faire des phrases courtes et précises
  • Poser des questions qui découlent de ce que dit ou ne dit pas le client: Le rôle de l’intervenant consiste d’abord à accompagner un client dans l’expression de son expérience. Il doit laisser au client l’initiative du contenu de l’entretien. Dans le cas contraire, le client est à la merci des questions de l’intervenant et demeure passif et non à faire une exploration et une recherche intérieure.
  • Être conscient que le contenu de la question peut porter sur un ou plusieurs des processus associés à la prise de conscience de soi: Certains intervenants blâment le client de ne pas s’engager émotivement dans la relation. Ils ne sont pas conscients que leurs questions empêchent celui-ci de le faire ou ne l’encouragent pas. Utiliser le mot «pourquoi» fait appel à un processus cognitif et l’incite à se justifier «Pourquoi ne m’écoutes-tu pas quand je parle?». Le mot «comment» fait appel à une description du processus «Comment expliques-tu le fait que…?»
34
Q

Qu’est-ce que la personnalisation?

A
  • Encourager la personne à se livrer à une exploration plus à fond d’elle-même
  • Consiste à émettre des réponses correspondant à l’expérience de l’aidé
  • L’aider à personnaliser sa compréhension d’elle-même
35
Q

Que peut-on personnaliser?

A
  • Personnaliser le sens du message: Quel effet cette situation exerce-t-elle sur l’aidé?
  • Personnaliser le problème: Dans quelle mesure l’aidé contribue lui-même à engendrer ou à maintenir le problème.
  • Personnaliser le sentiment: Se centrer sur les sentiments.
  • Personnaliser l’objectif: Se centrer sur les objectifs et les solutions possibles exprimés par l’aidé.
36
Q

Qu’est-ce que la dimension «experiencing»?

A

Niveau de référence interne que l’aidé manifeste dans ses verbalisations.

  • L’aidé est centré sur son intérieur lorsqu’il fait allusion à ses propres sentiments et réactions.
  • Lorsqu’il cherche la signification de ses événements personnels, de ses sentiments de ses idées.
37
Q

Quels sont les niveaux d’experiencing?

A
  • Niveaux1, 2, 3, Niveaux descriptifs : Récit faisant référence au passé. Pas (ou peu) d’implication personnelle.
  • Niveau 4: La personne parle d’elle même au présent. Ce niveau peut être suffisant pour une prise de décision ou un changement de comportement mais pas de changement au niveau de personnalité. Parle plus d’elle-même, utilise sentiment et réactions pour dire comment elle est…
  • Niveaux 5, 6, 7: La personne fait des liens qui débouchent sur une prise de conscience et la mise en action. Attentif à ce qui se passe en soi, va plus loin en soi, va librement dans ses sentiments, comprend les significations qu’on pour elle, les pensées, les actions, les sentiments…
38
Q

Que peut-on observer au niveau 1 d’experiencing?

A
  • Aucune implication personnelle.
  • Déni ou refus d’implication.
  • Commentaires: Dit rien de lui-même, rien de privé. Souvent au passé et impersonnel
    Exemple: «Mon mari n’a jamais fait le ménage. C’est un paresseux. Il demeure devant sa TV pendant que je ramasse».
39
Q

Que peut-on observer au niveau 2 d’experiencing?

A
  • Référence personnelle sans implication
  • Commentaires: Pas de réaction personnelle. Son histoire est sa référence personnelle.
    Exemple: «L’autre jour, j’étais tannée et je lui avais demandé de ramassé. Ça n’a pas donné grand chose».
40
Q

Que peut-on observer au niveau 3 d’experiencing?

A
  • Implication affective en surface
  • Commentaires: Sentiments personnels liés aux situations extérieures, non élaborés en termes de signification profonde.
    Exemple: «Il n’a rien dit et ça m’a fâchée qu’il reste devant sa TV. Je suis allée faire du repassage».
41
Q

Que peut-on observer au niveau 4 d’experiencing?

A
  • Parle plus de lui-même, utilise sentiments et réactions pour dire comment il est.
  • Commentaires: Conscient de ses sentiments et capable de les exprimer, mais pas comme fondement de la compréhension de lui-même.
    Exemple: «J’étais tellement fâchée et déçue. J’avais le goût de pleurer. J’ai laissé tomber car je n’aime pas parler dans le vide».
42
Q

Que peut-on observer au niveau 5 d’experiencing?

A
  • Tentative d’exploration pour se comprendre lui-même
  • Commentaires: Exploration des sentiments communs dans plusieurs situations pour se comprendre
    Exemple: «J’aimerais tellement me sentir comprise et vivre une complicité. Je prends son attitude comme personnelle. C’est bien moi!»
43
Q

Que peut-on observer au niveau 6 d’experiencing?

A
  • Va plus loin en soi, débouche sur quelque chose
  • Commentaires: Fait des liens entre ses émotions et différentes situations. Explore, cherche et comprend autrement.
    Exemple: «C’est bien moi, je prends tout trop personne. À la maison comme au travail, je me sens responsable du comportement des autres».
44
Q

Que peut-on observer au niveau 7 d’experiencing?

A
  • Va librement dans ses sentiments et comprend rapidement
  • Commentaires: Capable de fonctionner tout seul
    (rare en relation d’aide). Mouvement aisé dans ses sentiments, clarté rapide.
    Exemple: «Je me sentais fâchée comme avec mon patron. Dans ce temps, je dois prendre un recul pour leur laisser ce qui leur appartient…»
45
Q

Quelle utilisation peut-on faire pour chaque niveau d’experiencing?

A
  • Niveau 1-2 : Amener le sujet à se sentir concerné.
  • Niveau 2-3 : Souligner et intensifier les sentiments mentionnés.
  • Niveau 3-4 : Généraliser le sentiment, la façon d’être.
  • Niveau 4-5 : Ramener au sentiment et accentuer les perceptions
    explorées par lui-même. Regarder ce qui se passe en lui.
  • Niveau 5-6-7 : Arrêter, demander de s’expliquer, de comprendre. Attendre que ça se précise, que d’autres aspects apparaissent. Ne pas forcer. Découvrir quelque chose de neuf qui unifie son expérience.
46
Q

Qu’est-ce que le phénomène de la résistance?

A
  • Protection que se donne l’aidé lorsqu’il vit des émotions pénibles et qu’il peut manifester en n’ayant rien à dire, en se réfugiant dans l’abstrait ou en parlant de généralités.
  • Temps dont l’aidé a besoin pour apprivoiser son vécu.
47
Q

Nommez des indices associés à la résistance.

A
  • Oublier son rendez vous, arriver en retard
  • Se sentir bloqué et n’avoir rien à dire
  • Se réfugier dans l’abstrait ou parler de généralités
  • Faire beaucoup d’humour
  • Questionner l’aidant sur sa vie privée
  • Raconter sa semaine en détail
  • Contredire les interprétations de l’aidant
  • Rendent les autres responsables de ses malheurs
  • Changer d’aidant ou penser à le faire
48
Q

Quelle est la nature de la résistance?

A
  • Le terme résistance désigne tous les moyens que l’aidé est susceptible de prendre pour éviter de ressentir et d’exprimer les sentiments, les souvenirs ou les idées qui le menacent.
  • Il peut vouloir éviter:
    Un sentiment de colère alors qu’il se perçoit pacifique
    Un sentiment de détresse d’une intensité qu’il ignore
    Un souvenir douloureux demeuré enfoui ou associé à un traumatisme (décès proche, inceste, type de violence…)
49
Q

Quelles peuvent être les causes de la résistance?

A
  • L’atteinte de l’image de soi
  • La peur du jugement
  • Les blessures inconscientes
  • Les gains reliés au statu quo
  • Le désir de l’autonomie
  • La résistance à une erreur de l’aidant
  • La personne qui ne voit aucune raison d’aller voir un aidant
  • La personne qui a peur de l’inconnu
  • La personne qui croit que le fait de consulter, c’est d’admettre sa faiblesse, son échec, son incompétence…
  • La personne qui a développé une attitude négative à l’égard des relations d’aide
  • La personne qui éprouve une besoin de pouvoir personnel
  • La personne qui se sent obligée d’aller consulter
50
Q

Quelle peut être la cause de la résistance: Jeanne est une adolescente de 15 ans que fait rire d’elle en raison de son surpoids Elle oublie souvent son rendez-vous chez la nutritionniste et se répète fréquemment qu’elle devrait aller s’entraîner mais elle hésite à changer ses habitudes.

A

Peur du changement causée par la crainte de perdre la sécurité procurée par la stabilité des comportements malgré une sensation de mal-être.

51
Q

Quelle peut être la cause de la résistance: Martin manque d’énergie en raison d’une alimentation pauvre en fruit et légume, d’un manque de sommeil, d’un manque de grand air et d’un manque d’exercice. Il continu de se coucher tard, de jouer sur ses jeux électroniques et il se croit en forme.

A

Non-reconnaissance des signes physiques et émotifs envoyés par le corps.

52
Q

Quelle peut être la cause de la résistance: Marcel a de la difficulté à accepter son diagnostic de bipolarité. Il dit que le bonheur n’est pas fait pour lui et qu’il veut, de toute façon s’isoler en plein bois pour vivre sa vie.

A

Syndrome de l’imposteur ou croyance que le bonheur n’est pas mérité ou pas pour soi.

53
Q

Quelle peut être la cause de la résistance: Mario, pédophile, refuse d’admettre sa déviance et recherche une travail de coach pour une équipe de hockey juvénile; il a tellement honte de cela.

A

Difficulté à accepter les émotions ressenties telles la honte, la peur, la perte de l’idéal de vie en évitant la prise de conscience.

54
Q

Quelle peut être la cause de la résistance: Marie, 8 ans, ne veut pas parler de l’abus physique qu’elle vit. Plusieurs questions lui traversent l’esprit: «Que va devenir ma famille ? Papa va-t-il aller en prison?»

A

Peur des conséquences d’une révélation.

55
Q

Qu’est-ce que l’interprétation?

A

L’interprétation est une intervention par laquelle l’aidant propose une signification possible d’un sentiment, d’une motivation ou d’un comportement de l’aidé dans le but de comprendre un aspect de son vécu et de lui communiquer sa compréhension.

56
Q

Quelle est la nature de l’interprétation?

A
  • L’interprétation est une hypothèse, comme le reflet mais avec une plus grande marge d’erreur.
  • L’aidant pense qu’il a perçu un sentiment (reflet) ou qu’il a compris quelque chose (interprétation).
  • En disposant de plusieurs hypothèses, il devient plus facile de décoder les indices qui nous permettront d’en arriver à discerner et à proposer une interprétation.
57
Q

Quel est l’enjeu de l’interprétation?

A

À partir de l’écoute, l’aidant doit bien cerner le problème en faisant preuve d’organisation de déduction et d’interprétation de l’informations recueillies.

58
Q

Quelles sont les habiletés nécessaires pour bien organiser et déduire?

A
  • Organiser l’information disponible
  • Utiliser ses connaissances
  • Dégager le problème réel
  • Être à la fois précis et concis
59
Q

Quelles questions doit-on se poser avant de faire une interprétation?

A
  • Est-ce que cette intervention arrive au bon moment ou est-elle prématurée?
  • Cette intervention pourrait-elle être avantageusement remplacée par du silence, reflet, reformulation, focalisation?
  • Cette intervention est-elle formulée d’un façon délicate tout en se réservant une marge d’erreur?
60
Q

Quelles sont les 4 sources de l’interprétation?

A
  • À partir d’une intuition
  • À l’aide d’un recadrage
  • À l’aide de connaissances en psychologie
  • À partir d’une implication
61
Q

Quelles mises en garde peut-on faire par rapport à l’interprétation?

A
  • L’interprétation survient surtout à l’étape de la compréhension.
  • Pour diminuer les risques d’erreur, pour garder l’aidé actif et pour prévenir des résistances de sa part, il est préférable de focaliser plutôt que d’interpréter.
  • La finesse d’observation et l’intuition peuvent nous mettre sur la piste d’une bonne interprétation.
62
Q

Qu’est-ce que la confrontation?

A

La confrontation consiste à relever les contradictions, les déformations, les écrans et les subterfuges auxquels la personne a recours consciemment ou non pour s’empêcher et empêcher les autres de voir ses difficultés et ses ressources inexploitées. Elle incite la personne à passer des paroles aux actes.

63
Q

Quelles sont les fonctions de a confrontation?

A
  • Elle permet de débloquer l’appropriation des jugements négatifs que la personne aidée porte sur elle-même et sur les autres.
  • Réduire les distorsions ou les contradictions retirés d’une situation-problème (ex. se faire remarquer, s’opposer…).
  • Créer un déséquilibre positif, lorsque l’intervention est bien appliquée.
  • Faire avancer la personne aidée lorsque la confrontation repose sur le terrain de la confiance : elle ne doit pas se faire prématurément dans le processus de la relation d’aide.
64
Q

Quelles habiletés majeures sont requises pour faire de la confrontation?

A
  • L’écoute empathique incluant de nombreux silences

- La formulation du problème, le reflet, la focalisation

65
Q

Un aidant efficace qui veut faire une confrontation doit être comment?

A
  • Être conscient des situations qui exigent la confrontation.
  • Être compétent dans les habiletés qu’elle requiert.
  • Éviter de blâmer et aussi, que l’aidé se sente blâmé.
  • Être capable de s’affirmer pour les mettre en oeuvre.
  • Éviter l’usage excessif de la confrontation qui risque d’amener l’aidé à se sentir atteint dans son intégrité.
66
Q

Quelle est l’une des meilleures forme de confrontation?

A

Inviter la personne à examiner les ressources personnelles qu’elle néglige d’utiliser et qui pourraient l’aider à aborder plus efficacement ses problèmes.

67
Q

Expliquez la stratégie qui consiste à trouver des exceptions.

A
  • Trouver des moyens pour renforcer la réussite de la personne pour accroître sa confiance et son estime d’elle-même : «Soulevez les exceptions, les moments où ça va bien»!
  • Posez souvent des questions sur des exceptions lorsque la personne rapporte des erreurs, des échecs ou des problèmes.
  • Soyez curieux et parlez longuement et en détails des moments de réussite ou de bien-être même si ce sont des exceptions qui paraissent très rares en comparaison des nombreux problèmes.
  • Centrez-vous sur les réussites actuelles même si peu nombreuses.
  • L’exploration (questions) devraient être suivies par des questions qui renforcent l’idée de succès.
68
Q

Expliquez la stratégie qui consiste à utiliser une échelle numérique.

A
  • Demandez à la personne de situer sur une échelle de 1 à 10, où elle se situe présentement, où elle aimerait se situer quand le problème sera résolu : 1 étant le pire des situations imaginables et 10 étant la perfection.
  • Les échelles d’évaluation aident à rendre les choses plus concrètes. Les changements et les progrès deviennent plus faciles à remarquer et à mesurer.
  • Permettent habituellement à la personne de réaliser que sa situation pourrait être pire et que la perfection n’est pas nécessaire
  • Champ d’application : Contrôle de soi, idées positives, affirmation…
69
Q

Expliquez la stratégie qui consiste à choisir un langage de changement.

A
  • Utilisez un langage qui induit que le changement est possible, qui réactive les succès antérieurs et qui implique la responsabilité de la personne dans son succès.
  • Devenir un «détecteur de langage»:
    «Comment» au lieu de «Pourquoi», «Quand» au lieu de «Si», «Qu’est-ce qui va mieux» au lieu de «y-a-t-il qq
    chose qui va mieux»…
70
Q

Expliquez la stratégie qui consiste à utiliser la question miracle.

A
  • Demandez à la personne de ne pas tenir compte de ses difficultés actuelles et d’imaginer ce que sera sa vie dans un futur de réussites.
  • Amenez la personne à imaginer «qu’un miracle est arrivé et que son problème est résolu»
  • Les questions miracles fournissent des pistes concernant les premières démarches qu’il faut entreprendre pour trouver des solutions et montrera à l’aidé comme sa vie changera, en lui donnant ainsi l’espoir que sa vie peut changer.
71
Q

Que sont les techniques d’impact?

A
  • Elles repose sur la théorie émotivo-rationnelle d’impact : Séquence ABC:
    A : représente un événement
    B : façon d’interpréter l’événement
    C : la réaction émotive
  • On s’intéresse à d’autres systèmes pour communiquer
    (apprentissage multi sensoriel )
  • La technique, qui est un moyen et non une finalité, peut être utilisée pour générer des événements qui seront ensuite utilisés. On vise une prise de conscience.
  • La technique est aussi pertinente au niveau des résultats pour faire un apprentissage de ce qui s’est passé.
72
Q

Que peut-on dire sur la pratique de l’éthique en relation d’aide?

A
  • L’éthique professionnelle est la volonté d’agir dans l’intérêt du client en appliquant les standards les plus élevés de la pratique de la relation d’aide.
  • Le professionnel doit conserver une conduite irréprochable et un souci constant de favoriser le bien-être du client en faisant preuve d’un niveau d’empathie supérieur.
  • Il arrive des situations où les désirs du client sont différents des besoins de celui-ci.
  • Le jugement et le discernement doivent prédominer en restant conscient des limites de notre action et en référant au besoin.