Examen 2 - Préparation nutritionnelle en contexte de compétition Flashcards
NUTRITION PRÉ-COMPÉTITION :
JOURS PRÉCÉDANT LA COMPÉTITION
SPORTS D’ENDURANCE/HIIT OU SPORTS
VARIÉS D’INTENSITÉ ÉLEVÉE > 90 MINUTES
Objectifs (2)
- Maximiser réserves de glycogène
- Éviter inconforts intestinaux
De nombreuses études ont démontré que plus les réserves de
glycogène sont élevées, plus … : cela retarde …
, comme pour les sports…
la capacité de maintenir un effort
d’intensité élevée de longue durée est augmentée
l’apparition de la fatigue périphérique lors d’événements sportifs qui dépendent de l’oxydation des CHO et qui sont limités par l’épuisement du
glycogène
les sports d’ultraendurance, endurance et certains sports HIIT dépendamment de la durée
Protocole de surcompensation en glycogène permet de …
Les réserves de glycogène ne sont pas abondantes, mais peuvent
être manipulées par l’alimentation afin d’être augmentées spécifiquement en préparation à une compétition!
Protocole a pour effet … et donc … d’environ 60 -75%!
Le protocole a pour effet d’augmenter l’activité de la
GLYCOGÈNE SYNTHASE (enzyme impliquée dans la glycogénèse) et donc d’augmenter substantiellement la capacité de glycogénèse d’environ 60 -75%!
2 options de protocoles théoriques
- protocole doit être débuté 36-48 heures avant la compétition
- entraînement réduit / repos
- apport de 10 à 12 g / kg BW / jour - protocole doit être débuté 3 jours avant la compétition (vider réserves et aide ensuite quand tu manges, permet de manger moins de glucides pour avoir même effet)
- Jour - 3 = entraînement + apport faible en CHO (<20% de l’AÉT)
- Jour -2 à -1 = entraînement réduit ou repos + apport élevé en CHO (8 à 10 g / kg BW / jour)
Types de glucides à prioriser pour surcompensation en glycogène
Faible en fibres, résidus et FODMAP
(éviter légumineuse, graines, mais, pépins, grain entier, légumes crus…)
La surcompensation en glycogène augmente les réserves de glycogène musculaire intramyofibrillaire, intermyofibrillaireet subsarcolemmal, mais prioriserait l’utilisation du …*en début d’effort
Ceci a pour effet d’épargner un peu plus longtemps les réserves …, dont la diminution est la plus étroitement associée à l’apparition de la fatigue périphérique à l’effort.
glycogène subsarcolemmal
(car c’est le plus près des mitochondries = le + dispo pour métabolisme oxydatif)
les réserves intramyofibrillaires
Effets sur la performance
La surcompensation en glycogène musculaire … et permettrait de prolonger d’environ …% la durée d’un exercice à intensité fixe; ce qui pourrait se traduire en une amélioration de la performance sur une distance ou charge de travail donnée de x à x % !
La surcompensation en glycogène musculaire retarderait l’apparition de la fatigue périphérique et permettrait de prolonger d’environ 20% la durée d’un exercice à intensité fixe; ce qui pourrait se traduire en une amélioration de la performance sur une distance ou charge de travail donnée de 2-3% !
Point négatif de la surcompensation en glycogène
↑ 1-2 kg du poids corporel (~ 2-3% BW) en raison de … à considérer pour les sports ….
Mais, les études actuelles suggèrent que les avantages de la surcompensation en glycogène sur la performance sportive en endurance surpassent les désavantages associés à la prise de poids corporel qui en découlent.
l’eau intracellulaire mise en réserve avec le glycogène musculaire (3 g d’eau par g de glycogène)
pour les sports gravitationnels (ex. cyclisme ou course avec des élévations de terrain)
Point négatif de la surcompensation en glycogène
Facteur de stress
- demeurer flexibles sur les cibles à atteindre
- prioriser …
- planifier à l’avance …
le CONFORT INTESTINAL d’abord
- un plan/horaire pour l’athlète en fonction des aliments appréciés s’il le souhaite.
DÉTRESSE GASTRO-INTESTINALE INDUITE PAR L’EXERCICE
Symptômes : N/V, diarrhée, dlr abdo
Chez > 60% athlète ultra-endurance et 10% des athlètes marathon / demi-marathon
Causes sont variés
Pourquoi course est le type de sport pour lequel c’est fréquent ?
brassage intestinale excessif
–> runner’s trots
DÉTRESSE GASTRO-INTESTINALE INDUITE PAR L’EXERCICE
D’autres facteurs peuvent aussi influencer les risques de détresse gastro-intestinale comme … (3)
L’APPORT ALIMENTAIRE AVANT ET PENDANT L’EFFORT*, (avant : bcp aliments riches en résidus et fodmap, ou bcp lipides (digestion ralentie à l’effort). pendant : pas avoir testé au préalable la quantité de glucides à l’effort, augmenter graduellement en entrainement pour augmenter tolérance à plus)
l’ HYPOHYDRATATION
LA TEMPÉRATURE AMBIANTE ≥ 30˚C
Quel type de médicament pourrait avoir effet secondaire de provoquer détresse intestinale à l’effort ?
Plusieurs médicaments sous-prescription pour le traitement de l’anxié
Femme ou homme semble plus touché pour détresse gastro intestinale à l’effort ? pourquoi ?
De plus, les
FEMMES BIOLOGIQUES sembleraient plus touchées que les hommes biologiques, possiblement en raison de leur prédisposition plus fréquente au syndrome du côlon irritable et des fluctuations hormonales du cycle menstruel.
Pourquoi la digestion et l’absorption des nutriments est-elle affectée à l’effort ?
À L’EFFORT , les besoins en oxygène des muscles pour soutenir le métabolisme oxydatif sont très élevés, faisant en sorte qu’une grande partie du sang sera redistribué aux muscles dont une grande partie du sang destiné au système digestif. Ainsi, la digestion des nutriments est fortement diminuée à l’effort, ce qui influence les recommandations nutritionnelles en lien avec l’apport alimentaire quelques heures avant et pendant l’effort pour éviter la DÉTRESSE GASTRO-INTESTINALE !
Surcompensation en glycogène, sports de courte durée ?
recommandations en glucides ?
Aucun avantage significatif en termes de performance sportive n’a été démontré en ce qui concerne la surcompensation en glycogène pour les épreuves sportives d’une durée de 45 à 90 minutes.
Entraînement réduit ou repos pour 24-36h (les réserves de glycogène retournent aux valeurs normales en 24h) + un apport en CHO de 7 à 10 g/kg BW/j .
NUTRITION AVANT L’EFFORT :
HEURES PRÉCÉDANT LA COMPÉTITION
(sports variés)
Objectifs (3)
▪ Avoir l’énergie nécéssaire et calmer la sensation de faim
▪ Avoir une hydratation optimale
▪ Éviter les inconforts intestinaux
NUTRITION AVANT L’EFFORT :
HEURES PRÉCÉDANT LA COMPÉTITION
Besoins en CHO
1 à 4 g / kg consommé 1-4h avant exercice
1h : 1 g / kg
2h : 2 g / kg
3h : 3 g / kg
etc…
total distribué sur le nombre d’heure
Glucides avant efforts
Type ?
Indice glycémique ?
Type : CHO faibles en fibres, résidus et FODMAP
IG : Auparavant, il était déconseillé de consommer des CHO à IG élevé < 1h avant l’effort puisqu’il était suggéré que ceci mènerait à une baisse de la glycémie au début de l’effort. Des études récentes ont démontré que l’indice glycémique des CHO consommé avant l’effort n’influence pas la performance sportive.
Lors de voyage à l’international, aliments connus pas toujours dispo.
Certains athlètes amènent valises d’aliments non périssables
spécialement important pour … (3)
- allergies
- intolérances
- restrictions
Hydratation avant l’effort
- 4 heures avant : bolus de 5 à 7 mL/kg BW de fluides
- Si couleur urine est foncée après 2h, consommer 3 à 5 mL/kg BW de fluides dans les 2 heures restantes
- Si soif…
- Immédiatement avant l’épreuve… pour …
- 4 heures avant : bolus de 5 à 7 mL/kg BW de fluides
- Si couleur urine est foncée après 2h, consommer 3 à 5 mL/kg BW de fluides dans les 2 heures restantes
- Si les athlètes ont soif, il est conseillé de boire davantage.
- Bolus de 300-400 mL de
fluides peut aider à préparer l’estomac (étirement de la musculeuse) pour le grand volume de fluides qui sera consommé durant l’évènement
La … est un outil pouvant être utilisé par l’athlète afin d’évaluer son niveau d’hydratation avant l’effort
Peut être évalué … ou … afin d’assurer un temps adéquat pour ajuster l’apport hydrique si nécessaire.
charte de couleur de l’urine
(chartes couleur toilette vs charte couleur dans pot)
évalué avec l’urine du matin ou au minimum 2 heures avant l’effort
NUTRITION PENDANT L’EFFORT
Sports variés
Objectifs (3)
▪ Maintenir l’énergie pour soutenir la performance
▪ Remplacer les fluides perdus pour prévenir la déshydratation tout en prévenant l’hyponatrémie
▪ Assurer le confort intestinal pour éviter la détresse gastro-intestinale
Apport en CHO à l’effort
< 60 minutes, intensité élevée (endurance HIIT ou sport d’équipe correspondant à cette durée)
Recommandation ?
Pourquoi moins de 60 minutes ?
Pourquoi cette technique et comment ?
Rince-bouche en CHO seulement,
apport en CHO non nécessaire.
- on a assez de glycogène pour environ 90 minutes, on n’épuise pas nos réserves avec activité de 60 minutes
- se rincer la bouche avec une
solution sucrée (concentration de 6% en glucides) durant 5-10 sec sans avaler, à intervalle d’environ 5 minutes, a pour effet de diminuer la perception de l’effort (effet au niveau du SNC –mécanisme non clairement élucider à ce jour), ce qui a résulté en une augmentation de 3% de la performance (!!!).
Apport en CHO à l’effort
pour intensité modérée à élevée
- 1h15 à 2h : entre x - x g/h
- 2h à 2h30 : x g/h
- >= 2h30 et + : x g/h
- >= 3h00 et + : x g/h
quand commencer à en consommer ?
- 30-60 g/h
- 60 g/h
- 60 g/h
- > 90 g/h
dès le début de l’effort
Quel type de glucides est recommandé à partir de + de 60g/h ?
Pourquoi ?
Glucides MTC (à transporteurs multiples)
La capacité maximale totale des deux transporteurs du glucose (SGLT1 & GLUT2), lorsque combinés, n’a pas encore été établie, MAIS nous savons que le SGLT1 à un taux d’absorption maximal de 1 g/min de glucose (donc 60g/h). Au-delà de 1 g/min, le SGLT1 devient saturé et le glucose excédentaire consommé ne sera donc PAS absorbé dans l’entérocyte, faisant en sorte qu’il demeure dans l’intestin et risque d’occasionner une diarrhée osmotique (en plus de ne pas pouvoir être oxyder pour produire de l’ATP).
Les GLUCIDES À TRANSPORTEURS MULTIPLES (MTC) font référence à des suppléments (ex. gels, jujubes, barres, boissons) qui contiennent différents types de glucides, c’est-à-dire qui ne sont pas uniquement composé de glucose…
Ratio suggéré pour combinaison différents types de glucides ?
En combinant différents types de glucides, soit le glucose (ou maltodextrine*) : fructose en ratio de1 : 0.8**, on arrive à augmenter l’absorption intestinale des glucides au-dessus de la capacité maximale du SGLT1 de 1 g/min (60 g/h), puisque le fructose utilise un transporteur qui lui est spécifique (GLUT5) !
Ceci fait en sorte qu’à un apport en MTC 1 : 0.8 de 90 g/h→60 g/h sera obtenu sous la forme de glucose (ou maltodextrine) pour saturer les transporteurs SGLT1+30 g/h de glucides additionnels sera obtenu sous la forme de fructose qui utilise les transporteurs GLUT5.
Est-ce que LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE DE CHO À L’EFFORT prévient LA DÉPLÉTION DES RÉSERVES DE GLYCOGÈNE?
Pourquoi ?
non
La consommation de
CHO exogènes sert à maintenir un taux d’oxydation élevé des CHO à l’effort, ce qui RETARDE le point de croisement où la disponibilité du glucose endogène (glycogène) devient limitante, permettant ainsi de maintenir plus longtemps l’intensité de l’exercice avant la déplétion des réserves de glycogène musculaire (↓performance sportive).
Certaines études suggèrent qu’un athlète d’endurance devrait en
ingérer … à … g/h CHO pour parvenir à oxyder 90 g/h de CHO (car…). Cependant, la tolérance intestinale maximale serait ≤ 90 g/h. Même que pour plusieurs athlètes, la tolérance réelle est inférieure
100-120
car il y a toujours des pertes, on utilise pas 100% des nutriments qu’on mange
Il est important d’entraîner son intestin
Qu’est-ce que ça veut dire ? (2)
▪ Augmenter graduellement la dose de CHO à l’effort sur une période de > 3 semaines jusqu’à l’atteinte de 90 g/h ou 100-120 g/h. →augmente l’expression et l’activité des transporteurs SGLT1
▪ Entraînement avec large volume de fluides →augmente le confort intestinal et la tolérance des CHO à l’effort
3 risques associés aux sports d’endurance (vidéo Dominic arpin)
- rhabdomyolyse (tellement raqué, myoglobine dans circulation = reins qui filtrent ça) taux myoglobine élevé ++ si effort musculaire –> risque insuffisance rénale, importance préparation musculaire
- hyponatrémie (boire bcp d’eau, risque oedème cérébral et coma)
- coup de chaleur
Définition endoderme
Nous (mammifères) libérons suffisamment de chaleur lors de nos processus métaboliques (BMR, effet thermique des aliments et effet thermique de l’activité physique) pour maintenir notre température corporelle centrale.
À l’effort, une grande partie du sang est redirigé aux muscles afin de combler les besoins énergétiques, mais aussi à …, plus précisément à ….
Pourquoi ? …
la circulation périphérique
la surface de la peau
Pour la THERMORÉGULATION!
La synthèse élevée d’ATP à l’effort a pour effet de …, augmentant ainsi notre température ….
libérer beaucoup d’énergie sous la forme de CHALEUR
centrale
PREMIÈRE LOI DE LA THERMODYNAMIQUE : L’énergie ne peut être ni créée ni détruite, elle esttransférée d’un milieu à un autre.
L’… est le centre de la régulation de la T˚ corporelle !
▪ La température optimale du corps humain se situe entre … et …
- À l’effort, surtout dans des conditions environnementales chaudes et humides, il est possible que notre T˚ centrale augmente jusqu’à une limite de … à … ˚C
- Si notre température centrale est ≥ …˚C, notre organisme est en hyperthermie(i.e. coup de chaleur)
- Au-delà de …˚C, la survie est compromise (dénaturation des protéines endogènes).
hypothalamus
36-38°C
39-40°C
>= 40°C
43˚C
Est-ce que la température centrale et la température périphériquesont toujours les mêmes ?
non
SYMPTÔMES d’HYPERTHERMIE :
transpiration abondante, peau froide, diminution de la fréquence cardiaque, nausées et vomissements, crampes musculaires, faiblesse, fatigue et étourdissements, maux de tête.
Thermorégulation
Mécanismes par lesquels nous pouvons … ou … de la chaleur afin de maintenir la température centrale stable
DISSIPER ou GAGNER
▪ RADIATION
▪ CONDUCTION
▪ CONVECTION
▪ ÉVAPORATION (permet seulement la dissipation de la chaleur
corporelle et non le gain de chaleur)