EXAMEN 1 : PROJET PRÉLIMINAIRE Flashcards
Qu’est-ce qu’un PFT?
Un Programme Fonctionnel et Technique (PFT) est un document qui énumère les critères et les données relatifs à un projet.
Caractéristiques (5) :
1. Objectifs conceptuels : Définissent les lignes directrices et les attentes générales du projet.
2. Contraintes relatives à l’emplacement : Facteurs liés au site qui influencent la conception, tels que le climat ou l’accès.
3. Espaces nécessaires et leurs relations : Organisation des différents espaces et leur interaction fonctionnelle.
4. Systèmes et équipements : Détails sur les installations techniques et les équipements requis pour le projet.
5. Besoins futurs d’agrandissement : Prévisions d’évolution ou d’extension des espaces selon les besoins futurs.
Quelle information est comprise dans le PFT (5 éléments) ?
- Philosophie, valeurs et buts du client : Les principes directeurs qui orientent le projet.
- Besoins concernant le terrain : Spécificités liées à l’emplacement du projet.
- Besoins spatiaux explicites : Exigences relatives aux espaces et à leur agencement.
- Exigences financières et budget préliminaire : Estimations des coûts et des ressources financières nécessaires.
- Calendrier préliminaire du projet : Timeline des étapes du projet, incluant une recommandation sur le mode de réalisation approprié.
- Autres exigences : Comprend les réglementations applicables et autres critères pertinents.
Étapes de l’élaboration d’un PFT (Programme Fonctionnel et Technique) :
- Comprendre le problème : Identifier et analyser le contexte et les enjeux du projet.
- Recueillir les données : Collecter les informations nécessaires, y compris les contraintes réglementaires et techniques.
- Déterminer les besoins en surfaces : Évaluer les espaces nécessaires en fonction des activités prévues.
- Émettre des recommandations : Formuler des propositions pour répondre aux besoins identifiés.
- Rédiger un rapport : Documenter les résultats de l’analyse et les recommandations dans un rapport structuré.
QUELLE INFORMATION LE CLIENT DOIT-IL
FOURNIR POUR PERMETTRE L’ÉLABORATION DU
PFT (5)?
- LES BESOINS.
- OBJECTIFS.
- CONTRAINTES.
- CALENDRIER.
- LE BUDGET DE CONSTRUCTION.
- L’INFORMATION RELATIVE AU TERRAIN.
QUEL OUTIL L’ARCHITECTE POSSÈDE-T-IL POUR
ANALYSER UN PROGRAMME ARCHITECTURAL?
L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ.
MCPA 2.3.4 P.2
Éléments généralement compris dans une étude de faisabilité (8)
- PFT : Définition des besoins fonctionnels et techniques du projet.
- Étude réglementaire : Analyse des normes et règlements applicables au site et au projet.
- Recherche d’emplacement : Évaluation des sites potentiels en fonction de critères géographiques et d’accessibilité.
- Étude d’impact environnemental : Analyse des effets du projet sur l’environnement local.
- Étude de marché : Évaluation de la demande et de l’offre pour les produits ou services proposés.
- Étude démographique : Analyse des caractéristiques de la population cible et de son évolution.
- Étude financière : Estimation des coûts, des revenus et de la rentabilité du projet.
- Évaluation des constructions existantes : Analyse de l’état et de la pertinence des structures actuelles sur le site.
Résumé : Ces éléments assurent une compréhension complète de la faisabilité d’un projet en prenant en compte des aspects variés allant des besoins techniques aux impacts environnementaux.
Quels éléments sont inclus dans l’analyse réglementaire d’une étude de faisabilité ? (7)
-
Plans officiels et communautaires :
- Documents directeurs qui définissent les objectifs et les priorités de développement.
-
Zonage et régulation de l’occupation du sol :
- Règles et règlements déterminant comment les terrains peuvent être utilisés.
-
Quartiers à activités désignées :
- Zones spécifiques allouées à des types d’activités économiques ou communautaires.
-
Questions de transport :
- Analyse des infrastructures de transport et de leur impact sur le projet.
-
Quartiers historiques :
- Zones protégées en raison de leur valeur historique ou culturelle.
-
Organisations et préoccupations communautaires :
- Groupes locaux et leurs préoccupations concernant le développement proposé.
-
Comités municipaux d’urbanisme et d’architecture :
- Instances responsables de l’examen et de l’approbation des projets de construction.
-
Réglementation du bâtiment :
- Normes et codes relatifs à la construction et à la sécurité des bâtiments.
-
Questions d’environnement :
- Évaluation des impacts environnementaux du projet et des exigences de durabilité.
Quels sont les éléments nécessaires à l’analyse d’un site ? (6)
-
Conditions existantes :
- État actuel du site, y compris les infrastructures et les caractéristiques physiques.
-
Climat :
- Conditions météorologiques typiques qui peuvent affecter la conception et l’utilisation du site.
-
Topographie :
- Relief et caractéristiques géographiques influençant le drainage et l’aménagement.
-
Rapports géotechniques :
- Analyses du sol et de sa capacité portante, essentielles pour la construction.
-
Risques environnementaux :
- Identification des dangers potentiels, tels que les inondations, la pollution, ou les glissements de terrain.
-
Environs immédiats :
- Analyse de l’environnement autour du site, incluant les infrastructures adjacentes et l’impact sur la communauté.
Énumérer les éléments de zonage à considérer dans l’étude de faisabilité (6)
- Les usages permis
- La surface minimale
- Les limites de hauteur
- Les marges de recul
- Occupation du lot : l’indice de superficie de plancher et le pourcentage d’occupation
- Les exigences concernant les espaces libres et le stationnement
Résumé : Ces éléments de zonage encadrent les possibilités de développement d’un terrain et doivent être respectés lors de l’étude de faisabilité pour garantir la conformité au cadre réglementaire local.
Analyse financière d’un PFT : Éléments à considérer (6)
-
Coûts de réalisation de base :
- Coût de construction
- Coût du terrain
-
Coûts périphériques :
- Honoraires des professionnels (architecte, ingénieurs)
- Rémunération du courtier en immeubles
-
Coût du financement :
- Intérêts et frais liés aux emprunts
-
Analyse du revenu :
- Estimation des revenus générés par le projet
-
Indexation :
- Ajustements en fonction de l’inflation et des coûts futurs
-
Rendement de l’investissement :
- Évaluation des gains par rapport aux coûts engagés
Quels sont les principes de développement durable qui influencent le programme fonctionnel et technique (PFT) ?
-
Réduction de la consommation de ressources
- Implantation, forme et orientation : Optimisation de l’orientation et de la forme pour maximiser les apports solaires et réduire la consommation énergétique.
-
Réutilisation et recyclage des ressources
- Systèmes opérationnels : Intégration de systèmes favorisant la réutilisation de l’eau et des matériaux pour limiter les déchets.
-
Protection de la nature
- Implantation et intégration paysagère : Minimisation de l’impact environnemental en préservant la végétation et les écosystèmes.
-
Coût du cycle de vie
- Performance énergétique et systèmes : Adoption de technologies écoénergétiques pour réduire les coûts à long terme.
-
Qualité des environnements intérieurs
- Espace et utilisation : Création d’espaces sains, confortables, avec gestion de la lumière et de la ventilation naturelles.
Principes du développement durable à considérer dans l’élaboration d’un projet (6)
• Respect de l’environnement : Gestion durable de l’eau, préservation de la biodiversité, intégration d’espaces verts (végétalisation).
• Efficacité énergétique : Optimisation de la conception du bâtiment pour économiser l’énergie (isolation, lumière naturelle), usage d’énergies renouvelables.
• Gestion des ressources : Utilisation de matériaux recyclés, locaux ou réutilisables pour minimiser les impacts environnementaux.
• Qualité de vie des usagers : Confort thermique, qualité de l’air, lumière naturelle et santé des occupants.
• Durabilité sociale et économique : Promotion de la mobilité durable (transports publics, pistes cyclables), espaces flexibles et adaptables.
• Réduction de l’empreinte écologique : Minimisation de la consommation de ressources naturelles et de la production de déchets à chaque étape du projet.
Cela regroupe efficacement les points clés du développement durable à considérer dans un projet architectural.
Quelles sont les (8) catégories LEED applicables en architecture ?
- Aménagement écologique des sites : Intégration de pratiques durables dans l’implantation et la gestion des espaces extérieurs.
- Gestion efficace de l’eau : Réduction de la consommation d’eau potable et gestion des eaux pluviales.
- Énergie et atmosphère : Optimisation de l’efficacité énergétique et réduction des émissions de gaz à effet de serre.
- Matériaux et ressources : Utilisation de matériaux durables et gestion responsable des ressources.
- Qualité des environnements intérieurs : Amélioration de la qualité de l’air et du confort des occupants.
- Innovation : Reconnaissance des stratégies novatrices en matière de durabilité.
- Priorité régionale : Prise en compte des caractéristiques locales et des défis environnementaux spécifiques.
- Transport et location : Promotion des modes de transport durables et choix d’emplacements accessibles.
Description de l’approche de design intégrée :
- Équipe multidisciplinaire : Inclut dès le début les ingénieurs, les architectes et le client, ainsi que l’entrepreneur, pour garantir une collaboration efficace.
- Perception interdépendante : Cherche à développer une compréhension des systèmes interconnectés au sein du projet.
- Respect mutuel : Favorise la collaboration plutôt que la compétition entre les membres de l’équipe.
- Consensus plutôt que compromis : Vise à trouver des solutions acceptables pour toutes les parties prenantes, plutôt que de faire des compromis.
- Optimisation intégrée : Recherche des solutions qui maximisent les bénéfices globaux au lieu de simplement réduire les coûts dans chaque discipline.
- Processus de charrette de conception : Intègre régulièrement des sessions de conception collective, entrecoupées de recherches spécifiques à chaque discipline.
- Experts écologiques et opérationnels : Inclut des spécialistes en durabilité et des responsables de l’exploitation du bâtiment pour assurer la viabilité à long terme du projet.
QU’EST-CE QUE L’ANALYSE DU CYCLE DE VIE?
ÉVALUATION DE LA PERFORMANCE D’UN
PRODUIT PENDANT SON CYCLE DE VIE ENTIER
(ANALYSE INTÉGRALE).
MESURES QUI SONT DES INDICATEURS DU FARDEAU ENVIRONNEMENTAL DE LA
FABRICATION, TRANSPORT, L’UTILISATION ET L’ÉLIMINATION D’UN PRODUIT. N’ABORDENT PAS DIRECTEMENT LES EFFETS
ULTIMES SUR LA SANTÉ HUMAINE ET LES ÉCOSYSTÈMES.
(7) Stratégies à considérer pour optimiser la conception/ aménagement du site
-
Orientation adéquate du bâtiment
Favoriser un éclairage adéquat tout en tenant compte de la surchauffe par le rayonnement solaire. -
Implantation du bâtiment
Considérer les courbes de niveaux naturelles du site pour une intégration harmonieuse. -
Drainage naturel
S’assurer que le projet ne nuit pas au drainage naturel du site. -
Préservation de la végétation indigène
Protéger les arbres existants, en particulier les conifères dans les régions froides situées au nord-est. -
Systèmes d’ombrage
Utiliser des systèmes d’ombrage pour protéger les ouvertures exposées au soleil. -
Pentes de construction
Éviter la construction sur des pentes supérieures à 5 %. -
Plantations à forte densité racinaire
Favoriser ces plantations dans les zones en pente pour améliorer la stabilité du sol.
Quels sont les facteurs physiques (6) liés à la planification de l’emplacement?
- Climat : Influence la conception du bâtiment et ses systèmes pour une meilleure adaptation aux conditions locales.
- Topographie : Conditionne l’implantation du bâtiment, les accès et le drainage.
- Géotechnique et sols : Impacte la capacité portante du sol et la stabilité des fondations.
- Services publics : Disponibilité des réseaux d’eau, d’électricité, de gaz et d’égouts.
- Environnement immédiat : Prend en compte les bâtiments voisins, infrastructures et aménagements paysagers.
- Services généraux : Considère les besoins de transport, d’accès et d’approvisionnement.
QUELS SONT LES FACTEURS CULTURELS (3)
LIÉS À LA PLANIFICATION DE L’EMPLACEMENT?
- HISTORIQUE DU TERRAIN
- OCCUPATION DU SOL ET PROPRIÉTÉ
- VALEUR ÉCONOMIQUE
Contraintes liées au design urbain et aux processus d’aménagement influençant la conception d’un édifice sur un site précis :
- Réglementations locales et zonage : Les règles de zonage déterminent l’utilisation permise du terrain, la hauteur, la densité et le type de construction, ce qui peut restreindre la conception.
- Intégration avec l’environnement bâti : La conception doit tenir compte des bâtiments voisins, de leur style, de leur échelle et de leur fonction, afin d’assurer une harmonie visuelle et fonctionnelle.
- Accessibilité et mobilité : La facilité d’accès pour les piétons, les cyclistes et les véhicules est essentielle. Les infrastructures doivent être conçues pour favoriser la mobilité et respecter les normes d’accessibilité.
- Impact environnemental : Les concepteurs doivent évaluer et minimiser l’impact de l’édifice sur l’écosystème local, notamment en ce qui concerne la gestion des eaux pluviales, la biodiversité et la pollution.
- Topographie et conditions géotechniques : Les caractéristiques physiques du site, telles que la pente, le sol et les risques naturels (inondations, glissements de terrain), influencent la conception et la fondation de l’édifice.
- Acceptabilité sociale : La perception et les préoccupations des résidents locaux et des parties prenantes doivent être prises en compte pour assurer le soutien communautaire et éviter les conflits.
- Cadre légal et approbation : La conception doit respecter les lois, règlements et codes du bâtiment locaux, et obtenir les autorisations nécessaires peut prolonger le processus de conception.
- Viabilité économique : Les considérations financières, telles que le coût de construction, le financement, le retour sur investissement et les coûts d’exploitation, influencent les décisions de conception et la faisabilité du projet.
Quels sont les facteurs réglementaires liés à la planification de l’emplacement? (3)
- Règlement de zonage : Réglementation qui définit l’utilisation des sols et les types de constructions autorisées dans une zone spécifique.
- Lotissement, examen des plans d’ensemble et autres exigences locales : Processus d’approbation des subdivisions et des plans d’aménagement par les autorités locales.
- Règlements environnementaux : Normes visant à protéger l’environnement, incluant la gestion des ressources naturelles et des impacts environnementaux du projet.
Quels sont les critères à considérer dans une approche environnementale globale lors de l’évaluation d’un site?
- Potentiel de réduction des impacts sur l’environnement;
- Contribution du site à l’accroissement de la prospérité économique;
- Intégration de stratégies d’usages communautaires du terrain;
- Traitement ou gestion efficace des eaux;
- Pureté de l’air;
- Gestion du sol (érosion, stabilité, impact négatif de l’implantation, sol contaminé);
- Protection des zones humides, inondables ou côtières;
- Protection de la faune et de la flore;
- Protection des sites archéologiques.
ÉNUMÉRER LES AVANTAGES D’UTILISER
LA VÉGÉTATION COMME STRATÉGIE
D’AMÉNAGEMENT DU SITE (7).
- ESTHÉTIQUE
- CONSERVE L’ÉNERGIE
- ENCADRE OU CACHE LES VUES
- ÉTOUFFE LES BRUITS
- FREINE L’ÉROSION ET STABILISE LE SOL
- LIEN VISUEL ENTRE UN BÂTIMENT ET SON TERRAIN
- OMBRAGE
- BARRIÈRE AU VENT
- AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE L’AIR
- RENDENT LE SOL PLUS PERMÉABLE À L’AIR ET L’EAU
- DIMINUTION TEMPÉRATURE ATMOSPHÉRIQUE
EN ABSORBANT RAYONNEMENT SOLAIRE ET
RAFRAICHISSANT L’AIR PAR ÉVAPOTRANSPIRATION
DÉTERMINER LES POSSIBILITÉS
D’AMÉNAGEMENT EN TENANT COMPTE
D’UN EMPLACEMENT PRÉCIS, DE FACTEURS
PHYSIQUES PARTICULIERS ET DE CRITÈRES DE
CONCEPTION.
1.Analyse du site
2.Accessibilité
3.Orientations et ensoleillement
4.Réglementations locales
5.Infrastructure existante
6.Environnement naturel et bâti
7.Viabilité économique
Énumérer les éléments à considérer lors de la conception du site relatifs à la gestion de l’eau de pluie et au nivellement (6)
- Les précipitations
- Le drainage du terrain
- La topographie
- La protection des pentes
- Les murs de soutènement
- Le pavage
Résumé : Ces éléments assurent une gestion adéquate de l’eau de pluie en lien avec les caractéristiques du terrain et les systèmes de nivellement, tout en minimisant les impacts sur la stabilité et l’érosion du site.
POUR QUELLE RAISON EST-IL PRIMORDIAL
D’ASSURER LE DRAINAGE D’UN TERRAIN?
POUR EMPÊCHER ÉROSION ET ACCUMULATION
EXCESSIVE DES EAUX DE SURFACES OU DES
EAUX SOUTERRAINES
Types d’eau à considérer dans l’élaboration du plan de drainage d’un terrain (2)
-
Eaux de surface :
- À renvoyer aux égouts ou à retourner à la nappe phréatique.
-
Eaux souterraines :
- Comprend le réseau d’égouts et la nappe phréatique.
- Attention : un excès d’eau souterraine peut affecter la capacité portante des sols.
ÉNUMÉRER (7) TYPES DE DRAINS UTILE À LA
GESTION DE L’EAU.
- PENTES DE TERRAIN;
- RIGOLES DE DRAINAGE;
- SIPHON DE SOL;
- PUIT SEC;
- BASSIN COLLECTEUR;
- PONCEAU;
- BASSIN DE RETENUE;
- MARAIS ARTIFICIEL;
- DRAIN D’INTERCEPTION;
- DRAIN À PIERRE SÈCHE;
QUELS SONT LES DIFFÉRENTS MOYENS DE
PROTÉGER LES PENTES (6)?
MOYEN ARTIFICIEL:
DÉVIATION DU RUISSELLEMENT ET AMÉNAGEMENT DE
TERRASSES.
MOYEN MÉCANIQUE:
ENROCHEMENT, COUCHE DE PIERRE SUR GÉOTEXTILE
CAISSON, STRUCTURE DE PIÈCES À ANGLE DROIT REMPLI
DE TERRE.
MUR DE RETENU, EMPILAGE UNITAIRE EMBOÎTÉ.
GABION, PANIER DE TREILLIS GALVANISÉ REMPLI DE
PIERRE.
MOYEN NATUREL:
COUVERTURE VÉGÉTALE DE PLANTES AVEC RACINES
DENSES.
Énumérer les éléments de corrélation entre l’aménagement du site et la consommation énergétique (7) :
- Topographie : L’altitude et la forme du terrain peuvent affecter la rétention de chaleur et l’exposition au vent.
- Vent dominant : La direction et la force du vent influencent la ventilation naturelle et les besoins de chauffage/refroidissement.
- Latitude : Détermine la quantité de lumière solaire reçue et les variations climatiques.
- Climat : Affecte les besoins en chauffage, climatisation, et isolation en fonction des conditions locales.
- Orientation : L’orientation des bâtiments par rapport au soleil influence l’efficacité énergétique.
- Végétation : Les arbres et plantes peuvent fournir de l’ombre et une protection contre le vent.
- Type de sol : Influence l’isolation thermique et la stabilité des fondations.
QU’EST CE QUE L’OMBRAGE SOLAIRE?
DISPOSITIFS PROTÈGENT LES FENÊTRES ET
AIRES VITRÉES CONTRE LA LUMIÈRE SOLAIRE
DIRECTE ET DIMINUENT L’ÉBLOUISSEMENT ET
L’APPORT EXCESSIF DE CHALEUR SOLAIRE PAR
TEMPS CHAUD.
EFFICACITÉ DÉPEND DE LEUR FORME ET LEUR
ORIENTATION P/R À LA HAUTEUR ET À L’AZIMUT
DU SOLEIL, SELON LE MOMENT DE LA JOURNÉE
ET LA SAISON.
DÉCRIRE L’IMPACT DE L’ACCESSIBILITÉ TELLE
QU’ELLE S’APPLIQUE À LA CONCEPTION DU
SITE.
- Circulation et fluidité
- Inclusion des personnes à mobilité réduite
- Proximité des transports en commun
- Connectivité avec l’environnement urbain
- Impact sur la sécurité
- Valeur ajoutée au projet
- Durabilité sociale et économique
Qu’est-ce que la nappe phréatique ?
La nappe phréatique est le niveau en dessous duquel le sol est saturé d’eau souterraine. Elle varie selon les saisons et doit être maintenue à l’écart des fondations pour :
- Conserver la capacité portante du sol : Éviter l’affaiblissement des fondations.
- Diminuer les risques d’infiltration : Réduire l’humidité et les dommages potentiels aux structures.
Les sols grossiers, étant plus perméables que les sols fins, se drainent mieux et sont moins susceptibles de geler, ce qui influence leur capacité à maintenir une nappe phréatique stable.
QU’EST CE QUE LA CAPACITÉ PORTANTE
ADMISSIBLE?
PRESSION UNITAIRE MAXIMALE QUE LES FONDATIONS PEUVENT EXERCER VERTICALEMENT OU LATÉRALEMENT SUR LE
SOL. IMPORTANT POUR LE CHOIX DE FONDATIONS
AINSI QU’UNE RÉPARTITION QUI POURRAIT ÊTRE TRÈS SPÉCIFIQUE DES CHARGES ET
PARFOIS DÉTERMINE FORME DU BÂTIMENT.
Qu’est-ce que la résistance au cisaillement du sol et quel type de sol y résiste le mieux ?
La résistance au cisaillement du sol est la capacité d’un sol à résister au déplacement causé par une force externe, résultant des effets combinés de sa cohésion et du frottement interne. Les sols cohésifs non confinés et les sols granuleux avec une faible force de confinement et un faible angle d’équilibre présentent la meilleure résistance au cisaillement.
Documents généralement préparés pour obtenir l’approbation de la conception préliminaire par le client (7) :
-
Dessin techniques :
- Plans d’ensemble et des étages détaillés
- Coupes et élévations
- Détails techniques
- Disposition préliminaire des équipements.
- Dessin de présentation.
- Devis sommaire : doit comprendre tous les éléments pour l’analyse.
- Mémoire explicatif : pour étayer les décisions.
- Estimation des coûts.
- Étude réglementaire.
QUELS ÉLÉMENTS SE RETROUVENT DANS UN
PLAN D’ARPENTAGE (5)?
- NIVEAU DU SOL ET LIMITES DE PROPRIÉTÉ;
- ÉLÉMENTS DE SURFACE À L’INTÉRIEUR DES
LIMITES DE PROPRIÉTÉ; - SERVICES SOUTERRAINS, TUNNELS,
CANALISATIONS ET FOSSÉS; - RUES ET TROTTOIRS;
- PROPRIÉTÉS VOISINES
Principaux composants d’un système de chauffage à air pulsé (6) :
- Unité de chauffage (fournaise) : C’est le dispositif principal qui chauffe l’air.
- Filtreur et humidificateur : Équipements pour purifier l’air et contrôler son humidité.
- Groupe compresseur-condenseur pour refroidir : Système qui permet de refroidir l’air lorsque nécessaire, souvent intégré dans des systèmes de climatisation.
- Bonnet ou plénum : Structure qui distribue l’air chaud à partir de la fournaise vers les conduits.
- Conduits principaux : Canaux qui transportent l’air chaud vers les différentes zones du bâtiment.
- Montée ou colonnes, avec des branchements, réduits et collecteurs : Systèmes de distribution qui permettent à l’air de circuler vers les pièces individuelles à partir des conduits principaux.
Quels sont les types de chauffages électriques (3) et comment fonctionnent-ils?
-
Chauffage par résistance électrique
- La chaleur est générée par une résistance exposée à l’air dans une unité de chauffage.
- La résistance peut également chauffer une chaudière qui distribue l’eau chaude.
- La chaleur peut être diffusée directement dans des appareils de chauffage installés dans chaque pièce (convecteurs).
-
Convecteurs
- Ce type de chauffage ne permet pas de contrôler l’humidité ni la qualité de l’air.
- Exemples : plinthes chauffantes, ventilateurs, appareils encastrés, radiateurs industriels, et radiateurs à quartz.
-
Chauffage radiant
- Utilise des câbles de chauffage ou de l’eau chaude pour diffuser la chaleur.
- Fonctionne avec une réaction lente et n’offre pas de contrôle sur la ventilation ou l’humidité.
Quels sont les types de chauffage à l’eau chaude et les éléments compris dans le système (5)?
-
Chaudière
- Chauffe l’eau et la distribue dans les conduits à l’aide de pompes.
-
Système à un conduit
- L’eau circule en boucle avec des venturis.
-
Système à deux conduits
- Un conduit transporte l’eau chaude, tandis qu’un autre ramène l’eau refroidie vers la chaudière.
-
Système à la vapeur
- Utilise de la vapeur au lieu de l’eau chaude pour la distribution de la chaleur.
-
Radiateur ou convecteur à tuyau et ailette
- Ces éléments diffusent la chaleur dans les espaces via des tuyaux et ailettes.
Quels éléments sont contrôlés par les systèmes de CVCA (5)?
(Chauffage, ventilation et climatisation)
-
Température intérieure
- Régulation de la chaleur dans les espaces pour assurer le confort thermique.
-
Humidité relative
- Contrôle de l’humidité de l’air pour prévenir les problèmes de condensation et améliorer le confort.
-
Qualité de l’air
- Filtration et circulation de l’air pour réduire les contaminants et assurer une bonne qualité de l’air intérieur.
-
Ventilation
- Distribution d’air frais et évacuation de l’air vicié pour maintenir une circulation d’air adéquate.
-
Pression d’air
- Régulation de la pression dans les systèmes de distribution pour assurer un fonctionnement efficace des équipements.
Quels sont les critères à considérer dans l’élaboration du système de CVCA (7)?
-
Efficacité et coût
- Évaluer le rapport coût-efficacité des systèmes et leur performance énergétique.
-
Ressources et stockage
- Considérer les ressources nécessaires et les capacités de stockage d’énergie pour le fonctionnement du système.
-
Souplesse et adaptabilité
- Capacité du système à s’adapter aux variations des besoins en chauffage et en refroidissement.
-
Distribution et réduction des pertes
- Optimiser la distribution de l’air ou de l’eau pour minimiser les pertes thermiques.
-
Encombrement
- Prendre en compte l’espace requis pour l’installation des équipements CVCA.
-
Accès, branchement et entretien
- Assurer un accès facile pour les branchements et l’entretien régulier des systèmes.
-
Enveloppe et isolation
- Évaluer l’efficacité de l’enveloppe du bâtiment et son isolation pour maximiser l’efficacité énergétique.
Comment fonctionnent les systèmes de climatisation ? (2 phénomènes)
-
Par compression :
- Utilise un compresseur pour comprimer un réfrigérant, suivi d’un refroidissement dans un condenseur pour produire de l’air frais.
-
Par absorption :
- Utilise une solution absorbante pour extraire la chaleur d’un fluide réfrigérant, sans moteur. Fonctionne souvent avec une source de chaleur externe (gaz ou solaire).
Quels sont les types de systèmes de CVCA (4) ?
-
Système tout eau :
- Utilise l’eau pour le chauffage et le refroidissement via des radiateurs ou serpentin.
-
Système air-eau :
- Combine air et eau pour transférer la chaleur à l’aide d’un échangeur.
-
Système monobloc :
- Tous les composants dans une seule unité, idéal pour les petites applications.
-
Système tout air :
- Utilise uniquement de l’air pour le chauffage, la climatisation et la ventilation.
Quel est l’éclairage recommandé en lux pour les zones suivantes :
- faible (repas)
- courant (lecture)
- moyen (dessin)
- prononcé (couture)
- très prononcé (chirurgie)
- 200 lux (repas)
- 500 lux (lecture)
- 1000 lux (dessin)
- 2000 lux (couture)
- min 4000 lux (chirurgie)
Quels sont les 3 types de gicleurs ?
-
À eau sous air :
- Libèrent de l’eau sous pression activée par l’air comprimé pour une réponse rapide.
-
Préalables :
- S’activent individuellement en fonction de la température, ciblant les zones en feu.
-
Déluge :
- Déclenchent une grande quantité d’eau simultanément, couvrant une large zone à risque.
Énumérer 7 types d’énergies de remplacement.
-
Solaire :
- Énergie captée à partir du rayonnement solaire.
-
Éolien :
- Énergie produite par la force du vent à travers des turbines.
-
Biomasse :
- Énergie obtenue à partir de matières organiques comme les déchets végétaux et animaux.
-
Hydrogène :
- Énergie dérivée de l’hydrogène, souvent produite par électrolyse de l’eau.
-
Hydroélectrique :
- Énergie générée par le mouvement de l’eau, généralement à travers des barrages.
-
Marine :
- Énergie extraite des vagues et des marées.
-
Géothermique :
- Énergie provenant de la chaleur de la terre, exploitée pour le chauffage et la production d’électricité.
Quels sont les types d’énergie ? (2)
-
Électrique :
- Énergie produite par le mouvement des électrons, utilisée pour alimenter des appareils et des systèmes.
-
Thermique :
- Énergie générée par la chaleur, facilement substituable par des énergies renouvelables comme l’énergie solaire ou géothermique.
Cette classification se concentre sur l’énergie électrique et thermique, mais d’autres formes d’énergie, telles que :
- Solaire (électricité ou chaleur),
- Éolienne (génération électrique),
- Hydraulique (mouvement de l’eau),
- Biomasse (matières organiques),
- Géothermique (chaleur de la terre),
sont également importantes. Dans le contexte de l’architecture, l’accent est mis sur l’électricité et la chaleur en raison de leur pertinence pour les systèmes de construction, tout en soulignant l’importance des énergies renouvelables pour la durabilité.
L’électricité se définit par les éléments suivants : que signifient-ils ?
- Volt
- Puissance
- Ampères
- Watts
- Ohm
- Volt : Force électromotrice, représentant la différence de potentiel électrique entre deux points.
- Puissance : Mesure de l’énergie consommée, exprimée en watts.
- Ampères : Courant électrique, équivalent à un coulomb par seconde, ou 1 volt dans une résistance de 1 ohm.
- Watts : Unité de puissance, équivalente à des joules par seconde.
- Ohm : Résistance électrique, mesurant l’opposition au passage du courant dans un circuit.
Quels éléments doivent être prévus avec une fosse septique ? (3)
- Champs d’épuration : Zones ouvertes, tranchées absorbantes, granulats et conduites perforées où l’effluent de la fosse s’infiltre dans le sol.
- Puisard d’infiltration : Structure en maçonnerie située dans un sol absorbant et sous une nappe phréatique pour recueillir les eaux usées.
- Filtre à sable : Système sous le sol avec des conduites entourées de gravier calibré et de sable propre, servant de dernier recours pour le traitement des effluents.
Dans quelle situation est-il nécessaire d’utiliser un câble dans un conduit et un tube en plastique ?
Réponse : Pour les installations souterraines.
Utiliser un câble dans un conduit en plastique est essentiel pour :
- Protection contre l’humidité : Évite les dommages causés par l’eau.
- Prévention des dommages mécaniques : Protège les câbles des impacts et des mouvements de sol.
- Sécurité électrique : Réduit les risques de courts-circuits.
- Facilité d’entretien : Simplifie l’installation et le remplacement des câbles.
- Conformité aux normes : Assure le respect des réglementations électriques.
En résumé, cette méthode garantit la durabilité et la sécurité des installations électriques souterraines.