examen 1 Flashcards

1
Q

Objectifs de la psychologie

A

Décrire et expliquer les comportements, pensées, émotions, motivations, processus mentaux (mémoire, raisonnement…)

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2
Q

Quelles sont les trois sphères (domaines de développement)?

A

Physique, cognitif et socio-affectif
Ces sphères s’inter influencent et un même aspect peut se retrouver dans plusieurs sphères.

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3
Q

Expliquez la sphère de développement physique

A

développement moteur (marcher), dextérité manuelle
englobe les aspects liés à la santé, croissance, maturation

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4
Q

Expliquez la sphère de développement cognitif

A

habiletés mentales (intellectuel, pensée) et des facultés comme le langage, la mémoire, le raisonnement, l’apprentissage et la résolution de problèmes

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5
Q

Expliquez la sphère de développement socio-affectif

A

développement de la personnalité, relation d’attachement parent-enfant, développement de l’estime de soi, concept de soi, les relations entre pairs…

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6
Q

Quelle sont les périodes développementales

A

Période prénatale (conception à la naissance)
Petite enfance (naissance au commencement de l’utilisation du langage pour communiquer à 2-3 ans)
Âge préscolaire (jusqu’à l’entrée à l’école à 6 ans)
Âge scolaire (jusqu’à la puberté à 12 ans)
Adolescence (jusqu’à l’âge adulte)
Adulte (18-20 ans et plus)

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7
Q

Conception de l’enfant au Moyen-Âge

A
  • Enfants sont des êtres fragiles qui ont besoin de protection (ils sont vulnérables)
  • Ils sont des possessions des parents, mais quelques lois reconnaissent le besoin de protéger les enfants d’abus
  • Des manuels sur les soins à donner aux enfants
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8
Q

Conception de l’enfant à la Renaissance

A
  • Enfant est une créature fragile de Dieu (présence de la religion), mais il a un penchant naturel pour le mal (provenant du Péché originel) -> ils naissent mauvais, entachés
  • Le rôle de l’éducation est de corriger les mauvais penchants de l’enfant en inculquant les principes moraux
  • L’éducation préconisée est des pratiques très sévères et autoritaires.
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9
Q

Conception de l’enfant durant le Siècle des Lumières avec John Locke

A
  • Enfant naît « Tabula rasa » sans prédispositions particulières (vide, aucune prédisposition particulière)
  • L’éducation va totalement façonner (modeler) ce que l’enfant va devenir. Il est le produit des influences environnementales, de l’éducation qui vont le déterminer complètement (rôle important de l’environnement)
  • L’éducation préconisée est une éducation empreinte de gentillesse et de compassion :
    • Pas de châtiments corporels
    • Récompenser les bons comportements avec des félicitations et des compliments
    • Montrer l’exemple
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10
Q

Conception de l’enfant durant le siècle des Lumières avec Jean-Jacques Rousseau

A
  • Enfant naît avec des prédispositions (une bonté innée et une prédisposition naturelle à un développement sain et ordonnée (qui suit des étapes prédéterminées selon un processus de maturation biologique)
  • La société est corrompue et menace la bonté innée de l’enfant. L’enfant a en lui ce qu’il a besoin pour se développer et la société interfère avec le bon développement de l’enfant.
  • L’éducation préconisée est permissive (qui accompagne sans interférer, sans imposer) -> enfant donne les indications selon ses besoins, il faut suivre son rythme
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11
Q

Qu’est-ce qu’une théorie?

A

Ensemble organisé d’énoncés qui permettent de :
- Décrire les faits (observation)
- Les expliquer (signification)
- Faire des prédictions (généralisation pour un + gros groupe)

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12
Q

Pourquoi existe-il plusieurs théories en psychologie du développement?

A
  1. Théories s’intéressent à un centre d’intérêt -> elles ne centrent pas toutes sur le même sujet d’étude. Il n’y a pas de théorie qui englobe toutes les sphères du développement
  2. Théories interprètent souvent de façons différentes, il y a plusieurs visions/interprétations qui diffèrent d’une théorie à l’autre

EX : répondre aux pleurs du bébé
théorie de l’attachement : il va de moins en moins pleurer
béhaviorisme : parent renforce un comportement inadéquat de l’enfant.

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13
Q

Quelles sont les utilités des théories et des recherches en psychologie développementale?

A
  1. Donner une signification à ce qu’on voit (fournit cadre conceptuel pour organiser/interpréter les observations) -> porter attention à certains détails
  2. Faire des généralisations (qui s’appliquent à un ensemble de personnes)
  3. Bases solides pour guider a) les interventions/services pour enfants et familles, b) l’enseignement et c) les pratiques éducatives -> pratiques parentales à privilégier
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14
Q

Nommez des applications pratiques découlant des recherches en psychologie développementales.

A
  1. Enfants qui ont une relation d’attachement insécurisante avec un parent peu sensible sont à risque de présenter des difficultés socio-émotionnelles dans les relations avec des adultes et des pairs.
    APPLICATION : la rétroaction vidéo aide à renforcer le sentiment de compétence du parent -> aide à voir le bon comportement de l’enfant et la compétence du parent
    • Amélioration de la sécurité d’attachement de l’enfant lorsque le parent est à l’écoute
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15
Q

Nommez des applications pratiques découlant des recherches en psychologie développementales.

A
  1. Les enfants de famille à faible revenu avaient des retards comparativement aux enfant de classe moyenne/aisée (au plan du langage, connaissance générales, habiletés sociales) et que ces difficultés nuisaient à leur réussite.
    APPLICATION : Ouverture de CPE et la Maternelle 4 ans pour permettre aux parents d’envoyer leur enfant en garderie pour les stimuler (manque de matériel ou de temps à la maison) et palier au minimum leur retard.
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16
Q

Nommez des applications pratiques découlant des recherches en psychologie développementales.

A
  1. Importance de certaines pratiques parentales pour un bon développement de l’enfant telles qu’une attitude chaleureuse, partager des activités agréables, nommer les émotions…
    APPLICATION : Création de publicités pour promouvoir les bonnes pratiques parentales.
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17
Q

Expliquez le processus discontinu dans le développement

A

Changements qualitatifs (de forme, d’organisation, de structure)
Les stades sont représentés par un escalier (à chaque marche, une transformation amène une nouvelle structure/forme et on change de stade). Le passage d’une marche à l’autre = nouveau stade de développement.
Avec le développement, les façons de penser et d’agir des enfants se transforment, elles subissent des changements qualitatifs.
Implique des périodes avec peu de changements (plateau) qui alternent avec périodes plus rapides

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18
Q

Expliquez le processus continu dans le développement

A

Changements quantitatifs (simple ajout graduel d’éléments sans changement de forme/organisation/structure), graduels, progressifs
Absence de stade, plutôt une pente
Développement = simple accumulation, ajout d’éléments
Différence entre les enfants et les adultes est de nature quantitative

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19
Q

Dans le développement continu et selon l’approche du traitement de l’information, qu’est-ce qui distingue la pensée des enfants de celle des adultes?

A

La vitesse de traitement de l’information est plus grande chez les adultes que chez les enfants. Enfant a une capacité plus limitée et plus il grandit, plus il peut tenir compte de plusieurs informations en même temps.

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20
Q

Dans le développement continu et selon la perspective béhavioriste, qu’est-ce qui distingue les enfants des adultes?

A

Les adultes ont un plus grand nombre de comportements dans leur répertoire.

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21
Q

Quels sont les rôles de l’inné et de l’acquis dans le développement?

A

Inné (facteurs biologiques) : bagage génétique hérité des parents (caractéristiques communes à l’espèce et caractéristiques personnelles) et maturation biologique (certaines choses sont préprogrammées pour apparaitre selon une certaine séquence).

Acquis (facteurs environnementaux, pas nécessairement appris) : expériences de l’enfant avec environnement physique (matériel comme jouets, livres) et social (parents, amis, enseignants) -> CULTURE

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22
Q

Rôle de l’enfant dans son propre développement : passif ou actif ?

A

Passif : Enfant n’a AUCUN rôle à jouer dans son développement, il subit passivement les influences de son environnement.

Actif : Enfant contribue D’UNE CERTAINE FAÇON à son développement. Il ne décide pas de tout, mais il a une part d’influence. Il peut décider qui il va imiter par exemple.

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23
Q

Introduit le béhaviorisme

A

Privilégie l’étude des comportements observables pour faire une science objective.
Comportement de l’individu = réponse (réaction) à des stimuli de l’environnement
Développement = Accumulation de nouveaux comportements qui résultent de l’expérience avec l’environnement
Apparition de nouveaux comportements grâce à l’apprentissage (expérience avec l’environnement). Enfant se développe en apprenant de nouveaux comportements et en interagissant avec son environnement.

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24
Q

Définissez l’attention sociale

A

Sorte de renforcement très puissante. L’attention et la valorisation de nos semblables sont importantes.
Parents et enseignants l’utilisent comme renforcement sociale

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25
Q

Quelle est la vision des béhavioristes sur le développement

A

Vision déterministe :
développement est déterminée par les influences de l’environnement.

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26
Q

Conditionnement classique

A

Procédure d’apprentissage qui consiste à jumeler :
- un stimulus significatif pour l’organisme (SI) qui provoque une réponse particulière (RI) avec un SN pour l’organisme.

Après un certain nombre d’associations du SI et du SN, le SN parvient, à lui seule, à déclencher la réponse de l’organisme (RI)

Le SN devient SC et la réponse devient RC

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27
Q

Conditionnement opérant

A

Les comportements sont régis par leurs conséquences
La fréquence d’occurrence (d’apparition) d’un comportement peut augmenter ou diminuer selon qu’il est suivi d’une conséquence agréable ou désagréable.

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28
Q

Renforcement er punition

A

Renforcement positif : augmenter la probabilité de réapparition du comportement en le faisant suivre d’une conséquence agréable (ajouter conséquence agréable)

Renforcement négatif : Augmenter la probabilité de réapparition du comportement en enlevant quelque chose de désagréable

Punition positive : diminuer la probabilité de réapparition d’un comportement en ajoutant un stimulus aversif (désagréable)

Punition négative : diminuer la probabilité de réapparition d’un comportement en retirant quelque chose d’agréable

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29
Q

Théorie de l’apprentissage sociale avec Bandura

A

L’apprentissage de nouveaux comportements se fait par conditionnement classique, conditionnement opérant ET AUSSI par observation et imitation (apprentissage social)

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30
Q

Définissez l’apprentissage vicariant

A

Apprendre un comportement en observant les conséquences qui suivent le comportement d’autrui
Ce n’est pas nécessaire de vivre soi-même des conséquences, on peut l’observer chez quelqu’un d’autre
Moins tendance à imiter un comportement qui se fait punir et plus tendance à imiter un comportement qui se fait récompenser/renforcer

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31
Q

Qu’est-ce que le renforcement intrinsèque?

A

Renforcement interne lié à la satisfaction personnelle, à la fierté et au plaisir d’accompli ou de découvrir quelque chose.
Enfant s’amuse à faire rouler une balle, cela lui apporte du plaisir et il le répète.

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32
Q

Quelles sont les différences entre Bandura et Watson/Skinner

A

Bandura accorde une plus grande place :
1. Aux processus mentaux
- Processus cognitifs (attention, mémoire, motivation) -> utiles de l’observation ou imitation
- Sentiments (fierté, satisfaction personnelle)

  1. Au rôle de l’enfant dans son développement
    - Actif dans l’observation des autres et dans le choix des modèles à imiter, pas seulement d’être exposé aux modèles et de les prendre passivement.
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33
Q

Contributions du béhaviorisme en psychologie du développement

A
  1. Impact dans le domaine de la psychologie appliquée pour la modification des comportements chez les enfants, surtout ceux en difficulté.
  2. A contribué à faire de la psychologie une science
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34
Q

Deux critiques adressées à Watson, Skinner et Bandura

A
  1. Négligent les influences biologiques : aucune mention de bagage génétique ou de maturation biologique
  2. Ne donnent pas une vision d’ensemble du développement : pas d’infos sur les changements observés à différents âges. Plutôt une vision morcelée
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35
Q

Deux critiques adressés à Watson et Skinner

A
  1. Négligent l’importance des processus mentaux. En ne s’intéressant qu’aux comportements observables, ils laissent de côté un grand volet de la psychologie humaine.
  2. Sous-estiment la contribution de l’enfant à son propre développement. Vision très déterministe
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36
Q

Comment la perspective béhavioriste considère le développement. Continue ou discontinue ?

A

Développement continu. Pas de stades de développement, se fait de façon graduelle (cumule de nouveaux comportements appris -> changements quantitatifs)

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37
Q

Quels sont les rôle de l’inné et de l’acquis dans le développement selon la perspective béhavioriste?

A

développement entièrement déterminé par influences de l’environnement, pas de place pour l’inné.
influences biologiques n’ont pas de rôle à jouer

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38
Q

Quel est le rôle de l’enfant dans son développement selon la perspective béhaviorale, actif ou passif?

A

Pour WATSON ET SKINNER : enfant est passif, pas de rôle à jouer, car environnement le détermine complètement. On ne lui reconnait aucune libre-arbitre

Pour BANDURA : enfant est actif, certain rôle à jouer dans son observation et son imitation (qui et quels comportements il choisit d’imiter ou d’observer?)

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39
Q

Processus-Personne-Contexte-Temps selon Bronfenbrenner

A

L’enfant se développe en interaction constante avec son environnement et cette interaction continue se fait dans le temps.

Enfant = Personne
Interaction constante = Processus (de développement)
Environnement = Contexte
Ces processus opèrent dans le Temps

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40
Q

Expliquez visuellement le modèle multisystémique

A

on ne peut pas comprendre le développement de l’enfant sans comprendre dans quels contextes de vie l’enfant évolue

tous les cercles sont l’environnement dans lequel l’enfant grandit

les systèmes s’emboitent comme des poupées russes, ce sont des systèmes impliqués les uns dans les autres.

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41
Q

MODÈLE ÉCOSYSTÉMIQUE
Au centre du modèle : l’ENFANT

A

Avec ses prédispositions biologiques et ses caractéristiques personnelles qui interagissent avec l’environnement -> avec tout ce qu’il est comme individu

L’enfant a une influence sur son développement

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42
Q

MODÈLE ÉCOSYSTÉMIQUE
Microsystème

A

Environnements immédiats (proximaux à l’enfant)
Des milieux de vie des activités dans lesquels l’enfant est directement impliqué
- Famille
- Garderie
- École
- Amis
Relations bidirectionnelles (Environnement influence enfant, mais enfant influence aussi environnement) -> enfant avec physique agréable va recevoir plus d’attention.

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43
Q

MODÈLE ÉCOSYSTÉMIQUE
Mésosystème

A

Constitué des liens (interrelations) entre les microsystèmes de l’enfant
Principalement parents et école -> influence adaptation de l’enfant à l’école
Aussi milieux de vie des parents séparés

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44
Q

MODÈLE ÉCOSYSTÉMIQUE
Exosystème

A

Environnements un peu plus larges dans lesquels l’enfant n’est pas directement impliqué, mais qui ont tout de même un impact sur les environnements immédiats de l’enfant.

Hors de l’enfant, impacte de façon indirect (souvent par environnement immédiats) -> climat de travail stresse le parent qui est moins disposé à la maison.

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45
Q

MODÈLE ÉCOSYSTÉMIQUE
Macrosystème

A

Réfère à l’environnement encore plus large (qui englobe les autres niveaux systémiques)
- Culture
Pratiques éducatives peuvent être différentes d’une culture à l’autre -> plus tolérant concernant la désobéissance en Occident.

  • Lois
    Loi sur la protection de la jeunesse
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46
Q

MODÈLE ÉCOSYSTÉMIQUE
Chronosystème

A

Fait référence à la dimension temporelle (chronos = temps)
1. L’environnement est dynamique, il change

  1. Les moments auxquels les événements se produisent sont importants

EX: un nouvel enfant nait (toujours dans le microsystème, mais on ajoute un nouveau membre). Arrivée de ce nouvel enfant se vit différemment si le grand frère a 2 ou 8 ans. À 2 ans, se sent menacé et peur de se faire remplacer alors qu’à 8 ans, va vouloir prendre soin de lui et le protéger.

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47
Q

Processus-Personne-Contexte-Temps révisé

A

Le développement est un processus dynamique qui résulte de l’interaction continue dans le temps entre l’individu (avec ses caractéristiques propres et ses prédispositions biologiques) et son environnement.

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48
Q

Contributions du modèle écologique de Bronfenbrenner

A
  1. Conception riche et détaillée de l’environnement
  2. Reconnait les contributions de l’enfant, de l’inné et de l’acquis -> enfant influence son développement avec ses prédispositions biologiques et ses caractéristiques.
  3. A beaucoup stimulé la recherche sur les facteurs qui peuvent influencer le développement -> Recherches sur impact bénéfique d’avoir des loisirs, sur l’importance de la relation parents et école (surtout lorsque l’enfant a des difficultés).
  4. Des implications pour l’intervention -> si enfant est agressif , un des leviers est d’analyser l’environnement familial, l’importance de la relation parent-enfant dans la première année de vie a poussé le gouvernement à mettre en place des congés de maternité/paternité.
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49
Q

Critique du modèle écologique de Brofenbrenner

A

Ne fournit pas un portrait des changements à différent âges
Quelles sont les habiletés/limites des enfants à différents âges?
On ne parle pas de quelle forme prend le développement.

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50
Q

Comment la perspective écosystémique répond aux 3 questions fondamentales en développement?

A

CONTINU VS DISCONTINU:
ne prend pas de position à ce sujet

INNÉ VS ACQUIS
Inné : enfant nait avec des prédispositions biologiques et des caractéristiques personnelles qui influencent son environnement, donc son développement
Acquis : différents niveaux écologiques de l’environnement (contextes de vie) influencent le développement de l’enfant.

PASSIF VS ACTIF :
Enfant est actif
Influence mutuelle entre l’enfant et son environnement le montre : environnement a une influence sur l’enfant et l’enfant a aussi une influence sur son environnement, donc sur son propre développement.

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51
Q

Résumez la phase germinale

A

De la fécondation à la 2e semaine
Le spermatozoïde féconde l’ovule et s’appelle le zygote

Le zygote possède 46 chromosomes (23 de chaque)

Chaque chromosome contient des milliers de gènes porteurs du bagage génétique qui viennent des parents
Le bagage génétique comprend : le génome de l’espèce (caractéristiques communes à tous les êtres humains) et les caractéristiques individuelles (propres à chaque individu)

Durant les 2 premières semaines, le zygote se complexifie (s’appelle alors blastocyste) par les processus de division cellulaire (reproduction/multiplication de cellules) et de différenciation cellulaire (spécialisation des différentes cellules)

Entre le 10e et 14e jours : le blastocyste va s’implanter à la paroi de l’utérus -> on l’appelle alors embryon

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52
Q

PHASE EMBRYONNAIRE
Structures de soutien

A

Le sac amniotique:
- Contient le liquide amniotique dans lequel baigne l’embryon
- Liquide amniotique protège l’embryon des secousses et des coups (1), le maintient dans un certain état d’apesanteur (2) et conserve une température constante (3)

Le placenta :
- Complètement formé vers la fin de la 4e semaine
- Fixé à la paroi de l’utérus
- Remplit les fonctions de foie, de poumons et de reins pour l’embryon (et ensuite pour le fœtus)
* Filtre et apporte à l’embryon les nutriments (oxygène, protéines, glucides…) provenant du sang de la mère.
* Élimine les déchets digestifs et le gaz carbonique de l’embryon vers la mère
* Empêche le passage de certaines substances nocives de la mère vers l’embryon (virus)

Cordon ombilical :
- Relie le placenta au système cardiovasculaire de l’embryon
- Permet donc les échanges entre la mère et l’embryon, via le placenta.

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53
Q

PHASE EMBRYONNAIRE
Formation de différents organes et parties du corps

A

Vers la fin de la période embryonnaire, l’embryon est doté de :
- Cerveau primitif et moelle épinière
- Organes internes (cœur, foie, tube digestif)
- Visage (yeux, nez, bouche, oreilles)
- Os (cartilages) et muscles
- Colonne vertébrale
- Membres : bras, jambes, doigts, orteils

Sens du toucher commence à se développer
- Ressent sur sa peau les mouvements de la mère et ses propres mouvements.

L’embryon peut bouger (fléchir le tronc, étirer le cou, replier les bras), mais comme il est très petit (1 pouce), ses mouvements sont non perceptibles par la mère.

54
Q

PÉRIODE FOETALE
Vers le 3e mois

A

Le système nerveux devient plus organisé
- Il y a plus de connexions nerveuses entre le cerveau et les différentes parties du corps, ce qui permet au fœtus :
* de donner des coups de pied, de plier les bras, de fermer son poing, d’ouvrir la bouche, de sucer son pouces…

  • Les organes génitaux externes sont bien formés.
55
Q

PHASE FOETALE
Vers le 4e et 5e mois

A

Comme le fœtus est maintenant plus grand (8 pouces), la mère perçoit maintenant ses mouvements.

56
Q

PHASE FOETALE
Vers les 6e et 7e mois

A
  • La majorité des neurones du cerveau sont maintenant formés
  • Le fœtus peut ouvrir et fermer les yeux
    • Les yeux sont sensibles à la lumière : face à intensité lumineuse, le rythme cardiaque du fœtus augmente et il peut se cacher les yeux.
  • Le fœtus réagit aux bruits
    • Par augmentation du rythme cardiaque et par des mouvements (comme changer de position)
  • Le fœtus entend
    • Bruit provenant du corps de la mère (cœur, digestion)
    • Voix de la mère
    • Bruits du monde extérieur (qui lui proviennent atténués)
57
Q

PHASE FOETALE
Vers le 7e mois (28e semaine)

A
  • Les systèmes nerveux, respiratoire et sanguin sont assez bien développés, permettant à l’enfant de survivre s’il naît prématurément.
  • Le cerveau continue de se développer : le cortex cérébral (siège de la pensée et de la mémoire) s’élargit
58
Q

PHASE FOETALE
De la 29e à la 40e semaine

A
  • Le système nerveux continue de se développer
    • Les axones des neurones s’allongent permettant plus de connexions : entre les neurones (1) et entre les neurones et les différentes parties du corps (2)
  • Finition des différents systèmes et organes
59
Q

DÉVELOPPEMENT DU SN APRÈS LA NAISSANCE
Cortex cérébral

A

Cortex cérébral = couche extérieure du cerveau qui est responsable de la perception, des mouvements, de la pensée et du langage

C’est la partie du cerveau la moins développée à la naissance (qui continue de se développer après la naissance)

60
Q

DÉVELOPPEMENT DU SN APRÈS LA NAISSANCE
Développement du cortex cérébral

A

Régions du cortex responsable de la vue et de l’ouïe : bien développées à la naissance

Celles qui sont responsables des mouvements de la poitrine et de la tête : se développent quelques mois après la naissance

Celles qui sont responsables des mouvements des jambes et du bas du corps : se développent plus tard au cours de la 1ere année

Lobe frontale (dernière partie du cortex à se développer) : se développent pendant des années même après l’adolescence
* Le lobe frontale est responsable de la pensée, de la conscience comme les habiletés d’attention sélective, de planification, de résolution de problème et de raisonnement logique, la capacité d’auto-contrôle.

61
Q

DÉVELOPPEMENT DU SN APRÈS LA NAISSANCE
Myélinisation : c’est quoi?

A

Myéline est le tissu gras et blanc qui entoure les axones des neurones

Les gaines de myéline autour des neurones
- Font office d’isolant
- Permettent une meilleure conduction de l’influx nerveux
* donc une meilleure communication des neurones entre eux et entre les neurones et les différentes parties du corps

Myélinisation très rapide durant les deux premières années et elle ralentit durant l’enfance et l’adolescence

62
Q

DÉVELOPPEMENT DU SN APRÈS LA NAISSANCE
Rythme de myélinisation

A

Dans la moelle épinière : presque complétée vers 2 ans
- Permet meilleure contrôle musculaire des parties inférieures du corps -> lié à l’apprentissage de la propreté et permet de meilleures habiletés de locomotion

Dans la région du cerveau qui contrôle les mouvements moteurs : se termine vers l’âge de 6 ans
- Permet à l’enfant de courir, sauter, grimper, dextérité manuelle

Dans le cortex préfrontal : se poursuit durant l’Adolescence et même au début de l’âge adulte
- Possible de relié le stade formel de Piaget à la myélinisation

63
Q

Expliquez la synaptogénèse

A

Développement de connexions synaptiques qui vont se former pour la plupart APRÈS la naissance.

Entre la naissance et deux ans, on assiste à une augmentation extrêmement rapide du nombre de connexions synaptiques (entre les neurones)

64
Q

À quoi peut-on associer la surproduction de connexions synaptiques et la production rapide de gaines de myéline dans les deux premières années de vie?

A

À l’augmentation du poids du cerveau durant cette période (création de synapses implique la création de dendrites au bout des neurones (boutons dendritiques)

La masse totale du cerveau va tripler entre la naissance et 2 ans.

Les périodes de surproductions synaptiques se produisent à différents moments au cours du développement dans différentes parties du cerveau.

65
Q

Qu’est-ce que les fontanelles et que permettent-ils?

A

Ce sont des espaces membraneux entre les os du crâne.

Durant l’accouchement, les fontanelles permettent à la tête de passer et d’être comprimée sans dommage

De 0 à 2 ans, les fontanelles donnent l’espace nécessaire à la croissance du volume du cerveau

Vers 2 ans, les os du crâne sont maintenant soudés.

66
Q

Expliquez le concept d’émondage

A

Les connexions synaptiques peu ou pas utilisées (peu ou pas stimulées par les expériences environnementales) vont disparaitre pour ne laisser que les connexions synaptiques qui sont fréquemment utilisées.

Concept de « use it or lose it »
- Enfant peu stimulé (comme un enfant négligé) aurait moins de connexions synaptiques qu’un enfant stimulé normalement.
- Enfant exposé à 2-3 langues va conserver davantage de connexions synaptiques liées à l’utilisation de ces langues

Émondage présent pour améliorer le fonctionnement du cerveau, pour le rendre plus efficace, mais le désavantage se trouve avec les enfants peu stimulés qui vont perdre le peu de connexions de synaptiques qu’ils ont.

67
Q

Différentes périodes d’émondage

A

Émondage dans parties du cortex responsables de la vision et de l’audition : commence vers l’âge de 4 mois et se poursuit jusque vers 4-5 ans

Dans parties du cortex responsables du langage : débute vers 9-10 mois et se poursuit jusque vers 6 ans

Dans les lobes frontaux du cortex (responsables de la planification, du raisonnement et de la régulation du comportement) : débute vers 3-4 ans et se poursuit jusqu’à l’adolescence

68
Q

Réflexes des nouveau-nés

A

Réflexe = réaction physique innée et automatique (involontaire) de l’organisme à une stimulation particulière

  1. Réflexes adaptatifs (d’adaptation ou de protection)
    - Réflexes qui nous protègent contre certains stimuli
    • Exemple : éternuement, clignement des yeux face à la lumière
      - Demeurent toute la vie
  2. Réflexes primitifs : présents chez le bébé à la naissance et disparaissent dans la 1ere année de vie
    • Ils sont régis par les parties primitives du cerveau (bulbe rachidien et mésencéphale dont le développement est presque terminé à la naissance)
    • La disparition de ces réflexes serait associée au développement du cortex cérébral, qui ferait en sorte que ces réflexes soient progressivement remplacés par des mouvements volontaires.
    • Étaient sans doute associées à la survie de l’espèce
69
Q

Exemples de réflexes primitifs

A
  1. Réflexe de succion (présent durant la grossesse) :
    Téter quand quelque chose dans la bouche
  2. Réflexe de préhension (présent durant la grossesse) :
    Fermer la main dès que qqc touche la paume de la main
  3. Réflexe des points cardinaux
    Quand on touche joue du bébé, il tourne sa tête du même côté
  4. Réflexe de Babinski :
    Quand on touche légèrement le côté ou la plante du pied de l’enfant, il étire ses orteils et le gros orteil se lève vers le haut.
  5. Réflexe de Moro (réflexe de sursaut) :
    Si on simule une chute, bébé ouvre les bras en croix et les ramène ensemble

6-7. Réflexes de nage et de marche

70
Q

Décrire la vision du nouveau-né à la naissance

A
  • Vision embrouillée (voit le mieux à une distance de 20-30 cm) -> acuité visuelle se développe durant la première année pour être similaire à celle de l’adulte à 1 an
  • Perçoit les couleurs -> perception des couleurs se développe rapidement plutôt durant les premières semaines -> préfère regarder les objets de couleur plutôt que gris.
  • Regarde plus longtemps les dessins de formes complexes avec des contrastes (visage, cible…) plutôt que des formes unies sans contrastes. Cette préférence pour les dessins avec des patrons/formes complexes persiste et s’accroît durant la première année.
  • Quelques jours après la naissance, il peut suivre un objet des yeux, mais avec difficulté. Cette habileté se développe rapidement durant les 1ers mois (en parallèle avec l’acuité visuelle et un plus grand contrôle moteur des mouvements des yeux)
  • Quand il regarde un objet, il ne l’examine pas en entier. Centre attention sur un aspect/partie. Habileté à regarder objet au complet se développe rapidement durant premiers mois.
  • Vers 2 mois, reconnait et préfère le visage de la mère.
71
Q

Décrire l’audition du nouveau-né

A
  • À 3 jours, enfant tourne les yeux et la tête en direction d’un bruit (sans localiser de façon précise -> cette capacité se développe durant 6 premiers mois).
  • Sensible aux tons de voix : ton aigu -> active et ton grave -> apaise
  • Préfère le son de la voix humaine à autre bruit
  • Perçoit des différences subtiles entre différents sons (syllabes du langage comme ma-na ou ga-ba) -> nouvelle syllabe = activation du cerveau
    *plus grande capacité chez les jeunes bébés que chez les adultes de discriminer des sons n’appartenant pas à la langue maternelle (synaptogenèse et émondage)
  • Préfère la voix de sa mère à une voix étrangère (tète + longtemps)
  • Préfère entendre la langue maternelle à la langue étrangère (suce plus longtemps)
72
Q

DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE DU JEUNE ENFANT
Taille

A

Taille :
- Rythme de croissance très rapide de 0 à 3 ans
- Croissance ralentit entre 3 à 11 ans
- Poussée de croissance à l’adolescence

73
Q

DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE DU JEUNE ENFANT
Morphologie

A
  1. Proportions des différentes parties du corps
    • Proportions des différentes parties du corps sont différentes chez les enfants et les adultes
      • Nouveau-né a une grosse tête comparativement au reste du corps (tête nouveau-né = 25% de sa taille, à 2 ans = 20% et adulte = 10%)
  2. Graisse
    • Bébés plus rondelets (plus de graisse qu’enfants plus vieux et adultes)
      • graisse aide à conserver la chaleur du corps
      • graisse va graduellement diminuer avec augmentation des activités motrices de l’enfant.
74
Q

DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE DU JEUNE ENFANT
Ossature

A
  • Développement du squelette continue après la naissance
  • Augmentation de la fermeté des os (solidification/ossification)
    • À la naissance, certains os sont souples, mous
    • Ils vont se solidifier (ossification) avec le développement
      • os main, poignet et crâne : solidifiés vers 2 ans
      • os jambes : solidification complète à l’adolescence
    • Os mous permettent au bébé de mettre orteils dans sa bouche, de faire la split.
  • Augmentation de la longueur des os
    • os longs continuent de grandir jusqu’à l’adolescence
75
Q

DIRECTIONS DU DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE ET MOTEUR
Développement céphalo-caudal

A

Développement du corps se fait du haut du corps vers le bas (tête vers les pieds)

EX : séquence développementale dans le contrôle moteur ->
acquisition contrôle moteur de la tête avant celui du tronc et des bras et avant les jambes

EX : séquence développementale dans développement prénatal
durant la grossesse, tête de l’embryon se développe avant tronc et membres inférieurs

76
Q

DIRECTIONS DU DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE ET MOTEUR
Développement proximo-distal

A

Développe se fait du centre du corps vers l’extérieur

EX: séquence développementale dans contrôle moteur
acquisition du contrôle de la tête, du tronc et des bras avant contrôle des mains et des doigts (dextérité manuelle)

EX : séquence développementale dans développement prénatal
durant développement prénatal, organes internes (foie, coeur. poumons) se développent avant membres (bras/jambes)
les mains se développent aussi avant les doigts

77
Q

Expliquez la sphère de développement cognitif

A

habiletés mentales (intellectuel, pensée) et des facultés comme le langage, la mémoire, le raisonnement, l’apprentissage et la résolution de problèmes

78
Q

Définir l’adaptation selon Piaget

A

être humain a des structures physiques et mentales qui sont adaptées à l’environnement

organisme a une tendance biologique innée à s’adapter à l’environnement

79
Q

Expliquez la perspective constructiviste selon Piaget

A

Enfant construit sa pensée, ses habiletés mentales, à travers l’interaction avec l’environnement physique et social

Enfant explore activement son environnement (pour le comprendre) : interactions avec l’environnement = occasions d’apprendre et de développer ses structures mentales (s’amuse avec ses jouets dans son lit)

80
Q

Définir les schèmes selon Piaget

A

Terme utilisé par Piaget pour décrire les structures mentales que l’enfant crée et utilise pour représenter, interpréter et comprendre le monde.

Au cours du développement, l’enfant adapte ses schèmes pour qu’ils deviennent plus efficaces.

Ils deviennent plus adaptés à l’environnement pour que l’enfant le comprenne et interagisse avec lui.

81
Q

TENDANCE BIOLOGIQUE
Assimilation

A

Tendance biologique innée de l’organisme à interpréter (comprendre) le monde par le biais de ses schèmes existants.
- Utiliser ses connaissances actuelles (ses schèmes existants) pour comprendre le monde.

EX: schème de préhension

Assimiler permet de généraliser et de ne pas être démuni devant de petites différences -> sans jamais avoir vu de chat tacheté roux, l’enfant est capable de reconnaitre que c’est un chat grâce à ses schèmes

Schèmes peuvent mener des erreurs -> Sébastien voit un chameau pour la première fois et interprète avec ses schèmes existants pour conclure que c’est un cheval

82
Q

TENDANCE BIOLOGIQUE INNÉE
Accommodation

A

Tendance biologique innée de l’organisme à créer de nouveaux schèmes ou à modifier ses schèmes existants quand ceux-ci sont inadéquats pour bien comprendre la réalité.

EX : schème de préhension rigide (enfant pas habile à 2 mois -> ne s’adapte pas à la forme de l’objet), mais à 12 mois, le schème est modifié pour être plus flexible

Accommoder permet de préciser, de nuancer, de créer des sous-catégories
- Création de nouveau schème, comme le schème de chameau
- Sous-catégoriser : nuance et précise les schèmes en catégories (petits et gros animaux)

EX: Jessica change de couleur de cheveux, on utilise l’assimilation pour la reconnaitre avec les schèmes existants, mais on modifie/accommode le schème de Jessica avec sa nouvelle couleur de chevux

83
Q

TENDANCE BIOLOGIQUE INNÉE
Équilibration

A

Tendance biologique innée de l’organisme à rechercher un état d’équilibre avec le monde extérieur

Au cours du développement, alternance entre des états d’équilibre et de déséquilibre
- Quand schèmes efficaces, adéquats : état d’équilibre (assimilation -> reconnaitre le chat)
- Quand schèmes inefficaces, inadéquats : état de déséquilibre (accommodation -> chameau au zoo) et cela nous amène à créer/modifier nos schèmes pour les rendre plus efficaces.

Notre besoin de rechercher l’équilibre nous fait passer de l’accommodation à l’assimilation en alternance.
- Juste assimiler = STAGNATION
- Juste accommoder = BESOIN D’ÉQUILIBRE AVEC SCHÈMS EXISTANTS

EX : en classe, crée de nouveaux schèmes (accommodation) et fait des liens avec connaissances antérieures (assimilation)

84
Q

3 grandes périodes d’équilibration

A

L’équilibration correspond aussi à une restructuration périodique de l’ensemble des schèmes (changement qualitatif, de stade dans le développement de la pensée) lorsque les schèmes ne sont plus adaptés à l’environnement.

De tendre vers l’équilibre = lorsque les schèmes ne sont plus efficaces, on les transforme ET on fait des va et vient entre assimilation et accommodation.

Cette restructuration de l’ensemble des schèmes survient durant 3 grandes périodes
- entre stade sensori-moteur (0-2 ans) -> schèmes sensorimoteurs ET stade préopératoire (2 à 6-7 ans) -> schèmes symboliques préopératoire (illogiques) *basé sur le langage, représentations symboliques pour développer structures mentales et comprendre l’environnement

  • entre stade préopératoire ET stade opératoire concret (6-7 à 12 ans) -> schèmes symboliques opératoires concrets (logique concrète) * réfléchir sur matériel concret
  • entre stade opératoire concret ET stade opératoire formel (12 ans et +) -> schèmes symboliques opératoires formels (logique abstraite)
85
Q

Introduire stade sensori-moteur (0-2 ans)

A

Intelligence sensori-motrice
- Intelligence d’action (et les conséquences des actions -> regarder un objet tomber)
- Centrée sur ce qui se passe ici et maintenant

Acquisition des connaissances et développement de la pensée
- Se font par le biais des sens et de l’activité motrice de l’enfant -> en manipulant des objets, l’enfant apprend (texture, lourdeur, forme…)

86
Q

Sous-stade sensori moteur1
Exercice des réflexes

A

4 habiletés sensorielles et motrices innées sur lesquelles se développe la pensée sensori-motrice :
- Réflexe de succion (découvre texture)
- Réflexe de préhension (découvre forme, grosseur)
- Vision (découvre distance, couleur, forme)
- Audition (entend sons, voix humaine)

Piaget les appelle les actions-réflexes (schèmes-réflexes)

Durant ce sous-stade, l’enfant assimile et il y a très peu d’accommodation des schèmes
- Utilise schèmes et actions-réflexes tels quels, pas une action volontaire, c’est inné.

87
Q

Sous-stade sensori moteur 2
Réactions circulaires primaires (1-4 mois)

A

Réactions = actions de l’enfant
Circulaires = Enfant répète les actions à loisir
Primaires = actions sont centrées sur le corps de l’enfant (centre d’intérêt = action en soi pour les sensations qu’elle procure)

88
Q

3 différences entre les sous-stades 1 et 2

A

Maintenant au sous-stade 2:
1. Accommodation des schèmes-réflexes
Succion = accommode façon de téter selon biberon, sein ou pouce
Préhension plus automatique pour adapter sa façon d’ouvrir la main selon l’objet

  1. Contrôle volontaire des actions
    Prend conscience de son action posée, volontaire
  2. Répétition des actions
    Répète l’action puisque ça lui procure du plaisir.
89
Q

Qu’est-ce qu’il se passe vers la fin du sous-stade 2 (vers 4 mois)

A

Coordination des schèmes primaires : enfant capable de coordonner (avant, schèmes fonctionnaient de façon isolée) :
- Schèmes de vision et d’audition
Recherche visuelle en entendant un bruit

  • Schèmes de préhension et de succion
    Mettre un objet dans sa bouche après l’avoir tenu dans sa main = autre manière d’explorer
  • Schèmes de vision et de préhension
    Peut tendre la main pour prendre l’objet et l’explorer
90
Q

Sous-stade sensori moteur 3
Réactions circulaires secondaires (4-8 mois)

A

Secondaires:
Centre d’intérêt = conséquences de l’action sur l’objet

EX : enfant laisse tomber sa cuillère et regarde ce qui suit (où la cuillère tombe, réaction de maman…) et répète.

apprend comment le monde fonctionne et développe ses structures mentales

VIDÉO : enfant découvre que lorsqu’il gratte, ça fait du bruit et il répète l’action plusieurs fois. Il utilise son action sensori motrice pour développer ses connaissances du monde.

91
Q

Sous-stade sensori moteur 4
Coordination des schèmes secondaires (8-12 mois)

A

Enfant coordonne des schèmes secondaires pour atteindre un but (début de l’action orientée vers un but) -> enfant enchaîne séquence d’actions pour atteindre un but

Vers 9-10 mois, apparition de la permanence de l’objet = notion que l’objet existe même si on ne le voit pas
EX : enfant joue et il y a une balle derrière un camion. Son BUT est d’aller chercher la balle. Il coordonne plusieurs actions pour déplacer le camion et prendre la balle.

92
Q

Sous-stade sensori moteur 5
Réactions circulaire tertiaires (12-18 mois)

A

Tertiaires
Centre d’intérêt = explorer différents moyens pour atteindre un but

apporte des variations dans sa façon d’accomplir quelque chose, d’atteindre un but.
EX: mange avec les doigts, puis avec une cuillère, puis en se mettant la tête dans le bol (apprend qu’on peut se nourrir de plein de façons différentes

93
Q

Sous-stade sensori moteur 6
Représentations symboliques (18-24 mois)

A

inventions de moyens nouveaux par représentations mentales pour trouver une solution sans recourir à l’action avant.

EX: il y a un avion sur une tablette trop haute. L’enfant pense qu’il y a un tabouret dans la cuisine qui pourrait lui permettre d’atteindre la tablette alors il va le chercher
- Il a imaginé une solution et une séquence d’actions pour atteindre son but

représentations symboliques et langage prennent de plus en plus de place pour que l’enfant passe au prochain stade.

émergence du jeu symbolique (jeu de faire semblant -> nourrir sa poupée ou la bercer)

94
Q

Éléments du stade préopératoire (2 à 6 ans)

A

Caractérisé par une augmentation de l’activité symbolique

Schèmes symboliques préopératoires illogiques
Ex: boite de carton = bateau
Ex: dessin = représentation symbolique de sa vraie famille

Pensée maintenant séparée de l’action
Permet à l’enfant de ne plus se limiter à l’environnement immédiat

95
Q

Réalisations du stade préopératoire

A
  1. Penser à des choses absentes et des choses imaginaires (dessine papa qui est au travail ou croit au Père Noël)
  2. Penser à des événements passés (emmagasine souvenirs de sa journée pour raconter ce qu’il s’est passé à la garderie)
  3. Penser à des événements futurs (avoir hâte d’aller dormir chez grand-maman dans 2 dodos)
  4. Faire des jugements (comparaisons) basés sur des notions concrètes (jugement sur la quantité de bonbons que son frère a -> plus que lui)
  5. Faire des liens de cause à effet entre des événements (on est la fin de semaine alors je ne vais pas à la garderie aujourd’hui)
96
Q

Limites de la pensée préopératoire

A
  1. Rigide
  2. Limitée à un seul aspect d’une situation (tout de même plus évoluée qu’avant)
  3. Très influencée par les apparences (victime de sa perception -> on a vrm volé son nez en mettant notre pouce entre nos doigts)
  4. Difficulté à distinguer la fiction (imaginaire) et la réalité (pensée distordue et plutôt illogique)
97
Q

CARACTÉRISTIQUES DE LA PENSÉE
Égocentrisme

A

Incapacité à se mettre à la place d’autrui, à prendre la perspective d’autrui

Enfant prend pour acquis que les autres personnes pensent et voient les mêmes choses que lui

EX: Enfant dit à sa mère qu’elle ne le voit pas lorsqu’il a les yeux fermés

98
Q

ÉGOCENTRISME
Tâche des trois montagnes

A

Dépendamment de l’endroit où nous sommes placés autour de la maquette, on ne voit pas la même chose

On fait le tour de la maquette avec l’enfant et on place une figurine (Caillou) à une place différente de l’enfant, mais l’enfant croit tout de même qu’il voit la même chose que lui.

Piaget a tout de même sous-estimé que les enfants n’étaient pas capables de se mettre à la place d’autrui
- En faisant l’exercice avec une maison, l’enfant réussit beaucoup mieux (quelque chose de plus familier pour l’enfant)

99
Q

CARACTÉRISTIQUES DE LA PENSÉE
Centration

A

Enfant se centre sur un seul aspect d’une situation, ce qui l’amène souvent à poser des jugements erronés

100
Q

CENTRATION
Conservation des liquides

A

Demande à un enfant si les verres ont la même quantité de liquide

Il va se concentrer sur une seule dimension (largeur OU hauteur) et ne pourra pas dire que la quantité est pareil)

Le contenant décide la quantité

101
Q

CENTRATION
Conservation du nombre

A

Demande s’il y a le même nombre de jetons et de bonbons

En distanciant les jetons, enfant considère que la rangée la plus longue contient le plus de jetons

Ne tient pas compte de la distance entre les jetons

102
Q

CENTRATION
Conservation de la quantité

A

Demande où il y a le plus de pâte à modeler

Se centre soit sur le volume OU longueur
Se centre soit sur le volume OU le nombre

103
Q

CARACTÉRISTIQUES DE LA PENSÉE
Non-réversibilité

A

Incapacité de faire l’opération inverse, de revenir à l’état initial

Enfant n’est pas capable de revenir en arrière où les verres étaient égaux avant qu’on transvide le liquide (ne se dit pas qu’on a juste changer de contenant)

Ne met pas ensemble les informations de chacune des étapes

Objet subit des transformations, mais enfant ne comprend pas que caractéristiques peuvent se maintenir.

104
Q

CARACTÉRISTIQUES DE LA PENSÉE
Raisonnement transductif

A

Faire des liens de cause à effet entre des événements (des situations) rapprochés dans le temps ou l’espace (raisonner en passant d’un cas particulier à un autre cas particulier)

Fait des liens entre des choses qui n’ont pas lieu d’être
EX: plus grand que toi parce que je mande des pommes chaque jour ou je cours plus vite avec mes souliers de super man ou papa est parti parce que j’ai mal agi.

105
Q

Stade opératoire concret (de 6-7 ans à 12 ans)

A

Pensée plus logique, plus flexible, plus organisée (plus systémique)

Meilleure capacité pour distinguer fiction et réalité

Enfant est capable d’appliquer des opérations mentales logiques à des problèmes concret (réversibilité, addition, soustraction…)

Avènement des schèmes symboliques opératoires concrets

106
Q

PROBLÈME CONCRET QUE L’ENFANT OPÉRATOIRE CONCRET PEUT RÉSOUDRE
Problèmes de conservation

A

Conservation = comprendre que certaines propriétés physiques d’un objet restent inchangées même si l’apparence de l’objet change
- Plus victime de sa perception -> même si on change de contenant, il sait qu’il y a la même quantité dans les deux verres

107
Q

3 arguments logiques des enfants pour expliquer qu’il y a conservation

A
  1. Argument d’identité : pas ajouter/enlever de liquide, donc la même quantité qu’au départ
  2. Argument de réversibilité : revenir à l’état initial, juste ;à remettre dans le premier verre
  3. Argument de compensation (décentration) : l’un est plus large et bas, mais l’autre est plus étroit et haut -> hauteur compense pour la largeur (tenir compte de 2 aspect)
108
Q

PROBLÈME CONCRET QUE L’ENFANT OPÉRATOIRE CONCRET PEUT RÉSOUDRE
Classification

A

Au stade préopératoire : classe selon une seule dimension

Au stade opératoire concret :
- À 6-7 ans : classe selon 2 dimensions, mais en 2 étapes (d’abord les formes et puis les couleurs)
- À 8-9 ans : classe selon 2 dimensions, en une seule étape (en 4 étapes du premier coup)

HABILETÉ DE CLASSIFICATION HIÉRARCHIQUE (inclusion des classes)
Au stade préopératoire : il y a plus de roses que de fleurs
Au stade opératoire : il n’y a pas plus de roses que de fleurs
-> idée que l’enfant doit comprendre que des catégories englobent des sous-catégories

109
Q

PROBLÈME CONCRET QUE L’ENFANT OPÉRATOIRE CONCRET PEUT RÉSOUDRE
Problème de sériation

A

Ordonner des objets selon un critère quantitatif

Tâche = demande de mettre en ordre du plus petit au plus grand des batônnets de différentes grandeurs

Au stade préopératoire (4 ans) :
Capable par essais et erreurs avec pas plus que 3-4 bâtons. 7 bâtons = capable d’identifier plus grand et plus petit, mais erreurs entre les deux -> prend les bâtons au hasard

Au stade opératoire (8 ans) :
Réussit et procède de façon systématique même avec 7 bâtons -> prend les bâtons en ordre

110
Q

PROBLÈME CONCRET QUE L’ENFANT OPÉRATOIRE CONCRET PEUT RÉSOUDRE
Inférence transitive (transitivité)

A

Si on connait la relation entre A et B, et la relation entre B et C, alors on peut inférer la relation entre A et C
Arthur > Benoit
Benoit > Charles
Arthur ? Charles (Déduit qu’arthur est plus grand que Charles

Habileté acquise vers 9-10 ans

111
Q

PROBLÈME CONCRET QUE L’ENFANT OPÉRATOIRE CONCRET PEUT RÉSOUDRE
Meilleure compréhension des notions de distance, vitesse, temps

A

Si les autos partent en même temps et qu’elle arrivent en même temps, roulent-elles à la même vitesse?

Enfant préopératoire = oui
Enfant opératoire concret (8-10 ans) = Non, l’auto avec plus de distance roule plus vite. -> Tient compte de la distance et du temps (peut comprendre ce que ça implique pour la vitesse)

112
Q

Stade des opérations formelles (12 ans et plus)

A

Capacité d’effectuer des opérations mentales logiques sur des pensées, des concepts, des idées
- Capacité de réfléchir sur des questions abstraites, hypothétiques (pas réel), sur le possible

Exemple de problème logique :
Souris > éléphant
Éléphant > chien
alors souris > chien
Est-ce vrai
- enfant préopératoire ne peut pas se détacher de la réalité -> dit que ce n’est pas vrai
- Enfant opératoire peut imaginer un monde où les souris sont plus grande et peut réfléchir sur des choses hypothétiques

Le possible l’emporte sur le réel (peut imaginer toutes sortes de causes à un événement, imaginer un monde idéal)
Davantage capable de penser à long terme (se projeter dans l’avenir)
Réfléchit davantage à des notions abstraites comme engagement, loyauté…
Capacité de pensée abstraite, systématique, scientifique

113
Q

Émergence de la pensée hypothético-déductive

A

(Dans le stades des opérations formelles)

Poser des hypothèses et les tester de façon systématique pour tirer (déduire) des conclusions face à un problème

PROBLÈME DU PENDULE:
donne des cordes de longueurs différentes et des poids différents.
demande ce qui influence la vitesse d’oscillation du pendule
enfant va tester ses hypothèses en changeant les éléments qu’ils souhaitent (force de propulsion, longueur de la corde, lourdeur du poids…) -> test de façon systémique.

114
Q

Selon Piaget, stade formel VS autres stades

A

Les 3 autres stades = Universels pour tous les enfants du monde

Le stade formel =
capacité de pensée formelle (abstraite) serait présente chez tous, mais pas utilisée par tous (pas besoin dans le quotidien) -> 60% des gens utilisent la pensée hypothéticodéductive -> plus porter à utiliser cette pensée dans un domaine qu’on maitrise.
associé à éducation, scolarisation

115
Q

Contributions de la théorie de Piaget

A
  1. Descriptions fines, détaillées, assez justes de divers aspects de la pensée de l’enfant à différents âges (sur les différents aspects de la pensée chez l’enfant)
  2. Contributions méthodologiques importantes pour évaluer les habiletés cognitives de l’enfant
    a) A élaboré différentes tâches/problèmes à résoudre (permanence de l’objet, classification…)
    b) S’est intéressé à diverses activités/actions quotidiennes de l’enfant pour comprendre le dév. cogn. (actions comme une fenêtre nous informant sur le développement de la pensée)
    c) Utilisation d’entrevues (méthode clinique) -> pas juste de donner des tâches, s’intéresse au raisonnement durant la tâche.
  3. A grandement stimulé la recherche (souvent pour confirmer ce que Piaget avançait -> recherche moral, sur capacité d’imitation, sur mémoire des bébés…)
  4. A attiré l’attention sur l’enfant comme agent actif de son propre développement cognitif (enfant construit ses structures mentales en agissant sur l’environnement et en l’explorant)
  5. A contribué à l’élaboration de programmes éducatifs dans les écoles/garderies (programmes visent à favoriser l’exploration active des enfants dans leur environnement)
    • Garderies = aires de jeux différentes
    • Écoles : fournit du matériel concret pour apprendre (image, batônnets…)

Perspective constructiviste : enfant construit ses habiletés mentales

116
Q

Critiques de la théorie de Piaget

A
  1. Recherches suggèrent que Piaget avait sous-estimé les compétences des enfants
    • En adaptant la tâche sur la perspective d’autrui, l’enfant l’acquiert plus tôt
  2. N’accorde pas de place au contexte culturel. Ne voit pas qu’il y aurait des différences entre les enfants selon les milieux dans lesquels ils vivent. Enfant passe par 3 stades peu importe le contexte
    • Recherche montre que ça peut influencer -> enfant comprenne loi de conservation des liquides avant celle du poids, mais l’ordre change dans les cultures où les enfants vendent des grains par exemple.
  3. Changements d’un stade à l’autre peut-être pas aussi abrupts que Piaget le propose.
    • Recherches suggèrent que les changements se font de façon bcp plus fluide (graduelle)
  4. A sous-estimé l’influence des interactions sociales
    • N’accorde pas une influence particulière
  5. Recherches suggèrent que le développement cognitif ne s’arrête pas à l’adolescence, comme proposé par Piaget -> Chercheurs proposent un stade de pensée post-formelle à l’âge adulte
    • Proposition que la pensée continue de se développer à l’âge adulte
117
Q

Comment la théorie de Piaget répond aux 3 questions fondamentales en développement?

A

INNÉE VS ACQUIS :
Inné : 3 tendance biologiques innées pour adapter les structures mentales (assimilation, accommodation et équilibration) ET développe les structures mentales sur la base de 4 habiletés innées (réflex de préhension, réflexe de succion, audition et vision).

Acquis : Enfant explore/interagit avec l’environnement pour développer ses structures mentales. Actions sur environnement donnent un feedback sur comment il fonctionne (manipule des objets qui lui donnent de l’information)

DISCONTINU VS CONTINU
Discontinu : développement de la pensée subit des changements qualitatifs d’un stade à l’autre

ACTIF VS PASSIF
Actif : Enfant construit ses structures mentales (sa propre pensée) en explorant activement son environnement. Dans sa recherche de compréhension du monde, l’enfant est actif.

118
Q

Idées générales de la théorie socioculturelle

A

Donne une grande place aux influences sociales (provenant de la société, de la culture)

s’intéresse au développement des fonctions psychique supérieurs, comme la planification et la régulation cognitive

Selon Vygotsky, enfant est un être social qui baigne dans un environnement social dès la naissance.
Selon lui, le développement cognitif se fait par l’activité de l’enfant partagée (réalisée conjointement avec des personnes plus expertes de l’entourage
- Enfant a des interactions sociales avec des gens plus compétents que lui qui vont lui partager des connaissances et le guider dans son exploration/compréhension du monde

119
Q

Qu’est que des activités socialement médiatisées

A

Activités réalisées conjointement avec des personnes plus expertes de l’entourage

On ajoute un troisième élément qui agit comme intermédiaire dans la relation entre l’enfant et l’objet. Interactions sociales viennent teinter/colorer comment l’enfant entre en relation avec l’objet

EX: maman aide son enfant qui apprend à boire à tenir sa tasse.

120
Q

Contraste entre les théories de Vygotsky et Piaget

A

POUR PIAGET:
Enfant = petit scientifique qui fait des expériences, qui explore en solitaire

Information provenant de l’environnement sociale pas plus important que celle provenant de l’environnement physique (reconnait que l’enfant apprend en interagissant avec personnes autour, mais pas plus important)

Le développement cognitif se fait par le biais de l’activité individuelle de l’enfant

POUR VYGOTSKY
C’est en réalisant des activités conjointement avec des personnes plus compétentes de l’entourage que l’enfant se développe au plan cognitif

Les fonctions psychiques supérieures (capacité de planifier et réguler son activité cognitive) ont donc une origine sociale

Dans les activités socialement médiatisées, l’enfant va se développer au niveau de la pensée.

Interactions sociales sont fondamentales dans le développement des fonctions psychiques supérieures.

121
Q

Rôle de l’inné selon Vygotsky

A

À la naissance, il y a des habiletés cognitives de base (élémentaire) qui sont présentes chez le bébé (innées) : des capacités
- Perceptuelles
- Mnémoniques
- Attentionnelles

Parr le biais de l’interaction avec l’environnement social, ces habiletés cognitives de base innées vont se perfectionner et conduire au développement des fonctions psychique supérieures

EN D’AUTRES MOTS:
La fondation sur laquelle vont se développer les fonctions psychiques supérieures de l’enfant est sur les habiletés cognitives innées (aussi grâce aux interactions sociales)

122
Q

Qu’est-ce que la zone de développement proximal

A

Correspond aux activités que l’enfant n’est pas encore capable d’accomplir seul, mais qu’il réussit à faire avec l’aide d’une personne plus compétente.

Interactions les plus favorables au développement cognitif sont celles qui se situent dans la zone de développement proximal de l’enfant.

EX: enfant de 7-8 mois boit dans une tasse, mais avec de l’aide. À 1 mois, même avec tout l’aide du monde, ce n’est pas une habileté dans la zone proximal de l’enfant alors on perd notre temps.
- Même que si on fait faire quelque chose à l’enfant, mais qu’il n’y arrive pas, même avec notre aide, on ne favorise pas son développement cognitif.

123
Q

Définition de l’étayage + 3 caractéristiques

A

Fournir un soutien adapté (modulé) au niveau de compétences de l’enfant
- Adapte notre comportement pour que ce soit plus facile pour l’enfant au niveau de ses compétences

  1. Segmenter l’activité en unités plus simples
  2. Attirer l’attention de l’enfant sur certains aspects plus fondamentaux de la tâche (éléments clés)
  3. Transférer graduellement la responsabilité de la tâche à l’enfant
124
Q

Lors de l’étayage, comment se fait le transfert graduel de la responsabilité de l’adulte à l’enfant?

A

Adulte fait lui-même les aspects plus difficiles de la tâche

Va aider l’enfant pour les aspects de la tâche pas encore maîtrisés par l’enfant (zone proximale)

Va laisser à l’enfant la responsabilité des aspects de la tâche que l’enfant maîtrise bien

Transfert se voit de façon DYNAMIQUE : au fur et à mesure que l’enfant devient meilleur, on lui donne moins d’aide pour laisser la responsabilité à l’enfant.

125
Q

Métaphore pour illustrer l’étayage

A

ZOOM IN : Quand l’enfant a de la difficulté (ou échec), il a besoin d’aider
On se rapproche, on donne de l’aide

ZOOM OUT : Quand l’enfant réussit bien, on se retire et on laisse plus d’espace

Différents zooms dans une même activité

Test avec l’enfant dans l’épicerie:
- Degré d’évolution lié à la qualité de soutien de la mère
- Majorité des mères décidait d’elles-mêmes le trajet considérant que c’était hors du champ de compétence de l’enfant

126
Q

Rôle du langage selon Vygotsky

A

Le langage joue un rôle important dans le développement des fonctions psychique supérieures.

Apprendre à s’autoréguler relié au langage

2 fonctions du langage ;
1. outil de communication : quand l’enfant commence à parler, il communique ses pensées, besoins, désirs pour entrer en relation

  1. outil d’autorégulation : réguler son activité cognitive, structurer sa pensée
    • Dialogue intérieur aide à réaliser la tâche qu’on a à faire pour être plus efficace et plus concentré
127
Q

Qu’est-ce que le langage privé

A

Se parler à haute voix pour réguler son activité, sa pensée (appelé aussi soliloque)

Les enfants augmentent leur langage privé dans certaines situations :
- Quand tâche difficle
- Après avoir fait une erreur
- Quand ils sont confus

Graduellement, vers 6-7 ans, le langage privé à haute voix va s’estomper pour laisser place à un langage intériorisé et silencieux, appelé langage intérieur

128
Q

Qu’est-ce que les recherches sur le langage privé ont démontré?

A

Enfants qui utilisent beaucoup le langage privé :
- Sont plus attentifs durant la tâche
- Sont plus impliqués dans la tâche
- Réussissent mieux la tâche

Existe des différences individuelles au niveau de l’utilisation de ce langage privé

Sont aussi plus sociables que les autres enfants (meilleurs pour utiliser le langage comme outil de communication)

129
Q

Comment l’enfant apprend-t-il à utiliser le langage pour réguler son activité cognitive?

A

À travers les interactions avec les personnes de son entourage
- Parents utilisent le langage pour réguler l’activité de l’enfant (casse-tête avec papa)
- Graduellement, l’enfant intériorise ces dialogues parents-enfant et commence à utiliser le langage pour s’auto-réguler

Passe de la régulation par autrui à l’autorégulation

130
Q

Contributions de la théorie de Vygotsky

A
  1. A mis en évidence le rôle du langage dans le développement des fonctions psychique supérieures
    Met en lumière à quel point langage est important
  2. A souligné le rôle des interactions sociales dans le développement cognitif
    Un des premiers théoriciens à faire cela, parle d’encrage socio-culturel
  3. Impact sur les méthodes d’enseignement
    A mis l’accent sur le travail d’équipe
    Enseignants ont une attention particulière pour mettre en équipe un enfant avec plus de difficulté et un enfant avec plus de facilité
    Attention particulière aussi pour ajuster leur enseignement donné dans la zone proximale de l’enfant
131
Q

Critique de la théorie de Vygotsky

A

Ne donne pas vraiment d’information sur le développement des habiletés mentales à différents âges

132
Q

Comment la théorie de Vygotsky répond aux 3 questions fondamentales en développement?

A

INNÉ VS ACQUIS
Inné : fonctions psychiques supérieurs se développent sur la base d’habiletés cognitives innées (mémoire, perception, attention…)

Acquis: enfant se développe cognitivement par le biais de l’interaction sociale (personnes compétentes)

CONTINU VS DISCONTINU
Pas de position là-dessus

PASSIF VS ACTIF
Actif : enfant se développe cognitivement en réalisant des activités (avec des personnes de son entourage)
-> Il doit faire/réaliser des activités = actif.