Étude lectures intra Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 composantes des habiletés de communication ?

A

Perceptivité

Habileté technique

Affirmation de soi

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Q

habiletés de communication : perceptivité

A

L’empathie, l’exploration et les différentes formes de remise en question font toutes appel à la perceptivité. Elles se fondent sur nos perceptions des expériences, des sentiments et des comportements du client ainsi que de nos propres expériences, sentiments et comportements lors de nos échanges. Grâce à notre présence, à notre observation et à notre écoute, nous recueillerons les données dont nous avons besoin pour réagir d’une manière judicieuse à notre client. Si nos perceptions sont erronées, nos habiletés de communication seront fondamentalement ébranlées.
Hélène est conseillère auprès de Luc dans un centre communautaire de santé mentale. Luc a peur de ce qui va se produire au cours du processus d’aide, mais il n’en parle pas. Hélène se rend compte de son embarras, mais n’y voit pas un effet de la peur. Elle finit par dire à son jeune client: «Luc, je me demande ce qui te met en colère en ce moment». Comme il ne se sent pas fâché, Luc ne répond pas. Il est étonné de ce que lui dit sa conseillère et se sent encore plus mal à l’aise qu’auparavant. Hélène perçoit son silence comme une confirmation de sa «colère» et tente de l’amener à en parler.
Comme nous l’avons vu, la perceptivité requise en relation d’aide repose sur la présence et sur l’écoute active. L’aidant qui n’est pas vraiment présent et qui néglige d’écouter ou qui, bien que présent et attentif, n’arrive pas à comprendre son client, pourra maîtriser les deux dimensions décrites ci- dessous, mais son manque de perceptivité l’empêchera de réagir d’une manière judicieuse à son interlocuteur.

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3
Q

habiletés de communication : habileté technique

A

Une fois que nous avons pris conscience des habiletés requises dans une relation d’aide, il nous faut être en mesure d’utiliser celles-ci. Par exemple, si nous voyons qu’un client est inquiet et embarrassé parce que c’est la première fois qu’il consulte, notre compréhension sera peu profitable si nous ne savons pas comment la communiquer.
Luc se met à discuter avec sa conseillère de sa «colère» et finit par se lever et s’en aller. Évidemment, Hélène voit dans ce comportement la preuve qu’elle avait raison. Luc va voir l’aumônier de l’endroit. Celui-ci se rend bien compte que le jeune homme est effrayé et embarrassé. Mais il ne sait trop comment agir à partir de cette prise de conscience. Il ne possède pas le savoir-faire qui lui permettrait de traduire ses perceptions en interventions pertinentes auprès de Luc. En écoutant ce dernier parler, il hoche la tête et dit Oui, oui». Il est totalement présent à son interlocuteur et l’écoute attentivement, mais il ne sait pas comment réagir.
Nous devons savoir comment communiquer nos perceptions à notre client de façon à faciliter sa participation au processus d’aide. Nos perceptions justes sont inutiles si elles ne s’accompagnent de notre aptitude à les transmettre à notre client.

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4
Q

habiletés de communication : affirmation de soi

A

Notre perceptivité et notre habileté technique n’ont de sens que si nous les mettons en oeuvre lorsque c’est nécessaire. Bien sûr, l’aidant qui est capable de s’affirmer, mais manque de perceptivité et de savoir-faire, s’expose à de cuisants échecs. Dans le cas décrit ci-dessus, la conseillère a attaqué Luc d’une manière punitive et brutale (manque de savoir-faire), a remis en question un comportement qu’elle n’avait pas bien saisi (manque de perceptivité). Résultat: son intervention a fait plus de tort que de bien. D’autre part, si nous voyons qu’un client a besoin de jeter un regard nouveau sur sa situation et savons comment lui présenter cette nouvelle perspective, mais négligeons de le faire, la troisième dimension des habiletés de communication nous fait défaut.
Marie, une jeune aidante qui travaille dans un service d’orientation pour étudiants, en est à sa deuxième séance avec François, un étudiant au baccalauréat. Elle se rend vite compte que le jeune homme tente de lui faire des avances. Au cours de ses stages de formation, elle réussissait très bien à remettre ses collègues en question. Selon les réactions de ceux-ci et du superviseur, elle semblait capable de faire face aux autres d’une manière bienveillante, mais directe. Mais en ce moment, elle est paralysée. Elle ne veut pas blesser François, ni se mettre dans une situation embarrassante. Elle essaie d’ignorer les tentatives de séduction du jeune homme, mais celui-ci perçoit son silence comme un consentement.
Dans le cas décrit ci-dessus, la perceptivité de même que l’habileté technique de l’aidante ne servent à rien en raison de son manque d’affirmation. Selon notre expérience, l’incapacité de s’affirmer est un point crucial sur lequel butent de nombreuses personnes lors de leur formation en relation d’aide.

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5
Q

Conseils pour l’empathie

A

1) Prendre le temps de réfléchir

2) Faire des réponses brèves

3) S’adapter au lng du client

**voir word pour les détails

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6
Q

Exemples de réponses inadéquates empathie

A

Aucune réponse

Une question

Un cliché

Une interprétation

Passer à l’action

**
**voir word pour les détails

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7
Q

Exemples de falsification de l’empathie

A

1) Répondre d’une façon inadéquate

2) Feindre de comprendre

3) Répéter mécaniquement les propos du client

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8
Q

Comment formuler une réponse empathique (QUESTION FLO)

A
  1. Me rappeler que l’empathie est, idéalement, une manière d’être et non seulement un rôle lié à une profession ou une habileté de communication.
  2. Être présent, physiquement et psychologiquement, et écouter le point de vue du client.
  3. Essayer de mettre de côté mes déformations et mes jugements et me mettre dans la peau du client.
  4. Chercher l’essentiel du message exprimé par le client.
  5. Être à l’écoute des messages tant verbaux que non verbaux du client ainsi que de leur contexte.
  6. Répondre assez souvent, mais brièvement, au client.
  7. Me montrer souple et assez évasif pour que le client ne se sente pas coincé.
  8. Inciter avec douceur le client à rester centré sur les points importants.
  9. Réagir aux trois dimensions fondamentales du message du client (expériences, comportements, sentiments) à moins qu’il n’y ait une raison de mettre l’accent sur l’une d’elles.
  10. Amorcer graduellement l’exploration des sujets et des sentiments embarrassants.
  11. Après avoir répondu avec empathie, être attentif aux indices qui confirment ou infirment la pertinence de ma réponse.
  12. Voir si mes réponses empathiques aident le client à rester centré dans la formulation et la clarification des points importants.
  13. Noter les signes de tension ou de résistance du client. Essayer de juger si celles-ci sont provoquées par mon inexactitude ou par ma trop grande exactitude.
  14. Garder à l’esprit que même si elle est importante, l’empathie comme habileté de communication demeure un outil qui doit aider le client à s’examiner et à voir plus clairement ses difficultés dans le but de les surmonter plus efficacement.
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9
Q

L’alliance et ses composantes

A
  1. Objectifs communs
  2. Accord sur les modalités de travail psychothérapique
  3. Développement d’un lien de confiance approprié aux objections et au travail en psychothérapie

** Collaboration patient/soignant = élément essentiel

XXXXXXX

  1. Lien relationnel  facteur d’ordre affectif
  2. Collaboration des participants / alliance de travail  facteur cognitif et de motivation

XXX

La notion d’alliance thérapeutique est essentielle et nous aimerions nous y attarder. Bordin suggéra que l’alliance était composée de trois éléments primordiaux : des objectifs communs, un accord sur les modalités du travail psychothérapique, et, enfin, le développement d’un lien de confiance approprié aux objectifs et au travail de la psychothérapie. Il définissait ainsi la notion d’alliance de travail et précisait que la collaboration patient-soignant est l’élément essentiel de cette alliance.

D’autres méthodes d’évaluation de la relation thérapeutique ont aussi montré que le meilleur prédicteur de l’évolution était le facteur de la participation du patient (Reynaud et Malarewicz, 1994). Ceci amène donc à concevoir l’échelle d’alliance thérapeutique comme composée de deux éléments essentiels, l’un chargé de mesurer le lien relationnel-traduisant un facteur d’ordre plutôt affectif-et l’autre mesurant la collaboration des participants-alliance de travail traduisant plutôt un facteur cognitif et de motivation

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10
Q

Qu’est-ce que l’aptitude à l’attention, et les exemples qui y sont rattachés?

A

Il s’agit ici de manifester de l’attention (sous forme principalement non verbale) pour que le patient perçoive l’intérêt du thérapeute

1) Maintenir le contact oculaire
Le contact oculaire est le premier et plus important indicateur d’écoute et d’implication. Un contact oculaire trop fixe peut être déconcertant et devrait être interrompu de manière naturelle et intermittente.

2) Maintenir une distance physique adéquate
La distance peut varier, mais en face à face, non séparé par un bureau, elle est habituellement de 1,50 m, à moduler selon l’effet que l’on veut obtenir.

3) La posture
On doit aboutir à une « posture d’implication ». C’est une attitude détendue mais alerte, qui communique implicitement le message suivant: « Je suis à l’aise avec moi-même, et j’ai du temps pour vous écouter.» En revanche, le thérapeute qui se vautrerait sur son siège pourrait renvoyer un message d’implication insuffisante, voire de négligence où de veulerie. Se pencher légèrement en avant lors des moments importants ou chargés émotionnellement traduit l’intérêt et la volonté de venir en aide. Une posture « ouverte », sans bras ni jambes croisés semble encourager un comportement moins défensif chez le patient.

4) Les gestes et l’expression faciale
L’expression faciale peut être modérément réactive aux émotions du patient, montrant ainsi l’attention du thérapeute. Certains gestes peuvent distraire le patient. Se ronger les ongles, tapoter des doigts, jouer avec un stylo, changer fréquemment de position peuvent être. des comportements interprétés par le patient comme traduisant de l’anxiété, de l’impatience, ou du désintérêt.

5) Toucher le patient
Le toucher peut constituer un puissant vecteur relationnel et émotionnel. Oui, mais pas n’importe quel toucher, pas chez n’importe quel patient, ni à n’importe quel moment.

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11
Q

Différent types de silences

A

1) Le silence d’exploration de soi
Ce type de silence se produit quand le client s’examine ou réfléchit inté rieurement pour tenter de se comprendre ou de comprendre un message. On le retrouve dans des moments où le client doit considérer un aspect difficile ou pénible de lui-même ou encore explorer une nouvelle dimension de lui-même. Lors de tels silences, il est important de laisser le client entrer en lui-même. La plupart du temps, c’est le client lui-même qui brisera le silence pour commu- niquer son exploration intérieure. Cependant, si après quelques minutes, tel n’est pas le cas, vous pouvez doucement l’inviter par une question ouverte jointe à une présence non-verbale d’écoute, à vous dire où il en est.

2) Le silence facilitant une nouvelle direction
Le client peut prendre un certain temps de silence, suite à une réponse- résumé, par exemple, pour réfléchir à des dimensions ou à des directions nouvelles. Une telle réflexion peut étre très positive pour la poursuite de l’en- trevue. Encore ici, la plupart du temps, le client brisera de lui-même le silence pour exprimer sa réflexion ou ses conclusions.

3) Le silence d’évitement
Il est aussi possible que le client utilise un silence pour éviter de parler d’un sujet qui, pour diverses raisons, lui semble pénible. Le conseiller devra être capable de reconnaître un tel silence et inviter le client à se situer. Si la réponse du client indique une possibilité d’évitement, le conseiller reflète cet évitement avec exactitude et sans interprétation.

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12
Q

Réponses reflet

A

reformuler de façon équivalente l’essentiel du message du client

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13
Q

Reflets des sentiments

A

reformuler en des mots différents l’essentiel des sentiments du client

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14
Q

Réponses de focalisation

A

par des réponses spécifiques, aide le client à devenir plus concret et à focaliser son attention

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15
Q

Habiletés de métacommunication verbales et non-verbales (les réponses minimales)

** voir word pour quoi retenir ish selon moi, choses en gras

A

Les habiletés de métacommunication sont ainsi désignées parce qu’elles dépassent le cadre des autres habiletés de communication et peuvent être utilisées autant dans l’exploration de sentiments, de pensées, que d’actions. Elles sont inhérentes à toute communication d’une façon ou d’une autre.

Ces habiletés trouvent leur expression dans des comportements non- verbaux manifestes d’écoute qui deviennent alors des véhicules de communication. Il s’agit en fait des comportements d’écoute active discutés antérieurement: qualité de la présence physique, posture, contact visuel, distance, et état de détente. Ces comportements d’écoute deviennent des habiletés de métacommunication lorsqu’ils sont utilisés de façon différentielle pendant l’entrevue. Ainsi, par les hochements de tête, les variations de contact visuel et de la distance physique interpersonnelle, le conseiller peut communiquer des degrés différents d’intérêt, de renforcement et de compréhension. Au fond, de façon continuelle, le conseiller communique par son corps des messages non-verbaux qui ont une influence considérable sur le déroulement de l’entrevue. Il peut de la sorte indiquer au client son intérêt pour lel sujet et non tel autre. Ce langage silencieux vient dire au client: « Ceci m’intéresse plus que cela» ou encore «Je comprends ceci et non cela», «Ce qui te préoccupe est important ou au contraire -ne l’est pas. Les messages non-verbaux constituant la portion la plus influente de toute communication, si le conseiller manifeste des incompatibilités entre ses messages verbaux et non-verbaux, on peut prédire que le client sera avant tout influencé par le message non-verbal. Le conseiller qui dit à son client bien comprendre sa colère mais qui, non-verbalement, se retire de façon nerveuse avec un contact visuel limité, aura sans doute plus d’impact avec ses messages non-verbaux qu’avec ses mots. Pour plus de détails, le lecteur peut consulter le chapitre septième.

Une deuxième catégorie d’habiletés de métacommunication correspond aux réponses verbales minimales qui peuvent influencer le client dans son exploration de soi et sont transmises dans des expressions comme: Ahl, Oui!, Huml, ehl, et puis, alors! Encore ici, ces brèves réponses verbales manifestent au client que le conseiller est intéressé à en savoir plus, à comprendre davan- tage ou à signifier qu’il a compris.

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16
Q

Enoncé restrictif

A

L’énoncé restrictif concerne la perception qu’a le client de la cause de son problème d’emploi.

En général, cette cause est exprimée sous la forme : « Je ne peux pas faire X à cause d’Y »

Le conseiller se centre ici sur la perception qu’a le client des causes de son problème. La formulation de l’énoncé restrictif peut se présenter de diverses façons. Certains clients ayant déjà réfléchi aux causes de leurs difficultés d’em- ploi peuvent présenter des explications précises et spécifiques, du genre: «J’ai perdu mon emploi parce que j’en savais plus que mon patron sur la menuiserie». Remarquez que les énoncés restrictifs présentés de façon précise ne sont pas pour autant valides ou objectifs. D’autres clients présentent de façon floue ou générale leurs perceptions des causes de leurs problèmes. Finalement, il arrive que des clients ne puissent pas identifier la ou les raison(s) de leurs difficultés d’emploi: «Je ne sais pas comment ça se fait, mais je n’arrive pas à me trouver d’emploi.

L’important ici, ce n’est ni la précision, ni la validité de l’énoncé restrictif formulé par le client, mais bien la perception et l’explication qu’il a de ses diffi- cultés d’emploi. Si le client ne sait pas trop pourquoi il ne trouve pas d’emploi, on peut alors comprendre qu’il ne semble pas, au départ, se connaître ou connaître son environnement. Une telle information est importante pour que le conseiller saisisse comment le client vit ses difficultés d’emploi. Ce qu’il faut donc retenir ici, c’est que le conseiller ne s’attend pas à un énoncé valide, vrai, complet et spécifique, mais qu’il s’efforce de saisir comment le client perçoit ses difficultés d’emploi. Si le client connaissait avec clarté et spécifité ses diffi- cultés d’emploi, il y a de fortes chances qu’il les aurait déjà solutionnées.
La perception qu’a le client de son problème d’emploi peut se modifier en cours d’entrevue ou encore, se présenter sous la forme de plusieurs énoncés restrictifs. Il s’agit donc ici de suivre attentivement son client pendant l’EECE, de reformuler explicitement le(s) énoncé(s) restrictif(s) lorsqu’émis par le client et de noter un changement de perception s’il y a lieu. De la même façon que pour l’énoncé du problème d’emploi, le client fournit parfois spontanément un ou plusieurs énoncés restrictifs alors que dans d’autres cas, il faut l’y inviter.
L’énoncé restrictif représente donc la perception qu’a le client de la cause de son problème d’emploi. Inutile de chercher ici des raisons complexes, il suffit d’aider le client à dire comment il voit son problème.

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17
Q

Quand il y a manque de spécifié, c’est pour quelles raisons généralement ?

A

Omissions, distorsions, généralisations

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18
Q

Omissions : def

A

Les omissions se présentent quand le client ne spécifie pas un élément Important de son message. Voici quelques exemples:
Client:
-J’ai peur.
Commentaires: Le conseiller n’a aucune idée de quoi, de qui cette personne a peur. Quelle est sa réaction?
Client:
-Jean est le plus fort.
Commentaires: Plus fort par rapport à qui et à quoi?
Client:
-Ça me rend malade.
Commentaires: On ne sait pas ce qui rend le client malade. Que veut dire -malade-?

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19
Q

Distorsions def

A

Les distorsions. Dans ce cas, les événements sont distordus, c’est-à-dire présentés de façon inexacte. Voici quelques exemples:
Client:
«Je n’ai pas de possibilité d’emploi. Commentaires: On ne sait pas de quelles situations concrètes il est question. Quelle est la réaction du client suite à cette perception?
Client:
-Un fonctionnaire comme vous, ça ne peut pas comprendre un chômeur»
Commentaires: Le client fait une hypothèse causale, mais on ne sait pas de quoi il parle précisément. L’énoncé est présenté comme une distorsion vague. La situation et la réaction du client demandent à être précisées.

Client:
“Je sais que vous m’aimez.
Commentaires: Le client agit comme s’il savait ce que vous pensez ou ressentez. Comment, spécifiquement, arrive-t-il à une telle conclusion? Que veut dire «je sais-? De quelle(s) situation(s) est-il question? Quelle est la réaction du client?

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20
Q

Généralisation : def

A

Il s’agit de conclusions générales auxquelles le client arrive sans preuves ni données précises.
Client:
«Aucun homme de mon âge ne pourra jamais trouver un emploi..
Commentaires: Le client se réfère ici à jamais» et «aucun». Il est important de faire spécifier ces termes concrètement. Vous remarquerez sans doute que de tels termes peuvent facilement conduire à des croyances irrationnelles. Dans ces cas, la spécification demeure essentielle. Nous en discutons abondamment dans la phase II de l’EECE

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21
Q

Importance de la spécificité
** voir word pour gras

A

La spécificité est une habileté importante dans la relation d’aide parce qu’elle permet au conseiller d’amener le client à explorer et à décrire de façon concrète et précise son expérience en termes de perceptions, de pensées, de sentiments, d’intentions et d’actions. Le conseiller peut ainsi comprendre avec exactitude et précision le vécu du client tout en l’amenant à clarifier son expérience. Sans la spécification de l’expérience du client, il est impossible de penser arriver à des objectifs pertinents et valides. Sans spécificité, le conseiller ne sait pas de quoi parle concrètement le client et, de plus, le client risque de demeurer peu impliqué et de manquer de direction.

Comme arriver à être spécifique comme conseiller et comment aider le client à devenir spécifique? Pour plusieurs, la réponse est simple, il s’agit tout simplement d’interroger ou de questionner le client. Mais voilà, questionner peut faciliter la communication ou au contraire l’entraver. Questionner dans une perspective empathique conduit à une expérience bien différente que de questionner de façon factuelle ou interrogative. Une utilisation pertinente des questions peut faciliter non seulement l’atteinte d’objectifs mais aussi le développement de la relation d’aide. Pour atteindre la spécificité, nous le verrons, le conseiller peut utiliser d’autres moyens comme compléments aux questions.

L’utilisation efficace de la spécificité est une habileté complexe et importante dans la réalisation de l’EECE. Mal utilisée, la spécificité peut facilement créer un climat de méfiance, d’inquisition et de jugement. Au contraire, bien utilisée, la spécificité permet au client et au conseiller de saisir avec clarté et précision les difficultés d’emploi.

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22
Q

Types de réponses reflets

A

On dénombre cinq types de réponses-reflets. Chacun met en évidence une dimension spécifique de l’expérience du client : perceptions, sentiments, pensées, intentions et actions.

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23
Q

Reflet de la perception du client

A

consiste à reformuler cette dimension du message qui met l’accent sur ce que le client a vu, entendu ou perçu d’une situation. Par exemple, le client dit : «Mon patron me fait des gros yeux chaque matin lorsque j’arrive au travail. Pour refléter cette perception, le conseiller répond: Il te semble que ton patron te lance des regards critiques

La réponse-reflet s’adresse uniquement à la perception qu’a le client de son patron et ignore les pensées, les sentiments et les actions du client.

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24
Q

Reflet des pensées du client

A

Par ce type de réponse-reflet, le conseiller reformule en des mots nouveaux et équivalents les pensées, les hypothèses et les croyances du client. Par exemple, le client dit: -Mon patron me fait des gros yeux chaque matin quand j’arrive au travail; je pense qu’il se prépare à me congédier». Pour refléter les pensées du client, le conseiller répond: Tu penses que ton patron se prépare à te remercier de tes services. Cette réponse ne met l’accent que sur les pensées en ignorant les autres dimensions du message.

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25
Q

Reflet des sentiments du client

A

Pour introduire ce type de réponse- reflet, le conseiller reformule en des mots différents mais équivalents, l’essentiel des sentiments du client. Le client dit: -Mon patron me fait des gros yeux chaque matin lorsque j’arrive au travail; je pense qu’il se prépare à me congédier et je me sens désemparé. Si le conseiller ne veut répondre qu’au sentiment exprimé dans ce message, il dit: Tu te sens inquiet.

26
Q

Reflet de l’intention du client

A

Le conseiller reformule, en des mots nouveaux et équivalents, l’essentiel des intentions du client. Le client dit : «Mon patron me fait des gros yeux chaque matin lorsque j’arrive au travail; je pense qu’il se prépare à me congédier et je me sens désemparé. Je songe à me trouver un autre emploi». Pour placer l’accent sur l’aspect de l’intention du message, le conseiller dit : «Tu es en train de considérer de quitter ton emploi».

27
Q

Reflet de l’action du client

A

Le conseiller reformule, en des mots nouveaux et équivalents, cette portion du message qui indique l’action du client. Le client dit «Mon patron me falt des gros yeux chaque matin lorsque l’arrive au travail; je pense qu’il se prépare à me congédier, et je me sens désemparé. J’ai déjà posé ma candidature pour d’autres emplois, juste au cas… Voulant souligner l’action qui se dégage du message, le conseiller dit: Tu te prépares en cherchant un nouveau travail.

28
Q

Mots-clés asso reflet perception :

A

sembler, paraître, percevoir, voir, regarder, entendre

29
Q

Mots-clés asso reflet pensées :

A

croire, supposer, penser, envisager, inférer

30
Q

Mots-clés asso reflet sentiments :

A

sentir, réagir, éprouver, aimer, détester

31
Q

Mots-clés asso reflet action :

A

agir, dire, décider, poser un geste

32
Q

Mots-clés asso reflet intention :

A

désirer, vouloir, souhaiter, anticiper, projeter

33
Q

Liste de techniques non-directives

A

Comportement attentif

Silence

Clarification

Paraphrase

Paraphrase sensorielle

Reflet non-direction des sentiments

Résumé

34
Q

Comportement attentif : description/but

A

Il s’agit ici de manifester de l’attention (sous forme principalement non verbale) pour que le patient perçoive l’intérêt du thérapeute.

Description :
Contact visuel, inclinaison vers l’avant, hochement de tête, expressions faciales, etc.
Absence d’activité verbale.

But/effet premier :
Facilite ou inhibe la parole spontanée du client..

35
Q

Silence : description/but

A

Description :
Absence d’activité verbale.

But/effet premier :
Fait pression sur le client pour qu’il parle. Permet un temps de réflexion. Permet à l’enquêteur de réfléchir à la réponse suivante.

36
Q

Clarification : description/but

A

Description :
Tentative de reformulation du message d’un client, précédée ou suivie d’une question fermée (par exemple : “Ai-je bien compris ?”).

But/effet premier :
Clarifie les déclarations peu claires du client et vérifie l’exactitude de ce que l’enquêteur a entendu.

37
Q

Paraphrase : description/but

A

Description :
Réflexion ou reformulation du contenu de ce que le client a dit.

But/effet premier :
Assure au client que vous l’avez bien entendu et lui permet d’entendre ce qu’il a dit.

38
Q

Paraphrase sensorielle: description/but

A

Description :
Paraphrase qui utilise les modalités sensorielles clairement exprimées par le client.

But/effet premier :
Améliore le rapport et l’empathie.

39
Q

Reflet non-directif sur les sentiments : description/but

A

Description :
Reformulation ou reformulation d’émotions clairement exprimées.

But/effet premier :
Améliore l’expérience de l’empathie des clients et les encourage à poursuivre leur expression émotionnelle.

40
Q

Résumé : description/but

A

Description :
Brève revue de plusieurs thèmes abordés au cours d’une session.

But/effet premier :
Améliore la mémorisation du contenu de la session et relie ou intègre les thèmes abordés au cours d’une session.

41
Q

Techniques directives : liste

A

Reflet directif des sentiments

Interprétation

Question

Validation du sentiment

Confrontation

42
Q

Reflet directif des sentiments

description/but

A

Description :
Déclaration indiquant les sentiments qui, selon l’enquêteur, sous-tendent les pensées ou les actions du client les pensées ou les actions du client

But/effet premier :
Peut renforcer l’empathie et encourager l’exploration et la compréhension des émotions

43
Q

Interprétation

description/but

A

Description :
Déclaration indiquant la signification, selon l’enquêteur, des émotions, des pensées ou des actions d’un client. Inclut souvent des références à des expériences passées.

But/effet premier :
Encourage la réflexion et l’auto-observation des émotions, des pensées et des actions des clients. Favorise la compréhension du client

44
Q

Question

description/but

A

Description :
Requête visant à obtenir directement des informations de la part d’un client. Il existe de nombreuses formes de questions.

But/effet premier :
Permet d’obtenir des informations. Renforce le contrôle de l’enquêteur. Peut aider les clients à parler ou les encourager à réfléchir à quelque chose.

45
Q

Validation du sentiment

description/but

A

Description :
Déclaration qui soutient, affirme, approuve ou valide les sentiments exprimés par les clients

But/effet premier :
Améliore les rapports. Réduit temporairement l’anxiété. Peut faire passer l’intervieweur pour un expert.

46
Q

Confrontation
description/but

A

Description :
Déclaration qui souligne ou identifie une incongruité ou une divergence chez le client. La gamme va de très doux à très dur.

But/effet premier :
Encourage les clients à s’examiner eux-mêmes et à examiner leurs schémas de pensée, de sentiment et de comportement. Peut déboucher sur un changement et un développement personnels.

47
Q

Quelle est la technique d’écoute la moins directive ?

A

Le silence

48
Q

Types de paraphrases
** Voir word pour les exemples

A
  • Paraphrase simple : La simple paraphrase n’ajoute pas de sens ou de direction. L’enquêteur reformule, reformule et reflète ce que le client vient de dire
  • Paraphrase sensorielle (sensory-based paraphrase) : Les systèmes de représentation font référence au système sensoriel - généralement visuel, auditif ou kinesthésique - que les clients préfèrent utiliser pour appréhender le monde.
    Si vous écoutez attentivement les paroles de vos clients, vous remarquerez que certains d’entre eux s’appuient principalement sur des mots visuels (par exemple, “ je vois “ ou “ ça ressemble à “), d’autres sur des mots auditifs (par exemple, “ j’entends “ ou “ ça ressemble à “), et d’autres encore sur des mots kinesthésiques (par exemple, “ je sens “ ou “ ça m’a ému “). D’après les recherches de la PNL, lorsque les enquêteurs parlent à travers le système de représentation de leur client, l’empathie, la confiance et le désir de revoir l’enquêteur augmentent (Hammer, 1983 ; Sharpley, 1984).
  • Paraphrase métaphorique : Les intervieweurs peuvent utiliser des métaphores ou des analogies pour saisir le message central de leur client.
  • Paraphrases intentionnellement directives : “Carl Rogers with a Twist”. Il considère cette technique comme un moyen de faire preuve d’empathie et de compassion, tout en aidant les clients à dépasser leurs sentiments négatifs ou traumatiques du passé. Voici quelques exemples :
49
Q

3 formes de clarification

A

1) La première forme de clarification consiste à reformuler ce que le client a dit et à poser une question fermée, dans l’un ou l’autre ordre. Rogers était un maître de la clarification :
Si je comprends bien… ce qui fait le plus mal, c’est que lorsqu’il vous dit que vous n’êtes pas bon, eh bien, c’est ce que vous avez toujours pensé de vous-même. Est-ce là le sens de ce que vous dites ? (Meador & Rogers, 1984, p. 167)

2) La deuxième forme de clarification consiste en une reformulation imbriquée dans une double question. Une double question est une question de type “ou bien, ou bien” comportant au moins deux choix de réponse pour le client. Par exemple :
- “N’aimez-vous pas qu’on vous interpelle en classe ou est-ce autre chose ?”
“Vous êtes-vous disputée avec votre mari avant ou après être allée au cinéma ?”
L’utilisation de la clarification comme double question permet aux enquêteurs de mieux contrôler ce que les clients disent au cours de l’entretien. D’une certaine manière, les enquêteurs essaient de deviner la réponse potentielle d’un client en lui proposant des choix possibles, comme dans un test à choix multiples.

3) La troisième forme de clarification est la plus élémentaire. Elle est utilisée lorsque vous n’avez pas bien entendu ce que le client a dit et que vous devez vérifier à nouveau.
« Désolée, je ne t’ai pas bien entendue, peux-tu répéter ? »

50
Q

Types d’interpretation

A

Psychoanalytic/classical interpretation

Recadrage

51
Q

Types d’interpretation : Psychoanalytic/classical interpretation

A

Selon la tradition psychanalytique, une interprétation est basée sur l’hypothèse théorique que les processus inconscients influencent le comportement. En mettant en évidence les conflits et les schémas inconscients, les enquêteurs aident les clients à progresser vers une meilleure connaissance de soi et des niveaux de fonctionnement plus élevés. Il ne s’agit pas de suggérer que l’introspection seule produit un changement de comportement. Au contraire, l’intuition commence à faire évoluer les clients vers des façons plus adaptées de ressentir, de penser et d’agir.

Le client : “Cette enseignante m’a mis en colère lorsqu’elle m’a accusé d’avoir volé sa montre. Je voulais la frapper à coups de poing”.
Intervieweur : “Vous étiez donc très en colère.” (Reflet non directif sur les sentiments) Client : “C’est vrai.”

Interviewer : “Vous savez, je sens aussi que vous avez d’autres sentiments à propos de ce qu’a fait votre professeur. Peut-être avez-vous été blessée parce qu’elle ne vous a pas fait confiance.” (Reflet des sentiments directif)
Client : (Pause.) “Oui, c’est une idée stupide… ça ne fait plus mal… au bout d’un moment, quand personne ne vous fait confiance, ce n’est pas une grande surprise d’être à nouveau accusé de quelque chose que je n’ai pas fait.”

Interviewer : “Ainsi, lorsque vous réagissez avec colère à la méfiance de votre professeur, c’est un peu comme si vous réagissiez à ces moments où vos parents ne vous ont pas fait confiance.” (Interprétation)

52
Q

Types d’interpretation : recadrage

A

D’autres orientations théoriques abordent l’acte d’interprétation différemment. Elles ne cherchent pas à mettre en évidence des processus inconscients. Au lieu de cela, l’interprétation est considérée comme une intervention qui aide les clients à voir leurs problèmes ou leurs plaintes sous un autre angle. Cette approche a été qualifiée de recadrage par les psychothérapeutes des systèmes familiaux, des orientations orientées vers la solution et des orientations cognitives (de Shazer, 1985 ; Morse, 1997 ; Watzlawick, Weakland, & Fisch, 1974).

Le recadrage est utilisé principalement lorsque les enquêteurs pensent que leurs clients voient le monde d’une manière inexacte ou inadaptée. Prenons l’exemple de l’échange suivant entre deux membres d’un groupe ambulatoire pour jeunes délinquants et leur conseiller au cours d’une séance de groupe :

Peg : “Il m’embête tout le temps. Il m’insulte. Et je pense que c’est un con. Je veux faire un marché pour qu’on arrête de s’en prendre l’un à l’autre, mais il ne veut pas le faire.”
Dan : “C’est elle le problème. Elle pense toujours qu’elle a raison. Elle n’est jamais prête à faire marche arrière. Pas question de passer un accord avec elle. Elle ne changera pas.” Conseiller : “Je remarque que vous êtes encore assis l’un à côté de l’autre aujourd’hui.”
Peg : “Alors ! Je préférerais ne pas être à côté de lui.”
Le conseiller : “Je pense que vous vous aimez bien. Vous vous asseyez presque toujours l’un à côté de l’autre.Vous êtes toujours en train de vous disputer. Vous devez vraiment prendre du plaisir à être l’un avec l’autre”.
D’autres : “Wow. C’est ça. C’est ce que nous avons toujours pensé.”

L’enquêteur suggère qu’au lieu d’une irritation et d’un harcèlement mutuels, les deux adolescents expriment en fait leur attirance mutuelle. Bien que les adolescents nient le recadrage, les autres membres du groupe reconnaissent qu’il est possible et commencent à s’y référer lors des prochaines séances de thérapie.

Un recadrage efficace doit se fonder sur une hypothèse alternative raisonnable. Voici d’autres exemples :
À un client déprimé : “Lorsque vous faites une erreur, vous avez tendance à la considérer comme une preuve d’échec, mais vous pourriez aussi la considérer comme une preuve d’effort et de progrès vers une réussite éventuelle ; après tout, la plupart des personnes qui réussissent connaissent de nombreux échecs avant de persévérer et de réussir.

À une jeune fille oppositionnelle : “Tu penses que dire quelque chose de gentil ou de flatteur à tes parents, c’est faire du lèche-bottes. Je me demande si le fait de dire quelque chose de positif à ton père ou à ta mère n’est pas parfois un exemple de ton honnêteté à leur égard” (Sommers-Flanagan & Sommers-Flanagan, 2007).
A un client socialement anxieux : “Lorsque les gens ne vous disent pas bonjour, vous pensez qu’ils vous rejettent, alors que c’est probablement parce qu’ils passent une mauvaise journée ou qu’ils ont autre chose à l’esprit.

À un client socialement anxieux : “Lorsque les gens ne vous disent pas bonjour, vous pensez qu’ils vous rejettent, alors que c’est probablement parce qu’ils passent une mauvaise journée ou qu’ils ont autre chose à l’esprit.

53
Q

Conseils pour les résumés

A

1) Informels
Au lieu de dire “Voici mon résumé de ce que vous avez dit”, dites quelque chose comme “Assurons-nous que je suis bien les principaux points dont vous avez parlé”. Au lieu de numéroter vos points, énoncez-les simplement un par un. Ainsi, vous ne serez pas gêné par l’oubli d’un point.

2) Interactifs
Faites une pause pendant le résumé afin que votre client puisse exprimer son accord, son désaccord ou donner des précisions. À la fin du résumé, demandez si ce que vous avez dit vous semble exact. Avant de résumer, demandez à votre client de résumer ce qui lui semble important. De cette façon, vous obtenez le point de vue de votre client, sans l’entacher de votre opinion. Vous pourrez toujours ajouter plus tard ce qui vous a semblé important.

3) Soutenants
Dans certains cas, reconnaissez ouvertement que votre client a révélé une grande quantité d’informations. Par exemple, “Vous en avez dit beaucoup” ou “Vous en avez dit beaucoup en peu de temps” sont des affirmations rassurantes et encourageantes qui aident les clients à se sentir bien dans ce qu’ils ont dit. Bien entendu, vous devez rester sincère et ne faire ces déclarations de soutien que lorsqu’elles sont véridiques.
La façon dont vous demandez un résumé à un client doit être encourageante. Par exemple : “Je voudrais savoir ce qui vous semble le plus important dans tout ce que vous avez abordé aujourd’hui”. Ou encore : “Comment résumeriez-vous les points les plus importants dont vous avez parlé ?”

54
Q

Comment les auteurs différencient-ils les différents types de reformulation et reflets?

A

Directifs vs non-directifs ?

55
Q

Quelles sont les sources d’informations du reflet?

A

1) L’expression émotionnelle du client
2) Contenu verbal
3) Contenu non-verbal
4) Projections du thérapeute
5) Autres strategies (dévoilement de soi / questions ouvertes…)

56
Q

Quand faire des reflets :

A

1) il existe un lien thérapeutique entre l’aidant et le client,

2) l’aidant et le client sont d’accord pour travailler sur les émotions

3) un client évite les sentiments (par exemple, le client a manifestement un sentiment mais l’interrompt ou évite l’émotion en l’intellectualisant, en la détournant ou en s’en distrayant),

4) le client a un comportement inadapté parce qu’il n’est pas conscient de ses sentiments (il devient passif lorsqu’il est maltraité, déprimé lorsqu’il est en colère, il est trop inhibé lorsqu’il est heureux ou triste et manque donc de vigueur) ; ou

5) un client a besoin de retraiter des expériences traumatisantes (même si ce n’est généralement pas immédiatement après l’événement).

57
Q

Quand NE PAS faire des reflets :

A
  • La relation thérapeutique n’est pas solide (par exemple, le client ne se sent pas en sécurité ou ne fait pas confiance à l’aidant, l’aidant ne dispose pas de suffisamment d’informations sur le client).
  • Le client se sent submergé par ses émotions en raison d’un trouble émotionnel grave, d’une pensée délirante ou d’une colère extrême.
  • Le client traverse une crise émotionnelle grave et le fait d’exprimer ses sentiments ajouterait une pression qu’il ne pourrait pas gérer.
  • Le client a des antécédents d’agression, d’effondrement, de toxicomanie, d’automutilation, d’incapacité à réguler ses émotions ou de manque de capacités d’adaptation.
  • Le client montre une forte résistance à exprimer ses sentiments. Il n’y a pas assez de temps pour surmonter les sentiments.
  • L’aidant n’a pas l’expérience de la gestion des clients émotionnellement perturbés.
58
Q

Qu’est-ce que le mirroring ?

A

Mirroring : Le miroir, en tant qu’aspect du langage corporel, implique une synchronisation ou une cohérence entre l’enquêteur et le client. Dans ce cas, les mouvements physiques et l’activité verbale de l’enquêteur sont “synchronisés” avec ceux du client. Le miroir est une technique non verbale relativement avancée qui peut améliorer le rapport et l’empathie, mais qui, mal utilisée, peut s’avérer désastreuse (Banaka, 1971 ; Maurer & Tindall, 1983 ; Rand, 2006). Si l’effet miroir est évident ou exagéré, les clients peuvent penser que le thérapeute se moque d’eux.

59
Q

Kinésique

A

variables associées aux caractéristiques physiques et aux mouvements physiques de toute partie du corps, telles que les yeux, le visage, la tête, les mains, les jambes et les épaules.

60
Q

Proxémique

A

se réfère à l’espace personnel et aux variables environnementales telles que la distance entre deux personnes et la présence ou non d’objets entre elles.

61
Q

Paralinguistique

A

La paralinguistique comprend le volume, la hauteur, le débit et la fluidité de la voix.

62
Q

Verbal tracking (suivi verbal)

A

Le suivi verbal consiste à rythmer le client en suivant de près le contenu de son discours (ainsi que le volume et le ton de son discours, comme indiqué précédemment). Le suivi verbal consiste uniquement à répéter ou à résumer ce que le client a déjà dit. Le suivi verbal n’inclut pas votre opinion personnelle ou professionnelle sur ce que votre client a dit.