C1 - lecture relation thérapeutique Flashcards
Quelle est la première étape d’une psychothérapie ?
La première étape d’une psychothérapie consiste à établir une alliance thérapeutique avec le patient. Le but de l’interaction initiale est de développer une attirance ou un sentiment positifs par l’empa- thie, la chaleur, la préoccupation authentique et un regard positif inconditionnel vis-à-vis de lui.
Quel est le second objectif ?
Le second objectif est de transmettre le sentiment que le thérapeute est une personne compétente, digne de confiance, avec qui il sera possible de se découvrir et de former un lien en toute sécurité.
L’alliance thérapeutique implique combien de facteurs, et lesquels ?
- le patient vit son thérapeute comme lui apportant aide et soutien (un facteur affectif, le lien relationnel);
-il a le sentiment d’un travail en commun, d’une coopération avec -lui (un facteur cognitif et de motivation, l’alliance de travail, impli- quant la collaboration des participants).
Quels sont les fondements essentiels de L’établissement d’une relation thérapeutique ?
écoute et attention
L’écoute compréhensive recourt à quels types d’aptitudes ?
Aptitudes de relances
Aptitudes de reflet
Aptitudes de relances def
Les aptitudes de relance correspondent à l’utilisation de techniques d’invitation, de signaux minimaux d’encouragements, de questions ouvertes, et d’un silence judicieux.
Aptitudes de reflet def
Les aptitudes de reflet incluent le paraphrasage, le reflet des émo- tions, le reflet des significations, et le résumé de ce qui vient d’être dit.
Quelles sont les caractéristiques bénéfiques du thérapeute
- absence de problèmes émotionnels ;
- confiance;
- savoir-faire et compétence;
-intérêt à aider ses patients, engagement pour le patient (surtout en tant qu’il est perçu par celui-ci);
- capacité de créer une relation chaleureuse et de soutien.
+ LA PERCEPTION QU’À LE PATIENT DE SON THÉRAPEUTE!!
Enquête auprès de patients ayant suivi des psychothérapies : 5 items considérés comme vrm importants
JE L’AI PAS APPRIS, VOIR SI CA SERA DANS LA GRILLE DE CHOSES À RETENIR
- il vous a aidé à comprendre votre problème ;
il vous a encouragé petit à petit à affronter les choses qui vous tra- cassaient; - vous avez pu parler à une personne compréhensive;
- il vous a aidé à vous comprendre.
Ainsi, la façon dont le patient perçoit le thérapeute est d’une importance capitale
Qu’est-ce qui est vrm déterminant du changement en thérapie ?
Delisle (1990) suggère que ce n’est pas la seule personnalité du thé- rapeute qui produit le changement chez un quelconque patient, ni que la personnalité du patient détermine à elle seule la transformation. C’est la différence qualitative entre les deux systèmes, du client et du thérapeute qui détermine le changement.
Caractéristiques d’une bonne alliance thérapeutique
1) Sur le plan de la relation patient-thérapeute, l’alliance de travail, la résonance empathique, et l’affirmation mutuelle, ainsi que la collabo- ration dans le partage de l’initiative et de la responsabilité, contribuent positivement à la réussite thérapeutique.
2) C’est donc une relation dans laquelle on se fait confiance, où l’on se sent compris et où l’on sent l’in- térêt et la volonté de collaboration, qui conduit au succès (Huber, 1993).
3) Une relation bénéfique est aussi une relation dans laquelle le patient ressent des sentiments chaleureux vis-à-vis du thérapeute, accepte celui-ci et éprouve un sentiment de ressemblance à son égard.
XX
Donc en gros :
1) collaboration
2) confiance
3) sentiments chaleureux, ressemblance avec l’autre personne
L’alliance est composée de quels éléments primordiaux ?
1) Objectifs communs
2) Un accord sur les moda- lités du travail psychothérapique
3) Développement d’un lien de confiance approprié aux objectifs et au travail de la psychothérapie
Quels sont les deux types d’alliance aidante
- le type 1, l’alliance thérapeutique repose sur le fait que le patient vit son thérapeute comme lui apportant aide et soutien ;
- le type 2, l’alliance thérapeutique est basée sur le fait que le patient a le sentiment d’un travail en commun, d’une coopération avec son psychothérapeute.
Quel est le meilleur prédicateur de l’évolution ?
Participation du patient
L’échelle d’alliance thérapeutique est composée de quels éléments essentiels ?
1) L’un chargé de mesurer le lien relationnel traduisant
–> un facteur d’ordre plutôt affectif
2) l’autre mesurant la collaboration des participants-alliance de travail traduisant plutôt
–> un facteur cognitif et de motivation
Certaines de ses composantes suivantes sont mesurées par certaines mais non par toutes les échelles de classifica- tion courantes :
PAS ÉTUDIÉE JE NE LA COMPRENDS PAS
-la relation affective du patient à son thérapeute;
- la capacité du patient à poursuivre un objectif thérapeutique ;
- la compréhension empathique et l’implication du thérapeute
- l’accord patient-thérapeute sur les objectifs et les tâches de la thérapie
Quoi la constatation dans l’alliance thérapeutique et conditions facilitatrices de rogers ?
l ressort clairement de ces observations, ainsi que de certaines recherches empiriques, que l’alliance thérapeutique est différente des conditions facilitatrices de Rogers
Différences entres aptitudes et attitudes thérapeutiques
1) Les premières (relance, reflet,…) sont des habiletés, des savoir-faire, à ranger du coté des tech- niques de base, alors que
2) les secondes (attitude rogérienne, empathie,…) constituent des dispositions relationnelles, des modalités de présence, des façons d’être avec le patient.
Que peut faire le thérapeute pour accroître le sentiment de sécurité et de confiance ?
Il n’existe pas de solution rapide pour établir la confiance. Il faut du temps avant que ses comportements et la démonstration par les faits l’accroissent.
Le patient peut être amené à poser un certain nb de questions servant de test avant d’être rassuré sur la sécurité offerte par la relation thérapeutique.
Ex:
Patient-Quel âge avez-vous ?
Thérapeute - J’ai 34 ans. Vous avez l’air de douter que quelqu’un de mon Age puisse vraiment comprendre ce par quoi vous êtes en train de passer. Patient-Êtes-vous pour l’avortement ?
Thérapeute - Je serai heureux de vous répondre. Mais avant, laissez-moi comprendre pourquoi c’est important pour vous. Est-ce quelque chose qui vous préoccupe actuellement ?
Dans les deux cas, on donne ou l’on promet une réponse au patient, mais la motivation sous-jacente à la demande est aussi explorée et devient le point de discussion le plus important.
Aptitudes pour manifester l’attention
MAINTENIR CONTACT OCULAIRE
–> 1er et plus important indicateur d’écoute et d’implication
MAINTENIR UNE DISTANCE PHYSIQUE ADÉQUATE
–> gen 1,5m
POSTURE
–> posture d’implication. détendue mais alerte. posture ouverte, sans bras ni jambes croisés (encourage compo moins défensif chez le patient)
GESTES ET EXPRESSIONS FACIALES
–> modérément réactive aux émotions du patient. Certains gestes peuvent distraire le patient (ex: ronger ongles, jouer avec stylo) , peut être perçu par le patient comme anxiété, impatience, désintérêt
TOUCHER LE PATIENT
–> pas n’importe quel avec n’importe qui n’importe quand
Aptitudes à la relance : liste
Les invitations
Encouragements minimaux
Questions ouvertes
Silence attentif
Aptitudes à la relance : invitations
Invitation à parler. Réponse positive sans notion de jugement, qui est faite durant la phase initiale de contact
Ex : J’ai l’impression que vous êtes abattue ce matin (observation). Vou- lez-vous en parler?
Aptitudes à la relance : questions ouvertes
–> def de ouverte et fermée
–> qceque l’ouverte permet
–> DEFS
Les questions fermées demandent une information spécifique et entraînent généralement une réponse factuelle brève (parfois même un simple oui ou non).
La question ouverte permet plus de liberté dans l’expression.
–> QCEQUE OUVERTE PERMET
1) Cette dernière permet ainsi une utilisation moins fréquente des ques- tions, interrompant moins le processus d’écoute et respectant le besoin naturel du patient de raconter ses histoires ou d’expliquer sa vie, surtout au tout début.
2) les questions ouvertes sollicitent plus d’information tout en reconnaissant, en même temps, le droit du patient à ne pas répondre
3) les questions ouvertes sont souvent formulées sous forme de phrases affirmatives ou impératives pour éviter de donner le senti- ment au patient d’être interrogé. Ex: Prenons le temps de tout écouter (phrase impérative). -Dites-moi en un peu plus à ce propos (phrase impérative)
Aptitudes à la relance : le silence attentif
Permettre l’existence de moments de silence procure un temps de réflexion au patient et du temps pour élaborer au thérapeute.
Le silence est souvent la réponse la plus appropriée à la révélation de pertes (mots peuvent dénier la validité du deuil)
Finalement, le silence est surtout efficace pour inciter le patient à se découvrir.