dysphorie de genre, paraphilies, dysfonctions sexuelles Flashcards

1
Q

quelles sont les caractéristiques à prendre en compte concernant la dysphorie de genre ?

A
  • Critères diagnostiques séparés et adaptés en fonction de la période développementale (i.e. enfance, adolescence/vie adulte)
  • Domaine du sexe et genre est hautement controversé
  • Vocabulaire/termes et sens varient dans le temps et en fonction des disciplines (et même au sein d’une même discipline)
  • Sexe = indicateurs biologiques mâles et femelles (dans le sens de la capacité reproductive)
  • Genre = rôle socioculturel associé à être un garçon et une fille, un homme et une femme ou un autre genre
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Q

qu’est-ce que la dysphorie de genre et quels sont les critères ?

A

emphase mis sur l’incongruence entre le genre assigné et le genre vécu/exprimé. diagnostic est justifié SEULEMENT dans le cas où il y a une détresse significative ou altération du fonctionnement

A. Non-congruence (incongruence, ex : je peux avoir un genre assigné masculin et me sentir n’avoir aucun genre ou les 2 genres) marquée entre le genre vécu/exprimé par la personne et le genre assigné, d’une durée minimale de 6 mois, se manifestant par au moins 2 des items suivants :
1. Non-congruence marquée entre le genre vécu/exprimé par la personne et ses caractéristiques sexuelles primaires et/ou secondaires (ou chez les jeunes adolescents, avec les caractéristiques sexuelles secondaires attendues)
2. Désir marqué d’être débarrassé(e) de ses caractéristiques sexuelles primaires et/ou secondaires en raison d’une incompatibilité avec le genre vécu/exprimé (ou chez les jeunes adolescents, fort désir d’empêcher le développement des caractéristiques sexuelles secondaires attendues)
3. Désir marqué d’avoir les caractéristiques sexuelles primaires et/ou secondaires de l’autre sexe
4. Désir marqué d’appartenir à l’autre genre (ou à un genre différent de celui qui lui est assigné)
5. Désir marqué d’être traité(e) comme une personne de l’autre genre (ou d’un genre différent de celui qui lui est assigné)
6. Conviction marquée d’avoir les sentiments et réactions de l’autre genre (ou d’un genre différent de celui qui lui est assigné)
B. Le trouble est accompagné d’une détresse cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

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3
Q

quelles sont les prévalences et comorbidité ?

A

Comorbidité
Troubles anxieux
Troubles dépressifs
Troubles du contrôle des impulsions
TSA
TSPT (si on subit intimidation sévère par exemple) –> l’expérience d’incongruence peut être en soi traumatisante

Prévalence
Sous-estimation car tous ne recherchent pas de traitement hormonal/chirurgical
Évaluée à environ 1/1000

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4
Q

qu’est-ce que l’étiologie de la dysphorie de genre ?

A

Associée à facteurs biologiques (p. ex., milieu hormonal prénatal)
Rarement associée à ambiguïté génitale (intersexualité) de genre ou anomalie génétique
*complément génétique: gène introduit dans un organisme puisse compenser le défaut provoqué par l’inactivation d’un gène de cet organisme
Associée à facteurs sociaux (p. ex., qualité des rel. parentales)

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5
Q

quel est le traitement de la dysphorie de genre ?

A

psychothérapie
- Enjeux psychologiques associés
- Enjeux relationnels et associés au fonctionnement
- Accompagnement dans la prise de décisions concernant la suite, les implications concrètes
Transition sociale et/ou médicale
Options pour transformation physique (chirurgie plastique, hormones, inversion sexuelle chirurgicale)
- Adaptation post chirurgicale
Stabilité émotionnelle
Adaptation au nouveau rôle pendant au moins 1 an avant l’opération
Connaissance adéquate des limites et conséquences réelles de la chirurgie
Psychothérapie (programme sur l’identité de genre)

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6
Q

que sont les troubles paraphiliques vs comportements paraphiliques ?

A
  • Intérêt sexuel intense et persistant envers des objets ou activités sexuelles inusités
    –> Se manifeste sous forme de fantasmes, de pulsions ou comportements
    –>Représente une déviation dans les préférences
    Paraphilies répertoriées dans le DSM = Les + fréquentes, peuvent entraîner des actions criminelles

Distinction entre des comportements paraphiliques (ou paraphilies) et des troubles paraphiliques
–> Troubles paraphiliques (DSM-5)
- «paraphilie qui cause de façon concomitante une détresse ou une altération du fonctionnement chez l’individu ou une paraphilie dont la satisfaction a entraîné un préjudice personnel ou un risque de préjudice sur d’autres personnes»
- Depuis plus de 6 mois
- Provoquent détresse ou altération du fonctionnement

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7
Q

que sont les catégories de troubles paraphiliques caractérisés de préférences pour des activités anormales ?

A
  1. troubles des moyens de séduction (voyeurisme, exhibitionnisme, frotteurisme)
  2. troubles algolagniques (douleur et souffrance - sadisme et masochisme)
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8
Q

que sont les catégories de troubles paraphiliques caractérisés de préférences pour des cibles anormales ?

A
  1. troubles dirigés vers des persones (pédophilie)
  2. troubles dirigés ailleurs (fétichisme, transvestisme)
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9
Q

quelles sont les prévalences et comorbidité des troubles paraphiliques ?

A
  • H +++
  • Comorbidité des paraphilies chez un même individu
  • Comorbidité fréquente
  • Schizophrénie, trouble dépressif caractérisé, trouble de la personnalité
  • Statistiques imprécises (prévalence, arrestations, gêne, honte)
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10
Q

qu’est-ce que le trouble voyeurisme ?

A
  • Excitation sexuelle intense et récurrente liée au fait d’observer une personne qui ne se doute de rien, nue ou en train de se déshabiller ou d’avoir des rapports sexuels
  • Souffrance, altération du fonctionnement ou a mis en acte auprès d’une personne non consentante
  • Activité sexuelle se limite, ou non, au voyeurisme
  • Importance de l’élément de risque, espionnage, secret
  • Implique rarement un contact avec la personne observée
  • Apparaît à l’adolescence
  • Étiologie: crainte des contacts sexuels directs? Compétences sociales? Besoin de pouvoir?
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11
Q

qu’est-ce que le trouble exhibitionnisme ?

A
  • Excitation sexuelle intense et récurrente liée au fait d’exhiber ses organes génitaux devant une personne prise au dépourvu
  • Souffrance, altération du fonctionnement ou a mis en acte auprès d’une personne non consentante
  • Cherche rarement un contact sexuel avec victime
  • Avec voyeurisme, représentent la majorité des crimes sexuels signalés à la police
  • Apparaît à l’adolescence
  • Étiologie: besoin de s’exhiber déclenché par anxiété, agitation, excitation sexuelle (nature compulsive)
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12
Q

qu’est-ce que le trouble frotteurisme ?

A
  • Excitation sexuelle intense et récurrente liée au fait de toucher ou de se frotter contre une personne non consentante
    P. ex., frotter pénis sur cuisses ou fesses d’une femme ou caresser ses seins ou organes génitaux dans lieux où facile de s’échapper (autobus, trottoir)
  • Souffrance, altération du fonctionnement ou a mis en acte auprès d’une personne non consentante
  • Apparaît à l’adolescence
  • Peu étudié
  • Étude rapporte que 44% des étudiantes ont été victimes d’au moins un acte de frotteurisme ou exhibitionnisme
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13
Q

que sont les troubles masochisme et sadisme sexuels ?

A

Trouble sadisme sexuel
- Excitation sexuelle intense et récurrente provoquée par la souffrance psychologique ou physique d’une autre personne (p. ex., humiliation)
Trouble masochisme sexuel
- Excitation sexuelle intense et récurrente provoquée par le fait de souffrir ou être humilié
- Souffrance ou altération du fonctionnement

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14
Q

qu’est-ce que le trouble pédophilie ?

A
  • Présence de fantasmes entraînant une excitation sexuelle intense et récurrente, de pulsions sexuelles ou de comportements impliquant une activité sexuelle avec un ou plusieurs enfants prépubères (habituellement, 13 ans ou moins)
    –> Individu âgé de 16 ans ou plus et a au moins 5 ans de plus que l’enfant ou les enfants du critère A
  • Individu a mis en actes ces pulsions ou détresse ou difficultés relationnelles
  • Ne pas inclure les individus en fin d’adolescence qui entretiennent des relations sexuelles avec un enfant de 12-13 ans
  • Spécifications
    Exclusif ou non exclusif
    Attiré sexuellement par les garçons, les filles, les 2
    Limité à l’inceste
  • Comorbidité: troubles dépressifs, anxieux, bipolaires, TP antisociale, autres troubles paraphiliques

inceste
- Relations sexuelles entre parents proches ou alliés à un degré qui entraîne la prohibition du mariage
- Les plus fréquents: inceste frère-sœur, suivi de père-fille
- Spécification du trouble pédophilie dans le DSM-5
Victimes d’inceste souvent plus âgées que victimes de pédophilie

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15
Q

qu’est-ce que le trouble fétischisme ?

A
  • Excitation sexuelle récurrente et intense liée à partie(s) du corps, objet(s), autres
  • Présence du fétiche est préférée ou essentielle à l’excitation sexuelle
  • Attrait ressenti comme involontaire, irrésistible et compulsif
    P. ex.: pieds, chaussures, collants transparents, objets en latex, vêtements de fourrure, sous-vêtements féminins
    P. ex.: porter le fétiche, le caresser, l’embrasser, le sentir, le sucer, l’introduire dans le rectum ou le contempler en se masturbant; demander au partenaire de le porter pendant rapports sexuels; collectionner le fétiche
  • Apparaît généralement à l’adolescence
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16
Q

qu’est-ce que le trouble transvestisme ?

A
  • Individu qui éprouve excitation sexuelle intense par le fait de se travestir
  • Fantasmes, pulsions ou comportements
  • Continuum: porter sous-vêtements féminins à se vêtir complètement de manière féminine
  • Note: autogynéphilie
    Tendance d’un homme à être sexuellement excité par la pensée ou l’image de lui-même en femme
    Pas toujours associé à trouble transvestisme
  • Hommes ou femmes hétérosexuels
  • Travestissent de manière épisodique plutôt que régulière
  • Apparaît généralement à l’enfance ou l’adolescence
17
Q

que sont les théories d’étiologie pour les troubles paraphiliques ?

A
  1. théories cognitives-comportementales : conjonction de facteurs
    - Ont souvent été victimes d’agression sexuelle et mauvais traitements à l’enfance
    - Ont souvent grandi dans famille où relation parent-enfant est perturbée
    - Développement d’un style d’attachement insécurisant
    - Faible niveau de compétences sociales
    - Manque d’estime de soi
    - Solitude et absence de relations intimes
    - Paraphilies comme substituts aux relations et activités sexuelles conventionnelles?
    - Alcool et affects négatifs sont souvent des déclencheurs aux actes paraphiliques
  2. théories biologiques
    - Pas de différence de niveau de testostérone
    - Hypothèse d’une dysfonction du lobe temporal dans une minorité de cas de sadisme et d’exhibitionnisme
    - Bref, pas beaucoup de données à ce sujet
18
Q

quels sont les traitements ?

A

paraphilies illégales
- Individus incarcérés, ordonnance du tribunal
- Taux de succès variables (30-90%)
- Suivi après libération (pas toujours…)
- Taux de récidive augmente avec le temps
Facteurs qui influencent négativement le pronostic : motivation, déni, minimisation, croyance qu’ils peuvent contrôler leur comportement, croyance que victimes ne seront pas des témoins crédibles

traitement : psychothérapie
- Cadre de réflexion: responsabilisation, développement de l’empathie
- Travailler le passage à l’acte: déclencheurs et autres facteurs impliqués
- Prévention des rechutes
- Psychothérapie diminue risque de récidive comparativement à absence de traitement

19
Q

que sont les dysfonctions sexuelles ?

A
  • Problèmes qui empêchent individu de jouir d’une vie sexuelle satisfaisante
  • Se manifestent généralement dans les relations intimes
  • Symptômes persistants et récurrents + détresse ou graves difficultés relationnelles
  • Comorbidité ++
20
Q

qu’est-ce que le modèle de la réponse sexuelle en 4 phases de Masters et Johnson ?

A
  1. Excitation
    - Réponse d’excitation physiologique initiale
    - Augmentation du rythme cardiaque, de la respiration, de la pression sanguine
    - Myotonie (augmentation de la tension musculaire), vasocongestion (engorgement des vaisseaux sanguins), lubrification, gonflement du clitoris et petites lèvres, durcissement des mamelons et érection
  2. Plateau : intensification des réponses de la phase d’excitation
  3. Orgasme : contractions musculaires rythmiques, libération de tension
  4. Résolution : retour à la normale

cycle de la réponse
1. désir
- Intérêt sexuel, fantasmes
2. Excitation
- Plaisir sexuel subjectif
- Modifications physiologiques
3. Orgasme
- Apogée du plaisir sexuel
- Éjaculation chez H
- Contractions des muscles de la paroi du tiers externe du vagin chez F
4. Résolution
- Détente et bien-être

21
Q

qu’est-ce que l’éjaculation retardée ?

A
  • Retard marqué et/ou absence ou diminution marquée de la fréquence de l’éjaculation, dans 75-100% des occasions
  • Durée : au moins 6 mois
  • Sévérité associée à niveau de souffrance
  • Facteurs étiologiques: peur de la fécondation, refus de montrer amour, hostilité, peur de s’abandonner ou cause biologique (p. ex., prise de certains tranquillisants)
  • Prévalence : 1%, rare
22
Q

qu’est-ce que le trouble de l’érection ?

A
  • Incapacité persistante et récurrente à obtenir ou maintenir une érection jusqu’à achèvement de l’acte sexuel
  • Durée : depuis au moins 6 mois
  • Sévérité associée au niveau de souffrance
  • Facteurs étiologiques :
    Effets secondaires de certains médicaments, maladie/condition physique (diabète, alcoolisme chronique)
    Dépression, anxiété
    Cercle vicieux de la peur de l’échec
  • Prévalence : 13 à 21% des 40-80 ans; 2% des moins de 40 ans
23
Q

qu’est-ce que le trouble de l’orgasme chez la femme ?

A

*2eme problème sexuel le plus courant chez les F
- Absence d’orgasme après une période d’excitation sexuelle normale ou retard marquée pour l’obtenir ou intensité diminuée des sensations orgasmiques
- Durée : au moins 6 mois
- Sévérité associée au niveau de souffrance
- Facteurs étiologiques
Caractère appris plutôt qu’inné de l’orgasme féminin
Orgasme féminin non associé à la reproduction (contrairement à l’éjaculation chez l’homme)
Manque de connaissance de l’anatomie génitale, manque de pratique
Difficulté à exprimer besoins au partenaire
Seuil orgasmique différent d’une femme à l’autre
Peur de perdre le contrôle
- Prévalence : 10 à 42% (10% à vie)

24
Q

qu’est-ce que le trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme ?

A

*excitation subjective vs physiologique
- Au moins 3 critères suivants : absence ou diminution…
1. Intérêt pour l’activité sexuelle
2. Fantasmes ou idéations sexuelles ou érotiques
3. Initiation de l’activité sexuelle et réactivité à l’initiation par un partenaire
4. Excitation ou plaisir pendant ≥ 75% de l’activité sexuelle
5. Intérêt ou excitation en réponse à des stimuli érotiques sexuels internes ou externes (p. ex., écrits, verbaux, visuels)
6. Sensations génitales ou non génitales pendant ≥ 75% de l’activité sexuelle
- Durée : au moins 6 mois
- Sévérité associée au niveau de souffrance
- Facteurs étiologiques : relationnels, histoire de l’individu, cognitions et attitudes négatives envers sexualité, propension à éprouver du plaisir (versus inhibition)
- Prévalence : inconnue

25
Q

qu’est-ce que le trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration ?

A
  • Difficultés persistantes ou répétées dans un ou plusieurs des cas suivants :
    1. Difficultés persistantes ou répétées lors de la pénétration vaginale pendant relation sexuelle
    2. Douleur vulvovaginale ou pelvienne marquée pendant les rapports sexuels ou lors de tentatives de pénétration
    3. Peur ou anxiété marquée de la douleur vulvovaginale ou pelvienne par anticipation, pendant ou résultant de la pénétration vaginale
    4. Tension ou crispation marquées de la musculature du plancher pelvien au cours des tentatives de pénétration vaginale
  • Durée : au moins 6 mois
  • Sévérité associée au niveau de souffrance
  • Facteurs étiologiques :
    Liés au partenaire
    Relationnels
    De vulnérabilité individuel (p. ex., image du corps, abus sexuels)
    Comorbidité psychiatrique
    Culturels ou religieux
  • Impacts
    Associé à tous les aspects de la réponse sexuelle
    Évitement de la sexualité
    Tension relationnelle
  • Prévalence : 15%
26
Q

qu’est-ce que la diminution du désir sexuel chez l’homme ?

A
  • Déficience ou absence persistante ou répétée de pensées sexuelles/érotiques ou de fantaisies imaginatives et du désir d’activité sexuelle
  • Durée : au moins 6 mois
  • Sévérité associée à la souffrance
  • Facteurs étiologiques
    Enjeux interpersonnels
    Difficultés érectiles
    Image du corps, abus sexuels, etc.
    Comorbidité psychiatrique
  • Comorbidité : dépression
  • Prévalence 1,8%
27
Q

qu’est-ce que l’éjaculation prématurée (précoce) ?

A
  • Trouble de l’éjaculation persistant ou répété survenant pendant le rapport sexuel avec un(e) partenaire, approximativement dans la minute suivant la stimulation, et avant que la personne ne souhaite éjaculer
  • Durée : au moins 6 mois, dans 75/100% des cas
  • Sévérité associée au temps avant l’éjaculation
  • Facteurs étiologiques : sensibilité du pénis accrue, anxiété
  • Prévalence de 1 à 3%; 20 à 30% lorsqu’on mesure l’insatisfaction de la durée chez les H
    Problème sexuel le plus fréquent chez les H
28
Q

qu’est-ce que l’étiologie des dysfonctions sexuelles ?

A

modèle Masters et Johnson…
Causes courantes/proximales
- Anxiété de performance : préoccupation excessive à l’égard de son comportement pendant les rapports sexuels
- Rôle de spectateur: fait d’observer sa performance de l’extérieur au lieu de participer véritablement à l’expérience sexuelle
Autres causes
- Éducation religieuse stricte
Vision négative de la sexualité
- Traumatisme psychosexuel
- Abus de substance(s)
- Facteurs biologiques
- Facteurs socioculturels : attentes, préoccupations, ce qui est acceptable ou non socialement

autres facteurs
- manque de connaissances/compétences
- Communication au sujet des préférences/aversions

29
Q

quels sont les traitements selon Masters et Johnson ?

A
  • D’abord: aller chercher de l’aide
  • Éducation sexuelle
  • Évaluation du système de valeurs/croyances sexuelles de chacun des partenaires
    Activités acceptables et nécessaires lors de rapports sexuels
    Modification de ce système peut souvent aider
  • Voir la problématique de manière systémique (le couple)
    En assumer la responsabilité ensemble
  • Explication du rôle de spectateur et son impact sur la sexualité
  • Exercice de la focalisation sensorielle (en mode pleine conscience) : rétablir intimité et contact
    Partenaire «receveur»
    «Savourer» les caresses
    Pas besoin d’excitation sexuelle
    Dire lorsque caresse gênante ou inconfortable
    Rapports sexuels interdits
30
Q

quels sont les autres traitements pour les dysfonctions sexuelles ?

A
  • Réduction de l’anxiété
    Exposition graduelle
    Apprentissage de la détente
    Pleine conscience
  • Masturbation dirigée
    Seul puis avec partenaire
  • Techniques de modification cognitive
    Techniques d’éveil sensoriel: prendre conscience de sensations agréables
    Substituer pensées sévères
    Développer monde de fantasmes et érotique
    Éducation: p. ex., pourquoi mettre l’emphase sur la pénétration?
  • Acquisition de nouvelles compétences et apprentissage de la communication
    Communication des préférences/aversions
  • Psychothérapie conjugale
    Impact de la relation sur la sexualité
    Rôle de soutien des partenaires
  • Traitements médicaux et physiques
    P. ex., femmes ménopausées et dyspareunie: traitement à base d’estrogènes (redonne épaisseur à la paroi vaginale et augmente lubrification)
    P. ex., implant pénien: tige de silicone semi-rigide si pénis chroniquement flasque
    Médication, p. ex., Viagra, Levitra