Douleur Chronique Et Opiacés Flashcards

1
Q

Quel pourcentage de la population adulte au Canada souffre de douleurs chroniques?

A

25% (1/4 adulte)

Vrai aussi ailleurs dans le
Monde

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Q

Quelle est la raison de consultation la plus fréquente chez les patients en première ligne?

A

Douleur chronique

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3
Q

Les individus souffrant de douleur chronique présentent un risque combien de fois plus élevé de souffrir de dépression ou d’anxiété?

A

4x plus à risque de souffrir de dépression ou d’anxiété

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4
Q

Est-ce facile d’avoir accès aux cliniques de la douleur?

A

Non très compliqué!
Environ 1 place pour 250 000 personne.

Donc si 1/4 de la population souffre de douleur chronique, c’est seulement 1 personne souffrante sur 50 000 qui on accès

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5
Q

Les coûts sociaux de la douleur chronique entraînent des répercussions sur 3 plans
Lesquels?

A

Physiques
Psychologiques
Sociales

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6
Q

Vrai ou faux,

les couts Directs associés à la douleur chronique (2011) se chiffrent a près de 20 milliards de dollars américains ?

A

Faux,
600 Milliards de dollars US

(Plus élevé que les couts du diabète, des maladies cardiaques et du cancer regroupés)

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7
Q

Vrai ou faux, si on améliorait de 1% la prise en charge de la douleur chronique au Québec, on réduirait de 150 millions de dollars les couts directs associés à cette problématique ?

A

Vrai

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8
Q

Peut-on juger de la douleur d’autrui ?

A

Non car c’est une sensation… une émotion

On ne peut pas dire à quelqu’un «tu n’as pas mal»
Tout comme on ne peut pas dire à quelqu’un «tu n’est pas triste»

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9
Q

Vrai ou Faux, la douleur est toujours utile ?

A

Faux,
La douleur aigue l’est toujours, pour nous aviser d’un danger potentiel. (exemple L main sur rond de poêle, fracture, appendicite).

Mais la douleur est INUTILE
Généralement, la lésion est guérie mais le signal douloureux persiste

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10
Q

De quel type de douleur s’agit-il ?

Douleur associée à des dommages à des tissus autres que les nerfs (Ex. Fracture, entorse)

A

Douleur nociceptive

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11
Q

De quel type de douleur s’agit-il ?

Douleur de type crampiforme, vague, mal localisée parfois lancinante (associée aux organes abdominaux)

Ex. Colon irritable, gastro, occlusion, pancréatite chronique

A

douleur viscérale

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12
Q

De quel type de douleur s’agit-il ?

Douleur sans évidence de dommage aux tissus
ou il y avait un dommage mais il est guérit

A

Douleur nociplastique (depuis 2018)

Anciennement : Trouble douloureux

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13
Q

De quel type de douleur s’agit-il ?

Douleur entraînant des changements structurels ou physiologiques au niveau des systèmes somato-sensoriels. (donc, qui entraîne des anomalie de la transmission du message nerveux)

A

douleur neuropathique

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14
Q

De quel type de douleur s’agit-il ?

Douleur de type brûlure, choc électrique, engourdissement douloureux

A

douleur neuropathique

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15
Q

Quel type de douleur extrêmement fréquent est très difficile à traiter ?

A

Douleur neuropathique

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16
Q

Vrai ou faux,

un patient peut avoir une douleur nociceptive en même temps qu’une douleur neuropathique ?

A
Vrai, les 4 types de douleur
Nociceptive
Neuropathique
Viscérale
Nociplastique
peuvent être combinées chez un même patient

= douleur combinée (souvent très difficile à traiter)

17
Q

Quelles sont les fibres nociceptives qui transportent le message douloureux ?

A

Fibres A Delta
Fibres C
(petit calibre)

18
Q

Quelles sont les fibres qui transporte le message non-nociceptifs (Ex. massage, toucher, etc.)

A

Fibres A Bêta (gros calibre et myélinisées)

19
Q

Qu’est-ce que l’hyperalgésie primaire

A

Phénomène tout à fait normal

= Résultat d’une sensibilité accrue des nocicepteurs périphériques à des stimuli douloureux thermiques ou mécaniques. Demeure localisée à la zone douloureuse.

Ex. Quand on a une lésion périphérique (coupure avec feuille de papier), les nocicepteurs sur la peau sont activés. En plus de transférer le signal douloureux à la moelle (transduction), les nocicepteurs activent également plusieurs réactions inflammatoires, cellulaires et chimiques (production locale de neurotransmetteurs). Ce processus entraînent une augmentation de la sensibilité dans la zone entourant la blessure.

20
Q

Qu’est-ce que l’hyperalgésie secondaire ?

A

Augmentation de la sensibilité à la douleur d’origine centrale (PAS reliée à sensibilisation des nocicepteurs en lien avec l’inflammation au site de la blessure)

N’est pas un processus normal (comme l’hyperalgésie primaire) mais plutôt PATHOLOGIQUE

  • Responsable de la chronicisation des
    douleurs chirurgicales
  • Peut conduire à une amplification de la douleur aiguë et à l’apparition de douleurs chroniques
  • Peut être induite par les opiacés
21
Q

Qu’est-ce que la transduction du signal (dans la physiopathologie de la douleur) ?

A

Après le trauma (ou insulte) en périphérie, le signal est transféré par les nerf en signal électrique

22
Q

Expliquer la physiopathologie de la douleur neuropathique

A

Réorganisation des circuits neuronaux qui entraîne des décharges anarchiques et la stimulation d’autres neurones autours.

Il s’en suit une augmentation de l’activité de la moelle épinière qui entraîne l’hyperalgésie secondaire et des changement de la plasticité cérébrale (qui vont faire que la douleur peut se chroniciser)

23
Q

Comment expliquer l’impact du cycle de la douleur chez la personne ?

A
  1. Blessure
  2. De moins en moins actif
  3. Déconditionnement
  4. Faiblesse musculaires et articulaires
  5. Fatigue et manque d’énergie (n’arrive plus AVQ-AVD)
  6. Stress, anxiété, peur, frustration
  7. Pensée négative en lien avec douleur mais aussi à propos du futur
  8. Impact sur l’humeur (ex. dépression, impulsivité)
  9. Impact fonctionnel s’intensifie (prob. de productivité, perte d’emploi, soucis financier, insomnie, problèmes dans les relations sociale, etc)
24
Q

Donner un définition de la douleur

A

La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle.

(peut être associée à une crainte d’avoir une problématique même si celle-ci est absente)

25
Q

Donner des exemples d’outils qui existent pour évaluer l’impact de la douleur chronique chez les patients

A
  1. BPI (Brief Pain Inventory) : version abrégée du Mc Gill Pain Questionnaire qui est très long)
    - Validé dans plusieurs langues
    - Permet de suivre évolution de l’impact de la douleur chez le patient (ex. 2 mois après début des tx)
    - Permet de faire réaliser aux patients certains changement dans l’impact de sa douleur depuis le début des tx
  2. HADS (hospital Anxiety and depression scale) :
    - permet d’évaluer les sx anxieux ou dépressif qui s’installent fréquemment chez patients atteints de douleur chronique (risque X4)
    - Si score élevé : on réfère à des services psychosociaux
  3. PCS (Pain Catastrophism Scale) :
    - Permet d’identifier les patients dont les pensées peuvent influencer négativement la sensation douloureuse.
    - Permet de les référer à des services psychosociaux afin de travailler la gestion des pensées
26
Q

Sur quoi devrait également avoir un impact, la médication analgésique efficace (diminuant fréquence et intensité de la douleur) ?

A

Sur l’état mental du patient

Et vis-et-versa, un traitement efficace de la détresse émotionnelle devrait avoir un impact significatif sur le soulagement de la douleur du patient

27
Q

Nommes quelques facteurs psychosociaux pouvant influencer la chronicisation de la douleur chez certains individus

A

Au delà de gravité de la lésion tissulaire, tous les individus sont différents et vont réagir différemment selon les circonstances et selon le bagage qu’ils possèdent :

  • Sexe
  • Génotype
  • Profil épigénétique
  • Traumas, Maladie ou Blessure à des moments charnière du développement
  • Personnalité : certains traits (ex. catastrophisme)
28
Q

Selon le FAM (Fear Avoidance Model), quelles sont les deux réactions possibles face la douleur aigue et à quoi mènent-elles ?

A

1) Confrontation (mène à la résolution)

2) Évitement (mène à la catastrophisassions, à l’impuissance et à la persistance de la douleur)

29
Q

Nommez des facteurs de protection contre la chronicisation de la douleur :

A

Support social
Capacité d’adaptation (active coping)
Sentiment d’auto-efficacité

30
Q

Pourquoi les patients qui souffrent de dépendance et ceux qui souffrent de douleur chroniques devraient-ils être traiter de façon conjointe (en interdisciplinarité) ?po

A

Car les mécanisme de développement et de maintien de ces deux problématiques sont TRÈS SIMILAIRES.

Plusieurs patients souffrent des deux conditions et les équipes spécialisés (tant en dépendance, qu’en douleur) ne se sentent pas outillés pour aider la personne avec la problématique qui n’appartient pas à leur champs de spécialité. (À cours de moyens pour aider les patients)

Ces deux problématiques ne devraient pas être traitées en silo mais conjointement.

31
Q

Quel est l’objectifs thérapeutique quand on réfère un patients à la clinique de la douleur ?

A
  • Améliorer les capacités fonctionnelles

- Améliorer la qualité de vie

32
Q

nommez quelques petits indices à remarquer pour déceler le potentiel d’abus chez patients avec douleur chroniques

A
  • ATCD abus
  • Demande opiacés précis
  • Demande des courtes actions (que les longues ne sont pas efficaces)
  • Ordonnance perdue
  • Demande renouvellement avant la fin
  • colere si on ne repond pas à sa demande
  • Multiplie les prescripteurs ou les pharmacie
  • Résultats indiquant risque de “catastrophisation” à la PCS (pain catastrophizing scale)
  • Lui demander si manque de mx avant la fin de l’ordonnance, si doit s’en procurer ailleurs, (sont souvent honnête)
33
Q

Trucs pour limiter les risques d’abus d’opiacés

A

1- Contrat initiale avec le patient (ex. de celui du CMQ)
2- prescripteur unique
3- Faxer les ordonnance direct à la pharmacie
4- Une seule pharmacie (peut embarquer sur le programme de surveillance)
5- Étampe “cette Rx annule toutes les autres Rx d’oipacés”
6- Prescrire des longues actions (ne devrait jamais prendre plus de 3-4 I/d par semaine)

34
Q

Vrai ou Faux, les patients sous opiacés ne peuvent pas conduire leur voiture ?

A

Faux, pas spécifiquement
Mais au début, le temps qu’on trouve la bonne dose qui ne cause pas de somnolence on ne devrait pas conduire.

D’ailleur la conduite devrait toujours être évitée dans TOUTES SITUATION où les facultés de concentration et la vigilance sont affectées (manque de sommeil, état de crise important, consommation Roh ou drogue, effets secondaire d’une nouvelle médication, etc)

35
Q

Nommer une molécule qui peut être utilisé chez les patients atteints de douleur chroniques présentant un risques d’abus moindre

A

Le tradamol Et aussi les crèmes topique d’opiacés présentent moins de risque d’abus.
Malheureusement, ils ne sont pas couverts par la RAMQ.
On peut faire une demande de mx d’exception mais peut prendre plusieurs mois avant d’être évaluée.

36
Q

Comment devrait-on présenter l’opiacé lorsqu’on débute une prescription pour une douleur chronique ?

A

L’opiacé est une solution de départ intéressante pour diminuer votre douleur au début et vous permettre d’avoir les capacités de mettre en place les autres outils beaucoup moins à risque d’effets indésirables et de dépendance. Donc si je vous prescrit cela aujourd’hui c’est pour vous mettre en action.
Ex. Référence physio, TS, psychologue, etc.
Quand on aura une meilleur prise en charge globale, on pourra diminuer progressivement les opiacés.