Douleur abdominale basse & Dx associés Flashcards

1
Q

IN1-082 Reconnaitre la présentation clinique des 3 types de douleur abdominale (pariétale, viscérale, référée) et nommer les causes les plus fréquentes pour chaque type.

Caractérstiques et dx probables pour les 3 types de douleur

A
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2
Q

IN1-083 Distinguer les causes intra-abdominales (gastro-intestinale, urinaire, gynécologique, vasculaire) des causes extra-abdominales ou métaboliques de la douleur abdominale aiguë

A
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3
Q

IN1-084 Diviser l’abdomen en quatre quadrants et neuf régions

Les neuf régions et leurs délimitations

A

Neuf régions:

Hypochondre droit et gauche

Épigastre

Flanc droit et gauche

Région périombilicale

Fosse illiaque droit et gauche

Région hypogastrique (sus-pubienne)

Délimitées par:

Lignes mid-claviculaires, ligne sous-costale et ligne des épines iliaques antéro-supérieures

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4
Q

IN1-084 Diviser l’abdomen en quatre quadrants et neuf régions

4 quadrants et leur contenu

A
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5
Q

IN1-085 Pour chaque quadrant et chaque région de l’abdomen, élaborer le diagnostic différentiel.

A
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6
Q

IN1-086 Reconnaitre la sémiologie de l’irritation péritonéale.

A
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7
Q

IN1-087 Reconnaitre les conditions urgentes lors d’une douleur abdominale aiguë (pathologies pouvant mettre en danger la vie du patient).

  • Signes d’alarme de condition aigue grave
  • Red flags
A

Liste de conditions urgentes

  • IDM de la paroi postérieure (atypique)
  • Hémorragie digestive sévère
  • Rupture d’AAA
  • Rupture de grossesse ectopique (à éliminer si femme fertile)
  • Pancréatite aigüe
  • Occlusion intestinale
  • Ischémie mésentérique
  • Péritonite généralisée
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8
Q

IN1-088 Prescrire et interpréter l’investigation pertinente de la douleur abdominale aiguë en fonction des diagnostics les plus probables

A

La TDM avec opacification orale et IV permet de poser le diagnostic chez près de 95% des patients qui présentent une douleur abdominale importante

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9
Q

IN1-081 Compléter une anamnèse et un examen physique lors d’une douleur abdominale aiguë en fonction des diagnostics possibles.

Décrire en gros ce qui est pertinent à questionner

(HMA et exam physique pas dans la réponse parce que vu en DC anyway)

A
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10
Q

IN2-208 Nommer les trois grandes classes d’incontinence urinaire et donner des exemples pour chaque classe.

Nommer 5 types d’incontinence + les définir

A

Par impériosité/urgence

= mictions incontrôlées (de volume variable) qui surviennent immédiatement après un besoin irrépressible d’uriner

Par effort

= fuite urinaire due à une augmentation brutale de la pression intra-abdominale (p. ex., la toux, les éternuements, le rire, le fait de se pencher ou de soulever une charge)

Par regorgement

= la fuite d’urine survient lorsque la vessie est remplie à capacité et ne peut plus emmagasiner d’urine

Fonctionnelle

= perte d’urine due à des altérations cognitives ou organiques (p. ex., dues à une démence ou à un accident vasculaire cérébral)

Mixte

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11
Q

IN2-208 Nommer les trois grandes classes d’incontinence urinaire et donner des exemples pour chaque classe.

Donner des exemples de causes pour les 3 grandes classes

A

Par effort

  • Chx pelvienne
  • Chx prostatique chez homme
  • Accouchement et/ou ATCD obstétrique
  • Âge
  • Gain de poids excessif

Par impérosité

  • peut être associé à des facteurs tels que l’infection urinaire, l’hypertrophie prostatique, cancer de la vessie ,etc. Les maladies du cerveau et de la moelle épinière peuvent causer des symptômes de vessie hyperactive

Par regorgement

  • obstructions infra-vésicales (ex. HBP)
  • hypocontractilités du détrusor (ex. Rx ou diabète)
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12
Q

Reconnaitre la présentation clinique d’une infection urinaire basse versus haute.

A

Infection urinaire basse (cystite)

  • Pollakiurie/nycturie
  • Impériosité
  • Brûlements mictionnels
  • Douleur sus-pubienne
  • Absence de fièvre
  • Hématurie
  • Punchs rénaux négatifs

Infection urinaire haute (pyélonéphrite)

  • Symptôme urinaire bas (comme cystite, car provient svt d’une évolution de celle-ci à moins qu’elle origine du sang)
  • Fièvre +/- frissons
  • Douleur au flanc unilatéral
  • No/Vo
  • Punch rénaux positifs
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13
Q

Nommer les germes les plus fréquents en infection urinaire

A
  • Plus souvent bactérien que viral, levures ou parasitaire
  • E.Coli ++++ autant en communauté qu’en hôpital
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14
Q

Prescrire et interpréter l’investigation pertinente pour une suspicion de cystite

A
  • SMU
  • DCA si

o Hommes et enfants

o Les femmes si

§ Infections à répétition (proche dans le temps)

§ Diabétique

§ Immunosupprimé

§ Manipulation urologique récente

(Donc chez une femme normale, SMU est suffisant)

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15
Q

Prescrire et interpréter l’investigation pertinente pour une suspicion de cystite

Qu’est-ce que le SMU peut indiquer en cas de cystite (et/ou pyélonéphrite rétrograde)?

A

Bâtonnet (sommaire d’urine)

o Leucocytes +

o Nitrites + (très spécifique, mais peu sensible)

o Hématies +

Microscopie

o Leucocytes

> 5 par champ est anormal

Dans l’infection, souvent > 15-50 par champ

o Hématies

≥ 3 par champ est anormal = hématurie microscopique

> 15/champ est fréquent lors d’une infection urinaire

o Bactéries (peut provenir d’une contamination à la récolte, donc pas vrm significatif)

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16
Q

Prescrire et interpréter l’investigation pertinente pour une suspicion de pyélonéphrite

A
  • SMU-DCA
  • FSC et hémocultures
  • Échographie rénale chez tous les patients: Sauf si femme ≤ 65 ans en bonne santé
  • TDM abdo-pelvienne pour éliminer colique néphritique si doute
17
Q

Expliquer les principes de traitement d’une infection urinaire basse et haute

Cystite

A

Nitrofurantoïne 100 mg par voie orale 2 fois/jour pendant 5 jours (contre-indiquée si la clairance de la créatinine est < 60 mL/min)

ou

TMP/SMX 160/800 mg par voie orale 2 fois/jour pendant 3 jours

ou

Fosfomycine 3 g par voie orale 1 fois

18
Q

Expliquer les principes de traitement d’une infection urinaire basse et haute

Que faire si la cystite récidive 1-2 semaines après le premier traitement?

A

Si la cystite récidive dans un délai d’une semaine ou deux, un antibiotique à plus large spectre (p. ex., une fluoroquinolone) peut être utilisé et l’urine doit être mise en culture

19
Q

Expliquer les principes de traitement d’une infection urinaire basse et haute

Pyélonéphrite

A

1) Traitement ambulatoire par ATB oraux si:

  • Les patients doivent être compliants
  • Les patients sont immunocompétents
  • Les patients n’ont pas de nausées ou de vomissements ou de déplétion volumique ou de septicémie
  • Les patients ne présentent aucun facteur suggérant une infection urinaire compliquée

La ciprofloxacine 500 mg par voie orale 2 fois/jour pendant 7 jours ou la lévofloxacine 750 mg par voie orale 1 fois/jour pendant 5 jours

2) Si traitement ambulatoire pas possible: ATB parentéraux + hospitalisation

Les antibiotiques de première ligne sont généralement les fluoroquinolones telles que la ciprofloxacine et la lévofloxacine

20
Q

Expliquer les principes de traitement d’une infection urinaire basse et haute.

Cystite compliquée

A

La cystite compliquée doit être traitée par des antibiotiques à large spectre empiriques choisis en fonction des agents pathogènes locaux et des profils de résistance et ajusté en fonction des résultats de culture. Les anomalies des voies urinaires doivent également être prises en charge.

21
Q

Suggérer une conduite appropriée pour une bactériurie asymptomatique

A

On ne traite pas sauf:

  • Grossesse
  • Transplantation rénale
  • Utilisation de médicaments qui suppriment le système immunitaire
  • Pathologie qui supprime le système immunitaire (par exemple, SIDA, certains cancers ou faible nombre de globules blancs)
  • Jeunes enfants atteints d’un reflux sévère d’urine de la vessie dans les uretères
  • Avant de réaliser certaines procédures invasives pouvant causer un saignement dans les voies urinaires (par exemple, résection transurétrale de la prostate)

Typiquement, la bactériurie asymptomatique du diabétique, de la personne âgée ou du porteur chronique d’une sonde vésicale à demeure ne doit pas être traitée” -Merck

22
Q

Suggérer une conduite appropriée pour une bactériurie asymptomatique

Femme enceinte

A

Bactériurie asymptomatique a plus tendance à causer pyélonéphrite (PNA)

Donc: Traitement de 7 jours

  • Pas de quinolones
  • Nitrofurantoïne durant 2 premiers trimestres
  • Éviter TMP-SMX durant 1er et 3e trimestre
  • Pénicilline/céphalosporine utilisable en tout temps
  • Refaire Contrôle de culture d’urine à la fin du traitement.
23
Q

Décrire les principales complications des infections urinaires basses et hautes

A

Infection urinaire basse (cystite)

  • Récidive (plus de 4 épisodes par année)
  • Pyélonéphrite

Infection urinaire haute (pyélonéphrite)

  • Bactériémie
  • Choc septique
  • Abcès rénal
24
Q

Élaborer le dx différentiel du nodule prostatique

A
  • Cancer de la prostate
  • HBP
  • Prostatite aigue
  • Prostatite chronique (granulome)
  • Abcès prostatique
  • Calcul prostatique
25
Q

Élaborer le dx différentiel du nodule prostatique

Présentation, étiologies et physiopatho des prostatites aigues et chroniques

A

Prostatite aiguë

o Définition : inflammation aigue du tissu prostatique, touchant jusqu’à 25% des hommes avec infection urinaire

o Causes : invasion tissulaire de la prostate par des bactéries suite à une infection urinaire, reflux, invasion directe ou lymphatique du rectum (rare) ou hématogène (rare)

o Se présente avec de la fièvre, des malaises généraux, une miction très douloureuse, une urine trouble, etc.

o Au toucher rectal, on note une prostate augmentée de volume, chaude et très douloureuse

• Prostatite chronique

o Peut être consécutive à des infections urinaires basses récidivantes (prostatite chronique bactérienne) ou d’étiologie indéterminée (prostatite chronique non bactérienne +++ ).

o Les patients sont souvent asymptomatiques, et s’ils se présentent avec des symptômes, ce seront des myalgies-arthralgie, sx urinaires variables, mais sans symptômes systémiques (fièvre ou frisson)

o À la palpation, la prostate est normale ou indurée focalement (rare)

26
Q

Décrire la présentation clinique et l’évolution du cancer de la prostate

Présentation clinique

A
  • Grande majorité asymptomatique (80-90%)
  • 10-20% se présentent avec des symptômes (svt car stades avancés):

o SBAU : Par obstruction du flot localement (trouble de vidange): Jet urinaire faible (débit), Jet hésitant (difficulté à initier la miction), Miction par poussée, Gouttes terminales (achèvement lent de la miction), sensation de vidange vésicale incomplète, incontinence par regorgement possible, insuffisance rénale post-rénale au long terme

o Hématurie

o Douleurs osseuses (métastases)

o OEdème des membres inf. (métastases)

o Autres signes de néoplasies: perte de poids, fatigue, Sx B, etc

27
Q

Décrire la présentation clinique et l’évolution du cancer de la prostate

Évolution

A
  • Généralement lente, sur 10-15 ans
  • Évolution du cancer est évaluée par APS + échelle de Gleason + Stade TNM
  • Pour la plupart des patients atteints de cancer de la prostate et en particulier s’il est localisé ou régional, le pronostic est très bon
28
Q

Expliquer l’utilité clinique et les limitations du dosage de l’APS sérique

  • Qu’est-ce que l’APS sérique?
  • Utilités cliniques
A

= enzyme sécrétée par l’épithélium prostatique: responsable de la liquéfaction du sperme

  • demi-vie de 48 à 72h
  • se retrouve dans le sang en petite quantité
  • spécifique à la prostate mais pas au cancer

Utilités

  • Dépistage de l’HBP
  • Dépistage du cancer de la prostate (surtout si augmentation entre les divers dosages)
  • Mariqueur de récidive dans le traitement du cancer de la prostate
29
Q

Expliquer l’utilité clinique et les limitations du dosage de l’APS sérique

Limitations de ce dosage

  • Varie en fct de quoi?
  • Valeurs seuils
A

La concentration sérique peut varier en fonction de :

  • la grosseur de la prostate (en lien avec HBP et âge) ;
  • la présence d’un cancer de la prostate ;
  • la présence d’une inflammation prostatique

Valeurs seuils: Adaptées en fonction de l’âge (p.65 notes), sinon en bas de 4ng/ml représente la normalité

30
Q

Expliquer l’utilité clinique et les limitations du dosage de l’APS sérique.

Ce qui l’augmente et le diminue

A

APS est augmenté:

  • Cancer (Attention: pas juste pour ca!!!)
  • Prostatite
  • HBP
  • Autres circonstances spécifiques où l’APS se normalise généralement dans les 4 semaines qui suivent:

o Post-manipulation (cystoscopie, biopsie de prostate, sonde vésicale)

o Éjaculation

o Infections urinaires

o Rétention urinaire aiguë

APS est diminué:

• inhibiteurs de la 5-alpha-réductase (diminue de 50 %

la valeur de l’APS)

31
Q

Expliquer l’utilité clinique et les limitations du dosage de l’APS sérique

Valeur APS et dx du cancer de la prostate

A

APS PAS SPÉCIFIQUE AU CANCER mais bien à la prostate