Diabète cours 1 Flashcards
Hormones endocrines sécrétées par le pancréas et leurs effets
Insuline: effet hypoglycémiant
Glucagon: effet hyperglycémiant
Somatostatine: inhibe GH, TSH, GIP, insuline et glucagon
Description des îlots de Langerhans
petits amas cellulaires (100 à 200 cellules, 75x125 micro), un peu partout dans le pancréas, au nombre de 1 à 2 millions chez l’humain, représente 1 à 2% du pancréas
4 types de cellules et leur distribution dans les îlots
cellule b: produisent l’insuline, surtout au centre
cellule a: produisent glucagon, surtout en périphérie
cellule d: produisent somatostatine, entre a et b
*qqs rares cellules autres qui fabriquent le polypeptide pancréatique (rôle et effets peu connus)
- Somatostatine inhibe l’insuline, glucagon et GH
- Insuline inhibe glucagon
Circulation sanguine des îlots
sens centrifuge (centre vers périphérie), cellules a sont plus en contact avec le sang
Étape de biosynthèse de l’insuline
(durée 30 à 60 minutes)
- synthèse de la pro-insuline sur le RE (ribosome)
- transport vers l’appareil de Golgi
- transformation en insuline a/n de l’appareil de Golgi (clivage de la pro-insuline) et formation de granules de sécrétion
- Mouvement de ces granules vers la membrane cellulaire par contraction d’éléments d’un système micro-filamentaire, possiblement causé par un influx d’ions calciques, libération de l’insuline par émiocytose (ou exocytose), c’est-à-dire la fusion de la membrane du granule avec la membrane cellulaire et “érosion” de celle-ci au point de contact, avec vidange du contenu dans la circulation
Cycle de sécrétion de l’insuline
Sécrétion basale (au repos, lorsqu’on ne mange pas): maintient des niveaux insuliniques (5 à 15 uU/ml ou 30 à 90pmol/L) nécessaire à une bonne homéostasie du glucose, estimé à environ 1 unité/heure (1 unité = mesure de l’activité de l’insuline = 40g d’insuline/heure)
*Voir courbe de sécrétion-réponse avec pic précoce et phase tardive
Métabolisme de l’insuline
- sécrétée par les îlots et déversée dans le système porte, passe au foie où 50% est détruit lors d’un premier passage
- circule librement dans le sang
- demi-vie de 5 à 7 min *(si on donne un bonus d’insuline, en 30 minutes il n’y en a plus)
- se fixe à des récepteurs spécifiques a/n des membranes des c cibles
Structure de l’insuline
- polypeptide de 51 aa, poids moléculaire 6000
- détruite a/n GI par protéase (donc pas insuline PO)
- comporte 2 chaines:
Chaine A (acide): 21 aa
Chaine B (basique): 30 aa
les deux chaines sont reliées entre elles par des points S-S a/n 7A-7A et 20A-19B. il y en a un autre sur la chaine A (6A-11A) - d’abord, synthèse de la pro-insuline (une seule chaine) qui se replie sur elle-même pour aligner les 2 chaines d’insuline
- la partie intermédiaire, C-peptide (connections-peptide) est clivée. se compose de 31 aa + 2 aa à chaque bout qui sont libérés au moment du clivage
Peptide c et son utilisé clinique
Rôle physiologique inconnu
Sa mesure peut servir de marqueur de la sécrétion insulinique, car une particule de C-peptide est sécrétée pour chaque molécule d’insuline
Peu métabolisé par le foie (contrairement à l’insuline)
Est éliminé par le rein et s’accumule en IR
Mécanismes de contrôle du glucagon et insuline: SUCRES (GLUCIDES)
Glucose, fructose et mannose (pas le galactose) ont un effet de stimulation de sécrétion de l’insuline
[Glucose] circulation = probablement l’élément de contrôle le plus important de la sécrétion d’insuline (système rétro-régulation)
En hypoglycémie: canaux K+ ATP des cellules b sont ouverts, permettant au K+ intrac de sortir et garder une certaine polarisation de la membrane cellulaire
Avec glucose: entrée du glucose par récepteur GLUT, formation d’ATP intrac force la fermeture des canaux K+ et provoque une dépolarisation de la membrane. Ouverture de canaux Ca++, qui induit la libération d’insuline dans les granules de sécrétion.
Mécanismes de contrôle du glucagon et insuline: ACIDES AMINÉS
La plupart des aa sont capables de stimuler la sécrétion d’insuline
La lysine, l’arginine et leucine sont particulièrement efficace, mais à des doses supra-physiologiques (test stimulation à l’arginine)
Au plan physiologique, il peut s’agir d’un éléments significatif lors d’un repas riche en protéines
Mécanismes de contrôle du glucagon et insuline: LIPIDES (AGL)
Dans certaines conditions, les AGL et corps cétoniques peuvent avoir un effet insuline-sécréteur modeste (en aigu) mais bcp moins que les sucres
Mécanismes de contrôle du glucagon et insuline: IONS
Potassium: lorsque le taux de K+ dans la circulation est insuffisant, la sécrétion insulinique est diminuée et peut entrainer une intolérance au glucose
Calcium: augmentation du calcium augmente l’insuline (pas de répercussion clinique)
Mécanismes de contrôle du glucagon et insuline: AMP- cyclique
les cellules b possède un système adénylyl-cyclase-AMP cyclique
- les agents augmentent l’AMPc soit en stimulant l’adénylyl-cyclase (glucagon, agoniste b-adrénergique, ACTH), soit en bloquant la phosphodiestérase (caféine, théophylline) augmente la réponse insulinique (donc gucagon favorise la sécrétion d’insuline)
- les agents diminuent l’AMPc en inhibant l’adénylyl-cyclase (agoniste a2-adrénergique ex épinéphrine) donc diminue la sécrétion d’insuline
Mécanismes de contrôle du glucagon et insuline: HORMONES
2 effets:
1. effet direct sur la cellule b démontré via les récepteurs
2. effet indirect, plus tardif, secondaire à un effet métaboliques (ex: hyperglycémie, augmentation des AGL)
Les hormones: épinéphrine, glucagon, glucocorticoïdes, GH, incrétines, somatostatine
Mécanismes de contrôle du glucagon et insuline: EPINÉPHRINE
inhibe la sécrétion insuline par stimulation des récepteurs a2-adrénergique
par contre, la stimulation des récepteurs b2-adrénergique entraîne la libération d’insuline
prépondérance de l’effet a sur l’effet b, donc effet suppresseur des catécholamines endogène qui agissent a/n des deux types de récepteurs
Mécanismes de contrôle du glucagon et insuline: GLUCAGON
stimulation de la sécrétion d’insuline par:
- effet direct (augmentation AMPc)
- effet indirect (augmentation glycémie et AGL)
Mécanismes de contrôle du glucagon et insuline: CORTICOSTÉROÏDEs (effet indirect)
stimulent la sécrétion insulinique en diminuant la sensibilité à l’insuline par activation de certaines enzymes de la gluconéogenèse, entrainant une hyperglycémie
Mécanismes de contrôle du glucagon et insuline: GH (effet indirect)
stimule la sécrétion insulinique en diminuant la sensibilité à l’insuline par augmentation des somatomédines (IGF), entrainant une hyperglycémie. augmente aussi la glycogénèse du foie
Mécanismes de contrôle du glucagon et insuline: HORMONES GASTRO-INTESTINALES (INCRÉTINES)
L’effet incrétine est glucodépendant: lorsque la glycémie est dans la normale, il n’y a plus de stimulation de la sécrétion d’insuline ni d’inhibition de la sécrétion du glucagon
l’effet incrétine est direct: la GLP-1 agit via des récepteurs membranaires spécifiques sur les cellules b et a
l’effet incrétine est une augmentation de l’insulinémie secondaire à l’administration orale d’une dose de glucose. le pic d’insulinémie est 2x sup lorsqu’on mange du glucose PO que lorsqu’on absorbe du glucose par voie parentérale
Les incrétines (GLP-1 et GIP) sont des hormones gastro-intestinales qui stimulent la sécrétion d’insuline lorsque la glycémie est trop élevée (glycémie post-prandiale)