Devoir n° 2 autocorrectif - Année 2017-2018 Flashcards
Question 1. Texte lacunaire. Trouver les mots manquants de A à P (8 points)
On oppose habituellement l’expérimentation et l’observation : ce sont les deux _____ (_____) de la méthode scientifique. La première est une méthode dite _____ parce qu’elle vise à susciter chez les sujets des réactions qu’ils n’auraient peut-être jamais eu l’occasion d’avoir autrement, la seconde à l’opposé est dite méthode _____ _____. Le terme observation a au moins deux usages, deux significations différentes. Par rapport à l’expérimentation, il manque la volonté de savoir ce qu’il en est en dehors de toute intervention, c’est-à-dire dans des conditions _____. Par rapport à l’interrogation, il indique que l’on veut enregistrer des _____ plutôt que leurs équivalents verbaux.
Cependant, il faut savoir qu’observer qui semble pourtant naturel n’a rien d’évident. Ce n’est pas une simple _____ il faut se débarrasser du mythe de l’observateur enregistrant tout. L’observation est un processus où le chercheur est _____, il choisit certaines informations et en néglige d’autres.
L’expérimentation, quant à elle, suit une trame logique. Toute recherche scientifique se structure en _____ étapes et a pour point de départ _____ _____ (_____). Afin de créer une _____ avec le sens commun, il s’agit d’acquérir des connaissances dans le domaine ciblé : d’une part au travers de lectures scientifiques et d’autre part, par des _____ _____ menés sur le terrain. ces investigations permettent d’assoir une _____. La création d’un _____ _____ _____ permettra de tester l’hypothèse : les _____ recueillies seront traitées puis interprétées en lien avec la question formulée.
On oppose habituellement l’expérimentation et l’observation : ce sont les deux POLES (VERSANTS) de la méthode scientifique. La première est une méthode dite REACTIVE parce qu’elle vise à susciter chez les sujets des réactions qu’ils n’auraient peut-être jamais eu l’occasion d’avoir autrement, la seconde à l’opposé est dite méthode NON REACTIVE. Le terme observation a au moins deux usages, deux significations différentes. Par rapport à l’expérimentation, il manque la volonté de savoir ce qu’il en est en dehors de toute intervention, c’est-à-dire dans des conditions NATURELLES. Par rapport à l’interrogation, il indique que l’on veut enregistrer des COMPORTEMENTS plutôt que leurs équivalents verbaux.
Cependant, il faut savoir qu’observer qui semble pourtant naturel n’a rien d’évident. Ce n’est pas une simple CONSTATATION il faut se débarrasser du mythe de l’observateur enregistrant tout. L’observation est un processus où le chercheur est ACTEUR, il choisit certaines informations et en néglige d’autres.
L’expérimentation, quant à elle, suit une trame logique. Toute recherche scientifique se structure en 7 étapes et a pour point de départ UNE OSBERVATION (QUESTIONNEMENT). Afin de créer une RUPTURE avec le sens commun, il s’agit d’acquérir des connaissances dans le domaine ciblé : d’une part au travers de lectures scientifiques et d’autre part, par des ENTRETIENS EXPLORATOIRES menés sur le terrain. ces investigations permettent d’assoir une problématique. La création d’un MODELE D’ANALYSE permettra de tester l’hypothèse : les OBSERVATIONS recueillies seront traitées puis interprétées en lien avec la question formulée.
Question 2. Pour opter pour l’observation à découvert ou incognito 4 paramètres jouent dans cette prise de décision : citez les brièvement (8 points)
Quatre paramètres influencent le choix d’une posture, à découvert versus incognito, prise par le chercheur. Nous allons les citer brièvement.
Le premier paramètre est en lien avec la question de l’accessibilité du terrain. En effet, certains terrains sont accessibles sans qu’il y ait obligation de négociation (lieu public, parc …) alors que pour d’autres une négociation en amont s’impose (entreprises). En outre, hormis l’aspect formel de la démarche peut se poser également le problème d’objectivité d’une démarche incognito comme par exemple observer un terrain asiatique alors que l’on est le seul blanc !
Le deuxième paramètre consiste en l’estimation des avantages et inconvénients des 2 rôles d’un point de vue scientifique (adéquation des constats à la réalité ordinaire, compréhension intime des rôles sociaux, accès à des informations par questionnaire, possibilité ou non de prise de notes, variation des situations observables).
Le troisième paramètre renvoie au propre sentiment que l’observateur a par rapport à ce choix.
Enfin, le dernier paramètre, renvoie à la déontologie du travail de terrain (charte éthique).
Question 3. Qu’est-ce que l’effet halo ? (4 points)
L’effet de halo est un biais cognitif, c’est-à-dire une erreur de jugement qui repose sur un traitement partiel des informations disponibles. Il consiste en la réalisation d’une généralisation erronée à partir d’une seule caractéristiques, ou qualité, d’un objet ou d’une personne observée. Ainsi, nous réalisons un jugement à partir duquel nous présumons du reste des caractéristiques du sujet observé.
Cet effet a été découvert, et nommé par Thorndike (1920), à partir d’une étude au sein de l’armée, durant laquelle il a pu observer que les officiers attribuaient des caractéristiques positives à leurs supérieurs, une fois qu’ils avaient découvert une qualité positive chez eux. A l’inverse, ils ne voyaient plus que des éléments négatifs dans leur personnalité à partir du moment où ils avaient évalué une qualité négative dans leur comportement.
ou exemple cours ou exemple ci-dessous
Nisbett & Wilson ont mis également en exergue la réalité de l’effet de halo au cours d’une étude auprès de 2 groupes d’étudiants à l’Université du Michigan. A chacun des groupes, ils montrèrent la vidéo d’un professeur donnant un cours. Dans l’une d’elles, le professeur était affable et cordial, alors que dans l’autre, il se comportait de manière autoritaire et impérative.
Après cela, chaque groupe devait décrire l’aspect physique du professeur. Les résultats de l’expérience révèlent que les étudiants qui ont vu la facette positive du professeur l’ont décrit comme une personne sympathique et attirante, alors que les sujets de l’autre groupe l’ont qualifié avec des adjectifs peu favorables. De plus, suite à cette description, les auteurs ont demandé aux étudiants si l’attitude du professeur avait pu influencer leur évaluation de son aspect physique. Et tous ont répondu négativement, affirmant que leurs opinions étaient totalement objectives.
Le biais de halo comme tout biais cognitifs est utilisé sans que ceux qui y recourent s’en rendent nécessairement compte et concernent également les chercheurs qui peuvent fonder leur estimation en les utilIsant.
Si l’emploi fréquent au quotidien de ces biais tient à leur fonction de simplification car moins couteux sur le plan cognitif et si ces raccourcis de raisonnement permettent dans nos vies quotidiennes de proposer des réponses socialement acceptables, le chercheur se doit d’en tenir compte pour tendre au mieux vers un jugement objectif.