Devoir n° 1 autocorrectif - Année 2016-2017 Flashcards
Question 1. Texte lacunaire. Trouver les mots manquants de A à J (5 points)
On oppose habituellement l’expérimentation et l’observation : ce sont les deux ____ (____) de la méthode scientifique. La première est une méthode dite ____ parce qu’elle vise à susciter chez les sujets des réactions qu’ils n’auraient peut-être jamais eu l’occasion d’avoir autrement, la seconde à l’opposé est dite méthode ____ ____. Le terme observation a au moins deux usages, deux significations différentes. Par rapport à l’expérimentation, il manque la volonté de savoir ce qu’il en est en dehors de toute intervention, c’est-à-dire dans des conditions ____. Par rapport à l’interrogation, il indique que l’on veut enregistrer des comportements plutôt que leurs équivalents verbaux.
L’observation peut être ______ c’est-à-dire visuel parfois auditive, sans recours à un instrument quelconque. Mais on peut aussi utiliser différents instruments d’____. On pourra ainsi réaliser des analyses impossibles à effectuer immédiatement.
Mais il ne faut pas croire que le recours à ces techniques assure automatiquement l’____.
Il faut savoir, qu’observer qui semble pourtant naturel n’a rien d’évident. Ce n’est pas une simple ____ il faut se débarrasser du mythe de l’observateur enregistrant tout. L’observation est un processus où le chercheur est ____ il choisit certaines informations et en néglige d’autres.
On oppose habituellement l’expérimentation et l’observation : ce sont les deux POLES (VERSANTS) de la méthode scientifique. La première est une méthode dite REACTIVE parce qu’elle vise à susciter chez les sujets des réactions qu’ils n’auraient peut-être jamais eu l’occasion d’avoir autrement, la seconde à l’opposé est dite méthode NON REACTIVE. Le terme observation a au moins deux usages, deux significations différentes. Par rapport à l’expérimentation, il manque la volonté de savoir ce qu’il en est en dehors de toute intervention, c’est-à-dire dans des conditions NATURELLES. Par rapport à l’interrogation, il indique que l’on veut enregistrer des COMPORTEMENTS plutôt que leurs équivalents verbaux.
L’observation peut être DIRECTE c’est-à-dire visuel parfois auditive, sans recours à un instrument quelconque. Mais on peut aussi utiliser différents instruments d’ENREGISTREMENTS. On pourra ainsi réaliser des analyses impossibles à effectuer immédiatement.
Mais il ne faut pas croire que le recours à ces techniques assure automatiquement l’OBJECTIVITE.
Il faut savoir, qu’observer qui semble pourtant naturel n’a rien d’évident. Ce n’est pas une simple CONSTATATION il faut se débarrasser du mythe de l’observateur enregistrant tout. L’observation est un processus où le chercheur est ACTEUR il choisit certaines informations et en néglige d’autres.
Question 2. Deux paramètres essentiels permettent de caractériser le statut d’un observateur sur un terrain particulier. Citer les brièvement (3 points).
L’observation directe consiste à être témoin des comportements sociaux d’individus ou de groupes dans les lieux mêmes de leurs activités ou de leurs résidences sans en modifier le déroulement ordinaire. Pour ce faire, deux paramètres essentiels permettent de caractériser le statut de l’observateur sur un terrain particulier :
- Le choix d’une observation à découvert (on se présente en tant que psychologue faisant une étude psychologique) ou incognito (on ne révèle pas aux enquêtés le fait qu’on est en train de faire une étude psychologique sur ce terrain).
- Le degré et les modalités de participation dont Junker en distingue quatre formes selon le degré de participation de l’observateur : la participation totale, le participant observe, l’observateur participe et le simple observateur.
Question 3. Pour opter pour l’observation à découvert ou incognito quatre paramètres jouent dans cette prise de décision : Citer les brièvement. (6 points)
Quatre paramètres influencent le choix d’une posture, à découvert versus incognito, prise par le chercheur. Nous allons les citer brièvement.
Le premier paramètre est en lien avec la question de l’accessibilité du terrain. En effet, certains terrains sont accessibles sans qu’il y ait obligation de négociation (lieu public, parc….) alors que pour d’autres une négociation en amont s’impose (entreprises). En outre, hormis l’aspect formel de la démarche peut se poser également le problème d’objectivité d’une démarche incognito, comme par exemple observer un terrain asiatique alors que l’on est le seul blanc !
Le deuxième paramètre consiste en l’estimation des avantages et inconvénients des deux rôles d’un point de vue scientifique (adéquation des constats à la réalité ordinaire, compréhension intime des rôles sociaux, accès à des informations par questionnaire, possibilité ou non de prise de notes, variation des situations observables).
Le troisième paramètre renvoie au propre sentiment que l’observateur a par rapport à ce choix.
Le dernier paramètre renvoie à la déontologie du travail de terrain (charte éthique).
Question 4. Distinguez l’entretien libre ou non-structuré, de l’entretien structuré. (6 Points).
L’entretien peut prendre diverses formes dont l’entretien non structuré appelé libre qui s’apparente à la méthode clinique et l’entretien structuré qui est directif et s’apparente au questionnaire.
L’entretien libre est caractérisé par une très grande souplesse donnée à l’interviewé pour présenter ses contenus de pensée. Aucun cadre n’est préalablement établi et l’interviewer s’ajuste totalement à son discours. Il peut être utilisé dans une étude exploratoire sans qu’il y ait une connaissance approfondie du thème, de la population et une formule d’hypothèses précises. Il permet de faire émerger une problématique et des pistes d’hypothèses.
Selon Guiglione et Matalon (1998), on distingue généralement trois phases dans un entretien non directif :
* les stéréotypes permettant à l’interviewé d’alimenter facilement son discours,
* le discours recherche lui permettant de s’y impliquer personnellement et,
* le discours redondant indiquant à l’interviewer que la fin de l’entretien approche si celui-ci ressent le besoin de clarifier certains points.
En revanche, dans un entretien directif, l’enquêteur dirige totalement l’entretien, ce dernier suivant une construction très rigoureuse puisque standardisé. Sa forme est très proche d’un questionnaire avec des questions ouvertes et il est difficile pour l’interviewé de sortir du cadre de référence défini à l’avance. Son but est de confirmer ou non les hypothèses émises (= entretien confirmatoire).