Devoir n° 2 autocorrectif - Année 2016-2017 Flashcards

1
Q

A quoi sert l’entretien exploratoire ?

a. A élaborer des hypothèses de recherche
b. A se familiariser avec un nouvel objet de recherche
c. A chercher des idées et des renseignements
d. Les trois propositions sont justes
e. Aucune proposition n’est juste

A

d. Les trois propositions sont justes

(pour mémoire

a. A élaborer des hypothèses de recherche
b. A se familiariser avec un nouvel objet de recherche
c. A chercher des idées et des renseignements)

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Q

Quels sont les différents types de relances pouvant être utilisées ?

a. Directives, semi-directives et non directives
b. Interrogations, répétitions, reformulations
c. Ouvertes, semi-ouvertes, fermées
d. Les trois propositions sont justes
e. Aucune proposition n’est juste

A

b. Interrogations, répétitions, reformulations

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3
Q

En quoi l’observation est-elle une méthode intéressante ?

a. Le chercheur ne modifie pas la situation
b. Elle est prédictive
c. Elle permet de généraliser les résultats
d. Les trois propositions sont justes
e. Aucune proposition n’est juste

A

a. Le chercheur ne modifie pas la situation

b. Elle est prédictive

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4
Q

Qu’est-ce qu’une hypothèse ?

a. Une affirmation à tester par expérience
b. Une question que le chercheur se pose
c. L’explication d’un phénomène étudié
d. Aucune proposition n’est juste
e. Les trois propositions sont justes

A

a. Une affirmation à tester par expérience

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5
Q

Qu’est-ce une variable dépendante ?

a. une variable manipulée par le chercheur
b. une variable invoquée par le chercheur
c. une variable observée, mesurée par le chercheur
d. Les trois propositions sont justes
e. aucune proposition n’est juste

A

c. une variable observée, mesurée par le chercheur

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6
Q

A quoi servent les grilles de codage employées dans les techniques d’observation ?

a. A orienter l’observation
b. A être exhaustif
c. A ne pas se disperser en observant des comportements inutiles.
d. Les trois propositions sont justes
e. Aucune proposition n’est juste.

A

d. Les trois propositions sont justes

(Pour mémoire

a. A orienter l’observation
b. A être exhaustif
c. A ne pas se disperser en observant des comportements inutiles.)

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7
Q

Question 2. Lors d’une observation directe, les observations recueillies ne sont généralement pas utilisables dans leurs formes primitives. C’est pourquoi les conduites font l’objet d’une catégorisation préalable appelée grille d’observation. Cette grille se construit en combien d’étapes ? Présentez-les brièvement (5 points).

A

Lorsque l’on souhaite construire sa propre grille d’observation, il est nécessaire de passer par trois étapes avant d’entreprendre l’observation effective d’une population ciblée.
1. Observation préalable « libre »
Toute observation directe commence par une observation préalable libre de phénomène identique à celui que l’on veut étudier qui demande soit au chercheur ayant déjà une expérience de se remémorer différentes situations vécues au contact de la population cible soit d’aller l’observer préalablement sans orientations précises. Le but est de relever le plus grand nombre d’informations possibles qui sont liées aux phénomènes ou aux comportements étudiés, sans priorité d’importance ou d’ordre.
2. Élaboration des catégories
A partir de ces informations (étape 1), on élabore les catégories de la grille de manière empirique. Les catégories doivent correspondre aux comportements qui constituent le phénomène étudié. Ces catégories doivent être :
* Homogènes, c’est-à-dire être définies par rapport à un même critère,
* Exhaustives car permettant de classer chacun des comportements observés,
* Exclusives car un comportement observé doit être classé dans une seule catégorie,
* Pertinentes, c’est-à-dire devant correspondre aux objectifs de la recherche,
* Objectives car devant avoir reçu une définition opératoire précise.
3. Tester les catégories
Pour tester les catégories par rapport à leur homogénéité, neutralité et objectivité, plusieurs observateurs utilisent la grille pour observer le phénomène et ensuite compare leurs résultats. S’il y a une forte concordance, les catégories sont homogènes et la grille est neutre et objective.

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8
Q

Question 3. La grille de Bales concerne les échanges au sein d’un groupe centré sur un problème. Bales a proposé 12 catégories pour coder les interventions (voir tableau 1 ci-dessous). L’observateur code la fonction des interventions. Les rubriques A et D concerne le climat sociaux affectifs du groupe. Les rubriques B et C concerne le problème. On peut ainsi préciser le rôle de chaque participant dans la dynamique de groupe.

Question (6 points) : Mise en correspondance : Coder les 12 interventions relevées au cours d’une réunion d’enseignants (voir tableau 2) en utilisant les 12 catégories de Bales (voir tableau 1). Il vous suffit donc de classer les interventions en les numérotant de 1 à 12.

Tableau N1
Bales a proposé 12 catégorie pour coder les interventions :

A – Réactions positives
Manifestation de 	1. Solidarité
		2. Détente
		3. Approbation
B – Tentative de résolution
Emission de 		4. Suggestion
		5. Opinion
		6. Information
C – Questions
Demandes de		7. Information
		8. Opinion
		9. Suggestion
D – Réactions négatives
Manifestation de 	10. Désapprobation
		11. Accroissement de tension
		12. Agressivité

Réponses : Illustration Tableau N2
Lors d’une discussion entre professeurs, l’un dit : « j’ai des problèmes de discipline avec mes élèves ». Voici les exemples d’interventions coder selon la grille de Bales ci-dessus.

  • Peut-être faudrait-il en discuter avec les élèves.
  • Est-ce que c’est la première fois que cela vous arrive ?
  • Que proposez-vous pour résoudre ce problème ?
  • Allons donc, à notre époque peut-on encore parler de discipline !
  • Ceci prouve votre incapacité à enseigner.
  • Ces élèves posaient déjà ce genre de problème l’an passé.
  • Comment expliquez-vous cela ?
  • Je sais, ce sont de véritables problèmes.
  • Sans doute ceci est-il dû au laxisme des parents en matière d’éducation.
  • Nous rencontrons tous ce genre de problème.
  • Ce genre de problème ne devrait pas arriver.
  • Si vous n’arrivez pas à résoudre ce problème, vous allez vers plus de difficultés.
A
  1. Nous rencontrons tous ce genre de problème.
  2. Allons donc, à notre époque peut-on encore parler de discipline !
  3. Je sais, ce sont de véritables problèmes.
  4. Peut-être faudrait-il en discuter avec les élèves.
  5. Sans doute ceci est-il dû au laxisme des parents en matière d’éducation.
  6. Ces élèves posaient déjà ce genre de problème l’an passé.
  7. Est-ce que c’est la première fois que cela vous arrive ?
  8. Comment expliquez-vous cela ?
  9. Que proposez-vous pour résoudre ce problème ?
  10. Ce genre de problème ne devrait pas arriver.
  11. Si vous n’arrivez pas à résoudre ce problème, vous allez vers plus de difficultés.
  12. Ceci prouve votre incapacité à enseigner.
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9
Q

Question 4. Selon le degré de participation de l’observateur, Junker distingue quatre formes d’observation participante, dont « La participation totale ». Vous présenterez cette forme de participation, puis vous l’illustrerez par un exemple de votre choix. (6 points)

A

Mini intro
Junker (1960) distingue quatre formes d’observation participante selon le degré de participation de l’observateur : « La participation totale », « Le participant observe », « L’observateur participe », « Le Simple observateur ». Nous allons nous pencher plus précisément sur la participation totale.
Les chercheurs qui choisissent ce rôle, ou cette identité, considèrent qu’un degré total d’implication est nécessaire, indispensable pour qui veut saisir de l’intérieur les activités des gens, leur vision du monde.
Aussi, dans ce rôle, les activités de l’observateur en tant que telles sont totalement cachées. L’observateur n’est donc pas repérable au cours de son observation et les observables ignorent qu’ils sont l’objet d’une observation.
Le chercheur de terrain est / ou devient un membre à part entière d’un groupe constitué, partageant ainsi des informations secrètes ignorées des personnes extérieures. Ce procédé permet d’être témoin de phénomènes non déformés par la présence de l’observateur et de comprendre en profondeur la signification et la portée de ces phénomènes. Quand le participant apparaît au grand jour comme un chercheur qui fait état de ses observations, il peut s’attendre à passer pour un espion.

Ce rôle peut être illustré par les observations clandestines du psychologue sociale Festinger. Au milieu des années cinquante, Festinger et six de ses collègues ont entrepris d’étudier l’organisation d’une secte qui annonçait la fin du monde pour une date proche. En se faisant passer pour des adeptes, les chercheurs souhaitaient observer clandestinement comment cette organisation sociale allait affronter le démenti des faits. En étudiant donc la façon dont des individus se comportent quand leurs croyances sont indiscutablement démenties par les faits, cela en consignant en détail, quasiment minute par minute les observations relevées en direct, les chercheurs font une grande découverte : contre toute attente, après un premier moment de stupeur et de grand désarroi, la secte se persuade qu’elle a réussi à éviter la fin du monde par la seule force de ses prières, et qu’elle doit maintenant sortir de l’ombre et propager la bonne nouvelle. La réaction presque immédiate au désaveu, c’est le prosélytisme, et dans les jours qui suivent ce démenti cruel du fondement de leurs croyances, le groupe voit même ses effectifs multipliés par dix. Ainsi, le démenti de la croyance n’anéantit pas la croyance, il la renforce au contraire. Cette expérience exceptionnelle démontre ce que Festinger va nommer la théorie de la « dissonance cognitive » : bien au-delà de ce cas spectaculaire, il y a chez tous les individus une tendance très générale à chercher à réduire par tous les moyens les contradictions qu’ils peuvent ressentir entre les faits et la façon dont ils se les représentent. Mais cette réduction de la dissonance ne passe pas forcément par la disparition ou la correction des fausses représentations : bien souvent, nous avons au contraire tendance à adapter la réalité à nos croyances, ou à ne rechercher et retenir que les faits qui les confortent et cela d’autant plus chez ceux pour lesquels l’implication a été importante.

Mini conclusion
D’un point de vue méthodologique, ce type d’observation opte pour la suppression de la distance entre acteur et observateur, mais permet néanmoins de donner lieu à des résultats riches puisque l’observateur à la totalité de la situation sur une longue période et veille à établir une véritable dialectique entre théorie et observation.

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