développement socio-affectif durant la petite enfance (ch7) Flashcards

1
Q

stades d’Erickson — 0 à 1 an

A

confiance c méfiance

  • stade oral de Freud
  • accent sur la qualité des soins (c. quantité)
  • bébé prend confiance et s’attend que le monde soit bon et veut l’explorer si soins appropriés lui sont apportés
  • sinon il sent qu’il peut pas se fier au monde, il se protège et se retire
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2
Q

stades d’Erickson — 1 à 2 ans

A

autonomie c. honte et doute

  • stade anal de Freud (apprentissage de la propreté)
  • expériences d’affirmation (moi capable, nouvelles habiletés)
  • guider (ne pas être trop permissif) avec douceur (pas contrôler, critiquer)
  • succès : bambin prend confiance, se sent capable et autonome
  • sinon : il a honte et doute de ses capacités
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3
Q

les émotions

A

pour :

  • communiquer avec les autres
  • interprêter celles des autres
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4
Q

lire les émotions de bébés

A
  • a travers : vocalisations, gestes, expressions faciales
  • les expressions faciales sont universelles à travers le monde
  • se fier à l’expression faciale seullement peut induire à l’erreur (certaines expressions expriment diverses émotions)
    début : 2 états : attirance / retrait
    (puis complexification avec le dev. du SNC)
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5
Q

émotions de base : JOIE

A
  • sourire présent dès la naissance
  • sourire social (6 à 10 semaines)
  • vers 1 mois : sourire pour qq chose de spécial
  • rire (3-4 mois) - suite à une sensation forte
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6
Q

émotions de base : COLERE

A
  • détresse générale : dès la naissance
  • colère (4-6 mois ), situations variées
  • augmente jusqu’à la 2ème année (capacités augmentent, comportement intentionnel)
  • a une valeur adaptative
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7
Q

émotions de base : TRISTESSE

A
  • détresse en réaction à un visage immobile (2-7 mois )

- moins fréquent que colère

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8
Q

émotions de base : PEUR

A
  • premiere peur (6-12 mois ) – peur de la nouveauté
  • peur de l’étranger (8-12 mois)
  • valeur adaptative
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9
Q

comprendre les émotions des autres

A
  • imite expressions faciales des premiers mois (contagion émotive)
  • 3 mois : sensible à l’échange
    4-5 mois : distingue émotions +/-
    6 mois : associe voix et visages
    7 mois : traite indices de façon unifiée
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10
Q

référence sociale

A

8-10 mois : recherche l’info de quelqu’un de fiable lors d’une situation incertaine

  • la voix devient plus efficace
  • peut comparer sa propre réaction à celle des autres
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11
Q

les émotions reliées à la conscience de soi

A
  • honte
  • culpabilité
  • fierté
  • envie

—> émergent vers 18-24 mois

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12
Q

auto-régulation émovtive

A

= savoir gérer ses émotions en plus de savoir les exprimer

  • stratégies afin d’ajuster notre état émotif à un niveau d’intensité confortable
  • contribue à l’ajustement cognitif et social
  • nécéssite du contrôle volontaire
  • progrès grâce au développement du cortex cérébral + assistance des parents
  • laisser attendre le bébé, impatience, colère peut enfreindre le developpement de l’auto-régulation
  • 1-2 ans : langage, représentations mentales, difficile d’utiliser le vocabulaire pour réguler les émotions
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13
Q

le tempérament

A

= différences individuelles stables au niveau de la réactivité et de l’auto-régulation, tôt dans la vie

  • études : le tempérament augmente le risque de problèmes psychologiques / protège de l’impact du stress familial
  • les pratiques parentales influencent le style émotif
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14
Q

types de tempérement

A
  • facile (40%) : régulier, humeur +, s’adapte facilement
  • difficile (10%) : irrégulier, humeur negative, accepte difficilement le changement, facteur de risque : anxiété, aggressivité
  • lent à s’adapter (15%) : réagit peu, humeur négative, s’adapte lentement, craintif, réservé à l’âge scolaire
    + 35% de bébés non-catégorisés
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15
Q

modèle de Rothbart

A

réactivité :

  • niveau d’activité (motrice globale)
  • attention et perséverence
  • peur, détresse (inquiétude/ détresse face à stimulus intense/nouveau)
  • irritabilité (niveau d’agitation, pleurs, détresse lorsque désirs frustrés)
  • affects positifs (fréquence d’expression de joie, plaisir)

régulation :
- contrôle volontaire (prédit ajustement social et académique)

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16
Q

mesure de l’inhibition

A
  • entrevues, questionnaires parents
  • observations à la maison, en lab
  • voir réactions à la nouveauté : inhibés -> retrait, désinhibés –> approche
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17
Q

développement de la timidité

A
  • activation de l’amygdale, du cortex frontal droit
  • rythme cardiaque, pression sanguine
  • cortisol salivaire, pupilles dilatées, bouts des doigts froids
18
Q

stabilité du tempérament

A
  • faible durant la petite enfance (se développe) – prédiction plus fiable si mesur après 3 ans
19
Q

influence de la génétique/environnement sur le tempérament

A
  • estimé d’héritabilité = 0.5
  • nature et culture contribuent ensemble
  • croyances attentes, valeurs des parents, pratiques ont influence
  • corrélations gène-env.
  • différence d’ethnicité (asiatiques : moins actifs, irritables, plus craintifs)
  • différences sexe : filles plus coopératives, plus de contrôles volontaires, garçons plus irritables, plus actifs
20
Q

susceptibilité différencielle

A

ce sont les bébés au tempérement difficile qui bénéficient le plus d’un parentage soutenant et qui sont en même temps les plus affectés par un piètre parentage

(marqueur sur chromosome 7 est un risque de tempérament difficile)

21
Q

expériences des enfants d’une même famille

A
  • les parents voient leurs enfants plus distincts les uns des autres qu’ils ne le sont (JMZ perçus comme moins similaires que par les chercheurs, JDZ perçus comme opposés)
  • l’accent sur les différences influence les pratiques parentales
  • plus tard, les enfants chercheront à se distinguer
22
Q

goodness of fit

fit= ajustement

A

= l’effort délibéré du parent pour s’ajuster aux tendances naturelles de son enfant
le parent doit s’ajuster à l’enfant en créant un milieu qui reconnait le tempérement de l’enfant tout en encourageant un meilleur fonctionnement
- si le parent s’ajuste pas – cercle vicieux pour l’enfant difficile
- si le parent s’ajuste, fait preuve de sensibilité, les difficultés peuvent diminuer
- valeurs culturelles affectent le stress et les pratiques des parents

23
Q

acceptation

A
  • quand le tempérement du bébé correspond à ce qui est valorisé socialement, l’adaptation psychosociale est favorisée
    (étude en chine – timidité associée à un bon dev. quand elle était valorisée, pas mtn)
24
Q

attachement

A

= lien affectif durable avec un individu dont on a besoin, vers qui on se tourne en période de détresse, dont on croit qu’il est nmesure de nous protéger et nous aider

  • Freud : attachement mère-enfant = base pour les autres relation
  • MAIS attachement n’est PAS associé à la satisfaction de la faim (études chez les singes)
25
Q

Bowlby : théorie éthologique de l’attachement

A
  • retient idée de Freud : 1er lien intime mère-enfant à un gros impact
    + idée d’imprégnation de Lorenz : protection du danger , soutien de l’exploration
  • héritabilité de l’attachement : .0
26
Q

développement de l’attachement (4 temps)

A
  1. préattachement (0-6 sem) = reconnaît voix, odeur, visage de maman, ok si elle part
  2. émergence de l’attachement (6 sem à 6-8 mois) = répond différement avec la personne familière, sentiment de confiance, ok si elle part
  3. attachement (6-8 mois à 18-24) = préfère clairement la personne, proteste si elle part, anxiété de séparation (liée à la permanence de l’objet
  4. formation de la relation réciproque (18-24 mois) : proteste moins le départ car comprend mieux les allées et venues
27
Q

le modèle interne de l’attachement

A
  • au cours des 4 phases un lient durable se construit = base de sécurité en l’absence du parent
  • image sert de modèle interne = ensemble d’attentes (disponibilité, chance de soutien, interaction)
  • c’est une partie essentielle de la personnalité + guide des relations futures
28
Q

Les types d’attachement

A
  1. sécurisant (parent = base de sécurité, recherche active du contact avec lui à son retour)
    - soins sensibles et chaleureux
  2. évitant (semble indifférent au parent, se sépare sans pb de lui et évite le contact lors de la réunion)
    - intrusion surstimulation parentale, comportements exagérés
  3. résistant/ambivalent (recherche la proximité avec le parent, explore peu, en détresse quand on le quitte, collant + colère lors de la réunion)
    - rejet des besoins affectifs par parents, soins changeants, difficulté à réconforter
  4. désorganisé = reflète la plus grande insécurité. confus à la réunion, présente comportements contradictoires
    - mauvais traitements, comportements parentaux atypiques
29
Q

Q-Sort

A

= méthode privilégiée pour les enfants 1-5 ans

  • se base sur observation à la maison de plus de 90 comportements
  • par parent ou autre observateur
  • reflète relation au quotidien
  • necessite beaucoup de temps, ne permet pas de différencier les différents types d’attachement insécurisants
30
Q

stabilité de l’attachement

A
  • dépend du type
  • stable si sécurisant ou désorganisé
  • stabilité surtout dans SSE moyens
31
Q

facteurs qui influencent la sécurité de l’attachement

A
  • disponibilité du donneur de soins
  • qualité des soins
  • caractéstiques du bébé
  • contextes familiaux
32
Q

orphelins

A
  • situations extrêment empêchent de créer un lien avec un adulte – dév. émotif normal compromis
    (grand roulement du personnel à l’orphelinat)
  • adoption tard (3-4 ans) capable de s’attacher au parent adoptif mais difficultés d’attachement
  • difficulté d’interpretation des émotions des autres dès 7 mois, encores présentes à l’âge préscolaire
  • anomalies : activité cérébrale, volume de l’amygdale
33
Q

Interactions gène-env.

A
  • prématurité du bébé + SSE bas/pb de santé psychologique de la mère = risque d’attachement insécurisant
  • tempérament réactif + mère peu sensible/autre pb de parentage = risque d’attachement insécure
  • tempérament réactif + trauma non-résolu de la mère + marqueur génétique lié impulsivité/hyperactivité = risque d’attachement désorganisé
34
Q

interventions

A
  • pour parents d’enfants difficiles : augmentent la sensibilité parentale et la sécurité d’attachament
  • sensibilité et discipline efficace (programme) :
  • réduction de la réactivité du stress du bambin (cortisol)
  • réduction des comportements perturbateurs
35
Q

modèle interne du parent

A
  • lien qui n’est pas nécessairement direct
  • nos souvenirs reconstruits
  • la façon dont on voit notre propre enfance est associée au type d’attachement de nos enfants
  • équilibre + objectivité = facteur protecteur
  • confusion, colère, nie importance = facteur de risque
36
Q

influence du service de garde sur l’attachement et l’ajustement ultérieur

A
  • risque insécurisant si temps plein avant un an
  • mais grande étude longitudinale indique que ça depend des expériences familiales et à la garderie
  • qualité de parentage plus déterminante que exposition à la garderie
  • surmenage : diminue sensibilité, ce qui devient un risque pour l’attachement
  • garderie = facteur protecteur pour les habiletés sociales
37
Q

attachement au père

A
  • bébé sourit autant à papa qu’à maman
  • préférence pour mère avant 1 an, qui décline au cours de la deuxième année
  • mere et pere ont des stylles différent
  • l’implication affective du père prédit des compétences émotives, cognitives et sociales ultérieures autant que celle de la mère
  • l’implication affective s’exprime souvent à travers le jeu
38
Q

les grands parents

A

attachement = effet protecteur pour l’enfant

39
Q

la fratrie

A
  • sécurité d’attachement peut être affectée si l’enfant à plus de 2 ans + stress chez mère
  • ressentiment peut être minimisé en :
  • passant du temps avec l’ainé
  • gérant les comportements des enfants avec patience
  • discutant des besoins et des désirs du bébé
  • étant de bons modèles de résolution de pb
40
Q

la conscience de soi

A
  • se reconnait et se pointe vers 2 ans
  • meilleure conscience de son corps
  • encore erreurs d’echelle
  • influencé par : environnement, attention partagée, variations culturelles
  • associée au développement social et émotif :
  • à la fin de la 1ère année : enfant apprend que ses propres buts peuvent souvent entrer en conflit avec ceux des autres
  • réalise que le soi peut être source d’intéret et susciter des réactions chez les autres
  • l’empathie se developpe pendant la petite enfance
41
Q

obéissance

A
  • capacité à obéir apparait entre 12 et 18 mois
  • désobéissance = revendication de l’autonomie
  • obéissance = plus fréquente