Dermatologie Flashcards
Les critères à prendre en compte pour évaluer la gravité d’une brûlure
(1) la profondeur
(2) la surface brûlée
(3) la localisation
(4) l’âge et le terrain
(5) les lésions associées
(6) le mécanisme de la brûlure
(7) les indices de gravité
Caractéristiques des brûlure superficielle de 1er degré
(coup de soleil, brûlure à eau de cuisson)
(1) Erythème douloureux
(2) Guérison en 48h avec desquamation
Caractéristiques des brûlure superficielle de 2ème degré
(1) douleur spontanée et au toucher
(2) phlyctène extensive à paroi épaisse
(3) aspect rose et suintant du socle de la phlyctène rompue
(4) oedème des tissus qui blanchissent à la pression
(5) phanères adhérents
Caractéristiques des brûlures intermédiaire = 2ème degré profond
(1) Phlyctène rouge/brunâtre ou blanchâtre
(2) Phlyctène à fond blanc moins suintant
(3) texture indurée
(4) moins sensible qu’une brûlure du 1er degré superficiel
(5) saignement à la scarification
(6) cicatrisation hypertrophique en 3 semaines
Caractéristiques des brûlures profondes
(1) Escarre noire (si contact thermique) ou blanche (si liquide)
(2) insensible
(3) aspect induré, ne blanchit pas à la pression
(4) chute des phanères
(5) ne saigne pas à la scarification
(6) cicatrisation spontanée impossible (chirurgie indispensable)
La règle des 9 de Wallace
Dose à injecter au patient pour lutter contre l’état de choc et se réhydrater en fonction de la proportion de lésions du 2ème et 3ème degré
- tête = 9% (18%)
- chaque membre supérieur = 9% (9%)
- chaque face du tronc = 18% (18%)
- chaque membre inférieur = 18% (14%)
- organe génitaux = 1%
Les localisations graves de brûlure
(1) La main : risque de séquelles fonctionnelles
(2) Les membres en cas de brûlure circulaire profonde : risque de syndrome des loges ➡️ incision de charge = escarotomie
(3) La face : risque de sequelles fonctionnelles et respiratoires
(4) L’arbre bronchique : y penser en cas de brûlure de la face, espace clos, explosion, incendie de maison, fumées abondantes, suies sur la face, voix rauque ➡️ A confirmer par fibroscopie
(5) Le périnée : risque infectieux important, soins difficile, nécessite parfois une colostomie de décharge
(6) Les zones articulaires : risque de brides
Ages et terrains à risque dans le cadre des brûlures
- petit enfant
- vieillard
- diabétique
- insuffisant rénal
- insuffisant cardiaque
- malade neurologique
- alcoolique
- patient avec trouble psychique
Les lésions associées aux brûlure constituant un facteur de gravité
(1) Intoxication au CO :
- incendie de maison
- risque de brûlure bronchique accrue
- risque de défaillance respiratoire accrue
(2) Polytraumatisme
- complique la prise en charge
- risque d’hémorragie
- favorise l’oedème
- inconscience du traumatisé crânien
(3) Rhabdomyolyse
- surtout si brûlure électrique
- explosion des CPK
- risque d’insuffisance rénale
(4) Intoxication médicamenteuse
- si autolyse
- alcool/drogue
Les mécanismes de brûlures
(1) Par flamme : incendie de maison, BBQ, huile enflammée, accident de voiture, immolation
(2) Par liquide bouillant
- 1ère cause de brûlure chez l’enfant
- 45 à 50° suffisent
(3) Par brûlure électrique : courant basse tension (risque cardiaque aigu), arc électrique (lésion cutanée thermique), haute tension (porte d’entrée et de sortie)
(4) Par contact : four, fer à repasser, pot d’échappement
(5) Chimique : acide (très douloureux mais brûle peu de temps), base (brûle longtemps –> attendre 15 jours)
(6) Par irradiation (rare)
Critère d’hospitalisation d’un brûlé
Hospitalisation si au moins un des critères suivant :
(1) Score de Baux
- >5% pour le nourrisson
- >10% chez l’enfant
- >10% chez le vieillard
- >15% chez l’adulte
(2) présence de lésions associées
(3) si plus de 3% au 3ème degré
(4) si impossibilité de manger
Les indices de gravité des brûlures
(1) Score de Baux = Age + S(brulée)
- B<50 100% survie
- 50<b> 90% survie
- 75<b> 35% survie
- 100<b> 20% survie
(2) Cotation UBS = score de Baux + 3*S(brulée aux 3ème degré)
- USB<25 gravité mineure
- 25 légère
- 50 moyenne
- 100 grave
- 150 gravissime
- USB>200 mortelle </b></b></b>
Définition de cicatrisation
Phénomène complexe permettant la reconstruction de l’épiderme, de la jonction dermo-épidermique et de la vascularisation après une plaie
Les étapes de la cicatrisation
(1) Phase vasculaire
(2) Phase inflammatoire
(3) Phase de réparation tissulaire
(4) Phase de maturation
Phase vasculaire de la cicatrisation
(1) Mise à nu du sous-endothélium
(2) Adhésion plaquettaire + vasoconstriction reflexe
(3) Arrêt du saignement
Temps déterminé variant selon l’individu, l’âge et les traitement
Aboutit à la formation d’un clou plaquettaire constituant une matrice provisoire permettant l’arrivée des cellules inflammatoires
Phase inflammatoire de la cicatrisation
Après la vasoconstriction primaire : vasodilatation –> afflux rapide et important des cellules de l’inflammation = rougeur et douleur
(1) migration de PNN = nettoyage
- lutter contre l’infection
- détersion de la plaie
(2) migration des cellules endothéliales + fibroblastes
- production de collagène
- élaboration de la matrice définitive
(3) migration des monocytes qui deviennent macrophage
- phagocyte des débris
Phase de réparation tissulaire de la cicatrisation
(1) Formation d’un tissu de granulation/bourgeon (J10/15)
- prolifération des fibroblastes
- synthèse d’une nouvelle matrice : collagène et protéoglycanes remplacent le clou plaquettaire
- néoangiogenèse : migration de cellules endothéliales à partir des vaisseaux sains proches
(2) Epithélialisation = migration des cellules épithéliales à partir des berges ou des annexes
Phase de maturation de la cicatrisation
= remodellage jusque 12 à 24 mois après fermeture
Acquisition de la bonne couleur, de la bonne élasticité et de la bonne protection
La cicatrice hypertrophique
= cicatrice inflammatoire et douloureuse
- ne débordant pas la zone cicatricielle
- pouvant durée 3 ans
- due à une phase de prolifération trop importante (donc traitable par dermatocorticoïdes)
La cicatrice chéloïde
= cicatrice exubérante, incontrôlable, volumineuse
- survenant tardivement après fermeture (souvent après 18 mois)
- consistant en un relief nodulaire débordant du siège de la cicatrice
- survenant surtout sur les peau noire et au niveau thoracique et cervical
Contenu du bon d’anatomopathologie d’une biopsie
(1) nom, âge, sexe, ethnie du patient
(2) médecin demandeur + numéro de téléphone
(3) traitements reçus (locaux et systémique)
(4) lésions prélevées : aspect clinique, âge, siège
(5) hypothèse diagnostique
L’anesthésie locale lors d’une biopsie
(1) Désinfection locale : préférer les antiseptiques incolore (Biseptine/Diaseptyl) à la bétadine
(2) Cibler la lésion en la délimitant car la lidocaïne provoque une vasoconstriction rendant la lésion blanche
(3) Injection hypodermique de Lidocaïne 0.5/1/2% + Adrénaline (sauf dans les zone à vascularisation terminales surtout chez le diabétique sous peine de nécrose) après avoir aspirer afin de vérifier que l’aiguille n’est pas dans un vaisseaux
Matériel : Flacon xylocaïne/adrénaline + aiguille fine + seringue
Choisir un site à biopsier
(1) pathologie inflammatoire non bulleuse : lésion récente non remaniée
(2) pathologie bulleuse : à cheval sur la peau saine et sur la peau décollée (si possible bulle non rompue récente)
(3) pathologie tumorale : zone lésionnelle non nécrosée
La conservation d’une biopsie
(1) Utilisation de fixateur = formol (à 10%)
- V(formol) = 10 à 20 V(biopsie)
- le prélévement doit flotter dans le fixateur
(2) Congélation
- en vue d’examen complémentaire ultérieur
- à envoyer au labo dans du sérum physiologique
- sera inclu en paraffine une fois congelé
Méthode de biopsie
(1) La biopsie au punch = trépan = emporte pièce =
- instrument jetable avec une lame cylindrique de 2/8 mm de diamètre
- enfoncer en faisant des rotation
- prendre les 3 couches
- réalisation d’un point de suture parfois nécessaire
- matériel : punch biopsique + pince + porte aiguille + ciseaux + fil
(2) Biopsie au bistouri
- préférable pour les lésion hypodermique ou pour les pathologies tumorales
Les lésions élémentaires primaires
(1) Macule
(2) Papule
(3) Nodule
(4) Pustule
(5) Vésicule
(6) Bulle
(7) Squame/croute
(8) Végétation
Les lésions élémentaires secondaires
(1) Atrophie
(2) Érosion
(3) Ulcération
L’examen visuel en dermatologie
(1) Eclairage naturel ou néon type lumière du jour
(2) Eclairage UV dans l’obscurité avec une lampe UVA (lumière de Wood)
(3) Examen à la loupe 10 dioptries
(4) Dermoscopie par épiluminescence en immersion
La palpation en dermatologie
- Palpation superficielle au doigt frottant légérement pour déceler un relief peu visible ou une infiltration ➡️ Macule ou papule
- Palpation profonde entre 2 doigts pinçant la peau pour déceler une infiltration profonde
L’examen à la vitropression en dermatologie
- Élimination de l’érythème dû à la vasodilatation
- Érythème persistant : purpura
Le grattage en dermatologie
Avec le grattoire de Vidal ou la curette de Brocq
Peut révéler une desquamation
Le décollement provoqué
(Pseudo)Signe de Nikolsky = provocation d’un décollement épidermique en peau apparemment saine (en peau lésée érythémateuse) par frottement au doigt, du fait d’une perte de cohésion des kératinocytes (=acantholyse)
➡️ pemphigus (VPP=100% et VPN=85%)
➡️ épidermolyse staphylococcique
La raie vasomotrice
lors du frottement de la peau avec une pointe en mousse :
- normalement : raie blanche entre 2 raies rouges
- atopie : une seule raie blanche (vasoconstriction paradoxale)
- urticaire : grosse raie rouge en relief (dermographisme)
Le signe de Koebner
= réaction isomorphique de la peau reproduisant après un traumatisme la lésion caractéristique de l’affection
Définition et mécanisme de la macule
= modification de la couleur de la peau sans relief ni desquamation ni infiltration
Mécanisme : modification de la qualité/quantité/répartition des chromophores (mélanine, hémoglobine)
Les types de macule
(1) macule érythémateuse
- érythème passif
- érythème actif (exanthèmes et érythrodermies)
(2) Macule vasculaire
(3) Macule purpurique
(4) Macule dyschromique
Macule érythémateuse : définition
= rougeur circonscrite transitoire disparaissant à la vitropression due à une vasodilatation des vaisseaux du derme superficiel
Érythème passif : définition
= macule érythémateuse violacée et froide en raison d’une accumulation de sang veineux par atonie de l’anse veinulaire des capillaire dermique
➡️ Acrocyanose = congestion passive et permanente des extrémités déclenchée par une exposition au froid
➡️ Livedo = érythème violacée en maille bien visible en position déclive dessinant le plexus veineux superficiel
Érythème actif : définition
= macule érythémateuse rouge vive et chaude en raison d’une vasodilatation artériolaire
- exanthème : érythème généralisé aigu et transitoire
- érythrodermie : érythème généralisé (>0.9S) chronique (>6 semaines) prurigineux
➡️ psoriasis
➡️ eczéma
➡️ lymphome T
Exanthème morbilliforme : définition
= érythème actif (macule) généralisé, rose ou rouge, plan ou légèrement saillante (maculo-papule), confluant en plaque séparées par des intervalles de peau saine ➡️ Rougeole +++ ➡️ Mononucléose ➡️ Rubéole ➡️ Toxidermie
Exanthème roséoliforme : définition
= érythème actif (macule) de grande taille, de teinte claire, fugace, peu diffus et mieux visible en lumière de Wood
➡️ Roséole syphilitique
➡️ Roséole infantile
➡️ Rubéole
Exanthème scarlatiniforme : définition
= vastes nappes rouges vives confluentes, sans intervalle de peau saine, piquetée micropapuleux (peau grenue), étendues avec renforcement aux plis de flexion et évoluant en quelques jours vers la desquamation généralisée en large lambeau surtout aux extrémités
➡️ Rougeole
➡️ Scarlatine
Macule vasculaire : définition
= dilatation vasculaire anormale de par sa taille et de par sa permanence et/ou excès du nombre de capillaires dermique (disparait à la vitropression)
➡️ telangiectasie : trainées linéaires anastomosées
➡️ angiome stellaire : vasodilatation permanente des capillaires superficiels
➡️ lymphome angiotrope
Macule purpurique : définition et mécanisme
= macule rouge sombre ne disparaissant pas à la vitropression
Mécanisme : extravasation de globules rouges dans le derme secondaire à une thrombopénie ou à une vascularite (ou une infection à méningocoque)
Macule dyschromique : définition
= modification de la répartition du pigment mélanique ou présence d’un pigment anormal dans le derme ou l’épiderme
- macule achromique
- macule hypochromique
- macule hyperchromique
Les macules achromiques et hypochromiques : type et mécanisme
(1) Tache claire sur la peau normale = vitiligo
(2) Dépigmentation du poil = poliose
Mécanisme : destruction des mélanocytes par un mécanisme auto-immun (vitiligo) ou post-inflammatoire
Les types de macules hyperchromiques
(1) Liées à un excès de mélanine
- mélaniose épidermique = hyperactivité des mélanocytes ➡️ chloasma, tache café au lait
- mélaniose dermique par incontinence du pigment épidermique qui “tombe” dans le derme du fait d’une altération post-inflammatoire de la basale ➡️ photosensibilisation aux parfums, érythème pigmenté fixe
(2) Liées à une prolifération des mélanocytes
- mélanocytose épidermique = prolifération des mélanocytes de la couche basale ➡️ naevus, mélanome
- mélanocytose dermique = défaut de migration des cellules souches des mélanocytes provenant des crêtes neurales qui persistent dans le derme profond ➡️ Tache mongolique
(3) Non mélanique = présence anormale d’un pigment (souvent médicamenteux ou intoxication)
- pigmentation argyrique = accumulation d’argent autour des glandes sudorales et au niveau des muqueuses
Papule : définition
= élevure saillante, dont le relief superficiel est bien perçu à la palpation, bien circonscrite, de petite taille, ne contenant pas de liquide
Papule épidermique : définition
= hyperplasie de l’épiderme
- verrues planes
- malluscum contagiosum
Papules dermiques : définitions
(1) Oedèmateuse = papule rose pales, de consistance élastique et réductible à la pression ➡️ urticaire
(2) Purpurique = accumulation de sang avec oedème ➡️ vascularite leucocytoclastique (purpura vasculaire)
(3) Cellulaire = infiltrat de cellules malignes ou bénignes, ferme, non réductible à la pression, de forme ronde ou polygonale ➡️ Lichen plan, carcinome basocellulaire, sarcoïdose, lymphome
(4) Dysmétabolique = surcharge dermique de matériel amorphe (lipide, substance amyloïde, mucine), ferme, généralement asymptomatique et d’évolution chronique ➡️ xanthome, tophus
Papule dermo-épidermique : définition
= hyperplasie épidermique et infiltrat dermique
➡️ Carcinome basocellulaire
➡️ Lichen
➡️ Prurigo
Papules folliculaires : définitions
= atteinte du follicule pileux
- épidermique = papule acuminée, dure, centrée par l’orifice folliculaire ➡️ pityriasis rubra pilaire
- dermique = plus arrondie ➡️ syphilis
Végétation : définition
= prolifération anormale et exophytique de l’épiderme, souvent associée à un infiltrat inflammatoire du derme
= lésion superficielle, surélevées de qq mm, à surface irrégulière, mamelonnée, d’aspect “en choux fleur”
➡️ condylome (HPV)
Nodules : définitions
= élevure plus ou moins saillant, arrondie ou ovalaire, > 1 cm, ferme et infiltrée (jusque l’hypoderme)
= augmentation circonscrite de la masse dermique et/ou hypodermique par prolifération cellulaire (bénigne ou maligne)
- Nouure = nodule de grande taille, souvent inflammatoire, peu saillant car enchassé dans le derme et l’hypoderme
- Gomme = nodule profond évoluant vers le ramollissement et l’ulcération
Vésicule : définition
= lésion en relief, translucides, de petite taille (1/2 mm), contenant une sérosité claire évoluant en qq h à qq jours vers
- rupture : laissant écouler une sérosité claire et laissant place à une érosion suintante puis à une croute
- coalescence : réalisant des bulles
- pustulisation : contenu liquidien se trouble (pus)
➡️ spongiose = oedème intercellulaire marqué (eczéma) car les cellule sécrètent un exsudat s’accumulant entre les kératinocytes
➡️ nécrose kératinocytaire (herpes, varicelle, zona)
Bulles : définitions
= lésion en relief, de grande taille (5 mm à plusieurs cm) contenant un liquide pouvant contenir un liquide clair, jaunâtre ou hémorragique qui s’écoule après rupture
- acantholyse = rupture des desmosomes entrainant une perte de cohésion des kératinocytes de l’épiderme
- nécrose kératinocytaire ➡️ syndrome de Lyell
- altération des protéines de la jonction dermo-épidermique aboutissant à la rupture de celle-ci
➡️ auto-immun ➡️ pemphygoïde bulleuse
➡️ mutation génétique ➡️ epidermolyse bulleuse héréditaire
Pustule : définitions
= lésion en relief (plus rarement plane), de taille variable (souvent < cm), de couleur blanche ou jaunâtre, contenant une sérosité louche ou du pus franc, due à un afflux de PNN dans l’épiderme ou dans les follicules pilo-sébacés et pouvant survenir par transformation secondaire de vésicules ou de bulles
Les différents types de pustules
- Pustule folliculaire = contré par un poil, de siège intra-épidermique ou dermique, le plus souvent due à une infection de follicule pilo-sébacé
- Pustule non folliculaire = intra-épidermique, assez plane, superficielle, blanc laiteux, coalescente, le plus souvent amicrobienne (psoriasis pustuleux, maladie de Behcet)
Les types de squames
(1) pityriasiforme = fine, blanchâtre, farineuse, peu adhérente, de petite taille ➡️ dermite seborrhéique, dermatophytie
(2) scarlatiniforme = en grand lambeaux, homogènes, peu épaisse ➡️ scarlatine, syndrome toxinique
(3) icthyosiforme = de taille et de forme régulière, polygonale, en écaille de poisson, souvent très sèche ➡️ ichtyose congénitale ou paranéoplasique
(4) psoriasiforme = blanche, brillante, épaisse, de taille variable (souvent large), adhérentes, signe de la bougie au grattage
(5) folliculaire = de petite taille, en semis, siégeant à l’émergence d’un poil ➡️ kératose pilaire
Croûte : définition
= lésion visible secondairement à la coagulation d’un exsudat, correspondant à un stade évolutif de lésions élémentaires primitives différentes (bulles, vésicules, pustules), devant être enlevée pour
- voir la lésion élémentaire sous-jacente
- désinfecter !
Lichénification : définition
= épaississement de la peau secondairement à un prurit chronique (accentuation du quadrillage)
L’atrophie cutanée : définition
= amincissement de la peau par diminution ou de tout ou partie de ses constituant(épiderme, derme, hypoderme) donnant un aspect en cupule déprimée, lisse dont la surface se ride à la pression
- physiologique = atrophie sénile
- pathologique = anétodermie
La sclérose cutanée : définition
= épaississement, perte d’élasticité de la peau qui devient dure, sans souplesse et qui se mobilise mal par rapport au plan profond
Les différents types de perte de substance cutanée
Érosion = perte de substance superficielle (épiderme, sommet des papilles), bien limitée, guérissant sans séquelle cicatricielle Ulcération = perte de substance aiguë profonde du derme ou de l'hypoderme Fissure = érosion ou ulcération linéaire siégeant préférentiellement dans les plis ou aux paumes/plantes --> perlèche labiale, rhagade aux niveau des plis Ulcère = perte de substance chronique sans tendance à la cicatrisation Escarre = nécrose secondairement ulcérée au point de pression (ischémie d'appui) Gangrène = nécrose tissulaire d'origine vasculaire ou infectieuse ➡️ plaque noire étendue avec zone nécrotique en dehors des zones d'appui
Origine de la tablette unguéale
Pour son 1/3 supérieur : matrice proximal
Pour sa 1/2 inférieure : matrice distale
Partie toute inférieure : lit unguéal
La croissance de l’ongle
- 0.1 mm/j pour la main et 0.05 mm/j pour le pied
- renouvellement totale en 4 à 6 mois pour la main et en 12 à 18 mois pour le pied
- influencée par l’age l’immobilisation, des facteurs neuro, vasculaires, endocriniens, nutritionnels, médicamenteux
Les altération de la courbure de l’ongle
(1) Ongle en pince = accentuation de la convexité
(2) Kollonychie = concavité de l’ongle par relèvement des bord latéraux et du bord libre
(3) Hippocratisme = hypercourbure transversal et longitudinale + hypertrophie des parties molles
Les altération de la surface de l’ongle
(1) Ligne de Beau = dépression transversale au niveau de la tablette due à un arrêt temporaire de la croissance de l’ongle (femme enceinte) (largeur de la dépression = k*durée du processus
(2) Dépression ponctuée = érosion cupuliforme de la tablette donnant un aspect en dé à coudre (psoriasis)
(3) Trachyonychie = ongle rugueux, mat ou brillant (psoriasis)