Deontologies Soignantes Flashcards

1
Q

Histoire

A

Le 14 juin 1791, la loi Le Chapelier dissout toutes les corporations «il n’y a plus que l’intérêt particulier de chaque individu et l’intérêt général. Il n’est permis à personne d’inspirer aux citoy un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de corporation.»

= no more formation médicale ni de représentation médicale en France
Faut att Napoleon premier pour que les anciennes fac de médecine reouvrent et forment soit des médecins ou officiers de santé.

= pas de reconnaissance avec le chapelier, y a riiiien du coup napoleon veut restructurer un peu tout ça

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Histoire (2)

A

En 1810, Napoléon 1 organise l’ordre des avocats mais renonce à imposer l’identique aux médecins. En 1812 sont cependant créées des Chambres disciplinaires pour les médecins. A cette époque la déontologie médicale est informelle et la oratique se partage entre des consultations gratuites en hospices et dispensaires (religieux), remplissant un «devoir moral» (= apostolat médical) envers les déshérités; a côté d’une clientèle payante plus aisée.

Trois strates : 1) la loi qui s’impose 2) les protocoles qui s’appuient sur la déontologie 3) questionnement en éthique, on veut pas agir bêtement mais réfléchir 🤔

Donc ça c’était le sens moral de la déontologie pour chaque profession

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Histoire (3)

A

(Le chapelet : dissolution des corporations, plus rien / napoléon : restructure)

1848 : la profession fonde l’association générale des médecins de France ou AGMF qui dit «la médecine aux médecins» refuse toute idée de médecine fonctionnaire et développe une abondante presse médicale, support très fort courant corporatiste entre 1848-1868, les périodiques médicaux passent de 97 à 219!
La on veut ré créer une forme de société 👑 de médecine dans le cadre d’une médecine bourgeoise ! En gros, c’est pas aux politiques de réguler la profession mais c’est la profession elle même
Du coup diffusion des connaissances c’est cool
Partage déontologique et tout et tout

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Histoire (4)

A

21 mars 1884, loi Waldeck-rousseau refuse aux médecins le droit syndical, ( parce que la médecine ne doit pas se rendre politique mais répondre au social et pas tout mélanger!) mais les premiers syndicats créés dans les années 1880-1884 sont tolérés avec indulgence. Les syndicats seront légalement autorisés le 30 novembre 1882. À la fin du 19e, on ne parle pas encore de déontologie médicale mais de «code de confraternité» développé par des syndicats hostiles aux lois sociales.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Histoire (5)

A

En 1885, comme rappelé à propos de l’affaire WATELET (médecin qui apprend que son patient est mort et il défend son patient en disant qu’il n’est pas mort de la syphilis mais d’un cancer des testies mais c’est mal pris donc il va direct au TA puis cours de cassation : le SECRET PRO EST ABSOLUUUU) dans un arrêt de la Cour de cassation, le décret médical doit être respecté, même en dehors d’une intention de nuire et même au delà de la mort du patient.

On le lève dans des cas listes mais c’est ultra codifié. ⚠️

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Histoire (6)

30 nov 1927

A

30 nov 1927
Congrès des syndicats médicaux français rédige un texte «la charte médicale».
4 principes :
-libre accès du médecin pour le malade
-liberté de prescription pour le médecin
-entente directe avec le malade sur les honoraires
-paiement à l’acte direct des honoraires par le malade au médecin

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Histoire (7)

9 dec 1932

A

9 dec 1932

2 rapports présentés par le député et médecin Lecacheux et le dr Joseph sont virés par la chambre des députés et adressés en1934 au sénat
Maaaaiiiis
En septembre 1939, à la veille de la déclaration de guerre 🆚 🇩🇪 le texte n’est tjs pas voté ni adopté pas la chambre des députés …

Il se passera rien avant la guerre dooonc c’est plus à cause de la politique, les médecins du fait de leur métier particulier savent très bien mais pas les politiques ..:(

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Histoire (8)
Maréchal petin

7oct 1940

A

7 oct 1940
Le gouvernement de Vichy se donne le droit de la création de l’orde des médecins, qui comprend un conseil supérieur de la médecine et des conseils départementaux dont les membres ne sont pas élus, mais nommés.
-un premier code de déontologie est publié en 1941
-la nomination des membres du conseil de l’ordre des médecins est remplacée par l’élection des conseillers par l’ensemble des médecins.
- cet ordre corporatiste ne remet pas en cause les principes de la charte médicale mais les médecins sont appelés à «contribuer à la grandeur du pays» en «appliquant la devise du chef de l’état, travail, famille, patrie» (conseil supérieur d empesée, bulletin n1, 1941)

👎..pq ?

1) c’est du maréchal petin
2) c’est parce qu’il y a un ordre national qu’il y aura un code de déontologie …pq on fait ça ? Parce que une fois qu’il y a un ordre, ben c’est le président de la république qui gère, ça met en place des règles (signées par président et passent au JP et annexées au CSP).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Histoire (9)

8 juillet 1944

A
8/07/1944
Louis portes (s’oppose au maréchal petain, il dit que en aucun cas le médecin est soumis à un pouvoir politique (pourrait y avoir des rebellions et du coup met en danger les patients sur le secret médicale etc) mais qu’il répond à la demande de soins et protège son patient, c’est touuut), président du conseil national de l’ordre des médecins : “le président du conseil d élitiste des médecins se permet personnellement de repeller à ses confrères qu’appelés au près de malade ou de blessés, ils n’ont d’autres missions à remplir que leur donner leurs soins, le respect du secret professionnel étant la condition nécessaire de la confiance que les malades portent à leur médecin, il n’est aucune considération administrative qui puisse nous en dégager”
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Histoire … (10)

24 septembre 1945

A

L’ordonnance signée par Billioux, ministre de la santé, crée définitivement l’Ordre Actuel.
Ordre qui se voit “chargé du maintien des principes de moralité, de probité, et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine et à l’observation des règles dictées par le CDM”

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Histoire (11)

28 juin 1947

A

Publication du 1er code de Déontologie médicale, préfacé par le professeur Portes, président de l’Ordre sous Vichy depuis 1942 et qui restera à la tête de cette institution reconstituée en 1945 jusqu’aux années 50’.

Revisions :
1955
1979
1995

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Histoire (12)

3 juillet 1971

A

3 juillet 1971
La profession médicale obtient l’inscription de “principes déontologiques fondamentaux” dans la loi:

Le respect de la liberté d’exercice, de l’indépendance professionnelle et morale,
Le libre choix
La liberté de prescription 
La liberté d’installation 
Le paiement direct des honoraires 
Le secret professionnel
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Les principes de la déontologie

1995

A
  • mettre en relief les principes de la déontologie avant de les développer
  • intégrer apports de la jurisprudence et références aux législations nouvelles intervenues depuis 1979
  • Faire sa place au progrès sci et tech ntt au développement de l’informatique
  • tenir compte de l’évolution des pratiques professionnelles (médecine de groupes, d’urgence, exercice salariés…)
  • celui de faire écho aux grands débats contemporains de la BÉ : transplantation d’organes, essais thérapeutiques, euthanasie, AMP, manip génétiques etc…

⚠️ CDM jamaiiis figé, révisé souvent (une fois par an)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Les principes de la déontologie

1995

A

Ce que dit le CNOM ?

Déontologie = ensemble compleees de devoirs sociaux et moraux que les membres de cette profession doivent observer afin qu’il y ait cohésion des comportements dans l’exercice de l’activité

Devoirs d’état et devoirs de conjuncture sont intimement mêlés dans les réalités de la pratiques de la médecine

La déontologie n’est pas seulement un répertoire de règles que des professionnels se donnent entre eux, comme le croient parfois les médecins mais aussi et même fondamentalement un élément de l’organisation sociale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Principes généraux de la déontologie

Le premier répond à la primauté de la personne

A

Art 2: tout d’abord le médecin est au service de “l’individu” avant d’être à celui de la “SP”

Par exemple, le premier code de l’américain medical association (1847) affirmait : “le premier objectif de la profession médicale est de rendre service à l’humanité, en respectant pleinement la dignité de l’homme et les droits des patients”.

!! on tend à privilégier l’approche utilitariste (logique de la collectivité) 🆚 l’approche autonomique de kant et de rousseau

=> premier principe en “théorie” du coup : dignité (l’individu)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Principes généraux D

Deuxième principe = freeedommmm

A
  • cette liberté concerne d’abord le patient
  • la liberté du médecin équilibre celle du patient

(Chacun est libre) pas une logique d’abandon mais d’argumentation
Deux libertés qui se complètent

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Principes généraux de la D

Une troisième catégorie de principes concerne les les qualités exigibles du médecin

A
  • personnellement responsable de ses actes avec, en corollaire
  • nécessite de préserver son indépendance professionnelle
  • mais en PREMS : pour répondre à sa mission, le mdedecind out être COMPÉTENT ++
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Principes généraux de la D

Les 4emes principes appellent un certain nb de règles

A
  • la solidarité entre médecins, déjà énoncée dans le serment d’Hippocrate, est normale au sein d’une collectivité : confraternité ++
  • ils sont dus à l’évolution de la médecine comme à celle de la société dans laquelle elle se pratique et qu’elle est censée servir
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Les devoirs généraux des soignants : respect de la personne

A

CDM : art 2 «respect de la dignité de la personne» (Hippocrate)

«Le médecin, au service de l’individu et de la SP exerce sa mission dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignité (Descartes les lumières 💡)

Le respect du à la personne ne cesse pas de s’imposer après la mort»

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Les devoirs généraux des soignants : respect de la personne

Réflexion actuelle : qu’est ce que la dignité du patient ?

  1. L’importance d terme : la DDH 1948
A
  • reconnaissance de la «dignité inhérente à touuuuus les membres de la famille humaine»
  • «tous»= non discrimination
  • sont liées : «personne», «dignité» «respect» -> toute personne à une grandeur, une valeur exigeant le respect
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Les devoirs généraux des soignants : respect de la personne

Réflexion actuelle : qu’est ce que la dignité du patient ?

2.des hésitations dans l’emploi du terme

A

Le mot «dignité» est employé de manière fluctuante :

«La chute dans le domaine de la dignité»

«Attitude qui maintient / ne maintient pas la dignité»

«Pour.le soigne, c’est sa dignité qui est prise en considération»

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Les devoirs généraux des soignants : respect de la personne

Réflexion actuelle : qu’est ce que la dignité du patient ?

  1. Un sens social : un rang éminent
A
  • Le sens initial du terme est relatif à l’échelle des honneurs officiellement décernés dans la société
  • Le terme de dignité désigne alors le rang éminent reconnu à une personne en raison de ses mérites personnels ou de la fonction qui lui est confiée : ce Rang lui vaut des marques de respect -> d’où les termes dégradation et déchéance
23
Q

Les devoirs généraux des soignants : respect de la personne

Réflexion actuelle : qu’est ce que la dignité du patient ?

  1. Un état de la personne : autonomie et corps «présentable»
A
  • A Barrau «dans une société comme al notre largement dominée par l’image et l’apparence, il va désormais s’agir de sauver une dernière vision : celle de l’individu libre dans sa mort comme dans sa vie»
  • l’image idéale qu’on se fait dans la société de la personne humaine -> légume, épave, loque, déchet
24
Q

Les devoirs généraux des soignants : respect de la personne

Réflexion actuelle : qu’est ce que la dignité du patient ?

  1. Une affirmation sur la personne humaine : grandeur et droit au respect
A

«Dignité» = la grandeur, le droit au respect, de touuut et de touuute femme, en raison de son «humanité»

Ensemble tisse de multiples liens

L.Seve : cette «H» de l’individu humain est sinon justifiée du moins désignée ajd mar des termes différents «sociétaires du genre humain»

25
Q

Les devoirs généraux des soignants : respect de la personne

Réflexion actuelle : qu’est ce que la dignité du patient ?

  1. Respect d’autrui et respect de soi
A

1948 «la dignité inhérente à tous les membres de la famille H»

T. De Koninck éclaire «plus l’autre apparaît différent moins l’on risque d’être disposé par sympathie naturelle à prendre fait et cause pour lui, orrr cet autre a les mêmes droits que moi du fait qu’il est H; on est pas «plus ou moins» H en ce sens»

26
Q

Les devoirs généraux des soignants : respect de la personne

Réflexion actuelle : qu’est ce que la dignité du patient ?

  1. Dignité humaine : un repère plus qu’un principe
A

«C’est encore un être H au même titre que toi. Considère le comme tel»

Pas de dignitometre

27
Q

Le secret professionnel

A

CDM -> art 4 «secret professionnel»

Institue dans l’intérêt des patients !!

Couvre tout ce qui est venu à la connaissance du médecin dans l’exercice de sa profession, c’est à dire non seulement ce qui lui a été confié mais aussi vu et entendu et compris»

28
Q

Secret professionnel -> code pénal

A

Code pénal art 226-13

1 an de prison

15 k d’amende

29
Q

Secret professionnel

Art 226-14

A

Art 226-14

«n’est pas applicable dans les cas ou la loi impose ou autorise la révélation du secret. En outre il n’est pas applicable si :

1) atteintes ou mutilations sexuelles infligées a un mineur ou une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou incapacité physique ou psychique
2) sevices et privations psychiques ou physiques qui lui permettent d’affirmer des violences phy, psy, sex. L’accord de la victime pour le signalement n’est pas nécessaire si la victime est mineure ou incapable de se protéger
3) informer le préfet et le préfet de police à paris pour les patients dangereux pour eux même et autrui et dont ils savent qu’ils détiennent une arme ou qu’ils ont manifesté l’intention d’en acquérir une

30
Q

Secret médical face au juge

A

1) le témoignage du médecin
- dans ce cas le secret médical s’oppose à la recherche de la vérité. Ainsi «chacun est tenu d’apporter son concours à la justice en vue de manifestation de la vérité» (art 10 du code civil) sauf s’il justifie d’un motif légitime
- on peut considérer le secret médical comme un motif légitime
- en conséquence le médecin doit déférer à la convocation du juge, prêter serment, et il peut indiquer qu’il dépose sous réserve des dispositions protégeant le secret médical et qu’ainsi il ne relèvera pas l’état de santé de son patient sans l’accord de celui ci (cours d’assise de la Seine 10 avril 1877…)
- le témoignage fourni par un 👨‍⚕️ en violation du secret médical est écarté par la jurisprudence (chambre criminelle de la cour de cassation 30 avril 1965)

31
Q

Le secret médical face au juge

2

A

Les certificats médicaux produits en justice.

Il en est de même que pour le témoignage : le certificat sera rejeté s’il a été obtenu en violation du secret médical.

32
Q

Le secret médical face au juge (3)

Expertise judiciaire

A

L’expertise judiciaire

L’expert judiciaire est délié de l’obligation au secret dans le cadre de sa mission

33
Q

Le secret médical face au juge (4)

Perquisition et saisies

A

Le juge d’instrument faire procéder à des perquisitions et à des saisies (art 80 code de Procédure Pénale) dans le respect du secret professionnel
(En gros faut des dossiers propres on sait jamais quoi)

Les perquisitions doivent avoir lieu en présence d’un membre du conseil de l’ordre (chambre criminelle de la cour de cassation 20.01.1976)

Si le juge a besoin de consulter un dossier médical, il recourra à un expert médical commis. Il n’est prévu aucune formalité pour les saisies. Mais le 👨‍⚕️ qui remettra un dossier médical spontanément peut être poursuivi pour violation du secret médical, sauf dérogation.

34
Q

Réflexion actuelle : 5 décisions de justice pour comprendre le secret médical :

1) cours de cassation 19 dec 1885 (arrêt WATELET +++

A

La formule reste la référence :
LA PROTECTION DU SM EST GÉNÉRALE ET ABSOLUE ET IL NEST PAS NÉCESSAIRE DE PROUVER LINTENTION DE NUIRE.

Le but de la loi est d’assurer la confiance qui s’impose dans l’exercice médical. Elle répond à une raisonnement séculaire : pas de soin sans confidence, pas de confidences sans confiance, pas de confiance sans secret

35
Q

Réflexion actuelle : 5 décisions de justice pour comprendre le secret médical

2) cour de cassation 8 avril 1998 n.97-83656

A

Le silence du 👨‍⚕️ est un devoir car il ne peut témoigner sur ce qu’il a appris lors de sa pratique professionnelle sauf s’il est mis en cause lui même. Dans cette hypothèse : IL NE LEUT RÉVÉLER QUE CE QUI EST STRICTEMENT NEEDED À SA DÉFENSE
Pour connaître les faits, les juridictions pénales étudient les dossiers d’enquête et se font éclairer par les expertises judiciaires.

36
Q

Réflexion actuelle : 5 décisions de justice pour comprendre le secret médical

3) cours de cassation 15.06 2004. N 01-02338

A

Cet arrêt est dans la ligne ouvert par l’arrêt WATELET à savoir un Sgeneral absolu.
Le juge ne peut pas imposer à un 👨‍⚕️ qui était intervenu comme thérapeute de témoigner sur des faits couverts par le SM.
De même la production de documents médicaux lors d’une procédure constitue une violation du secret.

37
Q

Réflexion actuelle : 5 décisions de justice pour comprendre le secret médical

4) conseil d’état 15 dec 2010 n 330314

A

Le sm concerne toute les infos venues à la connaissance du 👨‍⚕️. Ils n’est PAAAS LIMITE AU DIAGNOSTIC OU AU TRAITEMENT. La circonstance que d’autres personnes non tenues au S aient divulge ces informations ou même que ces infos relèvent de la rumeur est indifférente

38
Q

Réflexion actuelle : 5 décisions de justice pour le SM

5) conseil d’état 28 mai 1999 n 189057

A

Un 👨‍⚕️ ne peut accepter que soit diffusée dans la presse la photo d’une patiente prise dans son cabinet l’accord ne peut remettre en cause l’obligation du secret.

NUL NE PEUT DÉLIER LE 👨‍⚕️ DU S.

39
Q

Non discrimination

A

CDM art 7 (R 4127-7 CSP)

Le médecin doit écouter, examiner, conseiller ou soigner avec la même conscience toutes les personnes quels que soient leur origines, mœurs, et leur situation de famille leur appartenance ou non appartenance à une ethnie, une nation, religion, leur handicap ou leur état de santé, leur réputation ou les sentiments qu’il peut éprouver à leur égard. Il doit apporter son concours en toutes circonstances. Il ne doit jamais se départir d’une attitude correcte et attentive envers la personne examinée»

40
Q

Les devoirs généraux des soignants : non discrimination

A

D’après les testing

Avec les personnes qui sont à la CMU (pas de moyens c’est l’état qui paye leur mutuelle en gros c’est des cassos)

41
Q

Les devoirs envers les patients : qualité des soins

A

CDM art 32

Des lors qu’il a accepté de répondre à une demande le médecin s’engage à accuser personnellement au patient des soins consciencieux, dévoués et fondés sur les donnés acquises de la science en faisant appel s’il y a lieu à l’aide de tiers compétents

(Genre qqn à la galle est pu.. est ce que je suis dévouée?…)

42
Q

Devoirs envers les patients

Information du patient

A

CDM art 35

  • info claire loyale et appropriée
    Tout au long de la maladie il tient compte de la personnalité du patient et veille à sa compréhension
  • toutefois sous réserve des dispositions de l’article L 1111-7 dans l’intérêt du malade et pour des raisons légitimes que le praticien apprécie en conscience, un malade peut être tenu dans l’ignorance d’un diagnostic ou pronostic grave sauf s’il risque contamination
  • un pronostic fatal ne doit être révélé qu’avec circonspection mais les proches doivent en être prévenus sauf exception ou si le malade a préalablement interdit cette révélation ou désigne les tiers auxquels elle doit être faite
43
Q

Réflexion sur l’information du patient

A

Réflexion : recommandation de bonne pratique ( HAS mai 2012)

  • info prend en compte la situation de la personne dans ses dimensions psycho sociales et culturelles
  • Elle porte tant sur des éléments généraux que spe tenant en compte des connaissances médicales avérées :
  • état de santé de la personne et son évolution le plus souvent observées
  • description déroulement et organisation des investigations soins et actes envisagés et l’existence ou non d’une alternative; leurs objectifs utilité et degrés d’urgence; les bénéfices escomptés ; les suites, inconvénients, complications, risques fréquents ou graves habituellement prévisibles; conseils à la personne et les précautions qui lui sont recommandées
  • le suivi et des modalités en fonction des solutions envisagées
44
Q

Encore réflexion avec la HAS

A

L’info répond aux mêmes critères de qualité :

  • etre synthétique hiérarchisée compréhensible et personnalisée
  • présenter les alternatives possibles
  • présenter les bénéfices attendus des actes ou soins envisagés puis leurs inconvénients et risques éventuels
45
Q

Réflexion encoooore (3)

Modalité de la délivrance de l’information

A

Entretien individuel

Usage de doc écrits :

  • hiérarchisée, repose sur des données validées, et présente les bénéfices attendus des actes ou soins envisagés avant l’énoncé des inconvénients et risques éventuel. Elle précise les risques fréquents et pour les risques normalement prévisibles et graves aussi. Elle indique les moyens mis en œuvre pour faire face aux complications éventuelles ainsi que les signes d’alerte détectable par la personne
  • synthétique claire et courte
  • compréhensible
46
Q

Art 36

Consentement du patient

A

«Le consentement doit être recherché dans TOUUUUS les cas»

Lorsque le malade en état d’exprimer sa volonté refuse les investigations ou traitements proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences

Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté le médecin ne peut intervenir sans que ses proches aient été prévenus et informés sauf urgence ou impossibilité
Les obligations du médecin à l’égard du patient lorsque celui ci est un mineur ou majeur protégé sont définies à l’art 42

47
Q

Quels sont les principes du consentement ?

A
  • dans la pratique quotidienne
  • > règle de principe pour le consentement
  • > dignité de la fin d envie
  • > Selon les décrets d’application du 06/02/2006 : DA>pdc>famille>proche

-> consentement pour les mineurs et majeurs sous tutelle + accès aux soins des mineurs

48
Q

Un consentement spécifique pour certains actes

A

Don et utilisation des éléments et produits du corps H

Prélèvements à des fins sci

Recherches sur embryon

Données Genet

Etc

49
Q

Refus du traitement et autonomie de la personne

A

Respecter le refus de soins du patient

1) le médecin doit informer le patient de sa situation et conséquences du refus de soins
2) il doit également tenter de convaincre le patient de se faire soigner
3) la décision doit être réitérée après délais raisonnables de réflexion
4) le patient persiste à refuser les soins alors le médecin s’incline devant la volonté du malade

50
Q

Art 37 CDM «soulagement des souffrances - limitation ou arrêt des traitements»

A
  • art 1) en toutes circonstances le médecin doit s’efforcer de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et l’assister moralement. Il doit s’abstenir de toute obstination déraisonnable dans les investigations ou la thérapeutique et leur renoncer à entreprendre ou poursuivre des traitements qui apparaissent inutiles disproportionnés ou qui n’ont d’autre objet que le maintient de la vie artificielle
51
Q

Art 37

II)

A
  • dans les cas prévus aux art L 1111-4 et -13, qd patient ne peut pas exprimer sa volonté, le 👨‍⚕️ ne peut pas décider de l’imiter ou arrêter les traitements sans avoir mis en œuvre une procédure collégiale dans les conditions suivantes :
  • décision prise par le doc en charge du patient après concertation avec l’équipe de soins et sur l’avis motivé d’au moins 1 doc appelé en qualité de consultant.
  • la décision prend en compte les souhaits que le patient aurait antérieurement exprimés dans les DA ou pdc famille proches..
  • si décision concerne mineur ou majeur protège le médecin recueille en outre l’avis des titulaires de l’autorité parentale ou tuteur hormis urgences ou pas possible
  • la décision est motivée. Les avis recueillis, nature et sens des concertations qui ont eu lieu au sein de l’équipe de soins ainsi que les motifs de la décision son inscrits dans le dossier du patient
52
Q

Art 37

III)

A

Qd limitation ou arrêt de traitement a été décidé en application de L 1110-5 et L.1111-4 et -13 le médecin, même si souffrance du patient ne peut pas être évaluée du fait de son état cérébral, met en œuvre les traitements ntt antalgiques et sédatifs, permettant d’accompagner la personne selon les principes et dans les conditions énoncées à R 4127-38. Il veille aussi à ce que l’entourage du patient soit informé de la situation et reçoive le soutient needed

53
Q

Art 38 CDM

Soins aux mourants - euthanasie

A

Le médecin doit accompagner le mourant jusqu’à ses derniers moments assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d’une vie qui prend fin, sauvegarder la dignité du malade et réconforter son entourage +++

Il n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort

54
Q

Actualités

Dr Loïc Étienne

A

• au stade de télémedecine 1.0

  • qui est celui de la visioconférence
  • socle de toutes les applications de telemedecine

•au stade de telemedecine 2.0

  • rares applications
  • les hémodialyses surveillées à distance par un seul néphrologue
  • la télésurveillance des personnes médicalement dépendantes
  • interventions robotisées à distance

• au stade de telemedecine 3.0 on change de PARADIGME

  • role des machines intelligentes et systèmes experts d’aide à la décision
  • ils interviennent directement dans la décision qui est finalement assumée par le médecin réel