DECISION THERAPEUTIQUE ET PRISE EN CHARGE EN CHIROPRAXIE 2 - Entraînement examen final Flashcards

1
Q

Donnez 5 exemples de critères objectifs

A

EVA, Amplitude de mouvement, Palpation, Irradiation (douleur projetée, SCTM), Antalgie, Pré-Tests,…

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2
Q

Donnez 5 exemples de drapeaux rouges de vertiges

A

Difficultés majeur de se tenir debout,
Associé à des céphalées inhabituelles (occipitales ++),
Facteur de risques et maladie cardio-vasculaire,
Age avancé,
Nystagmus spontané vertical ou multidirectionnel,
Début brusque, sans cause apparente et non provoqué par le changement de position,
Durée prolongée

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3
Q

Quels sont les signes cochléaires d’un vertige ?

A

Acouphènes et sensation de baisse de l’audition

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4
Q

Quels sont les signes végétatifs d’un vertige ?

A

Nausées, vomissements, sueurs et pâleurs

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5
Q

Vrai ou Faux ?
Le tableau clinique du vertige vestibulaire est constitué de
A) des symptômes provoqués par le mouvements
B) Douleur cervicale
C) sensation de vertige vrai avec environnement qui tourne

A

A) Vrai
B) Faux
C) Vrai

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6
Q

Vrai ou Faux ?
Le tableau clinique du vertige cervicogénique est constitué de
A) Sensation de déséquilibre
B) souvent accompagné de mal des transport
C) Vertige et nausées qui restent constants par rapport a la diminution des signes cervicaux

A

A) Vrai
B) Faux
C) Faux

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7
Q

Quels muscles sont intéressant a travailler dans un contexte de vertige ?

A

Trapèze sup, SCM, Levator Scapulae, Sous-occs

Masséter, temporalis et ptérygoïdiens

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8
Q

Décrire les différents grade de Whiplash ?

A

Grade 0: pas de douleur, pas de signes physique
Grade 1 : Douleurs, pas de signes physique, amplitude et forces dans la norme, légères lésions musculaires
Grade 2 : Limitation d’amplitudes cervicales, spasmes, gonflement, point sensibles à la palpation
Grade 3 : Signes neurologiques (MDR)
Grade 4 : Examens radiologiques montrant une fracture ou dislocation

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9
Q

Vrai ou Faux ?
les lésions aux articulations interapophysaires et cartilagineuses sont plus courantes que les lésions osseuses dans le cas de whiplash.

A

Faux, les lésions osseuses notamment les fractures uncovertebrales, de la base des piliers articulaires, des lames, des épineuses, des plateaux vertebraux et de l’odontoïde sont plus courant que les lésions interapophysaire ou cartilagineuses

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10
Q

Quels types de lésions ligamentaire peuvent survenir après un whiplash ?

A

Déchirure des LVCP, LVCA, inter-épineux

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11
Q

Quels types de lésions discales peuvent survenir après un whiplash ?

A

Hernie post traumatique, RIM lésion (invisible a l’imagerie)

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12
Q

Quels types de lésions nerveuses peuvent survenir après un whiplash ?

A

Lésions en étirement du plexus brachial

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13
Q

Donnez les facteurs de pronostic mauvais pour un whiplash.

A

Douleur sévère immédiatement
Présence de signes neurologiques
Port d’un collier cervical pendant longtemps
Présence de signes psycho-sociaux

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14
Q

Vrai ou Faux ?
Concernant la prise en charge d’un whiplash :
A) On doit suivre les regles du Canadian C-Spine Rules et du Nexus
B) La phase de réparation est 7 à 21 jours post trauma
C) Il faut référer les grade 2,3 et 4

A

A) Vrai
B) Vrai
C) Faux, uniquement les grade 3 et 4

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15
Q

En quoi consiste la prise en charge de la phase inflammatoire d’un whiplash ?

A
  • Rassurer le patient
  • Eduquer le patient sur le whiplash / Parler d’entorse cervicale
  • Rester actif: agir comme d’habitude (par exemple, continuer leurs activités de la vie quotidienne) à des
    niveaux tolérables pour favoriser un retour rapide à la fonction.
  • Contrôle de la douleur (antalgiques)
  • Pas de collier cervical sauf si douleurs sévères soulagées par collier cervical (< 5j)
  • Correction posturale
  • MRFA
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16
Q

En quoi consiste la prise en charge de la phase de réparation d’un whiplash ?

A
  • Mobiliser dans la non douleur pour éviter les rétractions tissulaires , fibroses tissulaires
  • Prescrire exercices de mobilité dans la non douleur
  • Prescrire exercices de renforcement dans la non douleur
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17
Q

En quoi consiste la prise en charge de la phase de remodelage d’un whiplash ?

A
  • Mobiliser dans la douleur (produit / pas empiré)
  • Evaluation mécanique à la recherche d’éventuels dérangements mécaniques post-traumatiques
  • Ajustements cervicaux / thoraciques
  • Prescription d’exercices de mobilité et de renforcement
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18
Q

Vrai ou Faux ?

Est-il néfaste de trop traiter un whiplash ?

A

Vrai ! Il existe des preuves que de trop traiter ralentit la guérison !

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19
Q

Quels sont les 3 diagnostics les plus fréquents de maux de tête ?

A

La migraine, la céphalée cervicogénique et la céphalée de tension

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20
Q

Donnez 5 exemples de drapeaux rouges de céphalées

A
  • Aggravation progressive de la céphalée
  • Céphalée inhabituelle
  • Céphalée aigue et sévère à type d’éclair
  • Age > 50 ans
  • Post trauma majeur
  • Nausées, vomissements
  • Céphalée temporale et/ou occipitale avec perturbation visuelle
  • Historique de cancer
  • Douleur nocturne
  • Associé à syndrome infectieux
  • Associé à des difficultés d’avaler ou de parler
  • Changements visuels : diplopie, ptosis, vision floue
  • Associée a des convulsions, perte de connaissance ou troubles psychiques
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21
Q

Quel pourcentage de la population générale souffre de céphalées au cours d’une année ?

A

50%

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22
Q

Quel pourcentage de la population générale souffre de maux de tête chronique (plus de 15j/mois) ?

A

3,4%

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23
Q

Vrai ou faux ?

Les femmes sont plus touchées par les migraines que les hommes

A

Vrai
le ratio est de 3:1 femme/homme
avec un pic entre 30 et 40 ans

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24
Q

Quel est le ratio homme/femme pour les céphalées de tensions et les céphalée cervicogénique ?

A

Il est de 1:1 pour la céphalée de tension et la céphalée cervicogénique

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25
Q

Quels sont les signes cliniques de la migraine sans aura ?

A

Concerne 80 % des migraines
- Evolue par répétition de crises de quelques heures à quelques jours
- Le plus souvent unilatérale affectant la moitié de la tête (mais
bilatérale dans 30%) et ressentie comme pulsatile (comme si le
cœur battait dans la tête) peut changer de coté
- Intensité modérée à sévère
- Souvent majorée par les efforts physiques de routine (comme monter les escaliers)
- Svt associée à d’autres symptômes
-> nausées voire des vomissements
-> hyperesthésie sensorielle se traduisant par intolérance aux bruits et à la lumière

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26
Q

Quels sont les facteurs déclenchant de la migraine sans aura ?

A

La variation hormonale chez la femme
Un changement de rythme (d’activité, de sommeil ou de repas)
Une modification de l’environnement

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27
Q

Quels sont les signes cliniques de la céphalée de tension ?

A
  • « Pression” ou “serrement” au niveau de la tête
  • Localisation le plus souvent bilatérale.
  • Intensité habituellement faible ou modérée
  • Durée des douleurs : 30 min à 7 jours pour céphalées de tension épisodiques) voire continue dans la céphalée de tension chronique ( rechercher surconsommation antalgiques)
  • Pas aggravée par les activités physiques de routine (comme monter des escaliers)
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28
Q

Quels sont les facteurs déclenchant de la céphalée de tension ?

A
  • Mauvaise gestion du stress

- Facteurs posturaux

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29
Q

Quels sont les signes cliniques de la céphalée cervicogénique ?

A
  • Unilatérale, ne changeant pas de coté
  • Douleur localisée à la région occipitale pouvant irradier au front, orbites, tempes, vertex, oreilles
  • Aggravée par mouvement du cou ou une position soutenue
  • Modérée, non pulsatile, épisodique ou continue
  • Limitation des ADM cervicales
  • Palpation segmentaire douloureuse
  • Possibles signes associés
  • > Nausée, vomissement
  • > Œdème et rougeur ipsilatérale
  • > Sensation d’instabilité
  • > Vision embrouillée
  • > Difficulté à avaler
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30
Q

Donnez les 5DA3N

A
Dizziness
Diplopie
Dysphagie
Drop attack
Dysarthrie
Ataxie
Nystagmus 
Nausée
Numbness
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31
Q

Vrai ou Faux ?

La cervicalgie est un symptôme fréquent chez les patients souffrant de migraines ou de céphalées de tension

A

Vrai c’est du a la convergence dans le noyau trigemino-cervical, les céphalées peuvent causer des maux de cou et inversement

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32
Q

La céphalée de tension épisodique est provoquée par des point trigger myofasciaux. De quels muscles est-il question ?

A

Muscles masticateurs
Muscles sous-occipitaux
Muscles extenseurs cervicaux (trapèze supérieur, lévator scapulae, SCM, scalènes)

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33
Q

Quels ajustements sont pertinents dans la prise en charge de céphalées ?

A
  • L’axe Occiput/Atlas/Axis
  • La chaine cinétique (rachis cervical bas, thoraciques, lombaires, bassin, hanches, genoux, pieds)
  • L’ATM si nécessaire
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34
Q

Sur quoi repose le traitement de la cervicoradiculalgie par racine nerveuse adhérente ?

A

Sur la mobilisation neuro-méningée notamment le flossing et tensioning

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35
Q

Quel est l’intérêt des différents exercices a la maison pour le traitement de la cervicoradiculalgie par racine nerveuse adhérente ?

A

Entretenir la mobilité neuro-méningée et prévenir la récidive
Ces exercices doivent être fait par série de 15-20 plusieurs fois par jours (4 fois minimum)

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36
Q

Quelles sont les étiologies probables de la cervicalgie d’origine myofasciale ?

A
  • Dysfoncion articulaire et/ou neurologique
  • Lésion de fibres musculaires
  • Posturale
  • Psycho-sociaux
  • Carence en vitamines (D, C, B12,…)ou en fer
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37
Q

Quelles sont nos possibilité dans le cas d’un traitement manuel local d’une cervicalgie d’origine myofasciale ?

A
La compression ischémique 
Le dry-needling 
Les étirements (RPI, ART, PRT) 
Les massages
Le graston
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38
Q

Quelles sont nos options thérapeutiques dans le cas d’un traitement local par agents physique d’une cervicalgie d’origine myofasciale ?

A
La cryothérapie
Les ondes de chocs
Les ultra-sons
Le TENS 
Le laser basse fréquence
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39
Q

Quelles sont les étiologies probables de la cervicalgie d’origine discale ?

A

Les dysfonctions de causes arthrosique
Les dysfonctions par blocage de replis synoviaux (plicas)
Théorie de la désafférentation

40
Q

Quand utiliser la technique HVLA (ajustement) ou la technique LVLA (mobilisation)

A
  • Préférence du patient
  • Présence d’une radiculalgie aigue
  • Présence d’un déficit neurologique
  • Devant un patient souffrant de sensibilité centrale
41
Q

Vrai ou faux ?
Pour les cervicalgie par dysfonction articulaire:
A) La technique DROP est adaptée au phases inflammatoires aigues et est largement utilisée.
B) Les techniques de tractions sont utiles car permettent de travailler les articulaires dégénératifs, stimulent les mécanorécepteurs et peuvent désincarcérer les plicas

A

A) Faux, elle est utilisée une fois la phase aigue passée. Son objectif est l’ouverture des articulations atteintes
B) Vrai

42
Q

Quels exercices pouvez-vous donner à votre patient souffrant de cervicalgie par dysfonction articulaire ?

A
  • Rotation cervicale
  • Extension cervicale
  • Jonction cervico-thoracique (un bras devant un bras derriere avec serviette sur l’épaule, mouvement de flexion rotation homolatérale a la serviette et au bras arrière)
43
Q

Que faire une fois la symptomatologie de la cervicalgie par dysfonction articulaire s’est estompée ?

A

Rechercher les mécanismes de survenue afin d’éviter la récidive si elle n’est pas déjà présente

44
Q

De quoi est-il important de s’assurer devant une cervicalgie d’origine dégénérative ?

A

Il est important de s’assurer de l’absence d’une myélopathie cervicarthrosique.

45
Q

Quels sont les signes de la myélopathie cervicarthrosique ?

A
  • Signes sensitifs radiculaires aux membre supérieur associés (ou non) a des signes sensitifs non-radiculaires au membre inférieur
  • Ataxie
  • Difficulté avec les mouvements fins des mains
  • Marche talons difficile (tibialis ant le plus rapidement touché)
  • Romberg positif
  • Babinski positif
  • Pallesthésie et sens arthro-kinétique diminués
  • Spasticité
  • Hyper-réflexie
46
Q

Comment ajuster une cervicalgie d’origine dégénérative ?

A

En ouverture du segment douloureux donc en flexion + rotation controlatérale

47
Q

Vrai ou Faux ?
Pour la cervicalgie d’origine dégénérative : A) La technique DROP est recommandée.
B) Les Trigger Point sont peu fréquents sur les rachis cervicaux dégénératifs.
C) Les techniques de traction (COX, mulligan) sont très intéressantes.

A

A) Faux, la technique DROP est peu recommandée
B) Faux, c’est très fréquent et une attention toute particulière doit etre posté au travail musculaire (trapèze, levator scapulae, sous-occs, scm, scalènes…)
C) Vrai, pour l’ouverture du canal médullaire et des articulaires dégénératif

48
Q

Quels exercices pouvez-vous donner a votre patient souffrant de cervicalgie d’origine dégénérative ?

A

Systématiquement dans la non-douleur

  • Mouvement circulaires de la tête
  • Etirement en flexion, Traction
  • Mobilisation neuro-méningée pour augmenter la vascularisation et prévenir les racines nerveuses adhérentes
49
Q

Quelles sont les signes cliniques de la cervicalgie traumatique ?

A

Douleur et impotence fonctionnelle dans un contexte de trauma important en particulier dans un contexte de fragilisation osseuse

50
Q

Quelles sont les signes cliniques de la cervicalgie néoplasique ?

A

Douleur non mécaniques a recrudescences nocturnes, AEG, en particulier chez des patients atteints ou avec des ATCD néoplasiques

51
Q

Quelles sont les signes cliniques de la cervicalgie rhumatologiques ?

A

Douleur non-mécanique, chroniques et récurrentes en particulier dans le cadre de maladies systémiques rhumatismales inflammatoires

52
Q

Quelles sont les signes cliniques de la cervicalgie infectieuse ?

A

Douleur non-mécanique à recrudescence nocturne en particulier s’il y a un contexte d’infection et ou de fièvre récentes

53
Q

Quelles sont les signes cliniques de la cervicalgie vasculaire ?

A

Signes d’insuffisance vertébro-basilaire

54
Q

Quelles sont les signes cliniques de la cervicalgie neurologiques ?

A

Signes d’atteinte neurologique central ou d’atteinte radiculaire

55
Q

Quelles sont les contre-indications aux manipulation ou mobilisations cervicales ?

A
  • Fracture, tassement, déchirures ligamentaire avec instabilité articulaire
  • Tumeur malignes (primitive ou secondaire, tumeur méningées), tumeur bénignes fragilisant la structure osseuse
  • Spondylodiscite, ostéomyélite
  • Pathologies rhumatismales systémique avec laxité majeure
  • Signes d’insuffisance vertébro-basilaire
  • Ostéopénie majeure, myélopathies
  • Compression radiculaire
  • Méningite
56
Q

Quels sont les grades de cervicalgies ?

A

Grade 1 : Aucun signe ou symptôme suggérant une pathologie structurelle majeure et aucune, ou très faible, interference avec les activités de la vie quotidienne.
Grade 2 : Aucun signe ou symptôme suggérant une pathologie structurelle majeure mais interference majeure avec les activités de la vie quotidienne.
Grade 3 : Aucun signe ou symptôme suggérant une pathologie structurelle majeure mais présence de signes neurologiques tels que : une diminution des reflexe tendineux profonds, un déficit sensitif ou moteur.
Grade 4 : Signe ou symptôme de pathologie structurelle majeure : fracture, dislocation vertébrale, blessure à la moelle épinière, infection, maladie systémique incluant les arthropathies inflammatoires, tumeur.

57
Q

Quand utilise-t-on le Canadian C-Spine Rule ? Décrivez-le.

A

On l’utilise pour savoir s’il est nécessaire de faire une radiographie suite à un trauma chez un patient de moins de 65 ans.

  • Y-a-t ‘il eu un mécanisme a risque ?
  • Le patient présente une paresthésie des extrémités ?
  • Le patient peut se tenir assis dans la salle d’attente ?
  • Le patient peut se déplacer seul ?
  • La douleur est apparue avec un délai post-trauma ?
  • La palpation des épineuse est non douloureuse ?
  • le patient peut faire une rotation cranio-cervicale active de 45° à gauche et à droite ?
58
Q

Quand utilise-t-on les Critères NEXUS ? Décrivez-les.

A

On l’utilise pour savoir s’il est nécessaire de faire une radiographie suite à un trauma chez un patient de plus de 65 ans.

  • Conscience normale (score de Glasgow égal à 15/15)
  • Déficit neurologique focal <0
  • Intoxication associée <0
  • Douleur du rachis cervical <0 (ligne apophyse épineuses libre, contracture para-cervicale <0)
  • Absence de blessure “distrayante” douloureuse
59
Q

Vrai ou Faux ?
Concernant la cervicalgie à composante discale :
A) Elle se trouve majoritairement chez le sujet âgé.
B) Elle est provoquée par un facteur traumatique ou positionnel.
C) La douleur est souvent augmentée en flexion

A

A) Faux, elle est plus courante chez le patient jeune mais peut toucher tout le monde
B) Vrai whiplash, chute sur la tête, faux mouvement ou cyphose cervicale prolongée, position de sommeil,…
C) Vrai, mais elle peut également être augmentée par d’autres mouvements cervicaux

60
Q

Vrai ou Faux ?
Concernant la cervicalgie à composante discale :
A) On a la présence d’un déverrouillage matinal
B) La douleur est rarement impulsive
C) le patient présente des ATCD de cervicalgies

A

A) Vrai, du fait de la pression discale qui est élevée au réveil
B) Faux, elle est plus souvent impulsive mais ca n’est pas obligatoire
C) Vrai

61
Q

Dans quel cas utilise-t-on les Mouvements Répétés en Fin d’Amplitude ?

A

Ils sont particulièrement intéressants dans le cadre de cervicalgies d’origine discale afin de déterminer la préférence directionnelle.
Ils ont aussi un réel role en temps qu’exercice a la maison pour le patient, ils devront être répété toutes les 2h par série de 15 mouvements. Il faut par contre attendre 2h après le levé pour faire l’exercice et arrêter de le faire si la douleur augmente après le mouvement.

62
Q

Décrivez les tests de Schneider.

A
  • Palpation segmentaire douloureuse
  • Palpation articulaire douloureuse
  • Test d’extension-rotation (rachis cervical moyen et bas)
  • Test Flexion + Rotation (C1-C2)
  • Test de Rotation + Flexion (C0-C1)
63
Q

Quelles sont les 3 causes principales de radiculopathie ?

A
  • La radiculalgie d’origine discale
  • La radiculalgie d’origine dégénérative
  • La radiculalgie par racine nerveuse adhérente
64
Q

Vrai ou Faux ?
A) Une position antalgique est à tous les coups le signe d’une cervicalgie d’origine discale
B) L’impulsivité franche est à tous les coups le signe d’une cervicalgie d’origine discale

A

A) Faux, la position antalgique est aussi le signe d’une radiculopathie
B) Faux, l’impulsivité est principalement le signe d’une radiculopathie

65
Q

Quelle est la priorité dans la prise en charge d’une cervioradiculalgie discale ?

A

La centralisation
On peut utiliser les MRFA, les techniques de traction, les ajustements HVLA ou LVLA, le travail musculaire et la technique DROP si la douleur n’est pas aigue

66
Q

Quelles sont les 11 recommandations pour la prise en charge des TMS ?

A
  • Soins centrés sur le patient
  • Les practiciens doivent examiner les patients afin d’identifier les drapeaux rouges
  • Il faut évaluer les facteurs psycho-sociaux
  • L’imagerie est déconseillée sauf si patho grave, réponse insuffisante aux soins, elle est susceptible de modifier la PEC
  • L’évaluation devrait inclure un examen physique
  • Les progrès du patient doivent être évalués
  • Tous les patients doivent recevoir une éducation et des informations sur leur état et les alternatives de PEC
  • Les patients doivent recevoir une PEC qui inclut activité physique et/ou exercices
  • La thérapie manuelle doit être associée a d’autres traitements
  • Offrir des soins non chirurgicaux fondés sur des données probantes avant la chirurgie (sauf si CI)
  • Faciliter la poursuite ou reprise du travail
67
Q

Quelles sont les 6 questions clés auxquelles le chiropracteur doit répondre lors de la PEC de son patient ?

A
  • Les symptômes du patient sont ils dus à une pathologie qui ne relève pas de mon champ de compétences?
  • Quel(s) est (sont) le(s) type(s) de douleur en présence et la source potentiellement associée ?
  • Existe t il une préférence directionnelle
  • Facteur(s) pronostic(s) Existe t il des facteurs de récurrence ou d’entretien ?
  • Existe t il des contre indications à la mise en place de certaines techniques
  • En tenant compte des indications, des contre indications, de mes connaissances, de mon expérience et des préférences du patients , de quelles options thérapeutiques je dispose pour prendre en charge mon patient?
68
Q

Qu’est-ce qu’une douleur nociceptive ?

A

c’est une stimulation excessive des nocicepteurs périphériques tissulaires. On note une relation claire et proportionnée entre la douleur et la stimulation

69
Q

Qu’est-ce qu’une douleur neuropathique ?

A

c’est une lésion au niveau du système nerveux central ou périphérique. Le patient caractérise ces douleurs comme des brulures, décharges électriques, démangeaisons, picotements ou engourdissement.
Le questionnaire DN4 permet de rechercher la douleur neuropathique

70
Q

Qu’est-ce qu’une douleur nociplastique ?

A

Perturbation des voies de la douleur, sans lésion !
Des influx nociceptifs répétitifs peuvent modifier les
neurones centraux et entrainer:
- allodynie
- hyperalgésie
- diffusion de la sensation douloureuse à d’autres dermatomes
Forte association avec des facteurs psycho-sociaux

71
Q

A quoi sert le StarT Back ?

A

Permet d’évaluer l’importance des facteurs psycho-sociaux et de prédire le risque d’évolution vers la récurrence pour les douleurs lombaires

72
Q

A quoi sert le Bournemouth Disability Questionnaire ?

A

Permet de donner les facteurs psycho-sociaux au moment du questionnaire pour les cervicalgies. Il n’est pas prédictif !

73
Q

Définissez la douleur

A

Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable
associée à, ou ressemblant à celle associée à des lésions
tissulaires réelles ou potentielles.

74
Q

Définissez la sensibilité douloureuse

A

Terme clinique, utilisé pour englober les phénomènes
regroupant l’expérience et la perception de la douleur au-delà de
celles des autres.

75
Q

Qui déclanche le signal douloureux ? Pourquoi ?

A

Les nocicepteurs afin d’avertir de n’importe quel danger

76
Q

Y-a-t-il une corrélation entre l’intensité douloureuse et la lésion sous jacente?

A

Non ! Pas toujours

77
Q

Comment diminuer la sensibilité a la douleur ?

A
Ajustement
Détente musculaire
MRFA
TENS
Education
Neurodynamique
Exercices locaux
78
Q

Comment augmenté la tolérance a la douleur ?

A
Cryothérapie
Education
(MRFA)
Ajustement
Exercices de manière générale
79
Q

Citez 5 contributeurs de la douleur ?

A
  • Hygiènes de vie
  • Manque d’activité
  • Lésions dégénératives
  • Anxiété
  • Stress
  • Sensibilisation
  • Activité trop contraignante
  • Activité trop intense
  • Croyance délétère
80
Q

Quels sont les tests pour mettre en évidence une instabilité lombaire ?

A
  • Hip extension test
  • Hip Abduction test
  • Prone instability test
  • Active Straight Leg raise
  • Chevalier Servant
  • SFMA
81
Q

Qu’est-ce que le syndrome métabolique ?

A

Etat d’inflammation systémique qui est facteur de risque important à l’apparition de nombreuses pathologies telles que :

  • Cancer
  • Diabète
  • Pathologies cardiovasculaires
  • Pathologies musculosquelettiques
82
Q

Quels sont les indicateurs de la présence d’un syndrome métabolique ?

A
  • Surpoids
  • Hyperglycémie
  • Hypercholestérolémie
  • Hypertension
  • Inflammation chronique
83
Q

Quels sont les 5 tests de Waddell ? A quoi servent-ils ?

A
  • Hypersensibilité
  • Simulation
  • Test patient distrait
  • Incohérence des examen objectifs
  • Sur-réaction
    ils servent a déterminer si le patient présente une sensibilisation central ou simule une douleur
84
Q

Définissez l’interdépendance régionale

A

Une dysfonction sur n’importe quelle partie de l’appareil
locomoteur va entrainer des stress anormaux sur d’autres parties du
système, ces nouvelles contraintes vont entrainer par la suite de
nouvelles dysfonctions

85
Q

Donnez 4 grandes causes de stress

A
  • la vie professionnelle
  • les problèmes financiers
  • la vie personnelle
  • les problèmes de santé et les maladies
86
Q

Donnez 5 consequences d’un stress chronique ?

A
  • Aggravation d’un diabète de type 2
  • Athérosclérose
  • HTA
  • Mauvaise cicatrisation
  • Baisse de la fertilité
  • Fragilisation du système immunitaire
  • Troubles fonctionnels digestifs
87
Q

Quelles techniques utilisez vous pour une lombalgie par dysfonction articulaire ? Pourquoi ?

A
  • Ajustement HVLA -> majoritairement en cyphose lombaire pour ouvrir les articulaires postérieurs
  • Mobilisation LVLA -> idem
  • Technique COX -> utile pour l’ouverture des articulaires ainsi que pour les désafférentations ou désincarcérer les plicas.
  • Technique DROP -> pas la plus adaptée aux
    phases inflammatoires aigues. Mais permet l’ouverture de l’articulation atteinte.
  • Technique BLOC -> peut être utilisée pour faire des mobilisations répété en ouverture de la charnière lombo-sacrée voir des derniers segments lombaires
  • Travail musculaire -> Pour les tensions des paravertébraux, carré des lombes, fessiers,…
88
Q

Quelles exercices donneriez-vous pour une lombalgie par dysfonction articulaire ?

A
  • cat- camel (series de 10-15 plusieurs fois par jours)

- child pose

89
Q

Vrai ou Faux ?
Concernant la lombalgie par dysfonction articulaire sacro-iliaque :
A) L’ajustement local est primordial dans le cadre d’une instabilité.
B) La technique DROP peut être utilisée si la symptomatologie ne progresse pas après des ajustements classiques.
C) La technique DROP peut être combinée aux BLOC.

A

A) Faux, il n’est pas recommandé. On préfèrera des ajustements a distance de la SI + renforcement isometrique. SI ca n’est pas une instabilité, l’ajustement est adapté.
B) Vrai, si la SI n’est pas instable et que la phase inflammatoire est passée.
C) Vrai

90
Q

Quelles exercices donneriez-vous pour une lombalgie par dysfonction articulaire sacro-iliaque stable ?

A
  • Auto-mobilisations sur le coté en roulant le bassin d’avant en arrière
  • Auto-mobilisations debout sur une marche en descendant une jambe
  • Auto-mobilisations assis en croisant les jambes et en tirant la jambe supérieure vers le torse
  • La marche est toujours un bon exercice
91
Q

Quelles exercices donneriez-vous pour une lombalgie par dysfonction articulaire sacro-iliaque instable ?

A
  • renforcement isométrique des fessiers (gainage, pont,…)

- La marche est toujours un bon exercice

92
Q

Quel traitement proposez-vous pour une lomboradiculalgie par racine nerveuse adhérente ?

A
  • Flossins - Tensioning
  • Ajustements (si le traitement n’évolue pas assez rapidement) en position de tensioning
  • Mobilisation en tensioning
  • Travail musculaire
93
Q

Vrai ou Faux?

La technique COX est celle ayant le plus d’intérêt dans le cadre d’une lombalgie d’origine dégénérative

A

Vrai, elle peut meme être utilisée dans certains cas de contre-indication à l’ajustement vertébral

94
Q

Quelles exercices donneriez-vous pour une lombalgie d’origine dégénérative ?

A
  • Etirement du psoas et du rectus femoris
  • Genou/poitrine, la prière (child pose)
  • Faire du vélo
  • la mobilisation neuro-méningée peut aussi être intéressante
95
Q

Citez 3 lombalgies symptomatiques

A
  • Cancer
  • Tumeur bénigne
  • Infection
  • Fracture
  • Dissection de l’aorte abdominale
  • Maladie gastro-intestinale
  • Maladie gynéco-urinaire
  • Syndrome de la queue de cheval
96
Q

Quels sont les critères permettant de suspecter une lombalgie par dysfonction des articulaire postérieurs ?

A
  • Patient de plus de 50 ans
  • Douleurs améliorées par la marche ou la position assise
  • Douleur localisée unilatéralement au niveau paravertébral
  • Pas de douleur lors du passage de assis à debout
  • Kemp positif
97
Q

Quels sont les critères permettant de suspecter une lombalgie par dysfonction des articulations sacro-iliaques ?

A
  • Touche majoritairement les femmes (enceinte ou post-partum ++)
  • Douleur unilatérale
  • Douleur localisée au niveau de l’articulation ou PSIS avec parfois une irradiation dans la fesse ou cuisse sans systématisation radiculaire
  • Aucune douleur au dessus de L5
  • Douleur ressentie surtout au changement de position (de assis à debout)