Culture du viol Flashcards
Qu’est-ce que la culture du viol ?
« La culture du viol s’incarne dans un ensemble de comportements, de discours et d’attitudes qui font en sorte que les agressions sexuelles sont banalisées, voire érotisées. C’est notre propension à présumer que les victimes mentent, exagèrent, ou qu’elles ont couru auprès. C’est le réflexe qu’on a de défendre les agresseurs, d’excuser leurs gestes ou de croire en leur parole plutôt qu’elle celle de leurs victimes »
Suite au visionnement du film « une femme pleine de promesse », donnez des exemples/concepts qui constituent la culture du viol.
- Quelqu’un va profiter d’elle si elle est saoule, dire que c’est elle qui se met dans une position de vulnérabilité (comme si elle l’a chercher).
- Continuer à donner de l’alcool, passer des commentaires désobligent sur ce qu’il pourrait arriver.
- Sais qu’elle n’était pas en état, mais vois un facilité plutôt que l’aider.
- Blâmer la victime plutôt que l’agresseur (trop confrontant pour les personnes autours, trop proche d’une réalité qui pourrait l’affecter)
- On classe souvent les bons gars dans une case à part ce qui fait en sorte que les femmes sont portées à les défendre.
- La femme est perçue comme un objet sexuel et valorisé ainsi.
Selon la lecture du Collectif Polyforme (2016), Sous la ceinture, Unis pour vaincre la culture du viol : donnez des éléments constituants de la culture du viol.
- Des copains qui vont trop loin. Des oncles aux mains baladeuses. Des collègues qui tripotent, manipulent, insistent, finissent par avoir ce qu’ils veulent. Céder n’est pas consentir.
- «Habille-toé autrement pis ça arrivera pas.»
- «Ce n’est pas une agression si c’est ton chum, ce n’est pas une agression si ta dit oui au début, si t’as déjà couché avec.»
- Le mot «culture» est bien utilisé ici, nous cultivons le silence et la culpabilité.
- On ne s’en préoccupe que lorsqu’on assiste à ses manifestations les plus scandaleuses, violentes et injustes.
- Le tribunal reproche à une victime une chose et son contraire pour minimiser l’agression qu’elle a subi.
- Régler la façon dont la masculinité est enseignée aux garçons.
- Les femmes sont soumises à des injonctions contradictoires. Elles doivent à la fois se présenter comme des êtres doux et fragiles, pleins de sollicitude et d’abnégation, mais elles doivent aussi présenter des attributs virils, droits et debout.
- Manque d’empathie chez les hommes. Déshumaniser.
- Enseigner que ces qualités ne sont pas un frein à leur masculinité, mais un moteur dans leur épanouissement.
- Le phénomène du «boy club».
- C’est de l’énergie qu’on dépense à enseigner aux filles à ne pas se faire violer en évitant de se promener dans la rue seule, habillement.
- La culture du viol peut prendre forme d’une blague
- Les victimes sont culpabilisées et les coupables, victimisés.
Expliquez le lien entre la culture du viol et le mouvement «Moiaussi» présenté plus tôt?
La culture du viol est ce qui fait perdurer les agressions à caractère sexuel et qui normalise le quotidien des femmes comme avoir peur le soir seul dans la rue. Le mouvement #moiaussi est la réponse naturel pour dénoncé les ACS et la culture présente dans la société. Ce mouvement par la dénonciation vise un changement sociale et une réponse collective à la problématique.