crises financières Flashcards
crise
point de retournement entre l’expansion et la récession
fluctuations éco
alternance de période d’expansion et de récession (ralentissement de la croissance) ou de dépression (baisse du PIB)
ressemblances des crises
bulle spéculative, effondrement boursier de forte ampleur => faillites en chaîne: entreprises précèdent celles bancaires => récession, baisse du PIB, chômage en hausse = propagation à l’économie réelle
crise de 1929
principe du Coll Loan
optimisme : spéculation boursière notamment sur les actions = achat en vue d’une revente pour du profit = hausse artificielle du cours des actions => boom spéculatif => bulle spéculative
d’abord une crise financière
action =
titre de propriété qui représente une fraction du capital d’une soc anonyme
crise des subprimes
banques am octroient de nbx crédits immobiliers à des taux variables généralement, à des ménages peu solvables et garantis par l’hypothèque du bien immobilier. Une fois les crédits accordés, les banques + soc fin se débarrassent facilement des crédits en les transformant en titres (titrisation) qui mélangent de man opaque des créances de différentes natures, d’échéances variées et porteurs de risques de défaut de remboursement très inégaux MAIS rapportent des intérêts supérieurs à la moyenne
titres vendus à des investisseurs sur les marchés financiers
Or relèvement des taux /FED => augmentation du coût du crédit et des mensualités des prêts => de + en + de men se retrouvent dans l’incapacité de rembourser leur emprunt => saisies de logement se * => renversement du marché immobilier avec baisse forte des prix => ne permet plus aux ménages de rembourser leurs prêts => créanciers affectés + effondrement valeur des titres => banques accumulent tellement de pertes qu’elles font faillites…
raisons des octrois de crédits
conviction du prêt / BC (FED) + D soutient secteur de la construction => hausse régulière de la valeur des biens
cours fondamental
reflète la valeur réelle d’une entreprise, fondée sur sa capacité à générer des bénéfices dans le futur
anticipation => achats = > montée artificielle des cours =>
potentielle déconnexion du cours avec la valeur fondamentale = bulle spéculative
formation de la bulle
Keynes = futur incertain /nature => comportements mimétiques car personne n’est mieux informé que l’ensemble du marché, ce qu’il montre avec l’ex du concours de beauté
Même raisonnement => D du titre augmente => cours augmente trop fortement par rapport à la valeur réelle => fonctionne comme une prophétie autoréalisatrice = conforte les agents dans la justesse des choix adoptés
dates Keynes
1883 - 1946
comportement mimétique
les intervenants calquent leurs actions sur celles de la masse
cherchent à se rassurer en se rapprochant de l’op commune
ex du concours de beauté
intervenants cherchent à deviner ce que la Maj des participants choisira
éclatement de la bulle
valeur intrinsèque de l’actif se déconnecte de la valeur du marché => déconnexion signalée aux agents / un évènement => explosion de la bulle => baisse valeur des actifs
caractère cumulatif expliqué / comportement mimétique + prophétie autoréalisatrice
ex d’éclatement de la bulle
Krach des valeurs technologiques au début des années 2000.
Inv, confiants dans les promesses de la nouvelle éco qui s’org autour de la révolution numérique, achètent des actions des entreprises : indice NASDAQ *2 entre avril 1999 et mars 2000. Mais des difficultés fin évidentes des soc les + fragiles font prendre conscience à certains opérateurs de la surévaluation des titres, ce qui enclenche le retournement du marché =>bulle éclate et en qq semaines, la valeur moyenne de tous les titres a baissé de moitié
comment les banques compensent leurs pertes
par leurs fonds propres
pertes des banques = détérioration des bilans
non remboursement d’un crédit / un client
faillite d’une autre banque
baisse de la valeur des biens immobiliers
panique bancaire
= perte de confiance dans la solidité fin
sit d’asymétrie d’information
les clients soupçonnent leurs banques d’être en difficulté financière et se précipitent aux guichets pour retirer leurs fonds avant la faillite de celles-ci (on parle de bank run)
+ crainte de défaut de paiement => paniques entre banques
ex de panique bancaire
septembre 2007 : banque britannique Northern Rock
faillite bancaire
paniques => crise de liquidités + crise de solvabilité : banque ne parvient pas honorer ses engagements => faillite banque => faillites en chaîne
raison faillites en chaîne
autres banques détiennent des obligations que la banque avait émises pour financer ses placements et des prêts non remboursés / la banque => pertes colossales => effet domino
ex de faillite
Lehman Brothers en septembre 2008, insolvabilité suite à une baisse de 5% de la valeurs de ses actifs (soit 35 millions d’euros) acquis en s’endettant
effet de richesse négatif
titres fin rentrent dans le patrimoine des agents (ménages, entreprises, banques) OR explosion bulle spéculative + déclenchement de la crise, cours de ces titres diminuent => baisse de leurs patrimoines
++ Relation très forte entre patrimoine et revenus => baisse de pat= baisse de revenus => baisse de la consommation et de l’investissement pour reconstituer leur pat antérieur => baisse de la D => baisse de la production => chute du PIB + emplois affectés
contradiction du crédit ou crédit crunch
banques utilisent leurs liquidités pour éponger leurs pertes et ont également - de liquidités car les clients retirent leur épargne => les banques accordent moins de crédit et se prêtent moins entre elles (peur de ne pas être remboursées) => baisse consommation et de l’investissement => baisse de la D => baisse de la production => chute du PIB + emplois affectés
collatéral
actif déposé comme garantie lors d’un emprunt
ventes forcées et baisse du prix du collatéral
comme le crédit ne sera pas remboursé, le premier réflexe de la banque sera de vendre ce collatéral. OR de par les mécanismes du marché, la vente forcée du collatéral se traduit par une perte de sa valeur car les banques tiennent les mêmes raisonnements et de nombreux emprunteurs sont en défaut de paiement lors d’une crise fin => banques prop d’un collatéral qui perd de sa valeur => risque de faillite bancaire, ce qui impacterait négativement l’activité éco, donc le PIB.
aléa moral des banques
conviction des banques que la BC leur prêtera toujours des liquidités dont elles ont besoin => incitation à prendre tjrs + de risques => prêts avec peu de garantie et à des taux d’int élevés, spéculer dangereusement et s’endetter au maximum afin de financer toutes ces opérations risquées mais hautement rentables
raison de la conviction
décision de laisser une banque faire faillite pourrait plonger un pays dans la récession et des banques sont systémiques, TOO BIG TO FAIL : effondrement de tt le système financier causé par leur faillite
régulation fin
l’ensemble des règles et pratiques qui encadrent les activités financières et qui assurent son bon fonctionnement
ratio de solvabilité
rapport entre les fonds propres d’une banque et les actifs pondérés / leur risque = % minimum de fonds propres que les banques doivent détenir en fonction du volume et du risque de ses actifs.
plus celui-ci est élevé, plus la solidité financière de la banque est forte. Ce ratio est de 10,5 % depuis l’accord de Bâle III de 2010 et il est plus élevé pour les banques systémiques. Le respect de ces ratios est vérifié par des stress test, stimulant les effets d’une crise éco sur le bilan des banques. dernier effectué en 2021 sur les 50 + grandes banques euro
supervision par la Banque Centrale pour éviter et réguler les faillites bancaires (MSU + MRU)
BCE depuis 2012 lors du Sommet européen
surveille les banques de la zone euro et a instauré une Union bancaire basée sur deux mécanismes. D’une part, le MSU (mécanisme de surveillance unique) permet de limiter la prise de risque : la BCE surveille directement les banques systémiques et sanctionnent celles qui ne respectent pas les ratios de solvabilité (pour cela, elle organise de stress test). D’autre part, le MRU (mécanisme de résolution unique) permet d’aider les banques en difficulté : la BCE a créé un fonds de résolution auquel participe chaque banque et qui permet de sauver les banques de la faillite et d’éviter de faire appel aux contribuables.