Cours 9: Test de personnalité Flashcards
Qu’est-ce que la personnalité?
Les gens ont tendance à différer dans leur façon de penser, de ressentir et de se comporter.
Ces différences de personnalité sont importantes pour définir l’identité d’une personne. Nous constatons ces différences dans tous les aspects de notre vie et nous utilisons des descripteurs pour élucider les caractéristiques des individus.
Quelle est la différence entre un type de personnalité et l’état de personnalité?
Type de personnalité : descriptions générales des individus
État de personnalité : réactions émotionnelles variant d’une situation à l’autre
Qu’est-ce que le concept de soi?
Concept de soi : la “définition” qu’un individu donne de lui-même ; c’est une hypothèse cohérente à son sujet.
Qu’est-ce qu’un trait de personnalité? (4 éléments)
différences entre les individus ; tendance typique à se comporter, à penser ou à ressentir de certaines manières conceptuellement liées, dans une variété de situations pertinentes et sur une période de temps assez longue. (Ashton, 2013)
La personnalité est probabiliste
“tendance à se comporter, à penser ou à ressentir” = probabilité accrue de manifester certains comportements ou d’avoir certaines pensées ou certains sentiments (niveau élevé (ou faible) ne veut pas dire qu’une personne présente toujours (ou jamais) certains comportements, pensées ou sentiments)
Un trait = divers comportements, pensées et sentiments qui semblent avoir un élément psychologique commun. Parfois, ces expressions du trait peuvent présenter des similitudes évidentes entre elles.
“dans une variété de situations pertinentes” : un trait de personnalité se manifeste dans une variété de contextes ; les personnes diffèrent dans la façon dont le trait est exprimé (le contexte est important)
“sur une période assez longue” : tendance observée sur le long terme (pas temporaire)
comment créer un questionnaire de personnalité valide ?
[Deux grandes stratégies pour la construction d’échelles de personnalité / test de personnalité]
Déductive
Utiliser la raison et la logique pour développer des éléments et évaluer la signification des réponses aux tests.
Empirique
S’appuyer sur des statistiques pour sélectionner les éléments et évaluer la signification de la réponse au test.
comment créer un questionnaire de personnalité valide ?
[Deux grandes stratégies pour la construction d’échelles de personnalité / test de personnalité]
Nommes les deux stratégie déductive?
- Stratégie de contenu logique
- Stratégie théorique
Stratégie déductive
Qu’est-ce que la stratégie de contenu logique ainsi que sa limite majeure?
(approche rationnelle/intuitive)
Utilise la raison et la logique pour développer des items
Par exemple, Extraversion : “J’aime participer à des fêtes”.
Les premières tentatives d’évaluation de la personnalité ont mis en œuvre l’approche du contenu logique.
Peu utilisée aujourd’hui en raison de la forte dépendance à l’égard de la validité apparente.
Stratégie déductive
Qu’est-ce que la stratégie théorique et sa limite majeure?
Commencer par une définition claire du trait et de la théorie psychologique
Les items doivent être cohérents avec la théorie - et pas seulement valides en apparence.
Tentative de création d’une échelle homogène, mise en œuvre de l’analyse des items
Pour cette stratégie, vous rédigez des questions dont le contenu est logiquement lié à la caractéristique évaluée (saturation du contenu).
Éviter les questions subtiles
Problème majeur : cette méthode exige en quelque sorte que vous connaissiez déjà les caractéristiques que vous souhaitez mesurer.
comment créer un questionnaire de personnalité valide ?
[Deux grandes stratégies pour la construction d’échelles de personnalité / test de personnalité]. Nommes les stratégies empiriques
- Stratégie du groupe de critère
- Stratégie analytique factorielle
Stratégie empirique
Qu’est-ce que la stratégie du groupe de critère pour la création de test?
stratégie du groupe de critères est une stratégie de développement des tests rarement utilisée.
cette stratégie est généralement utilisée sur un ensemble EXISTANT d’items provenant de nombreux tests différents (plus courant), ou sur un nouvel ensemble d’items qui ont été rédigés sans but précis (rare).
Commence par un groupe critère - par exemple, un groupe de personnes chez qui on a diagnostiqué une dépression.
Sélection d’éléments permettant de distinguer le groupe critère d’un groupe témoin.
Les items sont considérés comme des “signes” de la catégorie diagnostique indépendamment du contenu de l’item
Les étapes suivantes consisteraient à procéder à une validation croisée des éléments et à vérifier si vous obtenez les mêmes résultats avec un échantillon différent.
cette méthodologie pose de nombreux problèmes.
Qu’est-ce que la stratégie analytique factorielle et sa limite majeure pour la création de test?
Le contenu des items est quelque peu important, mais pas autant que la méthode déductive.
Commencer avec un ensemble d’items, les administrer à un grand groupe
Analyse factorielle des items et identification des facteurs/”regroupements”.
[Analyse factorielle : Technique statistique utilisée pour évaluer la structure sous-jacente d’un ensemble de variables ou, dans le cas présent, d’items de tests de personnalité]
Permet d’identifier des ensembles ou des facteurs/”regroupements” d’items du questionnaire de personnalité qui sont liés par un thème sous-jacent commun
À la suite de l’analyse factorielle, sélectionner les éléments qui représentent le mieux les groupes/facteurs.
Nommer les groupes/facteurs
Problème: Ce qui est mesuré n’est pas connu tant que les éléments n’ont pas été analysés.
Explique l’hypothèse lexicale de la personnalité
La personnalité existe pour fournir aux humains un ensemble commun de LANGUES permettant de décrire des schémas d’action et de pensée.
La fréquence et l’importance de ces comportements, actions et schémas se reflètent dans les mots utilisés pour les décrire
Ce langage s’est développé en fonction des besoins de l’évolution - il nous aide à identifier les comportements souhaitables, indésirables et menaçants.
Cette théorie implique que la personnalité est ancrée dans notre langage et que pour comprendre “ce qu’est la personnalité”, nous devons analyser les modèles de mots qui existent dans nos langues.
Grâce à l’analyse factorielle, de vastes études ont été menées, dans lesquelles des personnes ont été invitées à évaluer si des listes complètes d’adjectifs les décrivaient ou ne les décrivaient pas. Ces études nous ont permis de découvrir ce que les chercheurs s’accordent généralement à considérer comme la structure fondamentale de la personnalité humaine
Quelles sont les critiques de l’hypothèse lexicale de la personnalité?
De nombreux traits d’importance psychologique sont trop complexes pour être codés en termes simples ou utilisés dans le langage courant.
Le langage ne représente qu’une minorité de la communication et ne permet pas de décrire une grande partie de l’expérience humaine.
Les mécanismes qui ont conduit au développement des lexiques de personnalité sont mal compris
Le langage descriptif de la personnalité est trop large pour être capturé par un seul type de mot (par exemple, les adjectifs).
Woodworth Personality Data Sheet – WWI»
Premier questionnaire de personnalité élaboré
Sélection des recrues militaires
Élaborée pour éviter un trop grand nombre des interviews.
116 questions “Oui/Non” élaborées sur la base de symptômes connus de troubles émotionnels et de questions tirées d’entretiens psychiatriques
Les questions étaient très simples et avaient une valeur de validité apparente élevée
De quelle stratégie de création de test parle-t-on?
Stratégie logique contenu (déductive)
🔹 1. Création basée sur le bon sens et l’intuition du trait
Les items ont été formulés directement à partir de symptômes émotionnels connus et d’entretiens psychiatriques → on suppose que si un symptôme est présent, une question simple peut le détecter.
👉 Cela illustre une approche intuitive fondée sur le bon sens, sans analyse théorique ou statistique poussée.
🔹 2. Items simples et évidents
Les questions sont de type “Oui/Non”, faciles à comprendre, avec une forte validité apparente (c’est-à-dire qu’elles semblent logiquement liées à ce qu’on veut mesurer).
👉 C’est typique de la stratégie logique : les questions “paraissent” pertinentes, même si ce n’est pas validé empiriquement.
🔹 3. Aucune théorie sous-jacente complexe
On n’essaie pas ici d’aligner les items avec une théorie de la personnalité (contrairement à la stratégie théorique).
👉 L’objectif était pragmatique : détecter les recrues à risque sans passer par des entretiens longs. Pas besoin d’une définition rigoureuse du concept mesuré.
Formulaire de recherche sur la personnalité (PRF ; Jackson, 1974, 1984)
Les 20 échelles de traits vrai/faux du PRF ont été développées sur la base du cadre de personnalité de Murray (1938).
Des définitions spécifiques de chaque besoin ont été élaborées sur la base de la théorie psychologique.
Sélection d’éléments dans un ensemble plus large qui présentent une forte corrélation avec d’autres éléments de l’échelle en question.
Évalue les traits de personnalité normaux (par exemple, l’accomplissement, l’affiliation, l’agression, l’autonomie, le changement, la structure cognitive, l’impulsivité, la nurturance, etc.)
Ce test est utiliser pour étudier la formation à l’affirmation de soi, le comportement des consommateurs, la prise de décision, le développement émotionnel, les attitudes des employés, les performances professionnelles, le style de leadership et le comportement de prise de risque.
De quelle stratégie de création de test parle-t-on?
Stratégie théorique (déductive)
🔍 1. Basé sur une théorie préalable
« Les 20 échelles de traits vrai/faux du PRF ont été développées sur la base du cadre de personnalité de Murray (1938). »
→ le point de départ du test est une théorie existante (ici, celle des besoins psychogènes de Murray) on part de la théorie pour créer des items.
🧠 2. Définitions précises de chaque besoin selon la théorie
« Des définitions spécifiques de chaque besoin ont été élaborées sur la base de la théorie psychologique. »
→ les concepts psychologiques sont définis en amont à partir de la théorie, et non découverts empiriquement.
🧪 3. Sélection des items selon leur corrélation avec l’échelle
« Sélection d’éléments dans un ensemble plus large qui présentent une forte corrélation avec d’autres éléments de l’échelle en question. »
→ Bien que cette étape soit empirique, elle vient après la construction théorique initiale. Elle sert à valider la cohérence interne des échelles, mais ne guide pas la création initiale. Donc l’orientation reste principalement théorique.
💬 4. Exemples de traits évalués
L’accomplissement, l’affiliation, l’autonomie, etc.
→ Ce sont tous des besoins théorisés par Murray.
Minnesota Multiphasic Personality Inventory (MMPI; Hathaway & McKinley, 1940)
Début de l’étude avec un grand nombre d’items (~1000) sélectionnés à partir d’histoires de cas, de rapports psychologiques, de manuels, etc.)
Présentation des items aux groupes de critères/référence et de contrôle
Groupes de critères/référence : patients psychiatriques hospitalisés à l’hôpital de l’Université du Minnesota.
Groupe de contrôle : parents/visiteurs des patients de l’hôpital de l’université du Minnesota.
Les items ont été distribués à un grand groupe de personnes et ils ont été retenus s’ils permettaient de faire une bonne distinction entre ces groupes de critères et le groupe de contrôle.
Le contenu de l’item n‘était pas d’importance, s’il fonctionne bien, il était retenu.
Réduction du nombre d’items à 504
Échelles de validité incluses pour réduire les simulations et l’acquiescement:
* Acquiescement : tendance à être d’accord ou à marquer “vrai” indépendamment du contenu de l’item.
* Échelles de validité: Contient des items appariés tels que “Je me sens bien” et “Je me sens mal”
Une personne acquiescente répondrait “vrai” à ces deux items.
Ceci est un exemple de quel type de stratégie de création de test?
stratégie du groupe critère (déductive)
📌 1. Origine des items : non-théorique
« Début de l’étude avec un grand nombre d’items (~1000) sélectionnés à partir d’histoires de cas, de rapports psychologiques, de manuels, etc. »
→ Les items n’ont pas été créés à partir d’une théorie spécifique. Ils ont été choisis de manière large, peu importe leur contenu.
📊 2. Validation empirique sur des groupes de référence
« Présentation des items aux groupes de critères/référence et de contrôle »
→ Les items ont été testés empiriquement pour voir s’ils distinguaient bien les patients psychiatriques des non-patients.
✔️ 3. Critère de sélection basé sur l’efficacité discriminative, pas le sens
« Le contenu de l’item n‘était pas d’importance, s’il fonctionne bien, il était retenu. »
→ Ce n’est pas la signification théorique de l’item qui compte, mais sa capacité à distinguer les groupes.
Exemple : Si la phrase « J’aime jouer aux échecs » distingue bien les dépressifs des non-dépressifs, elle est gardée, même si ça n’a pas de lien direct avec la dépression en théorie.
🔐 4. Ajout d’échelles de validité
Pour contrôler les biais comme l’acquiescement, le test inclut des échelles de validité.
→ ces tests cherchent à s’assurer de la sincérité des réponses, vu qu’ils reposent sur des différences de réponses entre groupes cliniques.
Qu’est-ce que le MMPI?
Questionnaire d’auto-évaluation vrai/faux
Les énoncés sont de type autoréférentiel (par exemple, “J’aime les histoires policières ou mystérieuses” - échelle de l’hystérie).
Objectif : distinguer les groupes normaux des groupes anormaux
Aider au diagnostic des troubles psychiatriques/psychologiques
Quels sont les avantages vs inconvénients du MMPI?
Avantages
* Impossible de décoder à première vue ce que les éléments sont censés mesurer.
* Peut aider à identifier une série de problèmes tels que les troubles de l’alimentation, le syndrome de stress post-traumatique, les facteurs de risque pour les criminels, etc.
Inconvénients
* Le groupe de contrôle de la version originale est inadéquat : les parents des patients de l’hôpital ne sont pas représentatifs de la population.
* Les items peuvent ne pas être liés à la théorie psychologique
* Chevauchement des items entre les échelles
Questionnaire sur les 16 facteurs de personnalité (16PF ; Cattell)
Début avec tous les adjectifs applicables aux humains du dictionnaire
ils ont identifié 4504 traits “réels” (Allport et Odbert, 1936)
Cattell a réduit le nombre d’adjectifs à 171, ce qui, selon lui, permettait d’expliquer tous les autres adjectifs.
Une analyse factorielle ultérieure a produit 16 facteurs distincts
Les items retenus sont ceux qui ont une forte charge sur les facteurs.
Ceci est un exemple de quel type de stratégie de création de test?
Stratégie d’analyse factorielle
les modèles dominants de la personnalité
Qu’est-ce que le The Five-Factor Trait Model (FFM) (e.g., John, 1990; Goldberg, 1992)?
Sur la base d’études lexicales & d’analyse factorielle exploratoire, il a été déterminé en premier lieu qu’il existait cinq dimensions fondamentales de la personnalité.
Ouverture à l’expérience
Consciencieux
Extraversion
Agréabilité
Névrosisme
les modèles dominants de la personnalité
Selon le FFM, qu’est-ce que le trait d’ouverture à l’expérience?
Volonté de s’adapter à la vie
Ouverture aux idées et aux situations nouvelles
Caractérisé par la créativité, la curiosité intellectuelle et une grande variété d’intérêts
Original vs Conventionnel -
Audacieux vs Peu aventureux -
Indépendant vs Conformiste -
Artistique vs Non-artistique -
les modèles dominants de la personnalité
Selon le FFM, qu’est-ce que le trait de conscience?
Différences individuelles dans la planification, l’organisation et l’exécution des tâches
Compétent, ordonné, orienté vers la réussite, autodiscipliné
Associé à la réussite scolaire et professionnelle
Aspect négatif associé au caractère consciencieux
propreté compulsive, comportement de bourreau de travail
Prudent vs Insouciant –
Autonome vs Impuissant –
Scrupuleux vs Laxiste
Orienté vers un but vs Faible volonté
les modèles dominants de la personnalité
Selon le FFM, qu’est-ce que le trait d’agréabilité?
Sympathique envers les autres, désireux d’aider/altruiste
Confiance, franchise, docilité, modestie
Bon naturel vs Irritable –
Serviable vs Non coopératif –
Confiant vs Méfiant –
Indulgent vs Critique –
Une faible agréabilité est associée aux troubles de la personnalité narcissique, antisociale et paranoïaque.
les modèles dominants de la personnalité
Selon le FFM, qu’est-ce que le trait d’extraversion?
Assertif, actif, bavard, sociable
Apprécient l’excitation et la stimulation
Bavard vs Calme
Amical vs distant –
Spontané vs Inhibé
Audacieux vs Timide
Les vendeurs sont des extravertis prototypiques
Forte corrélation avec les professions entreprenantes