Cours 2: livre ch.3 Flashcards
Nomme 4 mesures de dispersion
- Étendue (+simple)
- Écart-type (+ utilisé)
- variance (écart type au carré)
- intervallle interquartile
V/F Lorsque la distribution d’une variable est inconnue, il n’est pas déraisonnable de présumer qu’elle est probablement normale.
Vrai
Comment les items qui ont une connotation négatives sont cotés?
les scores sont inversés pour la compilation au score brut
Quels sont les 3 grandes catégories de normes?
- Rang percentiles / percentiles: proportion des membres du groupe de référence qui se situent sous un score donné. Divise la distribution en centième.
- Scores pondérés
conversion des scores Z (toujours) en un nouveau système qui comporte une moyenne et un écart type arbitraire - Normes de développement
Nomme 4 inconvénients aux normes de développement
Applicabilité restreinte : Elles ne sont valables que pour les variables ayant un mode de développement clair et prévisible, ce qui exclut certaines compétences ou traits qui évoluent de manière irrégulière.
Développement limité dans le temps : Ces normes ne s’appliquent pas aux capacités qui continuent d’évoluer à l’âge adulte ou qui suivent des trajectoires individualisées, rendant leur usage problématique au-delà d’un certain point.
Écart-types non contrôlés : Contrairement aux scores standardisés, les écart-types augmentent avec l’âge, ce qui signifie que la variabilité des performances devient plus grande à mesure que les individus vieillissent.
Différences non systématiques dans les écarts-types : Les écarts-types ne sont pas constants à travers les âges, ce qui complique les comparaisons directes et peut fausser l’interprétation des résultats lorsqu’on compare des groupes d’âges différents.
Nommes des variantes de rang percentiles
Les percentiles, déciles, quintiles et quartiles sont toutes des mesures de position dans une distribution, servant à diviser les données en parts égales, mais avec des coupures différentes
Percentiles : Divisent la distribution en 100 parties égales. Un score au 75ᵉ percentile signifie que 75 % des observations sont inférieures et 25 % sont supérieures.
Déciles : Divisent la distribution en 10 parties égales. Par exemple, un individu dans le 3ᵉ décile est entre le 20ᵉ et 30ᵉ percentile.
Quintiles : Divisent la distribution en 5 parties égales. Le premier quintile correspond aux 20 % les plus bas, et ainsi de suite.
Quartiles : Divisent la distribution en 4 parties égales.
Q1 (1er quartile, 25ᵉ percentile) : 25 % des scores sont en dessous.
Q2 (2ᵉ quartile, 50ᵉ percentile, médiane) : La moitié des scores sont en dessous.
Q3 (3ᵉ quartile, 75ᵉ percentile) : 75 % des scores sont en dessous.
Nommes les 2 normes de développement
Équivalent d’âges : Indique à quel âge moyen un individu typique atteindrait un certain score sur un test. Par exemple, un enfant de 6 ans qui obtient un score correspondant à la moyenne des enfants de 8 ans aurait un équivalent d’âge de 8 ans, même si cela ne signifie pas nécessairement qu’il a les mêmes compétences globales qu’un enfant de cet âge.
Équivalents de normes scolaires : Indiquent le niveau scolaire moyen auquel un certain score est attendu. Par exemple, un élève de 4e année qui obtient un équivalent de norme scolaire de 6.2 aurait un score typique d’un élève en 6e année, 2e mois, ce qui signifie qu’il a performé à un niveau plus avancé que la moyenne de sa classe.
Nomme 6 types de scores pondérés
Scores T (T-scores) : Ce sont des scores standardisés où la moyenne (M) est fixée à 50 et l’écart-type (ET) à 10, permettant de comparer des résultats indépendamment de l’échelle d’origine.
QI de déviation : Il exprime le quotient intellectuel en fonction de la norme de l’âge, avec une moyenne de 100 et un écart-type de 15 (ou parfois 16), contrairement au QI ratio basé sur l’âge mental.
Stanines : Échelle de 1 à 9, où 5 représente la moyenne, chaque intervalle correspondant à environ un demi-écart-type, souvent utilisée dans les tests scolaires.
SAT Reasoning et GRE : Tests standardisés utilisés pour l’admission dans l’enseignement supérieur, avec des scores transformés pour s’ajuster à une distribution normale (ex. moyenne de 500 pour le SAT et de 150 pour le GRE selon les sections).
Équivalents de courbe normale (Normal Curve Equivalents, NCE) : Échelle de 1 à 99 basée sur une transformation linéaire des rangs percentiles, mais avec une moyenne de 50 et un écart-type de 21,06, utilisée en éducation pour comparer des performances entre groupes.
Scores pondérés à niveaux multiples : Méthode d’évaluation où les pondérations varient selon les niveaux d’analyse (ex. regroupement par sous-tests ou par domaines), utilisée pour mieux représenter la complexité des compétences mesurées.
Nomme 2 faiblesses des rangs percentiles
confondage avec le %
inégalité des intervalles (regroupement au centre, étalage aux extrémités)
Qu’est-ce que l’effet Barnum?
tendance qu’ont les gens à accepter des descriptions très vagues qui sont probablement vraies pour tous mais ne contiennent aucun renseignement spécifique découlant du test.
L’effet Barnum repose sur la vague généralité des descriptions, qui donnent l’illusion d’être personnalisées alors qu’elles pourraient s’appliquer à n’importe qui. Ce biais cognitif explique pourquoi des affirmations issues de l’astrologie, des tests de personnalité populaires ou des pseudo-sciences semblent précises et pertinentes, alors qu’elles ne reposent sur aucune analyse spécifique des individus.
Que sont les groupes de commodité?
échantillons recrutés par facilité et accessibilité, que par sélection aléatoire. C’est donc un groupe assez homogène. Ils sont souvent utilisés en recherche, mais posent des limites en termes de généralisabilité, car ils peuvent ne pas être représentatifs de la population cible.
Quels sont les 7 principaux types de groupes de référence?
Normes nationales : Basées sur un échantillon représentatif d’un pays entier, elles permettent de comparer un individu à la population nationale.
Normes internationales : Établies à partir de données collectées dans plusieurs pays, elles visent une comparaison plus large et interculturelle.
Groupe de commodité : Normes construites à partir d’un échantillon sélectionné par facilité, souvent dans un contexte académique ou clinique, mais avec une représentativité limitée.
Normes d’utilisateurs : Définies à partir des personnes qui utilisent un test ou un outil spécifique, plutôt qu’une population générale.
Normes de sous-groupe : Comparaisons basées sur des groupes spécifiques au sein d’une population plus large (ex. groupes d’âge, genre, niveau socio-économique).
Normes locales : Établies à partir d’un échantillon restreint à une région ou une communauté, utiles pour des évaluations adaptées à un contexte spécifique.
Normes institutionnelles : Fondées sur des données issues d’une organisation spécifique (ex. normes scolaires d’une université, standards d’une entreprise).
V/F ce ne sont pas les tests qui sont critériés ou normatif mais le cadre d’interprétation
Vrai
Que sont les points de censure / de coupure dans l’interprétation critériée?
Les points de censure (ou points de coupure) en interprétation critériée sont des seuils fixes qui permettent de classer les individus selon un critère précis de performance ou de compétence. Contrairement à une interprétation normative, ces seuils ne sont pas basés sur une comparaison avec un groupe de référence, mais sur un niveau prédéfini de réussite.
V/F la stabilité d’une norme est largement déterminée par la taille du groupe de référence (le nbr d’individus dans le plan d’étalonnage)
Vrai
La stabilité d’une norme dépend en grande partie de la taille du groupe de référence utilisé pour l’étalonnage. Plus l’échantillon est grand et représentatif, plus les estimations des moyennes et des écarts-types sont précises et moins elles sont affectées par les variations aléatoires des données. Un petit échantillon peut entraîner une instabilité des normes, rendant les comparaisons moins fiables et généralisables.
V/F la stabilité ne garantit pas la représentativité.
Vrai
Vrai.
Un échantillon peut être stable (c’est-à-dire produire des normes cohérentes et peu influencées par des variations aléatoires) sans pour autant être représentatif de la population cible. Par exemple, un grand échantillon homogène (ex. uniquement des étudiants universitaires) pourrait fournir des normes stables, mais elles ne seraient pas applicables à l’ensemble de la population générale. La représentativité dépend de la diversité et de la sélection de l’échantillon, pas seulement de sa taille.
Explique les 2 possibilités pour déterminer la représentativité
- indiquer que les normes sont représentatives
- présenter l’échantillon normatif comme un groupe de commodité / normes d’utilisateurs
Quelles sont les données soiologiques pour évaluer l’utilité d’un groupe de référence?
âge
sexe
niveau de compétence
niveau d’éducation
groupes ethniques
statut socioéconomique
région géographique
taille de la ville
Lorsqu’il y a des disparités entre le groupe de référence et la population cible, le groupe de référence sont pondéré.
Vrai
Lorsque le groupe de référence ne correspond pas parfaitement à la population cible, on peut appliquer des pondérations pour ajuster les données et améliorer la représentativité. Cela permet de compenser les disparités démographiques (ex. âge, genre, niveau socio-économique) et d’assurer que les normes reflètent mieux la distribution réelle des caractéristiques dans la population étudiée.
Quels sont les 2 problèmes qui nuisent à l’élaboration d’une bonne norme?
la non-participation
les programme d’étalonnage sont de recherche et non tests ordinaires.
