Cours 9 - Statistiques et premières approches modernes du crime Flashcards
Selon le second tableau vu en classe, comment se comparent les admissions en prisons avec celles en pénitenciers? (3)
Le constat fondamentale est qu’il n’y a aucune corrélation entre les admissions en pénitencier et les admission en prison. Le pénitencier est destiné à des peines plus longues pour des crimes plus graves, il y a plus de crime mineurs c’est pourquoi ils ne sont pas en corrélation.
Le pénitencier offre une certitude, que chaque admission est une personne différente annuellement, on est sur qu’une personne ne peut pas revenir 2 fois la même année, car les peines minimales sont de 2 ans, le vol est le motif principal.
En prison, la moitié des admissions sont des réadmission, les récidivistes de métier (gens que la prison ne dissuade pas) comme les pauvres. Les personnes qui reviennent gonflent le nombre d’admissions.
Qu’est-ce que révèle le tableau sur les infractions des hommes arrêtés par la police et des hommes condamnés à la prison, Montréal 1863-1912?
On a une démonstration des tendances de la criminalité au 19e siècle. Le motif principal des arrestations est le désordre. Ça fait partie des infractions reliées à l’Acte envers les vagabonds.
Les désordres représentent les plus hauts taux d’arrestations mais pas ceux qu’on incarcère le plus parce que c’est parfois des entorses aux règlements municipaux qui font en sorte qu’on ne peut pas emprisonner et l’alcool est la cause directe et indirecte de tous les autres crimes.
Qu’est-ce qui est la cause principale de plusieurs crime?
L’alcool
Est-ce que toutes les couches de la société sont représentées en prison?
Oui.
Quels sont les 2 choses qui arrivent lors de la 2e partie du 19e siècle?
- Il se créer un ratio entre le nombre d’infractions commis par des hommes et celui commis par des femmes.
- On remarque une différence dans le traitement, on sépare les hommes des femmes, on envoie les femmes dans des prisons pour femmes.
Qu’est-ce qu’est la Cour du Recorder?
C’est l’ancêtre directe de la Cour municipale que l’on connaît aujourd’hui.
En consiste le travail de la Cour du Recorder? (2)
- Il règle des affaires courantes, les désordres, les vols et la petite violence
- Il ne condamne pas à la prison en premier, il condamne à une amende.
Qui sont les personnes incarcérés au 19e siècle et pourquoi?
Ce sont des personnes qui n’ont pas les moyens de rester libre qui sont incarcérées. Dans les personnes condamnées, on trouve majoritairement des personnes qui n’ont pas d’emploi, des personnes de la classe défavorisée, enfermement des personnes qui n’ont pas les moyens, c’est un principe tout à fait libéral.
Ainsi, les pauvres ne peuvent pas demeurer libres, car la Cour du Recorder condamne à une amende et si la personne ou la famille de la personne ne peut pas payer, elle ira en prison. Les pauvres n’ont jamais les moyens de payer les amendes, donc ils doivent aller en prison.
Quelles sont les conséquences du phénomène de l’incarcération des pauvres?
La prison déborde, car les personnes peuvent de moins en moins payer l’amende. Les prisons sont pleines, donc ça coute de l’argent. Le gouvernement provincial va ordonner que les détenus envoyés en prison coutent 25 cent par jour par personne. On trouve que c’est trop cher, donc en 1883, les détenus couteront 15 cent par jour par personnes. Après cette nouvelle politique, le nombre de personne condamnées à la prison pour ivrognerie, vagabondage, etc, va diminuer considérablement.
Qu’est-ce qu’on décide de faire des ivrognes, des vagabonds et de personnes qui causent le désordre maintenant qu’on ne les incarcère plus?
Puisqu’on ne peut plus les condamner parce que ça coûte trop cher, on va les accueillir en protection. On va les accueillir pour une nuit, dans les cellules des postes de police, on va simplement utiliser les postes de police au lieu des prisons.
La protection devient réellement une pratique alternative à l’emprisonnement, c’est au moment où ça coûte trop cher d’emprisonner. Jusqu’à la fin de la période (1912), la protection va être le recours le plus souvent utilisé.
Comment est perçue la statistique au 19e siècle?
La statistique connaît son premier emploi massif au 19e siècle et est considérée comme une véritable révolution du savoir. On retrouve des éloges des statistiques à cette époque, on va croire que la statistique est la merveilleuse image chiffrée qui va permettre de comprendre la société et semble la réponse à toutes les questions.
Quelle est l’origine de la statistique?
La statistique se met en place au 19e siècle, même si elle avait déjà commencé au 18e siècle. À L’époque, on appelait ça de l’arithmétique politique, ce qui est un arpentage sociale comparable à la cartographie de l’époque. Elle doit servir à mettre en chiffre les éléments qui constituent l’objet du pouvoir, ce qui consiste à faire une carte de ce qui est largement inconnue à cette époque.
Au 18e siècle, il est impossible de déterminer les statistiques des caractéristiques d’une société, car ça n’existait pas. C’est la volonté de mettre en chiffre ce qui était alors inconnue.
Qu’est-ce que sont les statistiques criminelles?
Les statistiques criminelles sont avant tout des statistiques administratives liées au développement des institutions (police, tribunaux, prison). Au même moment où les institutions se développent, elles créent des chiffres, elles produisent un savoir.
Qu’est-ce qu’offrent les institutions?
Les institutions offrent des objets mesurables, car elles sont des unités spatiales et temporels bien définis, ce sont des unité de sens qui produisent des conditions essentielles à la mesures. Le rationnel du développement de leur savoir varie en fonction des institutions.
Qu’est-ce qu’une chose doit avoir pour qu’elle soit un objet de mesure?
La condition nécessaire pour mesurer quelque chose est de savoir quoi et de où à où mesurer (le début et la fin), on mesure ce qui est et ce qui n’est pas.