cours 9 - Les relations interpersonnelles Flashcards
Nos relations interpersonnelles répondent à six besoins affiliatifs, quels sont ces besoins ?
- besoin d’attachement
- besoin d’intégration sociale
- besoin d’être rassurés sur ce que nous sommes, ce que nous valons/nos compétences
- besoin d’aide et de soutien
- besoin d’être guidés, encadrés et conseillés
- besoin de se sentir important/indispensable aux yeux de ceux dont nous nous occupons.
Vrai ou Faux : la condition essentielle à l’attraction est la ressemblance.
Faux : la condition essentielle à l’attraction est l’attention, soit remarquer l’autre.
En quoi la proximité a-t-elle un impact majeur sur l’attraction ?
- les personnes proches de nous sont accessibles.
- Le fait de ne pas aimer ceux qui nous sont proches provoque un effet de dissonance cognitive.
- Les gens que nous côtoyons, qui vivent dans le même milieu que nous sont plus susceptibles de nous ressembler
- la proximité favorise la familiarité
En quoi consiste l’étude de Festinger sur l’influence de la proximité dans les relations interpersonnelles ?
Étude basée sur des participants qui vivent en résidences universitaires. Festinger fait un plan de l’emplacement des chambres de chacun et fait passer des questionnaires pré et post session pour évaluer l’appréciation des autres dans la résidence.
Résultats : les étudiants avaient des préférences significatives pour leurs voisins de chambre.
En quoi la familiarité a-t-elle un impact sur les relations interpersonnelles ?
- Selon l’effet de la simple exposition, on préfère les stimuli auxquels on a déjà étés exposés
Vrai ou Faux : les études en psychologie montrent que l’influence de la situation dans l’attrait envers une personne est en général surestimé.
Faux : sous-estimé
Quelles sont les limites des effets de la proximité et de la familiarité ?
- proximité et familiarité renforcent l’impression de départ (si favorable ou neutre, alors la proximité augmente l’attraction. Si défavorable, effet inverse)
- une trop grande familiarité peut entraîner une baisse de l’attraction et/ou une hausse des risques de conflits
Compléter la phrase : la … a un impact majeur sur l’attraction, que ce soit aux fins de relations amicales ou amoureuses. Cependant, il ne s’agit pas du plus grand facteur.
l’attraction physique
Comment l’être humain juge qui est beau, quels sont les critères ?
Même si ces critères varie selon la culture, l’époque ou la mode, l’être humain a tendance à préférer les visages symétriques, moyens. Pour les femmes le ratio taille-hanches joue également un rôle dans l’attirance, ainsi que le ratio épaule-hanches pour l’attirance envers les hommes.
Comment la similitude influence-t-elle l’attrait que l’on a envers une personne ? Pourquoi ?
Nous préférons ceux qui semblent avoir des points communs avec nous pour diverses raisons :
- relations équilibrées (théorie de l’équilibre de Heider)
- relations avec personnes qui ns ressemblent sont renforçantes
- influence mutuelle avec les gens que nous fréquentons déjà.
- Nous sommes plus susceptibles de rencontrer les gens qui ont des points en commun avec nous
Qu’arrive-t-il lorsque nous sommes en contact avec une personne qui nous ressemble beaucoup ?
Perd son effet renforçant puisque nous avons alors l’impression de perdre notre individualité.
Comment la complémentarité influence-t-elle l’attrait que l’on a envers une personne ?
- personnes ayant une faible estime de soi ne sont pas attirées par les gens qui leur ressemblent
- en général, on préfère des personnes qui n’ont pas les mêmes habiletés et spécialités que nous
- Les couples peuvent être complémentaires en ce qui concerne leurs ressources
- la complémentarité de certains aspects de la personnalité peut aussi être un bon prédicteur d’une relation satisfaisante.
Outre la beauté physique, la similitude et la complémentarité, quelles seraient d’autre caractéristiques qui influenceraient l’attrait envers d’autres individus ?
Nous aimons les personnes qui :
- semblent avoir une image positive de nous et nous apprécier
- semblent chaleureuses, gentilles et compréhensives à notre égard
- ont des comportements non verbaux de flirt, démontrant leur disponibilité et leur intérêt
Nous cherchons à éviter les personnes qui :
- violent les normes sociales/ont des comportement inconsidérés
- semblent susceptible d’être infidèles
- sont trop différentes de nous
Quelles sont les divergences par rapport au développement des relations intimes ?
Certains considère que ce développement se fait au travers de stades prévisibles (relations commencent de façon superficielle, sous l’effet d’une motivation intrinsèque, puis évoluent avec la confirmation de l’existence de l’attirance.
D’autres considèrent que ce développement se fait plutôt de manière continue, grâce à un même processus qui se complexifie (renforcement par le biais de la communication de plus en plus profonde, développement de l’intimité, l’ouverture et la réciprocité)
Qui suis-je : je suis un pédopsychiatre qui a travaillé avec des jeunes ayant des problèmes d’adaptation en société durant la seconde guerre mondiale. En réalisant que la majorité de ces jeunes étaient orphelins, j’ai regroupé mes observation sous la formes de styles d’attachements.
Jonh Bodin
Qu’a été la contribution des travaux de Marie Ainsworth en psychologie ?
Élabore un test qui évalue le style d’attachement des jeunes enfants (parent quitte la pièce puis entre un inconnu)
Quels sont les trois styles d’attachement et comment se traduisent-ils au test de Ainsworth ?
- style sécure : confiance en ceux qui s’occupe d’eux, pas peur de l’abandon et se pense dignes d’être aimés. Test : enfant pleur lorsque le parents quitte et préférence claire pour le parent)
- style évitant : ont appris à ne pas compter sur leurs parents car ils savent que ceux-ci se montrent insensibles à leurs besoins/rejet. Test : lorsque le parent revient, l’enfant évite d’avoir une certaine proximité.
- style ambivalent : collés au parent qui comptent parfois leurs besoins sans développer se lien de confiance avec eux par peur de rejet/indifférence. Test : enfant continue à pleurer beaucoup après le retour de la mère, refuse de se calmer.
Quel serait le quatrième style d’attachement ?
Style désorganisé : comportement beaucoup plus dysfonctionnel, irrationnel et autodestructeur.
Vrai ou Faux : L’idée que les styles d’attachements se forgent dans les premières années de vie et qu’il reste stable a été démontré par l’étude de Bourdon en 1987.
Faux (totalement faux)
Il n’y a pas de preuves empiriques qui démontrent que le style d’attachement ne peu pas changer durant une vie.
Selon la théorie béhavioriste, nous maintenons des relations intimes parce que …
elles nous procurent des sensations agréables/sont associées à des renforcement.
Pourquoi alors les individus restent-ils dans des relations qui ne leur procurent pas de sensations agréables et qui sont mêmes destructrices ?
Selon la théorie de l’échange social :
Bénéfices + coûts - niveau de comparaison = satisfaction
Satisfaction - niv de comparaison des solutions de rechange + investissement = Engagement.
Quelle est le modèle de classification des types de relations selon Rubin (1973) ?
2 catégories/types de relations :
- L’amour : souci de l’autre, attachement et besoin d’exclusivité et d’interéchange.
- L’amitié : conscience des ressemblances et estime de l’autre
Quelles sont les deux formes d’amour/relations intimes selon la théorie de l’amour de Berscheid et Walster ?
- Amour-affection : amour reposant sur la confiance, l’admiration et le respect mutuel.
- Amour-passion : amour caractérisé par un état d’excitation intense, combinant l’extase, l’anxiété et l’obsession.
Quelle autre théorie a tenter de caractériser les différentes facette des relations intimes ?
La théorie triangulaire de l’amour de Sternberg.