cours 4 - attitudes et changements d'attitudes Flashcards
Qu’est ce qu’une attitude ?
évaluation générale, positive ou négative, d’une personne à l’égard d’un objet psychologique.
Il s’agit donc plutôt d’une évaluation de la croyance. Ainsi, l’estime de soi pourrait être caractérisée comme l’attitude que l’individu adopte envers son concept de soi.
Quelles sont les deux caractéristiques de l’attitude qui permettent de juger les attitudes des autres (établies lors des années formatives du béhaviorisme) ?
La direction : caractère positif ou négatif d’une attitude à l’égard de l’objet.
L’intensité : permet de mesurer à quel point une attitude est extrême.
Qu’elle autre caractéristique de l’attitude a été ajoutée dans l’évaluation des attitudes ?
La force (importance)
correspond à l’importance qu’on accorde à quelque chose.
Ex : l’environnement peut être considéré comme important à des degrés différents, certains deviennent militants actifs, d’autres font seulement le tri de leurs déchets.
Qu’est ce que le degré d’enracinement d’une certitude, à quoi est-il lié ?
= à quel point une attitude est profondément ancré dans notre système de croyances.
lié à :
- la certitude subjective : conviction relative qu’a un individu d’avoir raison.
- la centralité : position occupée par une attitude dans la hiérarchie de l’ensemble de nos attitudes.
Quels sont les deux types d’attitudes ?
Explicites : accessible à la conscience, contrôlable, facilement exprimable.
Implicite : association inconsciente entre objet d’attitude et l’évaluation qu’on en fait. (ex : le racisme systémique)
Vrai ou Faux : les attitudes implicites sont enfouies dans l’inconscient (ça) et ne sont pas conscientisables.
Faux : les attitudes implicites ne sont pas inconscientes dans le sens freudien du terme car conscientisables.
Comment se forment les attitudes (4 manières) ?
- conditionnement évaluatif (classique)
- simple exposition (répétition d’un stimulus rend son traitement automatique et produit un sentiment plaisant.
- apprentissage social (observation des attitudes et comportements des autres)
- conditionnement opérant (renforcement/punition)
En quoi consiste la théorie de Zajonc ?
théorie liée à l’exposition répétée à un stimulus.
Explique que les choses récurrentes de notre quotidien nous procure un sentiment de confort et que c’est lorsqu’on les perd qu’on le réalise. (“c’est en perdant quelque chose qu’on apprécie sa valeur”)
Quels sont les deux objectifs des études sur le changement d’attitudes ?
comprendre ce qui se passe lorsque le changement se produit et mettre en lumière les stratégies susceptibles de provoquer ce changement.
Quelles sont les quatre théories du changement des attitudes vues en cours ?
- conditionnement évaluatif
- conditionnement opérant (approche de Yale)
- théories de la consistance cognitive
- modèle de la vraisemblance d’élaboration cognitive.
Que stipule la théorie du conditionnement évaluatif ?
Un conditionnement évaluatif peut modifier les associations (positives/négatives) qui existent à l’égard d’un objet d’attitude (basé sur le conditionnement classique).
= changement d’évaluation affective
Donner un exemple de conditionnement évaluatif.
engager des vedettes pour faire la promotion d’un produit.
Qui suis-je : j’ai dirigé un programme de recherche sur le changement d’attitude les principes du conditionnement opérant.
Carl Hovland (à l’université de Yale)
Quel est le postulat de Hovland dans son expérience?
Le rôle du renforcement est d’inciter l’individu à adhérer à un message
Quelles sont les trois phases de l’expérience de Hovland ?
phase 1 : mesure (grâce à un questionnaire) l’attitude envers l’objet (ex: opinion sur mariage gay)
phase 2 : audition d’un message persuasif défavorable envers l’objet.
phase 3 : nouvelle mesure de l’opinion (résultat : score +1)
Quelle serait une variante à l’expérience de Hovland ?
On demande à l’individu de faire une présentation sur un sujet (ex: mariage gay).
Le publique qui assiste à la présentation fait des compliments.
= renforce les croyances de la personne à propos du sujet présenté (associée à un succès)
Vrai ou Faux : plus les croyances de bases de l’individu sur un sujet sont enracinées, plus celle-ci peut changer en étant associée à un succès.
Faux : plus l’entraînement les croyances de l’individu sont solides, plus l’attitude de l’individu changera difficilement.
Vrai ou Faux : les cinq étapes dans le traitement du message selon Hovland sont : Attention - Intégration - attention- acceptation - action.
Faux : il n’y a que trois étapes : Attention (porte d’entrée vers la conscience) - compréhension (pas nécessairement obligatoire, un message peut être accepté sans avoir été compris) - acceptation.
Quelles sont les variables étudiées par Hovland et son équipe (modèle lié à la communication) ?
“Qui dit quoi à qui et comment ?”
Qui : la source
Quoi : le message
À qui : le public
Comment : le canal
Quelles sont les caractéristiques de la source ?
- crédibilité (effet le plus important lié à l’acceptation ex : “je suis un expert”)
- l’attrait (physique/réputation/appartenance)
- la similarité (on prête plus attention aux gens qui ns ressemblent)
Quelles sont les caractéristiques du message ?
- Si il appelle à la raison ou aux émotions (plus efficace avec émotions, ex: cigarettes)
- bilatéral ou unilatéral (si il comporte seulement des qualité ou également des défauts)
- répétition du message
- message direct (“votez pour moi”) ou indirect (laisse la personne arriver à la conclusion)
Quelles sont les caractéristiques du public ?
- le niveau intellectuel ou d’instruction (simple si auditoire peu instruit ou intelligent, sinon plus complexe)
- niveau d’attention (distraction peut être néfaste devant un auditoire favorable, mais utile devant un auditoire sceptique)
Quelles sont les caractéristiques du canal ?
- interaction directe est plus efficace que les autres canaux.
- messages complexes = plus efficaces quand transmis à l’écrit (stimule + le travail de réflexion du récepteur)
- médias (surtout électroniques) ont une influence indirecte mais réelle.
Qu’est ce que la constance cognitive ?
Besoin présumé de l’être humain de garder une cohérence interne.