cours 2 - la perception sociale Flashcards

1
Q

La réalité tel qu’on la perçoit est un construit de l’esprit, quel est le nom du concept qui décrit ce construit au sein de la société ?

A

La réalité socialement partagée

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2
Q

Qui suis-je : je suis une conviction relative à un objet psychologique.

A

Une croyance

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3
Q

Qu’est ce qu’un objet psychologique ?

A

Tout ce qui est possible de se représenter, y compris les individus. Peut être concret ou abstrait, réel ou imaginaire.
Relié à la conscience.

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4
Q

La croyance peut être évaluée sur un continuum allant du … à la …

A

-doute
-conviction

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5
Q

Par quoi se fait l’acquisition de nos croyances ?

A
  • l’expérience personnelle
  • l’information donnée par autrui
  • par inférence/supposition
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6
Q

Quel sentiment est à la base de la création par l’humain de croyances ?

A

L’anxiété créée par l”incertitude et le fait d’être à la merci du hasard (=perte de contrôle)

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7
Q

Quel est le principe de base de la théorie émise par Jones & Davis en 1965?

A

Théorie des inférences correspondantes = attribution d’une disposition (ou d’un trait) qui correspond directement à la nature du comportement observé.
Théorie testée en laboratoire.

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8
Q

Selon la théorie des inférences correspondantes, quelles sont les trois questions que nous allons poser pour faire une inférence ?

A
  • ecq la personne avait le choix d’agir autrement ?
  • ecq le comportement correspond aux attentes des autres ?
  • Quelles sont les conséquences particulières de son comportement ?
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9
Q

Que va-t-on déduire si la personne n’avait pas le choix d’agir autrement ?

A

On n’associera pas son comportement à ses traits de personnalité.

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10
Q

Que va-t-on déduire si le comportement observé correspond aux attentes sociales ?

A

Nous aurons plus tendance à penser que l’individu s’est conformé aux attentes et donc son comportement ne reflète pas ses traits de personnalité.

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11
Q

Que va-t-on déduire si le comportement de l’individu a des conséquences particulières et distinctives ?

A

Il sera donc plus susceptible d’attribuer un comportement saillant aux traits de personnalité de l’individu car se démarque du comportement des autres.

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12
Q

Qu’est ce que l’effet inhibiteur de la réalité sociale ?

A

Le fait d’assumer que les gens agissent de manière moins forte et plus réservée en public qu’en privé.

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13
Q

Selon cette théorie, en présence de nombreuses données, nous procédons généralement à la manière d’un scientifique pour déceler la cause d’un comportement. De quelle théorie s’agit-il ?

A

La théorie de la covariation de Kelley

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14
Q

Selon la théorie de la covariation de Kelley, quels sont les trois critères que nous utilisons pour faire un attribution ?

A
  • critère de constance
  • critère de caractère distinctif
  • critère de consensus
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15
Q

Quelle question se pose-t-on pour évaluer le critère de constance ? Quelles seront les conclusions faites selon la réponse ?

A

La personne agit-elle toujours ainsi ?
oui : son comportement ne dépend pas des circonstances
non : son comportement doit dépendre de circonstances particulières.

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16
Q

Quelle question se pose-t-on pour évaluer le critère de caractère distinctif ? Quelles seront les conclusions faites selon la réponse ?

A

La personne agit-elle de cette manière uniquement envers ce stimulus ?
oui : son comportement est spécifique à ce stimulus (cause externe).
non : son comportement ne dépend pas du stimulus (cause interne).

17
Q

Quelle question se pose-t-on pour évaluer le critère de consensus ? Quelles seront les conclusions faites selon la réponse ?

A

est ce que les autres personnes se comportent de la même manière ?
oui : on ne fera pas d’attribution à la personne (attribution externe).
non : le comportement lui est propre. On fait alors une attribution à la personne (attribution interne).

18
Q

Le “consensus” tel que présenté dans la théorie de la covariation de Kelley est il interchangeable avec le concept de “désirabilité sociale” ?

A

Non il ne s’agit pas exactement de la même chose.
Le consensus est plus spécifique au groupe présent à un moment précis.

19
Q

Qu’est ce que l’erreur d’attribution fondamentale ?

A

Tendance à sous-estimer l’influence de la situation et à surestimer celle des facteurs internes en tant que causes du comportement d’autrui.

20
Q

Pourquoi faisons-nous cette erreur d’attribution fondamentale ?

A
  • acquis culturel (les gens sont considérés comme étant responsables de leurs actes)
  • saillance perceptive qui fait que l’on attribue généralement la cause à l’objet de notre attention
  • Les attributions internes demandent moins de travail cognitif
21
Q

Que propose le modèle tridimensionnel de Weiner ?

A

Que nos attributions peuvent êtres catégorisées selon trois dimensions :
- causes = internes/externes, contrôlables/incontrôlables et stables/instables.

Le type d’attribution aura un impact sur la réaction affective et les attentes de la personne qui faire l’attribution.

22
Q

En quoi consiste la formation d’une impression ?

A

Processus cognitif par lequel nous organisons divers éléments d’information sur une personne afin de former un tout. Repose sur l’attribution et l’intégration de l’information.

23
Q

Vrai ou Faux : La première impression, bien qu’ayant un impact au début, n’a pas beaucoup d’influence sur l’avis que l’on se fait de quelqu’un ensuite.

A

Faux : la première impression va en général influencer toutes les autres impressions que l’on se fait de quelqu’un par la suite.

24
Q

L’être humain doit faire appel à deux systèmes de pensée lorsqu’il doit juger son environnement social, quels sont ces systèmes ?

A

système I : processus “automatiques” majoritairement inconscient.

système II : réflexion plus formelle et contrôlée qui mobilise la pensée consciente et les fonctions exécutives assurant le contrôle du soi.

25
Q

Quels sont les avantages/inconvénients des deux systèmes ?

A

système I : permet de traiter plus d’information en peu de temps et avec peu d’énergie afin d’arriver rapidement à une conclusion avec un minimum d’indices.

système II : nécessite plus d’énergie + biais (on pense que pcq on fournit un effort de raisonnement l’information est correcte).

26
Q

Qu’est ce que le concept de l’exactitude de l’impression ?

A

Processus imparfait selon lequel l’être humain cherche des explication qui permettront de faire des prédictions afin d’assurer sa survie.
Ainsi, notre première impression sera particulièrement résistante au changement.

27
Q

Vrai ou Faux : notre première impression est nettement plus fiable quand nous nous fondons sur des observations comportementales plutôt que sur une auto-description.

A

Faux : auto-description est nettement plus fiable.

28
Q

Qu’est ce qu’un schéma ?

A

Structures cognitives qui permettent d’organiser l’info complexe se rapportant aux personnes/situations. Relié aux processus mnésiques et d’apprentissage.

29
Q

À quoi servent ces “réseaux informationnels” (schémas) ?

A
  • Catégoriser nos connaissances afin d’orienter la perception de l’environnement en fournissant des informations de la manière la plus rapide et efficace.
  • Permet l’acquisition de scénarios (scripts) et l’élaboration de ceux-ci.
30
Q

Qu’est ce qu’une règle heuristique ?

A

Processus cognitif qui permet de faire rapidement des estimations tout en augmentant les chances de prédire la bonne chose.

31
Q

Quelles sont les trois règles heuristiques chez l’être humain ?

A

-Disponibilité : Juger de la fréquence ou de la probabilité d’un évènement en fonction de la facilité avec laquelle on peut se remémorer des exemples. (ex : examen QCM)
-Représentativité : estimer la probabilité d’appartenance d’un objet à une classe donnée à partir de sa ressemblance avec un cas prototypique de cette classe (ex : oiseau dans le ciel)
-Ancrage et ajustement : assumer que notre expérience représente la moyenne, puis ajuster cette vision à l’ajout d’information.

32
Q

Vrai ou Faux : un biais est synonyme d’erreur.

33
Q

Laquelle des règles heuristiques offre un système de perfectionnement ?

A

L’ancrage et ajustement

34
Q

Laquelle des règles heuristiques est la plus associée à une rigidité et peut donc être une source de problème ?

A

La règle de la représentativité

35
Q

Quels sont les biais courants chez les individus ?

A
  • biais de la positivité (facilitateur social)
  • biais de négligence de la ligne de base (ignorer les réalités statistiques)
  • biais de corrélation illusoire (percevoir des corrélations inexistantes)
  • biais de persistance des croyances (maintient de certaines croyances en présence d’infos qui les remettent en question)
36
Q

Lequel des biais est fortement lié au concept de la covariance de Kelley ?

A

Le biais de corrélation illusoire