Cours 9 – L’approche sociocognitive de Bandura et Mischel et les conceptions connexes Flashcards

1
Q

Que peut on dire grosso modo de la théorie sociocognitiviste par rapport au théories précédente et ses caractéristiques?

A

🧠 Théorie sociocognitive vs théories précédentes :
Vise à surmonter les limites des modèles psychanalytiques, béhavioristes et des traits.

Critique les psychanalystes : trop centrés sur l’inconscient et la petite enfance.

Met l’accent sur la réflexion consciente sur soi et sur l’apprentissage tout au long de la vie.

Remet en question la théorie des traits : la variabilité du comportement est significative, pas seulement les moyennes globales.

La variabilité comportementale est vue comme un reflet de la personnalité, pas comme une incohérence.

Rejette l’idée béhavioriste que l’environnement seul détermine le comportement.

Croit en la maîtrise de soi, le modelage et l’apprentissage sans renforcement direct.

Les caractéristiques de la théorie sociocognitive :
1. La personne en tant qu’agent actif
2. Les origines sociales du comportement
3. Les processus cognitifs
4. Les tendances comportementales et la variabilité du comportement
5. L’Apprentissage de modèles complexes du comportement sans récompense à la clé

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2
Q

Qui sont Albert Bandura et Walter Mischel?

A

🧠 Albert Bandura :
🎓 BANDURA → “B” comme “Believe in yourself”

A redéfini la thérapie comportementale → importance des processus cognitifs internes plutôt que seulement des stimuli externes ou du conditionnement.

Met l’accent sur la conscience de soi et la capacité d’agir activement (l’individu est un agent, pas juste un réacteur).

S’intéresse à l’influence de l’environnement social :

Conditions interpersonnelles

Facteurs sociaux et socioéconomiques

Leur impact sur les croyances de soi (ex. sentiment d’efficacité personnelle).

🔄 Walter Mischel 🔄
MISCHEL → “M” comme “Multiple situations, Multiple réponses”

Critique la psychanalyse et la théorie des traits → trouve que ces approches négligent les situations et leur interprétation.

Met l’accent sur le lien entre personne et contexte → la personnalité ne peut être comprise hors situation.

Conçoit la personnalité comme un système de processus cognitifs et affectifs, qui :

Sont interconnectés

S’activent selon les situations sociales

Explique la variabilité du comportement selon le contexte

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3
Q

C’est quoi la méthode d’étude utilisée par les sociocognitivistes?

A

Méthode d’étude utilisée par les sociocognitivistes :

  • Intérêt particulier pour la singularité des personnes donc ils utilisent des méthodes idiographiques pour saisir les particularités des personnes
  • outil pratique utile aux bien être des humains
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4
Q

La structure
À quoi elle se refère?
L’importance des processus cognitif - les 4 composantes de la structure

A
  • Comportement influencé par croyances et attentes, pas juste par l’environnement.
  • L’individu fait des choix → pas contraint par les renforçateurs.
  • Il s’adapte selon les situations.

Importance des processus cognitifs (4 composantes de la structure)

  • Les processus cognitifs permettent à l’individu de se représenter les évènements, prévoir et choisir différents moyens d’action.
  • Objectifs/aspirations = clés pour se comprendre et évoluer
  • Humain = agent actif, pas prisonnier du passé
  • Les représentations mentales sont au moins aussi ou plus importantes que les
    contingences externes pour comprendre le comportement
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5
Q

La structure
À quoi fait référenc la notion de débat personne-situation et comment les théoriciens des traits diffèrent des sociocognitivistes sur cet enjeu?

A

🔹 Débat personne-situation (Mischel)
💡 Les traits ne suffisent pas à expliquer le comportement (contrairement à Costa & McCrae).

📍 Le contexte influence fortement nos actions.

🔍 Expérience : chez les agents de la paix au Nigéria → la situation, plus que les traits, prédisait le comportement.

➡️ Conclusion : le comportement est variable selon la situation, pas uniquement stable.

🔹 Approche sociocognitive vs autres approches
❌ Contrairement au béhaviorisme (Skinner) → l’humain n’est pas passif, il réfléchit, choisit.

❌ Contrairement à la théorie des traits → le comportement n’est pas toujours stable, il peut changer selon la situation.

✅ L’individu est un acteur actif, influencé par l’environnement mais aussi par ses pensées et croyances.

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6
Q

La structure
À quoi font référence ces notions? *
✓ Spécificité situationnelle/ contextuelle
✓ Cognitions
✓ Empreinte/ signature comportementale

A

✅ Spécificité situationnelle/contextuelle
➡️ L’idée que le comportement dépend du contexte.

🔁 Une même personne peut se comporter différemment selon la situation.

🧩 Cela explique pourquoi il y a variabilité dans nos comportements d’un contexte à un autre.

✅ Cognitions
🧠 Ce sont les façons personnelles de penser, percevoir et interpréter le monde.

👀 Influencent comment on comprend une situation et donc comment on agit.

⚙️ Exemples : croyances, attentes, perceptions, objectifs.

✅ Empreinte ou signature comportementale
🖐️ C’est le patron de comportements unique à chaque individu dans des situations données.

🔁 Chaque personne a une manière cohérente d’agir dans certaines situations.

📌 Cette empreinte est stable dans le temps, mais varie selon les contextes.

**DONC **
Comportements/personnalité = spécificités de l’environnement (« socio ») + modes de pensées
uniques à chaque individu (« cognitive »)

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7
Q

La structure
Quels sont les 4 composantes de la structure de la personnalité? *

A

Résumé :
C.O.N.C. = Croyances, Objectifs, Normes auto, Compétences
Comme On Navigue Claire

1-Nos croyances et attentes
Comment on concoit avenir
-2 types d’attentes;
1)Attentes de résultat (instrumentalité) : À quel point je crois que si X se produit, Y surviendra
2)Attentes d’auto-efficacité (sentiment d’efficacité personnelle) : À quel point je suis confiant de pouvoir produire X
2-Nos objectifs personnels
-Permettent la maitrise de soi
Si je veux ou j’aspire à produire X ou Y
3-Nos normes d’autoévaluation
-Interprétation subjective des évènements > évènements objectifs
Objectif souhaitable ou non
4-Nos compétences et habiletés concrètes
-Permettent d’agir de manière efficace ou non
-Important différenciateur inter-individus et intra-individu
savoirs et savoir-faire pour agir efficacement

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8
Q

La structure - Les 4 composante + détaillé
1-Nos croyances et attentes

A

1-Nos croyances et attentes : témoigne de la façon dont on conçoit l’avenir

2 types d’attentes :
* Résultats (instrumentalité; croyance relative aux récompenses et aux punitions qu’entraînera une action donnée) ET ;
* Auto-efficacité (sentiment d’efficacité personnelle; croyance relative à la personne de réussir ou non à faire l’action)

principal déterminant de nos actions et de nos émotions

  • Les attentes des gens peuvent varier considérablement d’une situation à l’autre
  • Possible d’étudier les attentes générales, mais les sociocognitivistes étudient plus les attentes spécifiques à un domaine (sphères et domaines précis de leur vie).
  • Capacité de varier les attentes et les croyances est essentielle à la survie
  • Distingue le sociocognitiviste du béhaviorisme qui conçoit le comportement comme le résultat de renforcements et de punitions du milieu. Les sociocognitivistes vont plutôt expliquer le comportement selon les attentes à l’égard des renforcements et des punitions du milieu.
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9
Q

La structure - Les 4 composante + détaillé
1-Nos croyances et attentes
Un des 2 types d’attente est le SEP, que permet t’il?

A

💪 Sentiment d’efficacité personnelle (SEP)
Croyance en sa capacité à agir efficacement dans une situation donnée.

Différent de l’estime de soi (valeur personnelle globale).

Varie selon les situations, pas une variable globale.

🎯 Effets du SEP sur l’action :

Choix des objectifs (sélection)

Effort, persévérance, performance

Affect positif (vision optimiste)

Adaptation au stress et à l’échec

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10
Q

La structure - Les 4 composante + détaillé
1-Nos croyances et attentes
Les croyances sur le soi et les schémas de soi
Schémas

A

🔹 Schémas
Structures mentales utilisées pour organiser et interpréter les stimuli du monde et donner du sens à un environnement autrement chaotique.

Orientent le traitement de l’information.

Difficiles à exprimer en mots (en grande partie implicites/inconscients).

Beaucoup de schémas concernent le soi.

🔹 Schémas de soi
Connaissances générales sur soi-même.

Guident la perception, l’interprétation et la mémoire dans les nouvelles situations.

Formés à partir de nos expériences culturelles, sociales et interpersonnelles.

Explique pourquoi chacun a une vision unique du monde.

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11
Q

La structure - Les 4 composante + détaillé
2-Nos objectifs personnels

A

**Définition : **

Buts souhaités qui motivent à long terme et aident à dépasser les influences du moment

Favorisent la maîtrise de soi et la prise de bonnes décisions.

🧠 Organisation des objectifs
Structurés en hiérarchie :

Grands objectifs → objectifs intermédiaires → objectifs secondaires.

Flexibles : Choisis selon la priorité du moment et le sentiment d’efficacité personnelle.

🔄 Lien avec attentes
Se fixer un objectif dépend de ce qu’on s’attend à accomplir.

Plus le SEP est élevé, plus les objectifs sont ambitieux.

📘 Types d’objectifs

Objectif d’apprentissage : Vise la maîtrise et la découverte d’une tâche.

Objectif de performance : Vise à impressionner ceux qui nous observent/évaluent.

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12
Q

La structure - Les 4 composante + détaillé
3-Nos normes d’autoévaluation

A

Définition :

Critères utilisés pour évaluer la valeur de nos actions et de nous-mêmes, influençant nos émotions comme fierté, honte, satisfaction, insatisfaction.

Interprétation subjective des événements, ce qui influence nos réactions (plutôt que les faits objectifs).

Fixation de normes personnelles en fonction de nos attentes et objectifs.

🎯 Rôle des normes d’autoévaluation
Fondamentales pour la motivation et le rendement.

Influencent le jugement moral des comportements (ce qui est considéré comme moral ou immoral).

🤖 Réactions d’autoévaluation
Autorenforcement : Réactions émotionnelles (félicitations, culpabilité) qui nous récompensent ou nous punissent.

Maintien du comportement sur le long terme : Permet de persévérer même sans renforcement externe.

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13
Q

La structure - Les 4 composante + détaillé
4-Nos compétences et habiletés concrètes

A

**Définition **:
Permettent d’agir de manière efficace ou inefficace.

Compétences : Comprennent à la fois les façons de réfléchir aux problèmes et les habilités à résoudre ces problèmes.

📚 Types de connaissances
Connaissances procédurales : Aptitudes cognitives et comportementales qu’une personne utilise sans pouvoir toujours les décrire précisément.

Connaissances déclaratives : Connaissances verbalisables, ce que l’on peut expliquer avec des mots.

🤝 Différenciation
Intra-individuelle = les différences dans une même personne au fil du temps.

Inter-individuelle = les différences entre plusieurs personnes.

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14
Q

La structure - Les 4 composante + détaillé
4-Nos compétences et habiletés concrètes
La spécificité contextuelle

A

La spécificité contextuelle (même chose que spécificité situationnelle des béhavioristes):
Les structures psychologiques qui sont pertinentes dans certaines situations sociales ne le sont pas nécessairement dans d’autres. C’est une caractéristique naturelle des compétences.

 Chaque contexte comporte des difficultés particulières qui nécessitent des compétences
particulières.
 Les théories sociocognitives rejettent souvent les variables qui ne tiennent pas en compte le
contexte contrairement à la théorie des traits par exemple.

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15
Q

Est ce que les 4 composantes de la structure sont interreliées? *

A

Oui - Ces quatre composantes de la structure sont des perceptions interreliées qu’ont les individus par rapport à des situations ou des résultats, on peut percevoir la personnalité comme un système cognitivoaffectif où les composantes fonctionnent en interaction

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16
Q

La structure
À quoi fait référence la nature des structures sociocognitives de la personnalité? *

A

Les quatre niveaux de la personnalité ne sont pas séparés, mais forment un tout interconnecté.

La personnalité n’est pas un simple score, c’est un ensemble complexe de processus cognitifs qui se développent et changent selon les expériences et les contextes.

De cette manière, pour les sociocignitivistes, la personnalité ne peut pas être représentée sous formes de scores, elle est trop complexe

17
Q

Les processus

À quoi fait référence la notion d’autorégulation?

✓ Le rôle des processus cognitifs dans l’autorégulation

✓ Exemple d’autorégulation : la gratification différée

A

L’autorégulation :
de pDéfinition : Processus psychologique par lequel l’individu motive et ajuste son comportement pour atteindre ses objectifs.

L’individu peut s’autoréguler pour poursuivre des objectifs au-delà des influences externes.

Rôle des processus cognitifs : L’autorégulation repose sur des processus comme les attentes, les objectifs, le sentiment d’efficacité personnelle, et les normes d’auto-évaluation.

Ces processus agissent comme des barèmes internes qui expliquent les efforts déployés.

La personnalité selon Bandura
Bandura voit la personnalité comme malléable, en termes de processus plutôt que de structure fixe.

Exemple d’autorégulation : La gratification différée
Capacité à repousser une récompense immédiate pour en obtenir une plus grande à l’avenir.

L’apprentissage social joue un rôle important dans l’acquisition de cette capacité, en établissant des normes de rendement et des références pour différer la gratification.

18
Q

Les processus

À quoi fait référence la notion de déterminisme réciproque et comment diffère elle de la notion de déterminisme environnemental vu dans le béhavorisme?

A

Le déterminisme réciproque

Définition : Principe selon lequel les facteurs personnels, environnementaux et comportementaux influencent mutuellement.
Système Constant, Dynamique et réciproque

Environnement favorable : L’environnement doit soutenir le développement, les choix et la liberté de l’individu.

Différence avec le déterminisme environnemental (béhaviorisme)
Béhaviorisme : Le comportement est uniquement influencé par l’environnement extérieur (stimuli et renforcements).

Déterminisme réciproque : Prend en compte les influences internes (facteurs personnels) et externes (environnement), rejetant la vision unilatérale du béhaviorisme.

Conclusion
Réjection des autres théories : Contrairement à la psychanalyse, à la théorie des traits ou à la psychologie évolutionniste, le déterminisme réciproque considère l’interaction constante entre facteurs internes et environnementaux.

19
Q

Les processus
□ Comprendre les notions d’autovalorisation et d’autovérification et comment chacune d’entre elles peuvent influencer le comportement
Autovalorisation et Autovérification

A

Autovalorisation : Désirs de maintenir ou d’améliorer des visions positives du soi.
- Les individus ont souvent tendance à être biaisés en faveur de visions positives de soi.
- Ce désir pousse à préférer la rétroaction positive à la rétroaction négative et à surestimer ses caractéristiques positives.
- De plus, nous améliorons nos images de soi en nous comparant à ceux qui sont « inférieurs»

Autovérification: Désir d’acquérir de l’information qui correspond au concept du soi.
- Solliciter de l’information en provenance d’autres personnes pour confirmer des aspects de leur concept de soi.
- Cherche même à confirmer par autrui leurs schémas négatifs

20
Q

Croissance et développement

À quoi fait référence la notion de ? *
✓ Apprentissage vicariant (apprentissage vicariant = apprentissage par observation = modelage)

✓ Notez la différence entre la conception de l’apprentissage des béhavioristes vs des sociocognitivistes

A

🔁 Apprentissage vicariant (aussi appelé apprentissage par observation ou modelage)
On apprend en observant les comportements des autres (modèles).

Contrairement aux béhavioristes, pas besoin de renforcement direct pour apprendre.

Introduit par Bandura.

🧠 Caractéristiques principales :
💡 On forme des représentations mentales du comportement observé.

🧾 On emmagasine : l’action vue, les conséquences (récompenses/punitions), les réactions émotionnelles liées.

👁️‍🗨️ Permet de décider : « Est-ce un comportement que je veux reproduire ? »

📺 Le modèle n’a pas besoin d’être en personne → médias, livres, etc.

21
Q

Croissance et développement

Que peut on dire sur les conclusions et implications relativement à l’apprentissage vicariant de l’étude de Bandura avec la poupée Bobo * ?

A

L’étude montre qu’il est possible d’apprendre un comportement sans renforcement direct (récompense ou punition), simplement en observant.

Les enfants exposés à un modèle agressif ont appris ces comportements par apprentissage vicariant, même sans les reproduire immédiatement.

Différence entre apprentissage et exécution :
on peut apprendre sans agir, mais l’exécution dépend souvent de la présence d’un renforcement.

L’apprentissage vicariant ne se limite pas aux comportements : il permet aussi d’acquérir des façons de penser, des normes, des compétences cognitives, etc.
 Importance d’exposer les enfants à des modèles positifs favorisant un bon développement.

22
Q

Croissance et développement
C’est quoi la notion de conditionnement émotionnel vicariant?

A

Conditionnement émotionnel vicariant :

Réactions émotionnelles développées suite à l’observation répétée d’un modèle, associations peuvent être formé seulement en étant exposé à des réactions émotionnelles des autres, autant des émotions positives que négatives. Existe aussi chez les animaux -

23
Q

Croissance et développement

C’est quoi la différence entre l’acquisition et l’exécution (pas besoin d’apprendre les définitions par coeur) ?

A

La différence entre l’acquisition et l’exécution

✨ 1. Acquisition (apprentissage)
C’est le fait d’observer et de retenir un comportement, même sans le reproduire tout de suite.
➡️ Pas besoin de récompense pour apprendre un comportement. Les enfants ont tous appris les gestes agressifs juste en les voyant, peu importe si le modèle avait été puni, récompensé ou rien du tout.

🔄 2. Exécution (mise en action)
C’est le fait de reproduire activement le comportement appris.
➡️ Ici, la récompense ou la punition influence si l’enfant passe à l’action.
Dans l’étude, seuls les enfants qui voyaient le modèle être récompensé ou non puni étaient plus susceptibles de reproduire l’agression.
Ceux qui voyaient le modèle puni avaient appris le comportement (acquisition), mais ne l’ont pas exécuté autant.

24
Q

Croissance et développement
□ Section « L’autorégulation et la motivation »

A

🔹 L’autorégulation désigne la capacité des individus à se motiver eux-mêmes à travers des objectifs personnels, la planification, et l’évaluation de leur propre comportement.

🔹 Elle implique des processus cognitifs et touche toutes les structures de la personnalité vues dans la théorie.

🔹 Les gens sont proactifs : ils anticipent la satisfaction (ou l’insatisfaction) liée à l’atteinte de leurs objectifs, ce qui les pousse à agir.

🔹 Ils ne font pas que réagir à l’environnement, mais se fixent leurs propres normes et orientent leur motivation en conséquence.

25
Croissance et développement Que peut on dire sur « L’efficacité personnelle, les buts et les réactions d’autoévaluation » *
Motivation découle du sentiment d’efficacité personnelle + réactions d’autoévaluation. Intérêt intrinsèque = normes exigeantes + sentiment qu’on peut les atteindre. Cela soutient l’effort même sans récompense externe. Démotivation quand : Peu ou pas de récompenses (externes ou internes). Sentiment d’efficacité personnelle trop faible = échec perçu comme inévitable.
26
Croissance et développement Que peut on dire sur « La maitrise de soi et la gratification différée » * Et que peut on conclure de l'étude de Bandura et Mischel en lien L’apprentissage de la capacité à différer la gratification
La maîtrise de soi et la gratification différée  Définition : Report du plaisir à un moment optimal ou opportun, qui constitue un concept particulièrement important dans la théorie sociocognitive, laquelle l’associe à l’autorégulation.  Dans ces circonstances, des normes de rendement, des objectifs clairs, de même qu’un sentiment élevé d’efficacité personnelle deviennent utiles. **Conclusion étude **  L’apprentissage par observation joue un rôle important dans l’établissement de normes de rendement servant de référence pour différer la gratification.  En effet, les enfants dont les modèles se fixaient des normes de rendement élevées pour se récompenser ont davantage tendance à réserver leurs récompenses à des rendements exceptionnels que les enfants dont les modèles dont les modèles se fixaient des normes peu exigeantes ou que les enfants qui n’avaient pas de modèle.  L’enfant n’imite pas tout ce qu’il voit, mais bien ce qui est récompensé ou ce qui n’est pas puni.  L’aptitude à maîtriser ses impulsions et ses émotions est relativement **stable** durant toute la vie et joue un rôle déterminant dans la réussite scolaire, la toxicomanie, l’hyperphagie et la gestion de leur argent. **Facteur clé qui permet la gratification différée** chez les enfants : Utiliser des stratégies cognitives pour se distraire du pouvoir d’attraction de la récompense immédiate.
27
Pathologie et changement Psychopathologie définition Traitement Les facteurs clés qui engendrent les réactions problématiques
**Psychopathologie**: résultat de croyances irréalistes ou inadaptées. **Traitement** : corriger les distorsions cognitives et les remplacer par des cognitions plus réalistes et adaptées. **Les facteurs clés qui engendrent les réactions problématiques:** -Les croyances (les schémas) et les réactions par rapport au futur. * Les réactions problématiques tendent à se perpétuer et à se généraliser à différentes sphères de la vie * Importance de cibler ces facteurs clés dans le traitement.
28
Pathologie et changement À quoi fait référence le discours interne problématique?
**Discours interne problématique:**  Le discours interne problématique a une influence causale sur les problèmes de comportement et d’adaptation des gens. * Exemples de discours interne problématique : « Je ne serai jamais capable », « Il faut que je sois toujours parfait », « Je n’arrive jamais à faire quoi que ce soit de bon ». Synonymes : discours interne problématique = cognitions problématiques = pensées automatiques = croyances irrationnelles = attentes provenant de schémas inadaptés
29
Pathologie et changement -Discours interne problématique selon Albert Ellis et Aaron Beck C'est quoi les 2 caractéristiques des schémas inadaptés/croyances inadaptées/discours interne problématique/distorsions cognitives?
La triade cognitive de la dépression : « Je suis nul », « La vie n’est pas juste, ce sont uniquement les autres qui ont du succès » et « Je vais rester seul et sans ami toute ma vie » **Deux caractéristiques des schémas inadaptés/croyances inadaptées/discours interne problématique/distorsion cognitive:** 1. Ce sont des croyances absolues 2. Ces croyances traduisent une vision négative de soi, du monde et/ou du futur
30
Pathologie et changement C'est quoi les 2 étapes pour traiter les schémas inadaptés/croyances inadaptées/discours interne problématique/distorsions cognitives (détails de qui a travaillé sur quelle étape pas à apprendre par coeur) * Ne pas oublier le rôle du SEP
 **Le discours interne négatif peut être traité par des interventions thérapeutiques spécifiques** : 1. Identifier et éliminer les croyances, attentes ou schémas problématiques (Ellis et Beck) 2. Remplacer les cognitions problématiques par des cognitions bénéfiques, instaurer des cognitions bénéfiques et instrumentales (Bandura) * Importance d’augmenter le sentiment d’efficacité personnelle pour modifier le comportement des gens.
31
Pathologie et changement De façon globale, c'est quoi les 3 vagues d’intervention et où se situent les béhavioristes par rapport aux sociocognitivistes (différence entre les deux approches) ? □ Connaitre la définition de thérapie cognitivo-comportementale
**Les trois vagues d’intervention en psychothérapie** 1. Approches béhaviorales  Modifier les contingences de l’environnement pour changer le comportement (Ex : Skinner) 2. Approches cognitives  Modifier l’environnement, mais aussi les pensées/croyances pour changer le comportement (ex : Beck, Ellis, Bandura), l’approche sociocognitive s’inscrit dans cette vague. 3. Approches centrées sur les émotions  Observer et accepter les émotions pour changer le comportement (ex : pleine conscience) **Thérapies cognitivo-comportementales** : Approche psychothérapeutique qui vise à modifier des comportements, émotions et/ou cognitions inadaptées en faisant appel à une procédure systématique et qui est orientée vers un ou des objectifs sur lesquels s’entendent le client et le thérapeute
32
Pathologie et changement C'est quoi les 4 éléments clés des approches cognitivo-comportementales ?
**Quatre éléments clés des approches cognitivo-comportementales:** 1. Elle vises des cibles d’interventions précises (cognitions, comportements précis), plutôt les causes actuelles et non celles du passé 2. Démarche structurée et de courte durée (étapes précises) 3. Collaboration entre le client et le thérapeute (c’est le client qui sait ce qu’il veut changer) 4. Rôle actif du client dans la démarche, c’est en disant clairement ce qu’il pense que le thérapeute pourra bien faire son travail et l’aider du mieux qu’il peut les 4 cccc....truc pour sen rappeler,, 🎯 "Cible, Cadre, Coopère, Contribue" Cible → On travaille sur des cognitions/comportements précis, pas le passé Cadre → Démarche structurée et de courte durée Coopère → Collaboration entre client et thérapeute Contribue → Le client est actif, dit ce qu’il pense, participe à sa propre thérapie
33
Pathologie et changement C'est quoi les 2 modalités d’intervention selon Bandura? *
2 modalités d’intervention selon Bandura qui s’appuie sur l’apprentissage vicariant : **1. Le modelage**  très semblable à l’apprentissage vicariant * Observer le comportement désiré et les conséquences de ce comportement chez un modèle (par ex. le thérapeute) ; * Répliquer soi-même le comportement éventuellement. **2. Participation guidée**  Même chose que le modelage, mais le thérapeute guide le client verbalement dans la réalisation du comportement, l’encourage, lui donne de la rétroaction (dans le modelage, le client réplique seul le comportement). * Permet de décomposer le comportement en plus petites actions (renforcer chaque action réussie → les petites victoires du client) ; * Permet au client de vivre une expérience de maitrise (plus de chances qu’il réussisse le comportement avec l’aide du thérapeute). * Rehausse le sentiment d’efficacité personnelle et ainsi rehausser la performance attendue pour la tâche ciblée. * Démontre la puissance que peut avoir nos cognitions sur ce qu’on peut accomplir ou non dans notre vie * **Produit les meilleurs effets sur la performance par la hausse accrue du sentiment d’efficacité personnelle**
34
Pathologie et changement Diapos 46 à 48 : □ Savoir laquelle des 2 modalités d’intervention de Bandura est la plus efficace et pourquoi * - Connaitre les conditions à mettre en place pour augmenter le SEP
→ La participation guidée est plus efficace que le simple modelage, car le client agit concrètement et vit des réussites réelles, ce qui augmente son sentiment d’efficacité personnelle (SEP). 🔑 Conditions pour augmenter le SEP : 1-Modèles identifiables : Choisir des modèles auxquels le client peut s’identifier. 2-Découper la tâche : Diviser l’apprentissage en étapes simples (facile → difficile). 3-Petits succès guidés : Offrir des expériences de réussite avec de la rétroaction (participation guidée). 4-Pratique contrôlée : Multiplier les essais dans un environnement sécurisant. 5-Encourager l’autonomie : Transférer progressivement le contrôle au client dans sa vie réelle. 🧠 Truc mnémotechnique : "Ma Détermination Permet Plus d’Autonomie" M → Modèle identifiable D → Découper la tâche P → Petits succès guidés P → Pratique en milieu contrôlé A → Autonomie favorisée
35
L’évaluation critique Livre Personnalité 3e édition : p. 460 à 462 □ Section au complet
**L’évaluation critique: non** 1. La théorie sociocognitive : systématique ?  La théorie n’est pas systématique, les éléments théoriques n’interagissent pas les uns avec les autres  Incapacité de procéder à une évaluation complète de la personnalité, elle précise plus des types d’éléments à évaluer : les croyances à propos du soi, ce qui inclut les croyances quant au sentiment d’autoefficacité; les objectifs et les normes qui dirigent le comportement; les compétences, etc.  Absence de description théorique globale de la personne dans son entièreté **2. La théorie sociocognitive : vérifiable : Oui**  Nous pouvons bel et bien vérifier cette théorie  Il demeure toujours possible que le modelage d’un participant ne donne aucun résultat, que l’importance des facteurs attentionnels ne soit pas aussi grande dans la gratification différée ou encore qu’il n’existe aucun lien entre les croyances d’autoefficacité et le comportement en raison de l’influence d’une « troisième variable » **3. La théorie sociocognitive : complète :? : oui**  La théorie est très complète : motivation, le développement, le concept de soi, l’autocontrôle et le changement comportementale  Ils se sont même intéressés pour la première fois à l’apprentissage des habiletés sociales et des autres compétences comportementales  Par contre, il y a aussi des lacunes parce que certains aspects ont été mis de côté : les forces biologiques de maturation; les désirs sexuels ou encore le désir de parentalité; les conflits mentaux; les sentiments d’aliénation ou l’anomie; les préoccupations existentielles à propos de la mort, etc. **4.Utile : Oui** Les applications  Grand apport à ce niveau Deux facteurs ont grandement négocié le virage de la théorie à la pratique : 1. Absence de frontière artificielle entre la recherche « fondamentale » et la recherche « clinique » 2. Le rôle central joué par les ouvrages des théoriciens sociocognitifs dans la formation professionnelle d’un grand nombre de psychologue qui ont fait progresser les applications cliniques **Principales contributions et résumé** Ce qui explique le succès de leur théorie : 1. La base de données importantes et systématique 2. La possibilité de vérifier les idées 3. L’applicabilité de ses principes théoriques 4. Ouverture face aux changements présentés par les théoriciens