Cours 9 : L'approche dialectique comportementale, l'activation comportementale et Flashcards
1
Q
La TCC de 3e génération : l’activation comportementale
A
- Les 2 premières générations de TCC ont une vision mécaniste de la réalité (cause / effet) et posent la relation causale entre les structures cognitive et le comportement observé
- La 3e vague pose plutôt que le cpt est interdépendant de son environnement (contexte) et des conséquences qu’il entraine
2
Q
Les principes de base de la 3e génération des TCC
A
- Un comportement ne peut être compris en dehors de son contexte. C’est donc la fonction du comportement qui importe. On ne regarde pas ce que la personne fait, mais ce qu’elle gagne à le faire. On se demande quelles sont les conséquences que le cpt produit?
- Il faut adopter une philosophie contextualisant fonctionnelle : Il n’y a pas de vérité absolue, la vérité est pragmatique. Il y a autant d’interprétation de la réalité qu’il y a d’individu, la vérité dépend de chaque personne (passé, processus cognitif, trigger). On considère le cpt comme étant vrai si c’est efficace pour la personne selon sa fonction
- La cognition n’a pas de rôle causal : les pensées sont traitées comme des comportements au sens large, elles n’ont donc pas moins ou plus d’importance que les cpt
- La psychopathologie provient de processus mentaux : tous les troubles mentaux s’expliquent par des processus mentaux. La personne a tenté de s’adapter à son environnement du meilleur de ses capacités. Ce n’est pas la personne le problème, mais plutôt ses mécanismes d’adaptation aux difficultés
- Il n’existe pas de manuel de traitement : il faut s’adapter à l’histoire et à l’environnement spécifique de la personne. Il ne faut pas faire du one size fits all
3
Q
Les pratiques en TCC 3e vague : approche expérientielle
A
- Flexibilité et efficacité dans les cpt : répertoire de cpt plus adapté et qui demande moins de conséquences
- Acceptation émotionnelle : accepter ses émotions et que ça n’ira pas toujours bien, elles font partie de la vie. Il faut tenter de lâcher prise et focuser sur ce qu’on peut contrôler
- Distanciation par rapport aux pensées : le cerveau a une fonction de nous faire stresser et il nous empêche de vivre le moment présent. C’est son job d’anticiper, les pensées sont transitoires et vont disparaitre, elles ne sont pas permanentes. On reprends donc contrôle de nos pensées et on arrête les pensées inutile.
- Pleine conscience : être dans l’ici et le maintenant, faire la communion entre le corps et l’esprit (ex : gérer les battements de son cœur pour mieux gérer ses pensées)
- Relation thérapeutique comme agent de changement : L’intervenant est impliqué et agit dans la situation de contexte. Il aide la personne à percevoir ses cpt pour rendre la personne plus flexible et efficace
4
Q
L’activation comportementale dans le cas de la dépression
A
Les réponses d’évitement associées à la dépression entrainent 2 conséquences néfastes pour l’individu :
1. Privation d’avoir accès à des sources de renforcement positive ayant un potentiel antidépresseurs (ex : plaisir, satisfaction, sentiment d’accomplissement et de compétences)
2. En évitant, l’individu en vient à restreindre le répertoire de cpt dans lesquels il peut s’engager
5
Q
Le traitement
A
- Il vise à briser le cycle de l’évitement : apprendre à faire face aux situations désagréables plutôt qu’à les éviter. On tente de remettre la personne en mouvement plutôt que modifier ses pensées
- Modifier les contextes de vie (PEX) : modifier sa façon de réagir aux situations stressantes en ayant des cpt davantage orientés vers un but
- Se réengager dans des activités positives afin de ressentir du plaisir
- Objectif : l’action elle-même et son impact sur l’humeur et non sur la modification des pensées ou autres structures internes de l’individu. On profite du ici et maintenant avec la pleine conscience
6
Q
Les techniques utilisées
A
- Tenir le journal de ses actions : prendre meilleure conscience du positif
- Action dirigée vers un plan : pour tenter de développer un ensemble de cpt qui nous apporte du plaisir et favorise notre pleine conscience
- Tâches graduées qui visent à ce que l’individu s’engage dans des situations nouvelles ou adopte des cpt différents qui apporteront des renforcements naturels de l’environnement
- Favoriser l’acceptation : personne n’est parfait et se dire que ce n’est pas grave
- La règle des 2 minutes : se laisser le droit de ruminer pendant 2 minutes. Après 2 minutes, on tente de trouver des solutions. Est-ce que la rumination est une solution? Si oui, on continue, si non, j’ai l’obligation de faire autres choses, de bouger physiquement.
- Pour continuer la rumination, elle doit apporter un de ces éléments : s’approcher / chercher la solution, être moins critique envers soi-même, mieux comprendre ses sentiments