Cours 9 - développement socio-affectif durant la période préscolaire Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui caractérise la période «initiative vs. culpabilité» d’Erikson?

A

L’enfant est enthousiaste, déterminé. Il désir relever des défis et atteindre des buts. Il développe diverses habiletés.

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2
Q

Quel type de conscience de soi l’enfant développe-t-il à l’âge préscolaire?

A

Une conscience de soi psychologique.

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3
Q

Qu’est-ce que la représentation mentale de soi?

A

Ce qui définit qui je suis. Un ensemble d’habiletés, d’attributs, d’attitudes et de valeurs.

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4
Q

Comment les enfants se décrivent-ils surtout au préscolaire?

A

En utilisant des caractéristiques observables (nom, apparence, possessions, comportements, émotions et attitudes habituelles). Ils commencent à parler des caractéristiques psychologiques, mais pas encore de traits de personnalité.

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5
Q

Qu’est-ce qui contribue au développement positif du concept de soi?

A

Un attachement sécurisant et des conversations parent-enfant élaboratives (focaliser sur les états internes de l’enfant - parler de leurs causes et conséquences, évoquer quand l’enfant a réussi à se remettre d’une émotion douloureuse).

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6
Q

Quelles différences y-a-t’il entre les enfants chinois et américains quant aux récits qu’ils racontent et le concept de soi?

A

Les enfants chinois racontent 5 fois plus de récits leurs méfaits et leurs impacts. Ils mettent l’accent sur leur appartenance et leur devoir. Les enfants américains minimisent leurs méfaits et font des attributions plus positives. Ils se décrivent plus personnellement (concept de soi).

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7
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi?

A

Un jugement que l’on porte sur notre propre valeur et les sentiments liés à ces jugements.

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8
Q

Comment les parents peuvent-ils encourager une bonne estime de soi chez les enfants?

A

En ayant des attentes réalistes, en faisant du scaffolding et en les encourageant.

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9
Q

Quelles habiletés sont liées à la compétence émotive?

A
  • La compréhension des émotions.
  • L’auto-régulation des émotions.
  • L’émotion reliée à la conscience de soi.
  • L’empathie.
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10
Q

Comment leur développement cognitif (amélioration du langage, des représentations mentales et du concept de soi) permet-il aux enfants de mieux comprendre les émotions?

A
  • Les enfants jugent les causes des émotions dès 4-5 ans (surtout à partir des facteurs externes au début).
  • Ils interprètent les émotions à partir du comportement.
  • Ils réalisent qu’il y a un lien entre pensées et émotions.
  • Il aident à soulager les autres (ex. câlin).
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11
Q

Comment les expériences sociales (les parents) peuvent-elles aider à la compréhension des émotions par les enfants?

A
  • En ayant des discussions élaboratives et un attachement sécurisant.
  • En nommant et expliquant les émotions («scaffolding»).
  • En reconnaissant les émotions de l’enfant.
  • En faisant des compromis et négociant lors de conflits.
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12
Q

Qu’est-ce qui aide à l’auto-régulation émotive?

A

Le langage et le contrôle volontaire.

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13
Q

Pourquoi l’auto-régulation émotive est-elle plus difficile pour les enfants au tempérament difficile?

A

Parce que l’inhibition et la distraction est plus difficile pour eux.

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14
Q

Comment les parents peuvent aider l’enfant à auto-réguler ses émotions?

A

En gérant leurs propres émotions et en faisant des suggestions et des explications de stratégies à l’enfant sur la manière de réguler ses émotions.

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15
Q

Quelle est la différence entre la culpabilité et la honte?

A

La culpabilité est désagréable, mais elle permet à l’enfant de mieux agir la prochaine fois et d’avoir envie de réparer nos gaffes. La hontes est une mauvaise émotion - les émotions sont plus difficiles et plus généralisées.

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16
Q

Quelle est la différence entre l’empathie cognitive et l’empathie émotive.

A
  • L’empathie cognitive consiste à comprendre l’émotion de l’autre, ce qui mène à l’altruisme.
  • L’empathie émotive consiste à ressentir avec l’autre, ce qui peut mener à la détresse personnelle.
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17
Q

Quels sont les trois types de jeu durant la période préscolaire?

A

Le jeu solitaire, le jeu parallèle et le jeu associatif et coopératif.

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18
Q

Quel type de jeux les filles/garçons jouent-ils le plus souvent?

A
  • Filles: + jeux socio-dramatique (comprend et contrôle des émotions, négociation, gère les conflits).
  • Garçons: + jeux de bagarre (gains de compétence émotive).
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19
Q

Qui sont les premiers amis?

A

Quelqu’un qui t’aime bien, qui joue avec toi et partage ses jouets. Ils changent fréquemment.

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20
Q

Quel est l’importance des amis à la maternelle?

A

Ils contribuent à l’ajustement social et académique de l’enfant.

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21
Q

Qu’est-ce que la résolution de problèmes sociale?

A

Générer et mettre en pratique des stratégies pour prévenir et résoudre des conflits d’une manière qui satisfait les deux partis.

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22
Q

Explique le modèle circulaire de résolution de problème sociaux selon une approche du traitement de l’information.

A
  1. Remarquer les signaux sociaux.
  2. Interpréter les signaux sociaux.
  3. Formuler un but social.
  4. Générer des stratégies de résolution de problème possibles.
  5. Évaluer l’efficacité probable de ces stratégies.
  6. Utiliser la stratégie.
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23
Q

Qu’est-ce que le PATHS («promoting alternative thinking strategies») cherche à apprendre aux enfants?

A

À comprendre les émotions d’autrui, à planifier leurs actions, à générer des stratégies efficaces et à anticiper les conséquences.

24
Q

Quelles sont les influences parentales directes sur les relations avec les pairs?

A

Les parents organisent les activités formelles entre pairs, ils sont un modèles (comment initier le contact, être un bon hôte), ils donnent des conseil sur la manière d’agir avec autrui.

25
Q

Quelles sont les influences parentales indirectes sur les relations avec les pairs?

A
  • Attachement sécurisant.
  • Communication sensible et riche émotivement.
  • Jouer avec l’enfant (efficace pour promouvoir les interactions avec les pairs).
26
Q

Quel signe chez les enfants de trois mois démontre qu’ils ont déjà un certain sens moral?

A

Ils préfèrent les personnages gentils aux méchants.

27
Q

Quand la moralité s’instaure-t-elle?

A

À l’âge préscolaire, tout d’abord de manière externe (par les adultes autour), puis il y a internalisation des principes.

28
Q

Comment la conscience se développe-t-elle selon l’approche psychanalytique?

A

La conscience (Surmoi) se forme en s’identifiant au parent du même sexe. L’enfant obéit au Surmoi afin d’éviter la culpabilité. Il est motivé par la peur de la punition ou de perdre l’amour parental.

29
Q

Quel type de discipline facilite le développement moral?

A

La discipline inductive: on souligne l’impact du geste posé sur l’autre, on fait remarquer la détresse, on clarifie que l’enfant en est la cause, on explique avec chaleur et on insiste.

30
Q

Pourquoi la discipline inductive est-elle aussi efficace?

A

Parce qu’elle motive l’enfant à se conformer aux principes moraux (en expliquant comment se conduire, en mettant l’accent sur l’impact du geste, encourageant la sympathie et les comportements pro-sociaux et en offrant des raisons avec des explications).

31
Q

Comment les caractéristiques des enfant influencent-elles les pratiques parentales?

A

L’induction est plus efficace avec les enfants empathiques. Les stratégies douces sont suffisantes pour les enfants inhibés mais il faut plus de fermeté et d’induction avec les enfants impulsifs.

32
Q

À quoi la culpabilité est-elle associée?

A

À l’arrêt des méfaits, la réparation de ses gestes et la prosocialité.

33
Q

Selon la théorie de l’apprentissage social, la culpabilité n’est pas le seul déterminant du comportement moral, il faut également…

A

Du modelage (observation et imitation) et du renforcement.

34
Q

Quels sont les caractéristiques des bons modèles?

A
  • Chaleur et sensibilité.
  • Compétence et pouvoir.
  • Cohérence entre ce qui est dit et ce qui est fait.
35
Q

Quels sont les effets secondaires indésirables des punitions?

A
  • Offre un modèle d’agression à l’enfant.
  • Entraîne de la colère (enfant focalise sur sa propre détresse =/= sur sa victime).
  • L’enfant apprend à éviter l’adulte qui punit.
  • Renforcement positif pour l’adulte qui peut mener vers de l’abus.
  • Risque de transfert intergénérationnel.
36
Q

Quelles sont les alternatives aux punitions?

A
  • Retrait (temps pour retrouver son calme).
  • Retrait de privilège.
  • Relation/stratégie positive.
37
Q

Quelles sont les stratégies positives (alternatives aux punitions)?

A
  • Voir une transgression comme occasion d’enseigner.
  • Prévenir les occasions d’inconduites.
  • Expliquer la raison derrière les règles.
  • Inclure l’enfant dans les routines et tâches de la famille.
  • Quand l’enfant s’obstine, reconnaître son émotion et suggérer un compromis, résolution de problème.
  • Encourager les comportements matures.
  • Être sensibles aux ressources physiques et émotives de l’enfant.
38
Q

Qu’est-ce que la perspective cognitivo-développementale?

A

Une perspective selon laquelle les enfants sont des penseurs actifs qui posent des jugements moraux basés sur des concepts de justice, d’équité. Par contre, ils ont un raisonnement rigide.

39
Q

Comment les enfants font-ils la différence entre les impératifs moraux et les conventions sociales?

A

Ils observent qu’après une offense morale, les pairs réagissent fortement et les adultes soulignent les droits/sentiments des victimes alors qu’après la violation d’une convention sociale, les pairs réagissent moins fortement et les adultes demandent l’obéissance, sans explication.

40
Q

Comment les expériences sociales contribuent-elles à former le sens moral?

A

Les conflits sont des occasions de former des idées sur la justice et l’équité. De plus, les enfants observent comment les adultes gèrent les offenses et discutent d’enjeux moraux.

41
Q

Qu’est-ce que le «gender typing»?

A

L’association d’objets, activité, rôles, traits, etc. à l’un ou à l’autre des sexes (conforme aux stéréotypes culturels).

42
Q

Quelle influence la biologie a-t-elle sur les stéréotypes sexuels?

A

Les filles qui reçoivent plus d’hormones androgènes prénatal ont des préférences plus masculines. Les garçons qui en reçoivent moins ont des comportements et des choix plus féminins.

43
Q

Quelle influence l’environnement familiale a-t-il sur l’acquisition des stéréotypes sexuels?

A
  • Le bébé est perçu différemment selon son sexe et les attentes seront différentes.
  • Les qualités et habiletés «importantes» sont différentes selon le sexe.
  • Les jouets offerts sont différents.
  • Les types d’interactions sont différentes.
  • Le langage utilisé pour se référer aux rôles distincts.
44
Q

Quelle influence les enseignants ont-ils sur l’acquisition des stéréotypes sexuels?

A

Les filles sont davantage encouragées à faire des activités structurées (obéir, aider, s’affirmer, mener). Les garçons reçoivent plus d’attention, d’éloges et de désapprobations.

45
Q

Quelle influence les pairs de même sexe ont-ils sur l’acquisition des stéréotypes sexuels?

A

Les enfants jouent surtout avec des enfants du même sexe = acquisition des rôles accentuée. Si ils se conforment, ils sont plus acceptés, sinon ils sont critiqués ou ignorés.

46
Q

Quels éléments de l’environnement social plus large a-t-il une influence sur l’acquisition des stéréotypes sexuels?

A

La télé, le matériel scolaire, les jeux d’ordinateur, les dessins animés, les jeux vidéos, etc.

47
Q

Qu’est-ce que l’identité sexuée?

A

Image de soi relativement féminine ou masculine.

48
Q

Comment se développe l’identité sexuée selon la théorie de l’apprentissage social?

A

On acquiert des comportements puis on les organise en une image de soi.

49
Q

Comment se développe l’identité sexuée selon la théorie cognitivo-développementale?

A

On acquiert une constance du genre qui guide le comportement.

50
Q

Qu’est-ce que la constance du genre?

A

Une permanence du genre, basée sur la biologie et non altérée par les apparences et les activités.

51
Q

Comment acquiert-on la constance du genre?

A
  1. Identité de genre (on étiquette son propre sexe et celui d’autrui).
  2. Stabilité du genre (dans le temps).
  3. Cohérence/continuité du genre (pas altéré par les apparences et les activités).
52
Q

Qu’est-ce que la théorie de schéma du genre?

A

Une théorie qui explique comment les pressions sociales et cognitions de l’enfant affectent, ensemble, les rôles sexuels.

53
Q

Comment peut-on éviter la rigidité des schémas du genre qui restreignent les activités et les apprentissages des enfants?

A
  • Éviter d’exposer les enfants aux stéréotypes à la maison.
  • Offrir les deux types de jouets et couleurs.
  • Éviter le langage et les médias stéréotypés.
  • Souligner les exceptions.
  • Expliquer que les intérêts (pas le sexe) déterminent les activités.
  • En classe: lors des temps libres, offrir des jeux mixtes aux enfants.
54
Q

Quelles sont les quatre types de parentage selon Baumrind?

A
  • Démocratique.
  • Autoritaire.
  • Permissif.
  • Désengagé.
55
Q

Quelles sont les 3 dimensions importantes des pratiques parentales?

A
  • L’acceptation et la chaleur.
  • Le cadre.
  • Le soutien de l’autonomie.
56
Q

Pourquoi le style démocratique est-il efficace?

A

Il combine acceptation et chaleur, cadre et soutien de l’autonomie. Il est ainsi plus probable que les enfants respectent et internalisent le contrôle qui semble juste et raisonnable.