Cours 6 - le développement socio-affectif durant la petit-enfance Flashcards

1
Q

Durant le stade de «confiance vs. méfiance», il faut mettre l’accent sur la qualité des soins prodiguer à l’enfant. Quel sont ces soins et comment faut-il les prodiguer?

A

Il faut soulager l’inconfort rapidement et avec sensibilité. Il faut user de douceur de de patience et tenter d’être en accord avec les besoins de l’enfant.

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2
Q

À quoi le stade de «confiance vs. méfiance» aboutit-il?

A

Soi le bébé a confiance et s’attend à ce que le monde soit bon et gratifiant, il veut l’explorer. Sinon, il sent qu’il ne peut pas s’y fier, il se protège et se retire.

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3
Q

Comment faut-il agir avec l’enfant durant le stade d’«autonomie vs. honte et doute»?

A

Il faut le guider avec douceur et tolérance. Il ne faut être ni trop permissif, ni trop tolérant. Si l’on critique trop l’enfant il aura honte et doutera de ses capacités. Il refusera même d’essayer de développer ses capacités.

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4
Q

Quel rôle primordial les émotions jouent-elles?

A

Pour le développement des relations, du soi et l’exploration du monde.

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5
Q

Comment peut-on «lire» les émotions d’un bébé?

A

Par la vocalisation, les gestes, mais surtout les expressions faciales. Il faut aussi se fier à la situation.

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6
Q

Est-il suffisant de se fier à l’expression faciale du bébé pour comprendre ses émotions?

A

Non, cela peut induire en erreur, il faut utiliser d’autres indices pour comprendre l’émotion que le bébé ressent. De plus, une seule expression peut représenter diverses émotions, donc il ne faut pas se fier seulement à cela.

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7
Q

Qu’est-ce qui contribue à la complexification des émotions?

A

Le développement et la coordination des capacités (développement du SNC) et avec les expériences, les buts et les contextes changeants.

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8
Q

Au début de la vie, on ne parle pas d’émotions, mais plutôt de deux états. Quels sont-ils?

A

L’attirance et le retrait. Si une chose plait à l’enfant, il sera attiré et si elle ne lui plait pas, il se retirera.

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9
Q

Quelles sont les quatre émotions de base?

A

La joie, la colère, la tristesse et la peur.

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10
Q

Quand apparaît le premier sourire social?

A

Vers le deuxième mois de vie.

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11
Q

Quand les rires et les sourires deviennent-ils plus fréquents et variés?

A

Vers 6 mois, ils deviennent plus fréquents et vers 1 an, les sourires deviennent plus diversifiés.

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12
Q

Pourquoi la colère augmente-t-elle jusqu’à la deuxième année de vie?

A

Parce que l’enfant est pleins de capacités qu’il veut contrôler, mais il se fait toujours dire «non».

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13
Q

Quelle est la valeur adaptative de la colère?

A

Elle permet de se défendre, de surmonter des obstacles et de motiver l’adulte à venir et consoler le bébé.

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14
Q

Dans quelle situation la tristesse survient-elle particulièrement?

A

Lorsque le bébé est privé d’affection.

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15
Q

Quelle peur est la plus fréquente?

A

La peur de l’étranger.

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16
Q

Quelle est la valeur adaptative de la peur?

A

Le bébé peut se déplacer et explorer, mais la peur l’empêche d’aller trop loin. Ainsi, il reste autour du parent qui est sa base de sécurité.

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17
Q

Décrit l’évolution du bébé quant à la compréhension des émotions d’autrui.

A
  • 3 mois: il est sensible à l’échange et sa structure, il a des attentes.
  • 4-5 mois: il distingue les émotions, les voix puis les visages.
  • 6 mois: il associe les voix et les visages.
  • 7 mois: il traite les indices de façon unifiée. Les émotions ont un sens et sont une réaction à quelque chose.
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18
Q

Quelles émotions sont reliées à la conscience de soi?

A

La honte et l’embarras, la culpabilité, la fierté et l’envie.

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19
Q

Vers quel âge la conscience de soi (individu unique, séparé) émerge-t-elle?

A

Vers 18-24 mois.

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20
Q

À quoi servent les émotions reliées à la conscience de soi?

A

Elles jouent un rôle dans les comportements liés à l’accomplissement et la morale.

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21
Q

Quel aide extérieure est nécessaire pour le développement de la conscience de soi?

A

Un adulte doit apprendre à l’enfant quand se sentir fier, honteux ou coupable.

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22
Q

Qu’est-ce que l’auto-régulation émotive?

A

En plus de savoir exprimer ses émotions, il faut savoir les gérer. Ce sont des stratégies afin d’ajuster notre état émotif à un niveau d’intensité confortable. Cette habileté contribue à l’ajustement cognitif et social et nécessite du contrôle volontaire.

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23
Q

Qu’est-ce qui permet du progrès de la capacité d’auto-régulation émotive?

A

Le développement du cortex cérébral et l’assistance des parents (le nourrisson dépend du parent pour le calmer; vers 2-4 mois le parent, par des interactions face-à-face, apprend à l’enfant à ajuster l’intensité de ses émotions; vers 4-12 mois, le bébé apprend à réorienter son attention, se réconforter, il communique mieux ses besoins, commence à se déplacer et soutien davantage son attention.)

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24
Q

Pourquoi est-il nécessaire d’aider le bébé à auto-réguler ses émotions?

A

Sinon il ne peut développer cette habileté et le développement de certaines structures dans le SNC est affecté.

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25
Q

Quelle type d’émotions les parents imitent-ils davantage?

A

Ils imitent davantage les émotions positives, malgré qu’ils imitent d’avantage les émotions négatives avec les filles.

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26
Q

Comment le développement du langage affecte-t-il l’auto-régulation émotive?

A

L’enfant développe un vocabulaire pour exprimer comment il se sent.

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27
Q

Comment les parents peuvent-ils aider l’enfant à auto-réguler ses émotions?

A

En usant de sympathie mais en gardant des limites, en offrant des alternatives à l’enfant et en lui apprenant à mieux gérer les refus des adultes (cela fait des enfants qui sont mieux capables de gérer leur colère plus tard et qui ont de meilleures compétences sociales).

28
Q

Qu’est-ce que le tempérament?

A

Il s’agit des différences individuelles stables au niveau de la réactivité et de l’auto-régulation.

29
Q

Qu’est-ce que la réactivité?

A

La rapidité et l’intensité des émotions, de l’attention et des activités motrices.

30
Q

Qu’est-ce que l’auto-régulation?

A

Des stratégies pour réguler la réactivité.

31
Q

Quel rôle le tempérament peut-il jouer quant à la santé mentale?

A

Le tempérament peut augmenter les risques de problèmes psychologiques ou protéger de l’impact du stress familial.

32
Q

Quels sont les trois types de tempérament et les trois dimensions de chacun?

A
  • Facile: régulier, humeur positive, s’adapte facilement.
  • Difficile: irrégulier, humeur négative/intense, accepte difficilement le changement.
  • Lent à s’adapter: agit/réagit peu, humeur négative, s’adapte lentement.
33
Q

Comment les enfants inhibés/désinhibés réagissent-ils face à la nouveauté?

A
  • Enfants inhibés/timides: ressentent des émotions négatives/se retirent.
  • Enfants désinhibés/sociables: ressentent des émotions positives/se rapproche.
34
Q

Comment mesure-t-on l’inhibition?

A
  • Entrevues, questionnaires aux parents, autres.
  • Observations à la maison.
  • Observations/mesures physiologiques en laboratoire.
35
Q

Au niveau physiologique, qu’est-ce qui différencie les enfants timides face à la nouveauté?

A
  • L’activité de l’amygdale et du cortex frontal droit.
  • Le rythme cardiaque et la pression sanguine.
  • Le cortisol salivaire, les pupilles dilatées et le bout des doigts froids.
36
Q

Quelles stratégies les parents doivent utilisés avec les enfants timides?

A

Ils doivent éviter la surprotection, mais ne pas mettre l’enfant dans des situations trop difficiles pour lui non plus.

37
Q

À quel âge environ le tempérament devient-il stable?

A

Vers 3 ans.

38
Q

Dans les estimés d’héritabilité, quel pourcentage de la personnalité est influencé par le tempérament?

A

Environ 50%. La nature et la culture contribuent ensemble au développement du tempérament et de la personnalité.

39
Q

Quels bébés bénéficient davantage du parentage soutenant et souffre le plus du piètre parentage?

A

Les bébés avec un tempérament difficile.

40
Q

Vrai ou faux - les parents voient leurs enfants comme étant plus semblables qu’ils ne le sont réellement.

A

Faux, les parents voient leurs comme étant plus distinct les uns des autres qu’ils ne le sont.

41
Q

Qu’est-ce que le «goodness-of-fit»?

A

Il s’agit, pour le parent, de s’ajuster en créant un milieu qui reconnaisse le tempérament de l’enfant, tout en encourageant un meilleur fonctionnement. En s’ajustant et en faisant preuve de sensibilité, les difficultés peuvent diminuer.

42
Q

Au niveau social, qu’est-ce qui favorise l’adaptation psychosociale?

A

Le fait que le tempérament du bébé corresponde à ce qui est socialement valorisé.

43
Q

Qu’est-ce que l’attachement?

A

Un lien affectif durable avec un individu dont on a besoin, qui n’est pas aisément remplaçable, vers qui on se tourne en période de détresse, dont on croit qu’il est en mesure de nous protéger, de nous aider et dont on n’apprécie pas de se séparer.

44
Q

Quels sont les quatre étapes du développement de l’attachement?

A
  1. Préattachement - serre doigt, sourit, pleure. Il reconnaît la voix, l’odeur et le visage de maman.
  2. Émergence de l’attachement - répond différemment avec la personne familière, sentiment de confiance.
  3. L’attachement proprement dit - lien d’attachement évident, l’enfant préfère sa mère, elle est sa base de sécurité et il proteste si elle part.
  4. Formation relation réciproque - l’enfant proteste moins, car il comprend mieux les allées et venues.
45
Q

Qu’est-ce que le modèle interne?

A

Un ensemble d’attentes à propos de la disponibilité du parent, de la chance d’être soutenu en cas de stress et de l’interaction avec les figures parentales.

46
Q

Comment peut-on mesurer la qualité de l’attachement en laboratoire?

A

Avec la situation étrange (d’Ainsworth). La qualité de l’attachement est définie surtout par les réactions lors des réunions entre les parents et l’enfant.

47
Q

Quels sont les 4 types d’attachement?

A
  • Sécurisant
  • Évitant
  • Résistant/ambivalent
  • Désorganisé
48
Q

Dans quel type d’attachement le parent est considéré comme une base de sécurité; recherche active du contact avec lui à son retour?

A

Sécurisant.

49
Q

Dans quel type d’attachement l’enfant semble indifférent au parent, se sépare sans problème de ce dernier et évite le contact lors de la réunion?

A

Évitant.

50
Q

Dans quel type d’attachement l’enfant recherche la proximité avec le parent et explore peu, est en détresse quand le parent quitte et est collant et en colère à la réunion?

A

Résistant/ambivalent.

51
Q

Quel type d’attachement reflète-t-il la plus grande insécurité? (À la réunion, l’enfant se montre souvent confus, et présente des comportements contradictoires.)

A

Désorganisé.

52
Q

Qu’est-ce que la méthode du Q-Sort?

A

C’est une méthode qui se base sur l’observation à la maison de plus de 90 comportements par les parents ou autres observateurs bien formés.

53
Q

Quels facteurs influencent la sécurité de l’attachement?

A
  • La disponibilité du donneur de soin.
  • La qualité des soins. (sensibles et chaleureux, synchronie interactive).
  • Les caractéristiques du bébé.
  • Le contexte familial.
54
Q

Qu’est-ce que la synchronie interactive?

A

Un type de communication qui distingue les bébés sécures des autres - réponse qui s’harmonise entre le parent et l’enfant.

55
Q

Quelles caractéristiques du bébé peuvent influencer la sécurité de l’attachement?

A

La prématurité, les complications à la naissance, les maladies (rôle parental plus éprouvant), le tempérament réactif du bébé.

56
Q

Quelles types d’interventions peuvent aider les parents d’enfants difficiles?

A

Des interventions qui visent à augmenter la sensibilité parentale et la sécurité d’attachement.

57
Q

Vers quel âge la préférence que l’enfant a pour la mère décline-t-il?

A

Au cours de la deuxième année.

58
Q

À travers quoi l’implication affective du père s’exprime-t-elle?

A

À travers le jeu.

59
Q

Pourquoi les grands-parents jouent-ils le rôle de première figures de soin de plus en plus?

A

En réponse à une période stressante pour la famille (soutien social).

60
Q

Comment le parent peut-il réduire le ressentiment dans la fratrie?

A
  • En passant du temps avec l’aîné.
  • En gérant les comportement des enfants avec patience.
  • En discutant des besoins et désirs du bébé.
  • En étant de bons modèles de résolution de problèmes.
61
Q

Qu’est-ce qu’une erreur d’échelle?

A

L’enfant n’est pas conscient de sa propre taille. Il tentera, par exemple, de rentrer dans une petite voiture.

62
Q

Vrai ou faux - les variations culturelles influencent l’émergence de comportements reliés à la conscience de soi.

A

Vrai.

63
Q

Quand l’empathie se développe-t-elle?

A

Durant la petite enfance.

64
Q

Comment le sens du soi contribue-t-il au contrôle volontaire?

A

L’enfant se voit comme un être distinct pouvant donc décider de ses propres comportements.

65
Q

Comment peut-on aider l’enfant à développer l’obéissance et le contrôle?

A
  • En étant sensible et soutenant dans les interactions.
  • En avertissant à l’avance des changements d’activités.
  • En lui offrant plusieurs rappels, mémos.
  • En approuvant quand il maîtrise ses comportements.
  • En encourageant son attention soutenue et sélective.
  • En soutenant le développement du langage.
  • En augmentant le nombre et la complexité des règles à suivre graduellement.