Cours 9 - Croyances de contrôle personnel Flashcards

1
Q

Définition: contrôle personnel/autocontrôle

A
  • Capacité de restreindre et à inhiber un désir, une envie ou un comportement impulsif dans le but de poursuivre un objectif à long terme
  • Inhibition d’impulsions, de distractions et de tentations qui seraient contraires à un but à long terme; objectif avec petite récompense immédiate VS objectifs avec des récompenses plus importantes, mais distantes
  • L’inhibition laborieuse d’un comportement ou d’une impulsion gratifiante
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2
Q

Synonyme: contrôle personnel/autocontrôle

A

Volonté (Willpower)

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3
Q

Contrôle personnel/autocontrôle: but

A

Rendre nos comportements conformes à nos valeurs, idéaux, morales ou attentes sociales et culturelles

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4
Q

Quand apparaît le contrôle personnel?

A

Lorsqu’un individu est confronté à deux choix:
1. Choisir quelque chose de gratifiant tout de suite
2. Choisir quelque chose qui sera gratifiant dans le futur et qui est congruent avec nos buts à long terme
* Ex: choisir le dessert VS la pomme, écouter la télé vs aller au gym…

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5
Q

Que permet le contrôle personnel?

A

De poursuivre nos buts

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6
Q

Domaines d’auto-contrôle

A
  • Inhibition des pulsions, des envies et des désirs;
    1. Nourriture (ex: ne pas manger trop de biscuits pour garder un poids santé)
    2. Plaisirs physiques (exemple: vaincre la dépendance)
    3. Argent (exemple: sauver de l’argent pour sa retraite)
  • Gestion des émotions (ex: colère)
  • Gestion des pensées (ex: pensées non désirées)
  • Gestion de son attention (ex: concentration)
  • Prise de décision;
    1. Décision pour favoriser un but à long terme (ex: faire un doctorat)
  • Gestion de l’impression que l’on donne aux autres (ex: tact, filtre)
  • Gestion des personnes difficiles (ex: personnalités difficiles)
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7
Q

Définition: délai de la gratification/gratification différée

A

La capacité de retarder une pulsion pour une récompense immédiate afin de recevoir une récompense plus tard

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8
Q

Test de la guimauve

A

On place une guimauve devant un enfant, on l’informe que l’on doit quitter la pièce pendant un moment et on lui offre deux choix;
1. attendre et recevoir une autre guimauve
2. manger la guimauve, mais ne pas recevoir une deuxième guimauve
- Dans une série d’études expérimentales, Mischel, Shoda et collègues ont démontré que la gratification différée était liée au développement cognitif et social ultérieur

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9
Q

Deux façons de voir l’auto-contrôle

A
  1. Traditionnelle
  2. Moderne
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10
Q

Façon traditionnelle de voir l’auto-contrôle

A
  • L’autocontrôle est nécessaire pour supprimer les tentations/pulsions
  • L’autocontrôle est conscient, délibéré et demande des efforts (ex: manger une pomme, car on veut favoriser notre santé)
  • L’autocontrôle est comme un muscle;
    1. Il augmente quand on le travaille
    2. Il a une limite (le muscle se fatigue à force de travailler)
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11
Q

Façon moderne de voir l’auto-contrôle

A
  • Ne contredit pas la façon traditionnelle de voir l’auto-contrôle, mais l’élargit
  • L’auto-contrôle peut se faire sans efforts et automatiquement chez certaines personnes
  • L’auto-contrôle comme un trait de personnalité
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12
Q

Auto-contrôle traditionnel

A

Roy Baumeister (psychologue social américain);
3 propositions;
1. La quantité ou la force de la volonté est un facteur critique dans la réussite de l’auto-contrôle
2. L’exercice de l’auto-contrôle épuise cette ressource et donc,
3. Les tentatives d’auto-contrôle subséquentes sont de plus en plus susceptibles d’échouer

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13
Q

Conclusions de Baumeister et de ses collègues sur l’auto-contrôle

A
  • Les individus qui ont de la difficulté à se contrôler dans un domaine semblent aussi avoir de la difficulté à se contrôler dans les autres domaines
  • L’auto-contrôle a un coût psychique qui augmente les chances d’échouer de se contrôler lors de tentatives ultérieures
  • Les individus échouent davantage à se contrôler après avoir vécu du stress
  • Les individus échouent davantage à se contrôler le soir (après une journée exigeante et fatigante)
    L’auto-contrôle est donc une ressource limitée
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14
Q

Définition: épuisement du moi

A

Phénomène qui explique pourquoi les gens ont plus de difficulté à exercer leur auto-contrôle après s’être engagé dans une tâche exigeant des efforts d’auto-contrôle
*Terme anglais: ego-depletion

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15
Q

Épuisement du moi: sur quoi repose le soi?

A

Sur un réservoir d’énergie

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16
Q

Épuisement du moi: l’utilisation d’autocontrôle puise dans…

A

…un réservoir d’énergie (ex: résister à manger un biscuit le matin mène à manger plus de biscuits en fin de journée)

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17
Q

Épuisement du moi

A
  • Les enfants ont de moins bons résultats sur des examens standardisés lorsque les examens sont administrés tard dans la journée comparativement à lorsque les examens sont administrés au début de la journée ou après une pause
  • Les médecins prescrivent plus d’antibiotiques à la fin de la journée qu’au début
  • Les travailleurs de la santé sautent le lavage de mains obligatoire de plus en plus souvent au cours d’une journée de travail de 12 heures
  • Les juges refusent davantage les demandes de libération conditionnelles lors des
    longues journées sans pause
  • Les gens prennent de moins bonnes décisions après avoir fait des efforts d’auto-contrôle
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18
Q

L’auto-contrôle peut être réapprovisionné au travers:

A
  • D’un réapprovisionnement nutritif (ex: boire du jus d’orange)
  • D’une humeur positive (ex: faire une activité plaisante)
  • D’une pause ou d’un moment de relaxation
  • De la satisfaction des besoins psychologiques (ex: faire une activité où on se sent compétent)
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19
Q

L’auto-contrôle peut être augmenté par:

A
  1. L’entrainement
  2. La pratique de l’auto-contrôle
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20
Q

Étude de Muraven et coll., 2007

A

3 études expérimentales sur le soutien à l’autonomie, la vitalité et l’épuisement du moi;
- Étude 1: 32 participants & 2 conditions (condition contrôlante VS condition soutien à l’autonomie)
- Étude 2: 66 participants & 3 conditions (condition contrôlante, condition neutre & condition soutien à l’autonomie)
- Étude 3: 96 étudiants & 2 manipulations (niveau d’auto-contrôle requis (bas vs élevé) et niveau de contrôle (pas de pression vs pression))

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21
Q

Résultats: étude de Muraven et coll., 2007

A

Soutien à l’autonomie -> Vitalité -> Épuisement du moi

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22
Q

Plus de 200 études ont démontré le phénomène de l’épuisement du moi

A
  • Méta-analyse de Hagger et coll., 2010: 83 études & concluait que l’épuisement du moi avait un impact sur l’auto-contrôle (d=0,62)
  • Méta-analyse de Carter et coll., 2015: 116 études & jette le doute que l’épuisement du moi soit un vrai phénomène & résultats remettent en question l’idée que l’auto-contrôle soit une ressource psychologique ou physique limitée
  • Recension de Friese et coll., 2019: les résultats sont non concluants & il est prématuré de conclure que l’épuisement du moi n’existe pas & il faut plus d’études solides pour démontrer l’existence de l’épuisement du moi
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23
Q

Réponse de Baumeister aux critiques

A
  • Il y a une abondance de preuves qui démontrent que l’épuisement du moi existe réellement;
    1. Dans les études publiées, il y a des centaines d’effets significatifs
    2. Dans les études non publiées, ils trouvent aussi des effets significatifs
    3. Il n’y a aucune découverte en psychologie sociale qui est trouvée 100% du temps
  • La notion de taille d’effet réel de l’épuisement du moi est discutable et malavisée
    1. L’épuisement du moi est étudié avec une variété de procédures et de manipulations, ce qui rend improbable que les études trouvent toujours la même taille d’effet
    2. L’épuisement du moi est sur un continuum;
    *Épuisement léger à sévère
    *Un épuisement sévère devrait produire des effets plus intenses
  • Effet trouvé en laboratoire VS effet dans le monde réel
    1. Les effets en laboratoire sont à la fois artificiellement gonflés (éliminations de certains facteurs) et artificiellement dégonflés (contraintes pratiques et éthiques)
    2. L’expérimentation en laboratoire est la meilleure façon d’établir la présence d’un effet, mais ne peut pas estimer la puissance de cette relation en dehors du laboratoire
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24
Q

Définition: auto-contrôle comme trait de personnalité

A

Habileté de passer outre les impulsions à agir ainsi que la capacité à initier et persister dans une activité ennuyeuse, difficile ou détestée

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25
Q

Auto-contrôle comme trait de personnalité: différences inter-individuelles

A
  • Certaines personnes sont davantage capables de se contrôler
  • Certaines personnes sont moins sensibles à l’épuisement du moi
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26
Q

Auto-contrôle comme trait de personnalité

A
  • Trait stable au travers des situations et au travers du temps
  • L’auto-contrôle se fait sans efforts: comportements automatiques (ex: routines, habitudes)
  • Avoir un bon auto-contrôle est un trait de personnalité hautement désirable
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27
Q

Les individus qui ont un trait de personnalité élevé d’auto-contrôle

A
  • Mettent l’accent d’avantage sur les conséquences positives d’une activité
  • Fixent des buts
  • Régulent davantage leurs émotions
  • Utilisent plus de stratégies d’auto-régulation
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28
Q

Le trait d’autocontrôle et le bien-être: études de Hofmann et coll., 2013

A

3 études;
- Étude 1: 414 adultes & questionnaires auto-rapportés
- Étude 2: 208 adultes & questionnaires auto-rapportés à remplir sur un téléphone pendant une semaine (chaque 14 heures)
- Étude 3: 234 adultes, identifier 3 conflits de buts et comment ils gèrent ces conflits & questionnaires auto-rapportés

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29
Q

Résultats: études de Hoffman et coll., 2013

A
  • Au travers des trois études, l’auto-contrôle est associé au bien-être;
    1. Les participants qui ont beaucoup d’auto-contrôle sont plus satisfaits de leur vie et se sentent mieux dans le moment présent
  • Médiateurs qui expliquent cette relation;
    1. Plus d’émotions positives et moins d’émotions négatives (étude 1)
    2. Moins de conflits de buts (étude 2)
    3. Meilleure balance des buts (prioriser les buts proches de ses idéaux; étude 3)
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30
Q

Bienfaits de l’auto-contrôle

A
  • Meilleure performance à l’école
  • Meilleure performance au travail
  • Plus de contrôle sur le poids de son corps
  • Moins de consommation de drogues
  • Moins de comportements criminels
  • Meilleures relations
  • Meilleur bien-être
  • Meilleur ajustement psychologique
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31
Q

Définition: autorégulation

A
  • Processus par lequel un organisme régule son état, englobant toutes les manières de poursuivre un objectif
  • Gestion du soi pour accomplir un but à long terme
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32
Q

Autorégulation

A
  • Régulation des comportements, des pensées et des émotions
  • Nécessaire pour atteindre l’expertise dans un domaine
  • Terme générique qui englobe l’ensemble du processus de poursuite d’un objectif;
    1. Comportement spécifique souhaité (ex: exercice physique)
    2. Pensées ou attitudes souhaitées (ex: avoir de la compassion)
    3. État émotionnel souhaité (être heureux)
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33
Q

L’autorégulation inclut:

A
  • L’auto-contrôle
  • Le processus d’établissement de l’objectif
  • L’élaboration de plans et de stratégies pour l’atteinte de son objectif
  • Les efforts faits pour adopter des comportements au service de l’objectif
  • Le désengagement du but
  • L’équilibre de la poursuite de buts multiples
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34
Q

Autorégulation: phase 1

A

Planification;
- Fixation de but
- Planification stratégique (intentions de mise en œuvre)
- Sentiment d’auto-efficacité
- Intérêt intrinsèque
- Orientation de but

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35
Q

Autorégulation: phase 2

A

Contrôle d’exécution;
- Efforts
- Autocontrôle
- Utilisation de stratégies

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36
Q

Autorégulation: phase 3

A

Autoréflexion;
- Surveillance de soi
- Auto-évaluation
- Attributions causales

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37
Q

Définition: stratégies d’autorégulation

A

Moyens par lesquels les individus, pour s’aider à atteindre leurs objectifs, modifient leurs réactions cognitives, motivationnelles, affectives ou comportementales devant une tentation

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38
Q

Stratégies d’autorégulation

A
  1. Sélection de la situation
    - Choisir des situations qui ne présentent pas de tentations
    - La stratégie la plus facile
    *Ex: ne pas avoir de chips à la maison
  2. Modification de la situation
    - Changer les circonstances à son avantage
    *Ex: cacher les chips (hors de vue, hors de l’esprit)
  3. Déploiement attentionnel
    - Détourner l’attention d’une tentation qui est présente
    *Ex: ne pas regarder les chips
  4. Changement cognitif
    - Recadrage d’une tentation d’une manière qui diminue sa désirabilité
    *Ex: voir les chips comme une menace à sa santé
  5. Modulation de la réponse
    - Supprimer le désir de la tentation en utilisant sa volonté
    *Ex: ne pas manger les chips
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39
Q

L’efficacité des stratégies d’autorégulation vont dépendre

A
  1. De la situation;
    - Activités qui demandent beaucoup d’efforts, qui sont inintéressantes ou émotionnellement drainantes vont demander plus d’autorégulation
  2. Des caractéristiques individuelles;
    - Mémoire de travail
    - Impulsivité
    - Niveaux bas d’autocontrôle
  3. Des caractéristiques de l’objectif;
    - Buts d’approche VS buts d’évitement
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40
Q

Résultats: méta-analyse de Robson et coll., 2020 sur les bienfaits de l’autorégulation

A
  1. De bonnes capacités d’autorégulation chez des enfants d’âge préscolaire (âge: 4 ans) étaient associées à;
    - Plus de compétences sociales à 8 ans
    - Plus d’engagement scolaire à 8 ans
    - Meilleure performance académique à 8 ans
    - Moins de problèmes internalisés et externalisés à 8 ans
  2. De bonnes capacités d’autorégulation chez des enfants d’âge primaire (âge: 8 ans);
    - Plus de réussites scolaires en mathématiques et en littérature à 13 ans
    - Moins de problèmes externalisés (comportements agressifs et comportements criminels) à 13 ans
    - Moins de symptômes dépressifs à 13 ans et 38 ans
    - Moins d’obésité à 13 et 38 ans
    - Moins de consommation de tabac et de drogues à 13 ans et 38 ans
    - Moins de chômage à 38 ans
    - Moins de comportements agressifs à 38 ans
    - Moins de symptômes anxieux et physiques à 38 ans
    - Moins de consommation d’alcool à 38 ans
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41
Q

Définition: impulsivité

A

Tendance à agir sur des envies immédiates, avant de considérer les potentielles conséquences négatives

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42
Q

Impulsivité: 4 composantes

A
  1. Urgence
    - Tendance à agir sous l’influence de fortes émotions (souvent négatives)
  2. Difficultés au niveau de la préméditation
    - Préméditation: tendance à tenir compte des conséquences de son acte
  3. Manque de persévérance
    - Persévérance: capacité à rester concentré sur une tâche ennuyeuse/difficile
  4. Recherche de sensations
    - Tendance à apprécier et à poursuivre des activités nouvelles et excitantes
    - Appétit pour la prise de risques
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43
Q

Manque d’auto-contrôle ou d’autorégulation associé à comportements problématiques tels que:

A
  • Sous-performance académique
  • Sédentarité
  • Achats compulsifs
  • Abus de substances
  • Procrastination
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44
Q

Définition: procrastination

A
  • Tendance à remettre au lendemain
  • Tendance à être motivée à ne pas faire certaines tâches
  • Tendance à éviter ou reporter certaines tâches ou prises de décision
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45
Q

Procrastination: but

A

Éviter la menace temporairement afin de protéger son bien-être à court terme

46
Q

Caractéristique essentielle de la procrastination:

A

Irrationnelle

47
Q

Motif associé à la procrastination

A

Peur d’échouer

48
Q

La procrastination est associée à:

A
  • Neuroticisme et conscienciosité du Big Five
  • Impulsivité et pensées intrusives (ruminations et rêverie)
49
Q

Difficultés des procrastinateurs aux trois phases de l’auto-régulation:

A
  • Phase 1: difficulté à se motiver, problèmes de planification et de priorisation des tâches
  • Phase 2: problèmes de concentration sur la tâche et difficulté à ignorer les distractions
  • Phase 3: faible auto-efficacité
50
Q

Conséquences négatives de la procrastination

A
  • Santé et bien-être
  • Réussites scolaires
51
Q

Procrastination et créativité: étude 1 de Shin et Grant, 2021

A

Expérimentale;
Participants: 119 étudiants au baccalauréat dans une université américaine;
- Tâche: écrire une proposition d’affaire à 10 000$ pour un étudiant entrepreneur en 30 minutes
- Entrepreneur fictif qui aime écouter des vidéos de Jimmy Kimmel
- Trois conditions:
1. Procrastination faible: une seule vidéo YouTube apparaissait sur les instructions, 8 vidéos à la fin des instructions
2. Procrastination modérée: quatre vidéos YouTube dans les instructions, quatre vidéos à la fin des instructions
3. Procrastination élevée: huit vidéos YouTube dans les instructions, une vidéo supplémentaire à la fin des instructions

52
Q

Procrastination et créativité: étude 3 de Shin et Grant, 2021

A

Transversale;
170 employés dans une compagnie de meubles en Corée du Sud;
- Mesures: procrastination, créativité, efficacité, motivation intrinsèque, créativité de l’emploi, motivation extrinsèque

53
Q

Résultats et explication: études de Shin et Grant, 2021

A

Résultats;
- Les procrastinateurs modérés étaient plus créatifs que les faibles procrastinateurs ou les procrastinateurs endurcis
- Une des deux conditions suivantes doit cependant être remplie;
1. L’employé est intrinsèquement motivé
2. L’emploi requiert de bonnes capacités créatives
Explication;
- Période d’incubation de la créativité

54
Q

Comment diminuer la procrastination selon Steel?

A
  • Se fixer une série de petits buts qui représentent un défi, mais qui sont atteignables;
    1. Buts à court terme
    2. Buts spécifiques
    3. Buts concordants
  • Aller chercher du soutien social (ex: encouragement des pairs)
  • Comparer son état présent à son état idéal et chercher à diminuer la discordance
  • Anticiper les imprévus (intentions de mise en œuvre)
  • Rendre les tâches plus intéressantes (ex: jeu)
  • Accepter que l’énergie mentale soit limitée et se faire un horaire qui prend en compte cette réalité
  • Faire de la procrastination productive
  • Éliminer les sources de distractions
55
Q

Deux types d’attentes

A
  1. Attentes d’efficacité
  2. Attentes de conséquence
56
Q

Attentes d’efficacité

A
  • Jugement sur sa propre capacité à exécuter une action ou une séquence d’actions
  • Probabilité qu’un individu puisse se comporter d’une manière particulière
    *Ex: suis-je capable de faire cela?
57
Q

Attentes de conséquence

A
  • Jugement sur le fait qu’une action donnée, une fois réalisée, va provoquer une conséquence particulière
  • Probabilité que certaines conséquences résultent de l’adoption d’un comportement
    *Ex: cela va-t-il fonctionner?
58
Q

Définition: auto-efficacité

A
  • Jugement du degré auquel on gère (bien ou mal) une situation, étant donné les compétences que l’on possède et les circonstances auxquelles on est confronté
  • Capacité de bien utiliser ses ressources personnelles dans des circonstances diverses et difficiles
  • Capacité d’organiser et d’orchestrer ses compétences afin de s’adapter aux demandes externes et aux circonstances auxquels on est confronté
59
Q

Auto-efficacité

A
  • Vient de Albert Bandura
  • L’ampleur de l’auto-efficacité est la variable motivationnelle qui détermine la mesure dans laquelle une personne s’adapte bien lorsque ses compétences et ses aptitudes sont testées
60
Q

Doute

A
  • Contraire de l’auto-efficacité
  • Le doute interfère avec une pensée efficace, une planification et une prise de décision, en provoquant de l’anxiété, de la confusion, de la tension, de l’énervement et de la détresse
  • Va mener à plus d’évitement
61
Q

Histoire personnelle des comportements

A
  • Interprétation de nos tentatives antérieures d’exécuter le même comportement;
    1. Tentatives antérieures réussies vont augmenter l’auto-efficacité
    2. Tentatives antérieures échouées vont diminuer l’auto-efficacité
    3. Néanmoins, une fois que l’histoire comportementale personnelle a produit un fort sentiment d’efficacité…
    *Une tentative échouée ne changera pas beaucoup l’auto-efficacité
    4. C’est lorsque nous sommes moins expérimentés que chaque tentative ratée ou réussie aura un effet important sur notre auto-efficacité future
  • Source d’auto-efficacité la plus influente
62
Q

Définition: expérience vicariante

A

Observation de modèles ayant adopté la même séquence d’actions que la personne produisant une performance est sur le point d’adopter

63
Q

Expérience vicariante

A
  • Voir d’autres personnes effectuer la tâche augmente le sentiment d’efficacité chez l’observateur si la tâche est réussie
  • Voir d’autres personnes échouer la tâche peut diminuer le sentiment d’efficacité chez l’observateur
64
Q

Pourquoi voir d’autres personnes effectuer/échouer la tâche peut augmenter/diminuer le sentiment d’efficacité chez l’observateur?

A

Génère un processus de comparaison sociale (ex: s’il peut le faire, alors je peux le faire, s’il ne peut pas le faire, je ne suis pas sûre que je peux le faire)

65
Q

Expérience vicariante: deux facteurs déterminants

A
  1. Plus la similitude entre le modèle et l’observateur est grande
    - Plus grand est l’impact du comportement du modèle sur l’auto-efficacité
  2. Moins l’observateur est expérimenté (un novice)
    - Plus grand est l’impact sur l’auto-efficacité
66
Q

Deuxième source d’auto-efficacité la plus influente:

A

Expérience vicariante

67
Q

Persuasion verbale

A
  • Discours dynamiques;
    1. Lorsqu’ils sont efficaces, ils persuadent la personne de se concentrer sur ses points forts et son potentiel, plutôt que sur ses faiblesses et ses lacunes
    2. Orientent vers les sources d’efficacité
    3. Détournent l’attention des sources d’inefficacité
  • Efficacité est limitée par;
    1. Les frontières du possible
  • Efficacité dépend de;
    1. La crédibilité, de l’expertise et de la fiabilité de la personne qui essaie de persuader
  • Efficacité temporaire
68
Q

État physiologique

A

État physiologique influence le sentiment d’auto-efficacité;
- Fatigue, douleur, tensions musculaires, confusion mentale et mains tremblantes sont des signaux physiologiques indiquant que les exigences de la tâche en cours dépassent nos capacités;
1. État physiologique anormal est un message interne qui attire l’attention et contribue au sentiment d’inefficacité
- Absence de tension, de peur, d’anxiété et de stress sont des signaux physiologiques indiquant que l’on peut faire face adéquatement aux exigences de la tâche;
1. État physiologique normal est un message interne qui contribue au sentiment d’efficacité
- Les informations physiologiques communiquent surtout des renseignements sur l’efficacité lorsqu’on est peu expérimenté

69
Q

Effets de l’auto-efficacité sur le comportement

A
  1. Choix
  2. Effort et persévérance
  3. Pensée et prise de décision
  4. Émotivité
  5. Apprentissage, adaptation, performance et réussite
70
Q

Choix

A

Choix d’activité et sélection d’environnement;
1. Faible sentiment d’auto-efficacité;
- Évitement;
* Évitement est nuisible: retarde le développement du potentiel
* Évitement amène plus d’évitement par la suite
2. Fort sentiment d’auto-efficacité;
- Approche

71
Q

Effort et persévérance

A

Étendue de l’effort et de la persévérance mis en œuvre lors de la production de la performance;
1. Faible sentiment d’auto-efficacité/doute;
- Relâcher les efforts quand les individus rencontrent des difficultés ou abandon complet
- Solutions inadaptées et prématurées
2. Fort sentiment d’auto-efficacité;
- Efforts d’adaptation persistant visant à surmonter les revers et les difficultés
- Reprise de l’auto-assurance après des échecs
- Résilience

72
Q

Pensée et prise de décision

A

Qualité de la réflexion et de la prise de décision au cours de la performance;
1. Fort sentiment d’auto-efficacité;
- Bonnes capacités de pensée analytique et bonne concentration durant des épisodes de stress
- Prendre les bonnes décisions lors de résolutions de problèmes
2. Faible sentiment d’auto-efficacité;
- Plus d’imprévisibilité dans la pensée, plus de confusion, plus de pensées négatives, moins de concentration
- Attention sur leurs déficiences et sur les exigences insurmontables de la tâche

73
Q

Émotivité

A

Réactions émotionnelles (stress, anxiété);
1. Fort sentiment d’auto-efficacité;
- Sentiments d’enthousiasme et d’intérêt
- Optimisme
2. Faible sentiment d’auto-efficacité;
- Sentiments de détresse et d’anxiété
- Accent sur carences personnelles et sur les obstacles
- Pessimisme

74
Q

Apprentissage, adaptation, performance et réussite

A
  1. Fort sentiment d’auto-efficacité;
    - Meilleur apprentissage
    - Meilleures stratégies d’adaptation
    - Meilleure performance
    - Meilleure réussite
  2. Pourquoi?
    - Meilleur engagement
    - Comportements d’approche plutôt que d’évitement
    - Plus d’efforts
    - Plus de persévérance face aux difficultés
    - Plus de capacités de réflexion adaptées
    - Plus d’émotions constructives (ex: espoir, intérêt)
75
Q

Auto-efficacité ou besoin psychologique de compétence?

A

Similaires, mais non interchangeables

76
Q

Similarités entre auto-efficacité et besoin psychologique de compétence

A
  • Au niveau du vécu
  • Au niveau de la manière de les mesurer
77
Q

Différences entre auto-efficacité et besoin psychologique de compétence

A
  • Le besoin de compétence est inné (une constante développementale) tandis que l’auto-efficacité est acquise (fluctue)
  • Le besoin de compétence est une expérience globale qui concerne toutes les expériences tandis que l’auto-efficacité est spécifique aux tâches
78
Q

Définition: croyances de maîtrise

A

Le degré auquel une personne croit qu’elle produit les conséquences qu’elle souhaite obtenir et empêche celles qui sont contraires

79
Q

Croyances de maîtrise

A
  • Lorsque les croyances de maitrise sont fortes et résistantes, l’individu perçoit un lien étroit de causalité entre ses actions et leurs conséquences
  • Lorsque les croyances de maitrise sont faibles, l’individu perçoit que ses initiatives personnelles et ses actions produisent peu d’effet sur ce qui se passe
  • Les croyances de maitrise dépendent des stratégies d’adaptation
80
Q

Stratégies de coping/d’adaptation

A
  • Approche VS Évitement: agir en se dirigeant vers le problème et en interagissant avec celui-ci VS en s’éloignant du problème
  • Social VS Solitaire: agir en équipe VS agir seul
  • Proactif VS Réactif: agir par prévention, avant que le problème ne survienne VS agir après que le problème soit apparu
  • Direct VS Indirect: agir soi-même VS demander de l’aide à une autre personne qui va agir de manière directe
  • Contrôle VS Fuite: approche de prise en main VS ne pas s’impliquer dans la situation
  • Alloplastique VS Autoplastique: agir pour changer le problème VS agir pour se changer soi-même
  • Centré sur le problème VS Centré sur l’émotion: agir pour gérer le problème provoquant le stress VS agir pour réguler sa propre réponse émotionnelle au problème
81
Q

Orientation motivationnelle de maitrise

A
  • Représentation de soi robuste et résistante face à l’échec
  • La personne répond à l’échec en restant centrée sur la tâche et la restauration de la maitrise, en dépit des difficultés et des échecs
82
Q

Orientation motivationnelle d’impuissance

A
  • Représentation de soi fragile lors d’échecs
  • La personne répond à l’échec en abandonnant, en se retirant et en agissant comme si la situation était hors de son contrôle
83
Q

Maîtrise VS Impuissance et tâches faciles

A
  • Orientation n’a pas d’impact
  • La plupart des gens vont bien faire les choses et restés concentrés sur la tâche
84
Q

Maîtrise VS Impuissance et tâches difficiles

A
  1. Orientation de maitrise;
    - Animé par les défis
    - Persévérance devant les échecs
    - Devant échec, augmentation des efforts, changement de stratégies et utilisation de ressources supplémentaires
    - Meilleure performance
    - Échec = information constructive
  2. Orientation d’impuissance;
    - Peur des défis
    - Effondrement devant échec
    - Devant échec, perte d’espoir
    - Échec = accusation de soi (signe d’incapacité personnelle)
    - Auto-dénigrement, émotions négatives, stratégies immatures
    - Abandon
85
Q

Définition: impuissance acquise

A

État psychologique qui survient lorsqu’un individu s’attend à ce que les choses qui surviennent dans la vie soient incontrôlables

86
Q

Impuissance acquise

A
  • Le comportement exerce peu ou pas d’influence sur les conséquences
  • Des facteurs en dehors du contrôle de la personne déterminent les conséquences
  • Apprendre l’impuissance;
    1. L’impuissance est acquise;
    a) Découverte de l’impuissance avec des expérimentations sur des chiens
    b) Application à l’homme;
  • Étude de Donal Hiroto (1974): bruit irritant
  • Étude de Diener et Dweck (1978): problèmes insolubles
87
Q

Composantes de l’impuissance acquise

A
  1. Contingence
  2. Cognition
  3. Comportement
88
Q

Contingence

A
  • Relation objective entre le comportement d’une personne et les conséquences de l’environnement
  • Continuum;
    1. Conséquences contrôlables (conséquences contingentes et dues au comportement de l’individu)
    2. Conséquences incontrôlables (conséquences aléatoires et non contingentes)
89
Q

Cognition

A
  • Croyances subjectives concernant le contrôle personnel;
    1. Préjugés (ex: illusion de contrôle)
    2. Attributions;
  • Explications des raisons pour lesquelles nous pensons que nous avons ou n’avons pas le contrôle
    3. Attentes;
  • Croyances subjectives de contrôle personnel que nous reportons de nos dernières expériences vers notre situation présente
90
Q

Comportement

A
  • Comportements adaptatifs visant à atteindre ou empêcher des conséquences
  • Continuum;
    1. Réponses d’adaptation passives et léthargiques, abandon
    2. Réponses d’adaptation actives et affirmées, vivacité
91
Q

Effets de l’impuissance

A
  1. Déficits motivationnels;
    - Manque de dynamisme et d’effort résultant de la croyance fataliste que rien ne peut être fait pour obtenir le résultat souhaité
  2. Déficits d’apprentissage/cognitifs;
    - Capacité altérée à apprendre et à appliquer une réponse appropriée même si le résultat est en fait contrôlable
    - Attitude pessimiste
    - L’impuissance acquise interfère avec les compétences de résolution de problèmes dans des situations similaires
  3. Déficits émotionnels;
    - Perturbations affectives, réactions émotionnelles léthargiques et dépressives
    - Découle de la perception d’incontrôlabilité
  4. Les déficits décrivent des symptômes qui sont typiquement associés à la dépression;
    - Modèle de la dépression
92
Q

Similarités entre impuissance et dépression

A
  • Mêmes attentes: s’attend à ce que des événements négatifs se produisent, et pense qu’ils n’y peuvent rien
  • Symptômes communs: passivité, faible estime de soi, perte d’appétit
  • Stratégies thérapeutiques d’intervention communes: gestion du temps, modification cognitive du comportement
93
Q

Différences entre impuissance et dépression

A

Selon des études d’Alloy et Abramson;
- Les personnes déprimées ont jugé avec une plus grande précision leur niveau de contrôle dans une expérimentation
- Les personnes non déprimées ont surestimé leur niveau de contrôle dans une expérimentation

94
Q

Définition: résilience

A

Caractéristique de certaines personnes qui sont capables d’affronter l’adversité et qui s’adaptent aux drames

95
Q

Résilience

A
  • Cyrulnik : survivant juif;
    1. Dédié sa vie à soutenir les survivants de trauma
  • Seligman;
    1. Intérêt pour les personnes dans le groupe où on induisait l’impuissance acquise qui continuaient à essayer de se débarrasser du bruit
    2. Attribué la différence au trait de l’optimisme
    3. Les événements sont temporaires, locaux et modifiables
  • La vitesse à laquelle un individu revient à son fonctionnement normal après une émotion intense est indicatrice des capacités de résilience
96
Q

Caractéristiques individuelles et comportements associés à la résilience

A
  • Optimisme
  • Réévaluation cognitive
  • Adaptation active (humour, soutien social, relaxation, exercices)
  • Altruisme (comportements prosociaux)
  • Pleine conscience
  • Bien-être eudémonique (but dans la vie qui nous amène du sens)
97
Q

Les personnes résilientes:

A
  • Ont des pensées positives et cette positivité les protège contre l’adversité
  • Sont capables de faire preuve d’adaptabilité, d’apprendre de leurs erreurs et de demander de l’aide aux autres
  • Sont capables de contrôler leurs réactions et diminuer leur intensité
98
Q

Attributions

A
  • Explication causale de l’occurrence d’une conséquence
    *Ex: Pourquoi est-ce que j’ai réussi mon examen?
  • Trois dimensions;
    1. Locus
    2. Stabilité
    3. Contrôlabilité
99
Q

Locus

A
  • Définition: compréhension qu’un individu a face à la source causale de ses actions
  • Cause interne (de soi) VS externe (de l’environnement)
100
Q

Stabilité

A
  • Définition Dictionnaire Le Robert: caractère de ce qui tend à demeurer dans le même état
  • Cause stable VS instable
101
Q

Contrôlabilité

A
  • Définition Larousse: état, propriété de ce qui est contrôlable
  • Contrôlable VS non contrôlable
102
Q

Style explicatif pessimiste

A
  • Les événements négatifs sont attribués à des facteurs internes, incontrôlables, et stables
  • Exemple: «j’ai raté le concours de danse parce que je manque de coordination physique»
  • Les événements positifs sont attribués à des facteurs externes, incontrôlables et instables
  • Exemple: «j’ai réussi mon examen, car il était facile»
  • Prédispose aux abandons lorsque la personne rencontre un échec ou un obstacle
  • Associé à faibles efforts et faibles notes (prophétie autoréalisatrice)
  • Associé à échec scolaire, détresse sociale, maladie physique, rendement faible au travail, dépression
103
Q

Style explicatif optimiste

A
  • Les événements négatifs sont attribués à des facteurs externes, instables et contrôlables
  • Exemple: «j’ai raté le concours de danse parce la juge ne m’aimait pas»
  • Les événements positifs sont attribués à des facteurs internes, stables et contrôlables
  • Exemple: «j’ai réussi l’examen, car j’ai bien étudié»
  • Est favorisé par l’illusion de contrôle
  • Atout au niveau fonctionnel: favorise estime de soi, bonne auto-efficacité et optimisme
104
Q

La théorie de la réactance

A
  • Réactance apparait uniquement si les gens s’attendent à avoir un contrôle par rapport à ce qu’il leur arrive
  • Exposition à des conséquences incontrôlables suscite la réactance (gens deviennent plus actifs, voire agressifs)
  • Une fois que la personne est convaincue que les comportements de réactance exercent peu ou pas d’influence sur la situation incontrôlable, elle montre une impuissance acquise
  • Différence essentielle permettant de prédire si un individu va montrer de la réactance ou de l’impuissance;
    1. Statut perçu de la conséquence incontrôlable;
    a) Perception d’une indépendance entre la réponse et la conséquence
  • Les attentes de contrôle favorisent la réactance et les expériences de non-contrôle favorisent l’impuissance
105
Q

La théorie de la réactance résumée

A
  1. Tant la réactance que l’impuissance découlent des attentes de conséquence
  2. La réactance est enracinée dans le contrôle perçu, tandis que l’impuissance est enracinée dans son absence
  3. Une réponse de réactance précède une réponse d’impuissance
  4. La réactance améliore les performances tandis que l’impuissance la met en péril
106
Q

Espoir: deux parties;

A
  1. Niveau élevé d’auto-efficacité;
    - Confiance d’une personne dans sa capacité à atteindre les buts qu’il s’est fixé
  2. Orientation motivationnelle de maitrise;
    - La croyance que l’on dispose de multiples voies contrôlables pour atteindre ses buts
107
Q

Espoir est bénéfique sur:

A
  • Performance
  • Réussite académique (ex: obtenir son diplôme)
  • Résilience (ex: devant une maladie physique)
108
Q

Les personnes à espoir élevé puisent dans…

A

…leurs ressources motivationnelles de confiance, d’auto-efficacité, d’optimisme et de croyances de maitrise

109
Q

Modèle d’Eccles et Wigfield, 2002: attentes

A
  • Attentes de conséquences (prédiction de la probabilité de réussite VS d’échec)
  • Basées sur les expériences passées, sur la perception de compétence, sur les croyances liées aux habiletés, et sur l’évaluation de la difficulté de la tâche
110
Q

Modèle d’Eccles et Wigfield, 2002: valeurs

A
  • Attrait perçu de la tâche
  • Est relative: la valeur d’une tâche est comparée à la valeur d’autres tâches possibles
  • Quatre composantes;
    1. Valeur d’intérêt: sentiment d’intérêt-joie que la personne ressent lorsqu’elle effectue la tâche
    2. Valeur d’utilité: degré auquel la tâche est utile pour faire avancer ses objectifs actuels et futurs
    3. Valeur d’accomplissement: importance attribuée au fait d’avoir une bonne performance sur la tâche
    4. Coûts: aspect négatif qui découle du fait de ses lancer dans une tâche (ex: efforts, anxiété, temps)
111
Q

Modèle des attentes-valeurs d’Eccles et Wigfield, 2002

A
  • Attentes et valeurs sont des états mentaux, des sources cognitives de la motivation
  • Attentes et valeurs sont apprises au travers de l’expérience
  • Attentes et valeurs prédisent les performances et les choix liés à la réussite;
    1. Attentes prédisent davantage la performance
    2. Valeurs prédisent davantage les choix (approche VS évitement)