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PSY 1045 > Cours 11 - Les émotions > Flashcards

Cours 11 - Les émotions Flashcards

1
Q

Définition: émotion

A

Réaction subjective, intentionnelle, expressive et corporelle de courte durée, qui nous aide à nous adapter aux possibilités et aux défis auxquels nous faisons face lors d’événements importants de la vie

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2
Q

Les émotions sont multidimensionnelles;

A
  1. Dimension subjective;
    - Émotion = état subjectif qui nous fait vivre un sentiment particulier
  2. Dimension biologique;
    - Émotion = réaction biologique, mobilisant de l’énergie et préparant le corps à s’adapter
  3. Dimension intentionnelle;
    - Émotion = agent intentionnel, générant des envies et des impulsions à l’action
  4. Dimension expressive;
    - Émotion = phénomène expressif, générant des signaux reconnaissables au travers de notre visage, notre posture et des signaux vocaux
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3
Q

Schéma sur l’émotion

A

Événement de vie significatif -> Émotion: patron distinct d’activité neuronale (cérébrale) -> Sentiments, Intention/finalité, Réactions de l’organisme & Expression qui s’entre-influencent

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4
Q

Schéma sur l’émotion: sentiments

A
  • Expérience subjective
  • Conscience phénoménologique
  • Interprétation cognitive
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5
Q

Schéma sur l’émotion: intention/finalité

A
  • Impulsion à l’action
  • État motivationnel orienté vers un but
  • Aspect fonctionnel adaptatif
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6
Q

Schéma sur l’émotion: réactions de l’organisme

A
  • Préparation de l’organisme à l’action
  • Activation physiologique
  • Changements au niveau de l’activité hormonale
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7
Q

Schéma sur l’émotion: expression

A
  • Messages et communications sociaux
  • Expressions faciales
  • Ton de la voix
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8
Q

Émotion = type de motif

A
  • Les émotions dynamisent, orientent et maintiennent le comportement
    *Ex: colère
  • Certains auteurs vont plus loin et soutiennent que les émotions sont le système motivationnel primaire (et non les pulsions biologiques)
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9
Q

Émotion = système d’affichage continu

A
  • Indique le statut des états motivationnels et le statut de l’adaptation personnelle
  • Émotions positives = tout va bien (ex: joie);
    1. Reflètent l’implication et la satisfaction de nos besoins et objectifs
  • Émotions négatives = tout ne va pas bien (ex: tristesse)
    1. Reflètent la négligence et la frustration de nos besoins et objectifs
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10
Q

Qu’est-ce qui provoque une émotion?

A
  • Présence de facteurs cognitifs et biologiques
  • Facteurs primaires: cognitifs ou biologiques?
    1. Perspective biologique: circuits sous-corticaux du cerveau
    2. Perspective cognitive : événements mentaux (évaluations et interprétations)
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11
Q

Vision à deux systèmes

A
  • Deux systèmes synchrones (Buck, 1984)
  • Systèmes complémentaires
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12
Q

Système 1: biologique

A
  • Inné, spontané, instantané
  • Cerveau sous-cortical
  • Réagit involontairement aux stimuli émotionnels
  • Trouve ses origines dans l’évolution de l’être humain
  • L’information est traitée rapidement, automatiquement et inconsciemment
  • Sert aux problèmes basiques (+ rigide)
  • Émotions de base
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13
Q

Système 2: cognitif

A
  • Acquis
  • Cerveau cortical
  • Réagit de manière interprétative et sociale
  • Dépend de l’histoire unique d’apprentissage de l’individu
  • L’information est traitée de façon évaluative, significative, interprétative et consciemment
  • Sert aux problèmes nouveaux et spécifiques à une situation (+flexible)
  • Émotions complexes
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14
Q

Qu’est-ce qui met fin à une émotion?

A
  1. L’événement de vie important disparait (fin passive)
  2. La personne a employé des stratégies d’adaptation qui ont permis de gérer ou de changer l’événement de vie important (fin active)
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15
Q

Perspective biologique: combien y a-t-il d’émotions?

A
  • Met l’accent sur les émotions de base
  • Nombre limité d’émotions (2 à 8)
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16
Q

Perspective cognitive: combien y a-t-il d’émotions?

A
  • Reconnait l’importance des émotions de base
  • Mais souligne l’importance de la complexité des émotions;
    1. Met l’accent sur les émotions complexes (expériences individuelles, sociales et culturelles)
    2. Nombre quasi illimité d’émotions
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17
Q

Perspective biologique

A
  1. Nombre limité d’émotions fondamentales (2 à 8);
    - Nombre dépend des auteurs: Salomon - peur & euphorie, Gray - joie, colère/peur & anxiété, Ekman & Cordaro - peur, colère, tristesse, surprise, dégoût, bonheur & mépris, Plutchik - colère, dégoût, tristesse, surprise, peur, acceptation, joie & expectation
  2. Les émotions de base sont universelles
  3. Les émotions de base sont des produits de la biologie et de l’évolution
  4. Lorsqu’une émotion est vécue, il y a unem cascade de changements automatiques qui a lieu (avec ou sans conscience ou intention)
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18
Q

Critères d’une émotion de base (selon Ekman & Cordaro, 2011)

A
  1. Une expression faciale distincte
  2. Un patron physiologique distinct
  3. Une évaluation automatique (non apprise)
  4. Une cause antécédente distincte
  5. Une activation inévitable
  6. Sa présence chez les autres primates
  7. Une activation rapide
  8. Une durée brève
  9. Une expérience subjective distincte (sentiment)
    10.Une cognition distincte (ex: pensées, images, souvenirs)
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19
Q

Critères d’une émotion de base (selon Ekman & Cordaro, 2011)

A
  1. Une expression faciale distincte
  2. Un patron physiologique distinct
  3. Une évaluation automatique (non apprise)
  4. Une cause antécédente distincte
  5. Une activation inévitable
  6. Sa présence chez les autres primates
  7. Une activation rapide
  8. Une durée brève
  9. Une expérience subjective distincte (sentiment)
    10.Une cognition distincte (ex: pensées, images, souvenirs)
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20
Q

Selon les critères d’une émotion de base, Ekman & Cordaro (2011) proposent les sept émotions de base suivantes:

A

Colère, peur, surprise, tristesse, dégoût, bonheur & mépris

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21
Q

Émotions non basiques (selon Ekman, 1992)

A
  • Un grand nombre d’émotions non basiques sont des émotions dérivées fondées sur l’expérience d’une émotion de base
  • Plusieurs termes désignant une émotion décrivent plutôt des humeurs (ex: irritation)
  • Plusieurs termes désignant une émotion décrivent plutôt des attitudes (ex: haine)
  • Plusieurs termes désignant une émotion décrivent plutôt des traits de personnalité (ex: hostilité)
  • Plusieurs termes désignant une émotion décrivent plutôt des troubles (ex: dépression)
  • Certaines émotions sont des mélanges d’émotions de base (ex: amour)
  • Plusieurs termes désignant une émotion font référence à un aspect unique d’une émotion de base (ex: agression, nostalgie)
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22
Q

Perspective cognitive

A
  • Nombre quasi-illimité d’émotions
  • Émotion vécue va dépendre de;
    1. La pertinence d’un événement
    2. L’impact potentiel d’un événement sur le bien-être personnel
  • Importance de l’évaluation cognitive individuelle de la signification d’un événement
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23
Q

Solutions au désaccord entre les deux perspectives

A
  1. Les familles d’émotions
  2. Les émotions de base et les schémas émotionnels
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24
Q

Les familles d’émotions

A
  • Chaque émotion de base n’est pas une simple émotion, mais correspond plutôt à une famille d’émotions qui tournent autour d’un thème particulier
    *Ex: colère
  • Chaque membre d’une famille d’émotions partage de nombreuses caractéristiques de l’émotion de base;
    1. Nombre limité de familles d’émotions de base, ancrées dans la biologie et l’évolution (perspective biologique),
    2. mais aussi un grand nombre de variantes de ces émotions de base via l’apprentissage, la socialisation et la culture (perspective cognitive)
  • Cinq familles d’émotions de base: colère, peur, tristesse, joie et amour
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25
Q

Selon Izard, il existe deux catégories d’émotions

A
  • Les émotions de base
  • Les schémas émotionnels (émotions plus complexes)
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26
Q

7 critères de Izard: une émotion de base…

A
  1. Est présente à la naissance ou apparaît durant la petite enfance
  2. Ne requiert qu’un traitement cognitif simple ou minimal pour être activée
  3. Est dérivée de processus d’évolution
  4. Est caractérisée par un sentiment unique
  5. Est caractérisée par une expression unique
  6. Est caractérisée par une fonction unique
  7. Est caractérisée par une force motivationnelle unique qui est importante pour la survie et le bien-être
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27
Q

Émotions de base selon Izard:

A
  1. L’intérêt
  2. La joie
  3. La tristesse
  4. La colère
  5. Le dégoût
  6. La peur
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28
Q

Les schémas émotionnels se développent à partir de…

A

…l’interaction dynamique entre les émotions de base, les évaluations cognitives et la cognition de haut niveau

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29
Q

Le nombre de schémas émotionnels est déterminé par…

A

…la richesse de la différenciation expérientielle, cognitive et émotionnelle

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30
Q

Après l’enfance, les schémas émotionnels sont la source _____ de la motivation

A

principale

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31
Q

Le contenu d’un schéma émotionnel…

A

…change au cours du temps

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32
Q

Fonctions des émotions

A

Débuté avec Charles Darwin: les émotions servent à s’adapter aux environnements;
Les émotions nous dotent de réponses spécifiques et efficaces qui sont adaptées à des problèmes de survie physiques et sociales;
1. Fonctions adaptatives
2. Fonctions sociales

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33
Q

Fonctions adaptatives

A
  • Les émotions aident les gens à gérer les tâches fondamentales de la vie
    *Ex: perte, obstacles, menace, accomplissement
  • Les émotions privilégient certaines séquences d’actions dans le but d’optimiser la capacité de l’individu à s’ajuster aux changements dans l’environnement social et physique
  • Il n’y a pas de mauvaise émotion en soi
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34
Q

Fonctions sociales

A
  1. Les émotions communiquent nos sentiments aux autres;
    - Les expressions émotionnelles sont de puissants messages non verbaux qui communiquent nos sentiments aux autres
  2. Les émotions influencent la façon dont les autres interagissent avec nous;
    - Les émotions ont des fonctions multiples dans l’interaction sociale;
    a) Fonction informative
    b) Fonction d’avertissement
    c) Fonction directive
    - Les expressions émotionnelles sont porteuses…
    a) D’incitations sociales (ex: sourire de joie)
    b) De dissuasion sociale (visage en colère)
    c) De messages non dits (visage embarrassé)
    - Qui apaisent et coordonnent les interactions sociales
  3. Les émotions invitent, adoucissent et facilitent l’interaction sociale;
    - Sourire: signal visuel universel d’accueil;
    a) Les enfants sont plus susceptibles d’aborder un(e) inconnu(e) qui sourit
    - Sourire émotionnel VS sourire social;
    a) Sourire émotionnel: en réponse à des résultats positifs
    b) Sourire social: apaiser les interactions sociales
  4. Créent, maintiennent et dissolvent les relations;
    - Expressions émotionnelles d’intérêt et de joie rassemblent les gens et les poussent à l’interaction
    - Expressions émotionnelles de colère, de dégoût et de peur créent une distance entre les gens;
    a) Mépris: particulièrement toxique
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35
Q

Définition: régulation des émotions

A
  • La manière dont nous essayons d’influencer les émotions que nous ressentons, le moment auquel nous les ressentons, et la manière dont nous vivons et exprimons ces dernières
  • Contrôler nos sentiments, nos réactions corporelles, nos pulsions motivationnelles ou l’expression de nos émotions
  • Efforts pour changer la latence (quand elle commence), l’ampleur (le niveau d’intensité) et la durée (le temps qu’elle va durer)
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36
Q

Stratégies de régulation des émotions

A
  1. Sélection de la situation;
    - Prendre des mesures pour rendre une expérience émotionnelle plus ou moins susceptible d’arriver
  2. Modification de la situation;
    - Adaptation centrée sur le problème, efforts pour établir un contrôle sur la situation et recherche de soutien social
  3. Focus attentionnel;
    - Réorienter l’attention au sein de la situation;
    a) Distraction (ex: dessiner)
    b) Rumination: focus maintenu sur le négatif (néfaste)
    c) Savourer: focus maintenu sur le positif (bénéfique)
  4. Réévaluation;
    - Changer la façon dont on conçoit une situation potentiellement génératrice d’émotions dans le but de modifier son impact émotionnel;
    a) Acceptation: accueillir les émotions avec un jugement non évaluatif
    b) Réévaluation fonctionnelle négative: l’événement est perçu comme négatif, mais non tragique
  5. Inhibition;
    - Modifier une expérience émotionnelle qui est déjà en cours, y compris ses composantes de sentiments, d’activation corporelle, intentionnelle et d’expression;
    a) Inhibition de l’expression: empêcher l’expression de son état émotionnel interne
    *Peu adaptative et peu efficace: effets secondaires sociaux négatifs
    b) Intervention physiologique: altérer son état physiologique à l’aide de certaines techniques ou substances (ex: technique de respiration)
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37
Q

Humeur VS Émotion: antécédents

A

Humeur: processus mal définis et souvent inconnus
Émotion: situations significatives de la vie et évaluations quant à leur importance pour notre bien-être

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38
Q

Humeur VS Émotion: action spécifique

A

Humeur: influence la cognition et dirige les manières de penser des personnes
Émotion: influence la plupart du temps le comportement et dirige les séquences d’actions spécifiques

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39
Q

Humeur VS Émotion: temporalité

A

Humeur: durables (durent des heures ou des jours)
Émotion: courte durée (quelques secondes ou quelques minutes)

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40
Q

Définition: humeur/affect

A
  • État subjectif simple, sans réflexion
  • État mental
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41
Q

Humeur/affect: deux dimensions

A
  • Valence : dimension de plaisir VS déplaisir
  • Excitation : dimension d’activation VS désactivation
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42
Q

Affect positif

A
  • Engagement agréable
  • Système «Go»
  • Exprime le niveau actuel de plaisir, d’enthousiasme et de progrès d’une personne vers ses buts
  • Affect positif élevé: énergie, enthousiasme, optimisme
  • Affect positif faible: léthargie, apathie et ennui
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43
Q

Affect négatif

A
  • Engagement désagréable
  • Système «Stop»
  • Affect négatif élevé: Insatisfaction, nervosité, irritabilité
  • Affect négatif faible: Calme, détente
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44
Q

Émotions de base + émotions négatives & positives

A
  • Expériences omniprésentes
  • Antécédents clairs et identifiables
  • Effets fiables en termes comportementaux, cognitifs et sociaux
    1. Émotions négatives: peur, colère, dégoût, tristesse & mépris
    2. Émotions positives: joie & intérêt
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45
Q

Peur: antécédent

A

Menace ou danger (bien-être physique ou psychologique)
*Ex: situation dangereuse ou menaçante (serpent, araignée, inconnu qui nous suit)

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46
Q

Peur: fonction

A

Motive la protection;
- Peur = signal d’avertissement d’un danger
- Impulsion à s’immobiliser ou à fuir
- Motive la prévention
*Ex: conduire durant une tempête de neige

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47
Q

Colère: antécédent

A

Contraintes;
- Antécédent principal: présence d’un obstacle empêchant la poursuite d’un but
- Autres: trahison, rejet, conditions désagréables, etc

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48
Q

Colère: fonction

A

Préparer la personne à surmonter l’obstacle ou à s’en débrasser;
- Motive la défense du moi et de ses possessions
1. Réponse constructive: clarifier des problèmes relationnels, dynamiser des agendas politiques et inciter une culture à changer pour le meilleur
2. Réponse destructive: détruire des barrières dans l’environnement et agression

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49
Q

Dégoût: antécédents (9 domaines)

A
  • Nourriture, déchets corporels, animaux/insectes, comportements sexuels, contact avec la mort ou les cadavres, violations de l’intégrité physique (ex: voir du sang), le manque d’hygiène, le contact avec des personnes peu recommandables & infractions morales
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50
Q

Dégoût: fonction

A

Motivation de s’éloigner ou de se débarrasser de quelque chose;
- Fonction originale: éviter l’ingestion de substances nocives

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51
Q

Dégoût: développement

A
  • Petite enfance: goûts amers ou aigres
  • Enfance: répulsions psychologiques, objets jugés repoussants
  • Adulte: tout objet contaminé d’une certaine façon par les contaminations corporelles, interpersonnelles et morales
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52
Q

Mépris: antécédents

A
  • Sentiment de supériorité morale
  • Évaluation négative du comportement de l’autre personne
53
Q

Mépris: fonction

A

Préserver la hiérarchie sociale;
- Signal de domination et de supériorité
- Signaux destructeurs pour les relations interpersonnelles

54
Q

Tristesse: antécédents

A

Expériences de perte, de séparation ou d’échec significatif;
- Perte d’un être cher (lien d’attachement proche)
- Lieu, emploi, statut, défaite, rejet, échec scolaire

55
Q

Tristesse: fonctions

A
  • Oriente notre attention vers l’intérieur et promeut la réflexion personnelle
  • Restaurer l’environnement dans l’état où il était avant
56
Q

L’anticipation de la tristesse motive les gens à:

A
  • Prendre soin de leurs relations avec leurs proches
  • Mettre les efforts nécessaires pour éviter l’échec
57
Q

Joie: antécédents

A

Conséquences favorables liées à la réussite personnelle ou aux relations interpersonnelles;
- Accomplissement personnel, succès
- Gagner le respect
- Recevoir de l’amour ou de l’affection
- Être agréablement surpris
- Vivre des sensations plaisantes

58
Q

Joie: fonctions

A
  1. Facilite l’interaction sociale;
    - Sourires de joie
  2. Préserve le bien-être psychologique;
    - Protège contre le stress et l’épuisement
  3. Promeut le jeu et la créativité;
    - Élargit notre attention, nos pensées et nos comportements
59
Q

Intérêt: antécédents

A
  • Présence de nouveauté dans l’environnement (ex: énigmes, défis)
  • Événements de vie qui impliquent nos besoins et notre bien-être
60
Q

Intérêt: fonction

A

Motive l’exploration et l’apprentissage

61
Q

Importance de l’intérêt

A
  1. Il promeut l’engagement
  2. Il réapprovisionne les ressources personnelles
62
Q

Résumé: joie

A

Progrès vers le but, atteinte du but -> Apaiser, jouer

63
Q

Résumé: tristesse

A

Séparation ou échec -> Contrecarrer la séparation ou l’échec

64
Q

Résumé: colère

A

Contraintes (ex: interférence avec la poursuite du but) -> Surpasser l’obstacle

65
Q

Résumé: peur

A

Présence de menace ou de danger -> Protéger, éviter

66
Q

Résumé: dégoût

A

9 domaines (ex: aliment pourri) -> Répulsion

67
Q

Résumé: mépris

A

Sentiment de supériorité -> Préserver la hiérarchie sociale

68
Q

Résumé: intérêt

A

Nouveauté, implication des besoins -> Explorer, intégrer des informations

69
Q

Émotions liées à la conscience de soi + émotions négatives & positives

A
  • Naissent d’un processus d’évaluation de soi
    1. Émotions négatives: honte, culpabilité & embarras
    2. Émotions positives: fierté & triomphe
70
Q

Honte: antécédents

A
  • Sentiment d’infériorité, sentiment d’être inutile et image de soi endommagée
  • Non-respect de certaines normes portant sur la moralité ou le fonctionnement efficace
71
Q

Honte: fonctions

A
  1. Protéger le soi (motif le plus probable);
    - Se mettre en retrait, se cacher et éviter de prendre des mesures qui pourraient empirer la situation
  2. Restaurer le soi menacé (motif le plus fort);
    - Chercher des opportunités pour avoir une seconde chance pour démonter que le soi est moral et compétent
72
Q

Culpabilité: antécédent

A

La personne a causé une douleur, une perte ou une détresse à un partenaire relationnel

73
Q

Culpabilité: fonction

A

Se concentrer sur la valeur du comportement et sur ce qui doit être fait pour annuler les conséquences blessantes de ce comportement;
- Réparation de torts, excuses, confessions

74
Q

Différences entre honte et culpabilité

A
  • La culpabilité n’a pas l’intensité négative de la honte
  • La culpabilité n’implique pas une attaque contre le soi;
    1. La culpabilité survient lorsqu’une personne évalue son comportement (et non sa personne) comme un échec;
    a) L’accent n’est donc pas placé sur la valeur de la personne
75
Q

Embarras: antécédents

A

Maladresses sociales commises devant un public;
- Défaillance cognitive
- Défaillance physique
- Souffrir d’un dysfonctionnement corporel
- Être complimenté

76
Q

Embarras: fonctions

A

Apaiser le public, prendre des mesures pour réparer l’image de soi, et communiquer implicitement que cela ne se reproduira pas
*Ex: rougir,s’excuser

77
Q

Valeur curative de l’embarras

A

Souvent fructueux

78
Q

Fierté: antécédents

A

Accomplissement, réussite

79
Q

Fierté: deux facettes

A
  1. Fierté authentique;
    - Attributions internes, instables et contrôlables
    - Fonction prosociale;
    a) Nouvelles compétences, persévérance dans des tâches difficiles
    b) Leadership, conscienciosité
  2. Fierté arrogante;
    - Attributions internes, stables et incontrôlables
    - Fonction antisociale;
    a) Quête narcissique de statut et de domination
80
Q

Triomphe: antécédent

A

Victoire dans une situation de compétition

81
Q

Triomphe: expression émotionnelle

A
  1. Comportements d’expressions de soi - bras soulevés au dessus des épaules et loin du corps, poitrine gonflée, bouche ouverte, tête penchée vers l’arrière, sourire, signe d’approbation de la main
  2. Dominance sociale- fermer la main, lever le poing, crier
82
Q

Triomphe: fonctions

A
  • Communiquer la dominance sociale de manière agressive
  • Libération de tension
83
Q

Résumé: embarras

A

Maladresses sociales -> Apaiser le public

84
Q

Résumé: fierté

A

Accomplissement, réussite -> Fierté authentique (développer de nouvelles compétences, persévérer) ou fierté arrogante (acquérir du statut et dominer les autres)

85
Q

Résumé: triomphe

A

Victoire -> Communiquer la dominance, libérer la tension

86
Q

Résumé: honte

A

Sentiment d’infériorité -> Protéger ou réparer le soi

87
Q

Résumé: culpabilité

A

Comportement inadéquat ->Remettre en question et adapter ce comportement

88
Q

Émotions complexes au niveau cognitif + négatives ou positives

A
  1. Émotions négatives: jalousie & déception et regret
  2. Émotion positive, mais non bénéfique: joie du malheur d’autrui
  3. Émotions positives: espoir, gratitude, empathie & compassion
89
Q

Jalousie: antécédents

A
  • Chance observée chez les autres
  • Avantage perçu chez l’autre : qualité (meilleur emploi), accomplissement (prix) ou possession (auto de luxe)
  • Comparaison sociale entre ce qu’a le soi et ce qu’ont les autres
90
Q

Jalousie: fonction

A
  • Niveler la différence entre soi et la personne enviée;
    1. Augmenter son propre niveau
    2. Diminuer le niveau de l’autre personne
  • Deux facettes;
    1. Jalousie bienveillante (constructive);
    a) L’autre mérite sa position supérieure
    b) Génère motivation à grandir et améliorer sa position
    c) Mène à des comportements constructifs
    2. Jalousie malveillante (destructive);
    a) L’autre ne mérite pas sa position supérieure
    b) Génère motivation à tirer vers le bas et améliorer sa position
    c) Mène à des comportements destructifs
91
Q

Déception: antécédent

A

Comparaison entre un résultat obtenu et un résultat désiré

92
Q

Déception: fonction

A

Motivation à la résignation et à l’inertie

93
Q

Regret: antécédent

A

Le résultat désiré n’a pas eu lieu à cause d’un mauvais comportement ou choix

94
Q

Regret: fonction

A

Générer une motivation et des tendances à l’action pour contrecarrer le résultat négatif causé par le soi

95
Q

Espoir: antécédent

A
  • Objectif désiré
  • Désir d’obtenir un résultat d’une importance particulière ou le souhait d’atteindre un but attrayant
96
Q

Espoir: fonctions

A
  1. Persévérance, engagement dans la poursuite du but désiré
  2. Neutraliser les sentiments négatifs (doutes)
97
Q

Gratitude: antécédent

A

Recevoir quelque chose de précieux (ex: cadeau, aide, conseils) d’une autre personne;
- L’aide doit être donnée de manière volontaire et intentionnelle, et doit avoir un coût pour la personne qui la fournit

98
Q

Gratitude: fonctions

A
  • Détecteur d’avantage
  • Comportements prosociaux;
    1. Rendre la pareille au donateur en faisant preuve de générosité et de coopération
99
Q

Définition: joie du malheur d’autrui

A

Prendre plaisir dans le malheur d’autrui

100
Q

Joie du malheur d’autrui: antécédent

A

Malheur chez autrui;
- Survient généralement lorsque l’autre personne n’est pas appréciée, est jalousée ou qu’on lui en veut

101
Q

Joie du malheur d’autrui: fonctions

A
  • Rétablir sa valeur personnelle après une comparaison désavantageuse
  • Régulation des hiérarchies sociales
102
Q

Joie du malheur d’autrui, sympathie et moralité: étude de Schulz et coll., 2013

A

Participants: 100 enfants entre 4 et 8 ans en Allemagne;
- Histoires:
1. but moralement bon
2. but moralement mauvais
- 2 groupes:
1. Histoires buts bons, puis histoires buts mauvais
2. Histoires buts mauvais, puis histoires buts bons
- Questions: 1. À quel point te sens-tu désolé pour le personnage?. 2. Est-ce que tu es content que le personnage se soit fait mal?, etc

103
Q

Résultats: joie du malheur d’autrui, sympathie et moralité: étude de Schulz et coll., 2013

A

Les enfants vont vivre des émotions différentes selon le but du personnage;
- Les buts moralement mauvais diminuaient les comportements prosociaux
- Les buts moralement bons augmentaient les comportements prosociaux
- Les enfants rapportaient moins de joie du malheur d’autrui lorsque le but était moralement bon comparativement à un but moralement mauvais
- Les enfants rapportaient plus de sympathie lorsque le but était moralement bon comparativement à un but moralement mauvais
- Cela était vrai chez les enfants peu importe leur âge, mais l’effet était plus prononcé chez les enfants plus âgés

104
Q

Empathie: antécédents

A
  • Mimétisme
  • Prise de point de vue de l’autre
105
Q

Empathie: fonctions

A
  • Ressentir ce que l’autre ressent
  • Apporter une aide à l’autre pour qu’il se sente mieux
106
Q

Empathie: deux types

A
  • Empathie émotionnelle: capacité de ressentir ce que l’autre personne ressent
  • Empathie cognitive: capacité de se mettre dans la peau d’une autre personne fin de comprendre ce qu’elle ressent
107
Q

Définition: compassion

A

Sensibilité à la souffrance des autres et engagement à chercher à atténuer ou prévenir cette souffrance

108
Q

Compassion: antécédent

A

Souffrance chez une autre personne

109
Q

Compassion: fonction

A

Générer une volonté sincère de réduire la souffrance d’une autre personne

110
Q

Définition: fatigue compassionnelle chez les travailleurs de la santé

A

Diminution de la capacité de prendre soin des autres en conséquence à l’exposition répétée à la souffrance et au trauma des patients

111
Q

Fatigue compassionnelle chez les travailleurs de la santé

A
  • Semblable au trauma vicariant et au trouble de stress post-traumatique secondaire
  • Professions à risques: infirmières, docteurs, psychologues, etc
  • Associée à plus détresse émotionnelle, à plus d’absentéisme, à une réduction de la qualité des services, à moins d’efficacité et à l’abandon de la profession
112
Q

Résumé: jalousie

A

Avantage ou chance observée chez les autres -> Niveler la différence entre le soi et la personne enviée

113
Q

Résumé: déception

A

Comparaison entre un résultat obtenu et un résultat désiré -> Motivation à la résignation et inertie

114
Q

Résumé: regret

A

Résultat désiré non obtenu à cause d’un mauvais choix -> Motivation vers l’action

115
Q

Résumé: joie du malheur d’autrui

A

Malheur chez autrui -> Rétablir sa valeur personnelle, régulation des hiérarchies sociales

116
Q

Résumé: espoir

A

Objectif désiré -> Persévérance

117
Q

Résumé: gratitude

A

Recevoir quelque chose d’une autre personne -> Détecteur d’avantage, rendre la pareille

118
Q

Résumé: empathie

A

Mimétisme et prise de point de vue de l’autre -> Ressentir ce que l’autre ressent, apporter une aide

119
Q

Résumé: compassion

A

Souffrance chez une autre personne -> Générer une volonté sincère de réduire la souffrance de l’autre personne

120
Q

Dépression

A
  • La tristesse peut se transformer en dépression
  • Facteur-clé: rumination
  • Surproduction émotionnelle: tristesse, colère, effroi, honte & découragement
  • Nuit à la résolution de problèmes, distrait l’attention, stimule les pensées négatives, dégrade le soutien social & remplace les comportements adaptatifs de réparation par des comportements autodestructeurs et excessifs
121
Q

Deuil

A
  • Période de douleur et de chagrin suivant une perte ou une transition
  • 5 étapes du deuil de Kübler-Ross;
    1. Déni: refuser d’admettre que la personne est décédée, état de choc et de déni
    2. Colère: colère envers une personne que l’on blâme (ex: un docteur), contre soi-même ou contre la vie
    3. Marchandage: processus de négociation (si seulement… Et si?)
    4. Dépression: désespoir, perte de contrôle, sentiment de vide
    5. Acceptation: accepter la réalité, s’adapter à notre nouvelle réalité (apprendre à vivre sans la personne)
  • Processus non linéaire
  • Critiqué pour ne pas englober la complexité et la diversité du processus de deuil: différences individuelles et culturelles
122
Q

Modèle d’ajustement en double processus
du deuil

A

Sroebe et Shut (1999);
Oscillation entre deux types d’adaptation pour faire face au décès d’un proche;
1. Adaptation orientée vers la perte
2. Adaptation orientée vers la restauration
- Perspective de temps;
1. Une personne endeuillée sera habituellement plus orientée vers la perte dans les premiers jours suivant le décès
2. Au fil du temps, un mouvement vers la restauration s’ensuit

123
Q

Adaptation orientée vers la perte

A
  • Digérer l’expérience de perte
  • Se remémorer le temps passé avec le défunt et nostalgie
  • Faire face aux émotions liées à la perte
124
Q

Adaptation orientée vers la restauration

A
  • Faire face aux conséquences de la perte et affronter les nouveaux défis
  • Faire des efforts pour se réorienter dans un monde sans le défunt (ex: problèmes financiers)
  • Développement d’une nouvelle identité, de nouveaux rôles, d’un nouveau concept de soi, de nouvelles relations
  • Ajustement à la vie quotidienne
125
Q

Étude qualitative de Eum et coll., 2021

A

Méthodologie;
6 participants, 5 hommes et 1 femme, diverses nationalités (Corée, USA, Chine, Angleterre), avec ces critères;
- Avoir au moins laissé partir un des personnages
- Avoir vécu un deuil
*Analyse thématique

126
Q

Résultats: étude qualitative de Eum et coll., 2021

A

Facteur amplificateur (attachement au personnage) -> Oscillation entre Orientation vers la perte (ressemblance du personnage à la personne décédée & laisser partir le personnage) et Orientation vers la restauration (prendre soin des personnages restants)

127
Q

Anxiété

A
  • Alliée proche de la peur: tous les deux sont des états émotionnels désagréables qui apparaissent en réaction à une menace au bien-être de la personne
  • Différences-clés;
    1. Peur: menace imminente et réelle
    2. Anxiété: anticipation d’une menace future
    3. Peur est associée à une activation du système sympathique nécessaire pour fuir
    4. Anxiété est plus associée à une tension musculaire et une vigilance, et à des conduites de prudence ou d’évitement
  • Anxiété est problématique lorsque les préoccupations/inquiétudes sont excessives, difficiles à contrôler et interfèrent avec la vie de la personne ou causent une détresse significative: trouble d’anxiété généralisée
128
Q

Phobie

A
  • Alliée proche de la peur
  • Peur excessive et persistante

PSY 1045 (6 decks)

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