COURS 9 - APPROCHES DOMINANTES Flashcards
D’un point de vue épistémologique, qu’est-ce qui caractérise les théories de l’apprentissage? Pour bien répondre à cette question, rapportez les fondements théoriques et idées de base.
Réponse Charlie
* Positivisme
* Déterminisme environnemental
* Évolutionnisme
* Empirisme anglais et sensualisme français
* Utilitarisme et pragmatisme
* Psychologie comparée
Les théories de l’apprentissage reposent sur l’observation, donc sur le positivisme. Elles reposent sur le déterminisme environnemental et l’évolutionnisme est central. Une grande importance est également accordée aux idées des empiristes anglais et des sensualistes français où l’on tente de comprendre la façon dont les individus acquièrent des connaissances à travers leurs sens et leur expérience de l’environnement. D’ailleurs, la plupart des fonctionnalistes, étant utilitaristes et pragmatiques, s’intéressaient grandement à l’apprentissage pour tenter de comprendre ce qui est optimal dans telle situation afin d’obtenir les résultats escomptés et pour appliquer les connaissances générées à partir de la recherche. Finalement, les théories de l’apprentissage s’intéressent à la psychologie comparée en effectuant des études sur les animaux pour comprendre le comportement humain.
Célèbre médecin et physiologiste russe et lauréat du prix Nobel de physiologie, Pavlov est sans aucun doute l’un des personnages les plus influents dans le domaine de la psychologie, qui à travers ses travaux, a inspiré plusieurs générations de chercheurs, dont B.F Skinner. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, pouvons-nous affirmer que la façon de faire de la psychologie de B.F Skinner était totalement en phase avec celle de Pavlov? Pour répondre à cette question, comparer rapidement les contributions de Pavlov et Skinner en rapportant les paradigmes auxquels les deux chercheurs adhéraient. Qu’avaient-ils en commun? Quels étaient leurs désaccords?
Comment la théorie de l’évolution aurait contribué à l’émergence du béhaviorisme? En rapportant leurs contributions respectives et leurs idées, démontrez comment Harvey Carr et Edward Lee Thorndike auraient permis de faire le pont entre la théorie de l’évolution et le béhaviorisme.
L’environnement façonne les espèces (pression environnementale sur les individus => traits et comportements favorisés). L’évolution est centrale pour l’émergence du béhaviorisme.
L’adaptation est importante : les réponses aux stimulations changent selon l’expérience. => prémisses béhaviorisme
Harvey Carr et Edward Lee Thorndike ont d’ailleurs mis en évidence le rôle de l’adaptation avec l’environnement, ce qui a permis de faire le pont entre la théorie de l’évolution et le béhaviorisme.
Harvey Carr a mis de l’avant la notion de l’adaptation. Les comportements s’expliqueraient avec les motivations qui découlent de l’environnement en soi. La motivation serait générée avec l’environnement de l’individu. La réponse à la motivation (p. ex., manger ou boire) est le comportement. L’organisme cherche à combler ses besoins pour survivre et va le faire à partir de cette séquence. Le besoin motive le comportement, jusqu’à ce que l’acte le comble et à ce moment, l’apprentissage se produit.
Edward Lee Thorndike a déterminé que les connexion neuronales s’adaptent à l’environnement. Les réponses face à certaines stimulations changent selon l’expérience. Cela amène une dimension béhavioriste : il existe une association entre la modulation des connexions neuronales, le comportement émis et l’expérience environnementale.
Carr : adaptation entre les motivations derrière les comportements et l’environnement
Thorndike : adaptation entre les connexions neuronales et l’environnement
Considérée comme une véritable révolution sur le plan épistémologique, l’apparition du positivisme logique a favorisé la croissance des disciplines scientifiques comme la psychologie, la sociologie et l’anthropologie, qui se sont appuyées sur des méthodes empiriques pour explorer des questions humaines complexes. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, qu’est-ce qui explique l’émergence du positivisme logique en science? Pour répondre à cette question, comparez le positivisme au positivisme logique.
Réponse alicia :
Les scientifiques ont « fait face à un mur ». C’est-à-dire que le positivisme proposait des standards scientifiques pour rendre la méthode scientifique rigoureuse, mais celle-ci les contraignait. Ils cherchaient une version plus « flexible » du positivisme.
Comparaisons :
- Importance d’accepter uniquement ce qui est publiquement observable : le positivisme adhère à cette idée et au fait que la connaissance & l’observation sont indissociables. Le positivisme logique estime que l’observation publique n’est pas certitude. Le monde qui nous entoure est déformé avec l’acquisition des informations qui passent par nos sens.
- Subjectivité : le positivisme, avec son approche phénoménologique, accorde de l’importance à la subjectivité de sens. La position du positivisme diffère.
- Théorisation : le positivisme le rejette et le positivisme logique estime que la théorisation est possible, puisqu’elle est nécessaire pour faire évoluer la science.
- Introspection : le positivisme l’évite et le positivisme logique adopte une vision phénoménologique de la connaissance. Cela est contraire au positivisme qui accorde bcp d’importance à l’XP physique.
- Empirisme : les deux approches s’inscrivent/sont influencés par l’empirisme. Le positivisme est une forme d’“empirisme extrême” et le positivisme logique tient compte de l’observation. Le positivisme logique a aussi une composante rationnelle puisque les théories sont nécessaires pour organiser et structurer l’information.
Ajout Charlie : Les scientifiques se rendent compte que la théorie est nécessaire pour faire évoluer la science. Les concepts et les théories sont indispensables; pour pouvoir prédire les choses, on doit chercher à les expliquer afin d’ultimement, rejeter la théorie. Pour pallier les limites du positivisme, les épistémologues ont donc proposé une version moins rigide du positivisme, le positivisme logique.
Le positivisme logique comprend deux composantes :
1. Empirisme : on doit se fier à nos sens pour tirer des conclusions de nos observations qui sont les plus minimales possibles. Comme dans le positivisme, l’observation est considérée comme l’autorité ultime.
2. Rationalisme : à partir de la rigueur proposée par la logique formelle et les mathématiques, on va structurer les observations et les informations sous forme de théorie, ce qui est contraire au positivisme (besoin de théorisation). - emploie de termes abstraits, seulement si on peut les relier à des observations empiriques au moyen de la logique.
En quoi consiste la psychologie objective? Pour répondre à cette question, vous devez expliquer les fondements idéologiques derrière l’approche en identifiant les postures épistémiques qui lui sont rattachées. Ensuite, vous devez rapporter quelle(s) écoles de psychologie lui est/sont associé(s).
La psychologie objective rejette l’expérience subjective et l’introspection. Elle maximise l’objectivité en psychologie et elle s’intéresse aux comportements observables : elle ne s’intéresse pas au sujet en tant que tel. La physiologie était une psychologie objective (p. ex., avec la mesure des réflexes). Elle s’intéresse à l’inhibition, donc aux mécanismes permettant l’inhibition volontaire (c.-à-d. le contrôle volontaire). Ce paradigme a permis l’émergence du conditionnement classique (béhaviorisme) et prend racine dans le positivisme. Elle vise à se ramener aux sciences pures.
À partir de ce qui fut abordé dans le cours, comparez le béhaviorisme avec le néobéhaviorisme.
Perception de l’individu (différences) :
* Béhaviorisme : positivisme (Auguste Compte)
* Néobéhaviorisme : positivisme logique
* Béhaviorisme : personne est passive (seuls l’environnement et les comportements observables et mesurables sont intéressants)
* Néobéhaviorisme : l’individu est actif et ses processus mentaux internes peuvent être impliqués dans les processus d’apprentissage.
Ressemblance entre les approches :
* Les deux approches accordent une importance à l’environnement et aux comportements observables et mesurables.
Développé par B.F Skinner, le modèle du conditionnement opérant fut accueilli comme une véritable révolution dans le domaine de la psychologie. À partir de ce qui fut abordé dans le cours, expliquez ce qu’est un programme de renforcement. Pour répondre à cette question, expliquez le principe du conditionnement opérant et ensuite, rapportez au moins 4 types de programmes de renforcement.
Principe conditionnement opérant : la probabilité qu’un comportement se produise est influencé par les conséquences de celui-ci. Un programme de renforcement désigne la demande de réponse à satisfaire pour obtenir un renforcement. Il existe cinq programmes de renforcement.
- Renforcement continu : Le comportement est renforcé à chaque fois.
- Renforcement à proportion constante : Le renforcement survient après un nombre prédéterminé de réponses non renforcées
- Renforcement à proportion variable : Le renforcement survient après un nombre variable de réponses non renforcées ; le nombre de réponses entre les renforcements n’est pas le même d’une fois à l’autre (p.ex. casino)
- Renforcement à intervalle fixe : Le renforcement survient après la première réponse faite après une période fixe, mesurée à partir du premier renforcement
- Renforcement à intervalle variable : Le renforcement arrive après une période qui varie d’un renforcement au suivant
- Prédire et comprendre comment une personne opère
- Étudier et contrôler les conséquences d’un comportement
- Le comportement est façonné avec l’environnement
Qu’est-ce que le canon de Morgan?
(Charlie : principe stipulant qu’on doit jamais […]) C’est le fait d’interpréter une action animale comme relevant de l’exercice de facultés de haut niveau, lorsque cela peut être interprété comme relevant de l’exercice de facultés de niveau inférieur.
Éviter de faire de l’anthropomorphisme.
P.ex., Hans le Malin (calcul mathématique) - Attribuer facultés de haut niveaux, mais les réponses dépendaient davantage d’exercices de facultés de bas niveau, c’est à dire l’observation de l’environnement.
Qu’est-ce qui différencie le béhaviorisme de la Gestalt? Pour répondre à cette question, expliquez les bases épistémiques et théoriques de chaque approche, en comparant leurs idées.
Réponse Charlie
Béhaviorisme
* Élémentistes : approche moléculaire
* Rejet de l’introspection pour les comportements
* Volontarisme / structuralisme : décomposition de l’esprit en processus
Gestalt
* Holistes : approche molaire
* Importance de l’introspection
* Phénoménologie : se concentrer sur le tout ; ne pas déformer l’expérience.
Les béhavioristes, contrairement aux gestaltistes, rejettent l’introspection pour les comportements. Les béhavioristes sont élémentistes (approche moléculaire), cherchant à tout déconstruire pour isoler certains processus. Se basant sur le volontarisme / structuralisme, ils décomposent la conscience ou les comportements complexes en des éléments fondamentaux. À l’inverse, les gestaltistes sont holistes (approche molaire), où l’expérience phénoménologique doit être centrale (on s’intéresse à ce qui dirige le comportement vers un but en affirmant qu’il se manifeste naturellement à la conscience sans analyse subséquente). Pour les gestaltiste, c’est donc mieux de se concentrer sur les touts plutôt que les parties, comme les béhavioristes le font, pour ne pas déformer le sens de l’expérience, mais aussi pour comprendre comment l’individu perçoit le tout.
Selon la Gestalt, notre cerveau jouerait un rôle important dans notre perception. À partir du contenu qui fut présenté dans le cours, dites brièvement en quoi consiste la psychologie de la forme, en expliquant les 4 grands principes théoriques.
Gestalt :
- École de psychologie qui met de l’avant les processus des l’esprit.
- S’intéresse aux processus de l’esprit à travers notre perception globale du monde qui nous entoure. On ne peut pas évacuer le contexte.
- Primauté de la globalité
- École de psycho qui pointe les failles du béhaviorisme pour que nous nous intéressions à d’autres façons d’étudier la psyché humaine
- A permis l’émergence de la psycho cognitive
Principes :
- Théorie des champs explique l’interaction entre le cerveau et la stimulation sensorielle
- Isomorphisme psychophysique : il existe une correspondance entre les structures de l’expérience subjective (XP psychologique) et les structures de l’activité cérébrale (monde physique).
- La constante perceptive permet d’expliquer que nous percevons le mouvement et les objets qui sont en activité (stimulus change, mais l’objet reste le même)
- La loi de la prégnance : L’information sensorielle fragmentée et incomplète se structure à partir des champs. Toute expérience cognitive a donc tendance à s’organiser.
- La perception viendrait de l’interaction entre le cerveau et les stimulation sensorielles. Notre cerveau comporterait des formes préétablies (champs) que les stimulations sensorielles viendraient activer. L’information et le champ s’influencent et se modifient mutuellement.
- Approche top-down : l’activité du cerveau structure les perceptions. Il y a des champs d’activité mentale dans le cerveau, avec des configurations structurées pour générer notre expérience subjective et les expériences mentales doivent être simples et symétriques pour que cela puisse fonctionner (notre cerveau cherche toujours le plus possible à simplifier et prendre certains raccourcis lorsque vient le temps de détecter des formes).
- Grâce à la constante perceptive on peut percevoir le mouvement et les objets en activité, car des stimuli différents activent les mêmes champs du cerveau afin qu’il considère toujours que c’est le même objet.
- Notre cerveau prend l’information provenant de divers endroits en cherchant à construire du sens pour être capable de détecter les formes.
En plus de porter un très grand intérêt envers les phénomènes entourant la perception, les psychologues derrière la Gestalt ont également contribué à bonifier nos connaissances à travers leurs propres théories sur l’apprentissage. En effet, l’une des contributions importantes de la psychologie de la forme fut de proposer le concept « insight ». En quoi consiste cette approche? Pour bien répondre à cette question, rapportez et expliquez brièvement les 4 caractéristiques de l’Insight selon la Gestalt.
L’insight est un apprentissage reposant sur l’intuition qui mène à une compréhension profonde des problèmes que l’on cherche à résoudre. Selon les gestaltistes, il existe 4 grandes caractéristiques de l’apprentissages par Insight.
1. Transition : La période de transition est brève entre « aucune solution » et la solution.
2. Performance : La performance issue d’une solution ayant été obtenue intuitivement à partir de notre réflexion est généralement directe, systématique et très efficace.
3. Mémorisation de la solution : Une solution trouvée intuitivement est gardée en mémoire longtemps.
4. Transposition : La solution qu’on trouve à notre problème va être transférable à divers contextes.
Laquelle des affirmations suivantes est fausse concernant B.F Skinner?
a) À travers sa conception moniste-matérialiste, Skinner a une vision antimentaliste de la psychologie l’ayant mené à s’opposer fermement à la psychologie cognitive
b) Il a beaucoup marqué les esprits à travers ses expériences sur le Petit Albert
c) Fervent défenseur de la science baconienne, Skinner accorde une très grande importante à la méthodologie
d) Bien qu’il n’y accorde très peu d’importance, Skinner reconnaît tout de même l’existence du concept de personnalité
e) Tous ces éléments sont vrais
b) Il a beaucoup marqué les esprits à travers ses expériences sur le Petit Albert
Sur laquelle des affirmations suivantes William Mcdougall et John Broadus Watson étaient-ils d’accord?
a) Les phénomènes mentaux sont importants et devraient être étudiés à partir des comportements
b) Les instincts jouent un rôle prépondérant sur le comportement
c) Bien qu’elle soit un épiphénomène, la conscience est une force active qui joue un rôle sur le comportement
d) Certaines dispositions psychophysiques sont héréditaires et permettent à leur détenteur de porter différents comportements selon différents contextes
e) Aucune de ces réponses
e) Aucune de ces réponses
La psychologie est la science des comportements
Grosminet est un chat domestique qui adore les canaris. Ça tombe bien, son maître possède également un joli petit canari nommé Titi. Chaque jour il tente de trouver un moyen pour le manger, mais se fait toujours interrompre, souvent par son maître qui le surprend et le châtie. Lorsque Grosminet entend des bruits de pas, il s’empresse de s’éloigner le plus loin possible de Titi, histoire de se donner une apparence d’innocence. Dans cette mise en scène de conditionnement classique, que représentent les bruits de pas?
a) Stimulus Neutre
b) Stimulus Non Conditionné
c) Stimulus Conditionné
d) Réponse Non Conditionnée
e) Réponse Conditionnée
c) Stimulus Conditionné
Jade aime la crème glacée. Tous les étés, elle prend son vélo et pédale au bout de sa rue pour aller en chercher, puis revient à vélo, tout en la léchant. Cette fois-ci, elle manque de voir le nid de poule et tombe de son vélo et se met à saigner du nez. Selon Watson, dans quelle catégorie de comportement se classe le saignement de nez?
a) Comportement acquis explicite
b) Comportement acquis implicite
c) Comportement inné illicite
d) Comportement inné implicite
e) Comportement inné explicite
e) Comportement inné explicite
