1
Q

Quels sont les 2 contextes dans lesquels une évaluation peut être produite ?

A

1) Dans le contexte d’un TRAITEMENT

2) Dans un contexte LÉGAL

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2
Q

L’évaluation dans le contexte d’une traitement peut prendre 3 formes. Nommer chaque forme et ce qu’elle implique.

A

1) Admission : Identifier le niveau de reconnaissance, les dispositions au traitement et les modalités de traitement à privilégier.
2) Clinique / début de suivi : Identifier les besoins, se familiariser avec l’histoire de vie, établir l’alliance thérapeutique.
3) Bilan d’évolution / fin de suivi : Rendre compte des progrès en cours de traitement.

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3
Q

L’évaluation dans le contexte légal peut prendre 3 formes. Nommer chaque forme et ce qu’elle implique.

A

1) Évaluation spécialisée en DS : Évaluer le risque de récidive et fournir des recommandations sur la prise en charge légale et clinique.
2) Rapport présentenciel (adulte) ou prédécisionnel (ado) : Fournir un portrait de l’accusé, analyse de la situation délictuelle, évaluer le potentiel de réinsertion sociale, évaluer le risque de récidive.
3) Rapport prédécisonnel (ado) : Comprendre le sens du délit, identifier les circonstances de passage à l’acte en tenant compte de l’histoire de vie et son portrait global actuel.

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4
Q

À quoi sert l’évaluation ? 5 éléments recherchés.

A

1) Établir le profil clinique du client;
2) Comprendre sa problématique sexuelle, sa dynamique de violence;
3) Déterminer son niveau de risque;
4) Identifier les cibles de traitement;
5) Identifier les mesures à mettre en place en lien avec la prévention de la récidive.

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5
Q

Qu’entend-t-on par “ Établir le profil clinique du client “ ?

A
  • IDENTIFIER ses caractéristiques (historique développemental, médical, psychiatrique, antécédents criminologiques, diagnistic (général et paraphilies), dispositions (niveau de réceptivité, besoins)).
  • SITUER les caractéristiques observées dans l’ensemble des caractéristiques connues des ATS
  • Déterminer la PERTINENCE des caractéristiques observées en lien avec la problématique sexuelle.
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6
Q

Qu’est-ce que comprendre la problématique sexuelle du client implique?

A
  • Manifestations sexuelles problématiques;
  • Facteurs associés à l’agissement de CSP (prédisposants, précipitants);
  • Aspects du fonctionnement associés à la problématique sexuelle;
  • Niveau de reconnaissance face à la problématique sexuelle;
  • Motivation au traitement;
  • Trajectoire de violence sexuelle et générale.
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7
Q

Comment peut-on déterminer le niveau de risque?

A

En explorant les facteurs de risque et de protection et en utilisant divers outils de mesure.

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8
Q

VRAI OU FAUX?
Un plan de gestion du risque est très bien pour voir les mesures à mettre en place en lien à la prévention de la récidive.

A

VRAI.

Le plan de gestion du risque regroupe, entre autres, la prise en charge clinique et légale, le plan de sortie, etc.

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9
Q

Avant de faire une évaluation, qu’est-il important de vérifier?

A
  1. Clarifier le MANDAT (objectifs de l’évaluation, questionnements spécifiques du demandeur, clarifications).
    2) Se questionner sur sa COMPÉTENCE (Suis-je la bonne personne? Ai-je un lien avec le client? Ai-je les compétences pour faire cette éval?).
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10
Q

Quelles sont les étapes préalables à l’évaluation?

A
  1. Prendre connaissance des documents officiels (rapport police, déclaration des victimes, rapport psychologique et médical) :
     Permet l’objectivation des propos du patient et de constater les aspects qui sont possiblement en situation de déni ou de minimisation ou omission d’aspects pertinents.
  2. S’assurer d’obtenir le consentement éclairé du client :
     Permet de clarifier le statut judiciaire, le rôle des évaluateurs, les objectifs de l’évaluation et d’expliquer les limites à la confidentialité.
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11
Q

Sur quoi s’appuie une bonne évaluation?

A
  1. Des sources d’informations diversifiées
     Entrevues avec le client
     Entrevues avec les proches, les professionnels qui travaillent avec le client, les victimes;
     Dossier clinique (évaluations antérieures, suivi psychiatrique/psychologique, dx);
     Rapports d’évaluation psychologique, physiologique, neuropsychologique.
     Dossier criminologique (rapports de police, dossier criminel, antécédents légaux);
     Rapport pré-sentenciel ou pré-décisionnel;
  2. La capacité d’intégration des données recueillies en vue d’émettre des conclusions et des recommandations;
  3. Mention des limites de l’évaluation;
  4. Crédibilité de l’expert.
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12
Q

VRAI OU FAUX?

Le rôle d’évaluation et le rôle d’intervention sont 2 rôles identiques.

A

FAUX.
On ne fait pas d’intervention dans une évaluation. Toutefois, des interventions occasionnelles de guidance peuvent être appropriées.

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13
Q

VRAI OU FAUX?
L’évaluation clinique ou physiologique est essentielle, car elle indique clairement si l’individu a commis un délit ou s’il récidivera dans le futur.

A

FAUX.
L’entrevue d’évaluation n’est pas destinée à obtenir un dévoilement ou des aveux relativement aux faits d’abus
sexuels. Elle ne permet pas non plus d’indiquer si l’individu récidivera.

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14
Q

Lors d’un processus d’évaluation, vaut-il mieux avoir un format d’entrevue dirigée, semi-dirigée ou non-dirigée?

A

Semi-dirigée.
Il importe de mener l’entrevue (être directif, mettre des limites, cadrer, être confiant), tout en étant flexible et souple, pour ne pas créer des barrières, résistances ou défenses.

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15
Q

VRAI OU FAUX ?
Il ne faut surtout pas utiliser d’instruments psychométriques spécifiques lors d’évaluation, car ils sont trop théorique et rigides.

A

FAUX.
Il est pertinent d’utiliser des instruments psychométrique (distorsions cognitives, fantaisies sexuelles et liens d’attachement), mais on ne doit pas s’y limiter. L’entrevue avec le client, la lecture des dossiers, les échanges avec d’autres professionnel.les sont de mise pour que les infos soient le plus fiables possible.

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16
Q

Est-il primordiale d’utiliser des instruments de prédiction du risque de récidive lors de chaque évaluation de chaque client?

A

Non.
L’évaluation du risque doit être faite seulement si c’est pertinent. Ne pas le faire chaque fois. On la fait souvent parce que les juges le demandent, mais l’important c’est de bien cibler les besoins pour le traitement, plus que le risque.

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17
Q

Il y a 5 caractéristiques recherchées chez un.e évaluateur.trice. Nommez et expliquez-en 3.

A
  1. Être à l’aise d’aborder des contenus sexuels et agressifs tout en étant conscient de ses limites et convictions concernant la sexualité
  2. Capacité de mener une entrevue semi-dirigée de façon souple et à agir dans le meilleur intérêt des objectifs de l’évaluation clinique
  3. Attitude de neutralité , ouvrir l’échange, exploration des faits par des questions ouvertes non menaçantes
  4. Attitude générale empreinte de patience et de persistance (capacité de soutenir informations jugées essentielles notamment p/r contenus sexuels et agressifs et ce, malgré réactions de déni)
  5. Capacité de créer/favoriser une relation de collaboration : bien définir les rôles, poser frontières claires, dans un environnement sécure
     Importance de choisir le niveau de contrôle et de structure des interventions en fonction d’individu
     Capacité de consigner ce qui se passe dans le processus d’évaluation et pas uniquement les infos factuelles
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18
Q

VRAI OU FAUX?

Les ATS, lors de l’évaluation, se situent sur un continuum de “soumission” à “opposition et hostilité”.

A

VRAI

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19
Q

VRAI OU FAUX?
Les ATS sont toujours capables de décrire la séquence de leur passage à l’acte, les éléments contextuels et leurs motivations.

A

FAUX.
Pour la majorité, ils sont incapables de décrire la scène.
Toutefois, certains tenteront de détourner le processus d’évaluation afin de provoquer, tromper, amadouer, séduire, etc. –> Documenter le mode relationnel et le processus des inférences.

20
Q

VRAI OU FAUX?

Si un ATS ne répond pas à une question, c’est forcément parce qu’il y a une résistance, et on doit la défaire.

A

FAUX.
Certains ont des problèmes cognitifs pouvant être confondus avec des résistances. Pour faire la distinction, reformuler les questions, cibler les thèmes, encourager à élaborer.

21
Q

Pour une évaluation efficace, on dit qu’il faut adapter le niveau et la structure des interventions. Comment faire ça?

A

1) Cerner les caractéristiques et dispositions des ATS
 Capacités intellectuelles et verbales
 Réactions défensives : manifestations déni ou opposition
2) Surmonter les réactions défavorables des ATS en adoptant un niveau de confrontation, de contrôle, et de structure
3) Préserver une attitude de neutralité

22
Q

Comment se déroule une entrevue d’évaluation clinique?

A

 Aborder et clarifier les informations jugées essentielles (particulièrement celles relative à la sexualité et à l’agressivité)
 Analyser les contenus en cours d’évaluation
 Dégager les facteurs contributifs et les contenus à prendre en considération

23
Q

Dans le modèle d’évaluation clinique structuré, il y a 2 parties aux contenus à couvrir. Quelles sont ces 2 parties?

A

Partie 1 : Histoire personnelle et familiale

Partie 2 : Évaluation clinique de la sexualité

24
Q

Quels contenus faut-il aller explorer dans la partie 1 de l’évaluation, CHEZ LES ADOS ATS?

A
  1. Développement personnel
  2. Lien avec les figures parentales
  3. Lien avec les pairs et le monde extérieur
  4. Événements traumatiques
  5. Changements familiaux post-dévoilement
25
Q

Quels contenus faut-il aller explorer dans la partie 1 de l’évaluation, CHEZ HOMMES ADULTES ATS?

A
  1. Développement personnel: antécédents et état actuel
  2. Figures parentales
  3. Antécédents de troubles mentaux et délinquance non
    sexuelle
  4. Histoire de consommation de substance
  5. Rapport à l’altérité, à l’intimité et socialisation
  6. Événements traumatiques
26
Q

Quelles sont les 3 axes qu’on doit explorer dans la partie 2 de l’évaluation, chez les ATS?

A

Axe 1 : Développement psychosexuel et intimité
Axe 2 : Problématique d’agression sexuelle
Axe 3 : Évaluation du risque de récidive

27
Q

Est-ce que les parties 1 et 2 des contenus à couvrir en évaluation doivent obligatoirement se faire en ordre respective?

A

Oui. La partie 1 s’explore à la rencontre 1 (2 heures) et la partie 2 en rencontre 2 (2 heures). Ça permet de ne pas aller direct dans le vif du sujet et de créer une alliance.

28
Q

Nommer 4 techniques d’entrevue à favoriser.

A

 Éviter d’être suggestif lors de la formulation des questions;
 Répéter les questions périodiquement;
 Utiliser un vocabulaire adéquat tout en s’assurant que le patient comprend les questions et les termes utilisés;
 Toujours demeurer centré sur l’objectif de l’entrevue et noter les interactions, ainsi que les comportements du
patient;
 Utiliser les moments de silence et noter les changements dans les expressions non verbales (changements physiologiques liés aux questions posées);
 Changer fréquemment de sujet pour contrôler la rencontre et obtenir des réponses spontanées de la part du patient;
 Se questionner sur le mode relationnel du patient durant l’entrevue (contrôle, victimisation);
 Soulever les contradictions;
 Questionner respectueusement le patient si on le sent inconfortable ou anxieux et utiliser positivement la
situation pour le sécuriser et le motiver à continuer;
 Tenir compte des distorsions cognitives du patient et le recadrer au besoin;
 Prendre conscience de ses propres sentiments durant la rencontre afin d’éviter de sous-estimer ou de
surestimer la gravité des actes posés.

29
Q

VRAI OU FAUX?

Il est pertinent de calquer les méthodes d’évaluation des ados ATS sur celles des adultes.

A

FAUX.

Il faut les différencier.

30
Q

Pourquoi est-il important de différencier l’évaluation des ados et des adultes?

A

Parce que les ados :
 Sont en processus de maturation sur tous les plans;
 Leur expérience de vie est moindre que celle des adultes;
 Le sens et la fonction des agir sexuels déviants ne sont pas encore fixés.

31
Q

Quelle perspective est-il important d’adopter auprès des ados en évaluation?

A

Une perspective développementale –>
Tenir compte des éléments liés au développement (histoire, fonctionnement familial et social, expériences de victimi, étapes de développement réussies et non-réussies, etc.).

32
Q

Chez plusieurs des ados ATS, des problématiques de violences autres que sexuelles surviendront. Qu’est-ce que ça implique, de la part du.de la clinicien.ne?

A

Ne pas restreindre les aspects évalués et les interventions aux seuls aspects des comportements d’abus sexuels.

33
Q

Le consensus actuel souligne que le patron d’intérêt sexuel de l’adolescent serait plus modifiable et moins ancré que celui de l’adulte. Qu’est-ce que ça implique, de la part du.de la clinicien.ne?

A

Ne pas prendre pour acquis une continuité de la conduite délinquante et des intérêts sexuels.

34
Q

Chez les ados ATS, un dévoilement partiel est attendu de leur part. Qu’est-ce que ça implique, de la part du.de la clinicien.ne?

A

Importance d’obtenir des informations collatérales: documents (médicaux, légaux, psychosiciaux),
intervenants, famille.

35
Q

La famille et les parents ont un rôle important dans la vie des adolescents. Qu’est-ce que ça implique, de la part du.de la clinicien.ne?

A

Qu’il faut impliquer les parents dès le début du processus évaluatif (lorsque possible).

36
Q

VRAI OU FAUX?

Les parents permettent de bonifier et valider les informations obtenues par l’ado.

A

VRAI.

Leur implication est nécessaire.

37
Q

Un dévoilement peut ébranler le fonctionnement familial. Qu’est-ce que ça implique, de la part du.de la clinicien.ne?

A

L’évaluateur doit être attentif et sensible à ces aspects afin d’éviter d’adopter une attitude de jugement et
de disqualification pouvant augmenter la méfiance des parents et ainsi diminuer leur ouverture et leur
collaboration.

38
Q

Il y a possibilité que les parents n’aient qu’une connaissance partielle de la situation (abus) pour diverses raisons. Qu’est-ce que ça implique, de la part du.de la clinicien.ne?

A

Il faut questionner :

leurs connaissances, leurs réactions, leurs compréhensions/hypothèses.

39
Q

Dans la partie 1 de l’évaluation des ados (histoire personnelle et familiale), donnez des exemples de sphères à explorer dans la catégorie “développement personnel”.

A
 Étapes développementales
 Problèmes; santé physique, santé mentale, gestions des émotions, impulsivité, trouble de comportements
 Réactions aux limites, aux règles
 Tolérance anxiété et stress
 Capacité à régler/gérer conflits
 Conditions de vie
40
Q

Dans la partie 1 de l’évaluation des ados (histoire personnelle et familiale), donnez des exemples de sphères à explorer dans la catégorie “lien avec figures parentales”.

A

 Structure familiale (réaction aux changements)
 Évolution des liens aux figures d’attachement et aux autres membres de la famille (stabilité ou changements, qualité des relations)
 Dynamique familiale (communication, expression/gestion des affects et des conflits, pratiques parentales, ouverture ou fermeture au monde extérieur)

41
Q

Dans la partie 1 de l’évaluation des ados (histoire personnelle et familiale), donnez des exemples de sphères à explorer dans la catégorie “lien avec les pairs et le monde extérieur”.

A

 Intégration à la garderie et à l’école (réaction séparation/distanciation des parents
 Capacité à établir et maintenir des relations interpersonnelles (capacité à l’intimité et à faire confiance aux autres, estime de soi)
 Parcours scolaire
 Implications dans des activités organisées

42
Q

Dans la partie 1 de l’évaluation des ados (histoire personnelle et familiale), donnez des exemples de sphères à explorer dans la catégorie “événements traumatiques”.

A

 Exploration détaillée des événements traumatiques ou marquants et leurs répercussions dans la vie de
l’ado et de ses proches.
 Diverses formes de victimisations dans divers milieux

43
Q

Dans la partie 1 de l’évaluation des ados (histoire personnelle et familiale), donnez des exemples de sphères à explorer dans la catégorie “Changements familiaux post-dévoilement”.

A

 Réactions familiales à la suite du dévoilement
 Changements ou réaménagements
 Identification des difficultés/problèmes au sein du milieu de vie
 Identification des forces/aspects positifs du milieu de vie

44
Q

Dans la partie 2 de l’évaluation des ados (évaluation clinique de la sexualité), donnez des exemples de sphères à explorer dans l’axe 1 (développement psychosexuel et intimité).

A

 Exploration du développement sexuel : Éveil sexuel, évolution des intérêts sexuels, expériences intimes (sexuelles et amoureuses)
 Sexualité dans la famille

45
Q

Dans la partie 2 de l’évaluation des ados (évaluation clinique de la sexualité), donnez des exemples de sphères à explorer dans l’axe 2 (problématique d’agression sexuelle).

A

 ATS: description narrative des périodes de sa vie :

  • Pré-délictuel : jours, semaines, mois précédant le délit
  • Per-délictuel : actes délictuels et suites immédiates
  • Post-délictuel : après le délit
46
Q

Nommer 4 types d’informations à recueillir auprès des parents.

A

 La réaction des parents suite au dévoilement.
 La connaissance de l’événement par les parents : ce qu’ils savent, comment ils l’ont appris, l’évaluation qu’ils
font de la gravité de l’événement, comment ils s’expliquent son occurrence, le sens de ces gestes pour eux et la concordance de leur connaissance de l’événement avec la réalité.
 Les particularités dans l’histoire développementale.
 Leur connaissance du réseau social de leur adolescent.
 Les sphères de réussite dans la vie du jeune.
 L’utilisation de matériel pornographique par le jeune et dans la famille : type de matériel et fréquence
d’utilisation.
 Les méthodes éducatives et le fonctionnement des règles dans la famille : encadrement, liberté, etc.
 Le mode de gestion de l’intimité dans la famille : présence ou absence de lieux qui assurent l’intimité, présence ou absence de limites physiques, absence d’inhibition dans les verbalisations à caractère sexuel, etc.
 L’investissement des parents auprès de l’adolescent.
 Les antécédents criminels, psychiatriques ou les problèmes de santé dans la famille.

47
Q

Nommer 5 bonnes pratiques à intégrer dans l’évaluation.

A
  1. Évaluation basée sur le modèle RBR et sur le modèle socio-écologique
  2. Réévaluation régulières (max 6 mois)
  3. Connaissances du développement normatif des adolescents, y compris le développement sexuel et les
    comportements « typiques »
  4. Considérer les facteurs de risque liés à la récidive sexuelle et à la récidive générale
  5. Considérer les facteurs de réceptivité
  6. Considérer les facteurs de protection
  7. Éviter d’utiliser la pléthysmographie pénienne
  8. Utilisation d’outils d’évaluation standardisés en complément à l’évaluation clinique
  9. Avoir une formation ou expertise suffisante pour utiliser les outils (incluant les propriétés psychométriques)
  10. Éviter la prédiction du risque
  11. Documenter les risques à court terme (récidive sexuelle et non-sexuelle)
  12. Documenter les besoins
  13. Prise en compte des faibles taux de base de récidive sexuelle
  14. Éviter les « étiquettes » (ex. jeune à haut risque)
  15. Recommandations basés sur le modèle RBR et sur le modèle socio-écologique
  16. Recommandations visent aussi un développement sain et s’appuient sur les forces