Cours 9 Flashcards
De la psychologie objective russe, il en fit la fondation.
Ivan Mikhaïlovitch Setchenov
Coureur de jupons qui aimait traumatiser les poupons
John Broadus Watson
En psychologie comparée, son canon fit sensation.
Conwy Lloyd Morgan
Avec lui, vos chiens en baveront.
Ivan Petrovitch Pavlov
Inconditionnel du conditionnement opérant, du façonnement à l’extinction
Burrhus Frederic Skinner
Pour lui, le phi-phénomène est un écart entre sensation et perception.
Max Wertheimer
Est-ce un canard? Est-ce un lapin? C’est une question de préconception.
Joseph Jastrow
De sa loi de l’effet à sa boite à problèmes, il s’intéresse également aux connexions.
Edward Lee Thorndike
D’un point de vue épistémologique, qu’est-ce qui caractérise les théories de l’apprentissage? Pour bien répondre à cette question, rapportez les fondements théoriques et idées de base (6 idées).
Les théories de l’apprentissage n’appartiennent pas à une école de pensée en particulier.
- Déterminisme environnemental : S’intéresse toujours de près ou de loin à l’environnement
- Positivisme : On se base toujours sur l’observation
- Évolutionnisme : Notion d’évolution est central
- Empirisme anglais et sensualisme français : S’intéresse à l’acquisition des connaissances au travers les sens et l’expérience de l’environnement
- Utilitarisme et pragmatisme (vient du fonctionnalisme) : On cherche à comprendre ce qui est optimal dans une situation.
- Psychologie comparée : Classifier les traits psychologiques en fonction des affinités et des différences entre les espèces pour retracer le cours de l’évolution mentale (ex : études sur des souris pour transposer sur humain, pas pour comprendre la souris).
Comment la théorie de l’évolution aurait contribué à l’émergence du béhaviorisme? En rapportant leurs contributions respectives et leurs idées, démontrez comment Harvey Carr et Edward Lee Thorndike auraient permis de faire le pont entre la théorie de l’évolution et le béhaviorisme.
Carr : C’est la motivation qui favorise l’apprentissage.
- Nos besoins vont motiver des comportements pour favoriser notre survie. Si ces comportements arrivent à combler nos besoins, nous les répéterons. Autrement, nous les cesserons.
- L’activité mentale est liée à l’acquisition, la fixation, la rétention, l’organisation et l’évaluation des expériences et à l’utilisation de ses expériences pour façonner les comportements. Il met également de l’avant l’idée de l’acte adaptatif qui affirme que ce qui précède le comportement est l’environnement. En effet, le comportement est une réponse à une motivation soit, un besoin de l’individu pour survivre, qui découle de l’environnement.
- Il contribue au béhaviorisme en s’intéressant à deux idées centrales de ce modèle : L’environnement et le comportement
Thorndike : Travaux souvent considérés comme jonction entre le fonctionnalisme et le béhaviorisme
- Connexionnisme : Si on veut mesurer la probabilité qu’une réponse comportementale soit faite en fonction d’un événement sensoriel X (un stimulus), pour ça il faut déterminer la force de la connexion neuronale qui va exister entre le stimulus et la réponse.
- Cette idée inclut une vision évolutionniste : Comme le cerveau et les connexions neuronales s’adaptent à l’environnement, les réponses qu’on aura face à certaines stimulations vont changer en fonction de l’expérience.
- Il y a une dimension béhavioriste : On fait une association entre la modulation des connexions neuronales, le comportement émis et l’expérience environnementale.
- Apport dans la psychologie comparée (vision positiviste, fait des observations) : Il va proposer 3 conclusions et 4 lois qui mèneront au béhaviorisme en proposant une approche scientifique de l’étude du comportement centrée sur l’observation des réponses à des stimuli
Considérée comme une véritable révolution sur le plan épistémologique, l’apparition du positivisme logique a favorisé la croissance des disciplines scientifiques comme la psychologie, la sociologie et l’anthropologie, qui se sont appuyées sur des méthodes empiriques pour explorer des questions humaines complexes. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, qu’est-ce qui explique l’émergence du positivisme logique en science?
Pour répondre à cette question, comparez le positivisme au positivisme logique.
Le positivisme logique émergera comme une forme plus flexible et modérée du positivisme, ainsi qu’en réponse au fait que les concepts et les héroïnes ne peuvent être rejetés pour faire avancer la science.
Positivisme : Éviter la théorisation ! Faire de la science à partir de ce qui est publiquement observable, on rejette donc l’introspection et la spéculation métaphysique.
Positivisme logique :
- On ne peut pas vraiment se passer de la théorisation (ex : avoir modèle théorique pour comprendre comment les astres se comportent). Toutefois, il faut théoriser sans sacrifier l’objectivité.
- Deux composantes : 1) empirisme (observation = autorité ultime) 2) rationalisme (à partir de la logique formelle et des mathématiques, nous structurons les informations sous forme de théorie)
- Critère de vérifiabilité pour éviter les spéculations métaphysiques et on se base sur des affirmations factuelles, donc vérifiables de manière empirique. On cherche à avoir un langage commun grâce à l’opérationnisme*.
- Le béhaviorisme se base sur le positivisme, alors que le néobéhaviorisme se base sur le positivisme logique.
Léon Skum, un milliardaire-vautour excentrique issu la Silicon Valley, nostalgique des films de science-fiction qu’il regardait lorsqu’il était encore un préadolescent, lance une nouvelle voiture électrique appelée la Dictavolt SS, un cube métallique compact au design inspiré par les boites de conserve les plus performantes de l’industrie agricole. Pour s’assurer que son carnet de commande ne dérougit pas, le milliardaire et génie qu’est Léon, décide de créer lui-même sa propre publicité.
Dans sa pub, conçue comme étant un montage de plans qui fonctionne par alternance, on voit en boucle le visage neutre d’un homme barbu en contre-jour, en uniforme de combat, regardant au loin, pensif, pour ensuite alterner avec d’autres images :
Un boxeur qui donne un coup de poing.
Des dauphins qui sautent en slow-motion;
Un enfant qui souffle sur un pissenlit;
Une grand-mère qui sourit au volant d’une Dictavolt SS.™;
Un drapeau des États-Unis;
Puis une image du véhicule ;
Puis le slogan tombe :
« La Dictavolt SS : Parce qu’il faut bien se conduire! ».
Le public est ému. La presse spécialisée parle d’un design « disruptif ». On apprend plus tard que l’homme barbu est un figurant payé 30$ pour fixer une lumière.
Quel effet perceptif est ici mobilisé dans le montage ?
Effet Koulechov
Dans une grande entreprise de la Silicon Valley, un PDG visionnaire annonce en conférence de presse que son nouveau projet d’intelligence artificielle sera dirigé par… un singe capucin. Il explique que ce primate, nommé Jeff, est capable de prendre des décisions stratégiques en appuyant sur des boutons pour « acheter » ou « vendre » des actions à la bourse. Il conclut :
« Jeff démontre que l’intelligence naturelle peut remplacer les gestionnaires humains. Il a même clanché certains de nos traders. »
Les journalistes applaudissent. La valeur de l’entreprise monte en flèche. Le PDG est invité à Davos. Pendant ce temps, une éthologue découvre que Jeff appuie simplement sur le bouton vert lorsqu’il est récompensé par une banane.
Quel principe (ou règle de raisonnement), souvent utilisé en psychologie comparée, permettrait ici de mieux comprendre les comportements de Jeff?
Pour bien répondre à cette question, nommez le principe et expliquez brièvement son fonctionnement.
Canon de Morgan : Lorsqu’on étudie le comportement animal, on doit éviter de faire de l’anthropomorphisme, donc de l’attribuer à des traitements de haut niveau (dérivé du rasoir d’Occam), s’il peut être expliqué par des facultés de niveau inférieur.
Selon la Gestalt, notre cerveau jouerait un rôle important dans notre perception. À partir du contenu qui fut présenté dans le cours, dites brièvement en quoi consiste la psychologie de la forme, en expliquant les 4 grands principes théoriques.
« Le tout est plus grand que la somme de ses parties » : École de la psychologie qui va s’intéresser au processus de l’esprit à travers notre perception globale qui nous entoure (s’intéresse aux éléments de contextualisation qui vont nous permettre de constituer notre perception).
Accorde une grande importance à la globalité : Globalité est perçue d’abord et sert de toile de fond pour tout ce qu’on perçoit.
4 grands principes théoriques :
1) Théorie des champs : Présence préalable de champs structurés de forces électrochimiques qui seraient présents avant la stimulation sensorielle. L’information et le champ se modifient mutuellement. On a des gabarits/champs/formes préétablis dans notre cerveau et les stimulations sensorielles ne feraient que les activer. Donc, les stimulations sensorielles vont activer les champs du cerveau.
2) Isomorphisme psychophysique (th. champs) : Correspondance entre les structures de l’expérience subjective et la structure de l’activité cérébrale. Donc, quand on perçoit une expérience subjective (ex : regarder une photo), il y a une correspondance entre la façon dont je vais la percevoir et la manière dont mon cerveau va traiter cette information là (monde physique). Il y a des champs d’activité mentale dans notre cerveau avec des configurations structurées pour générer notre expérience subjective. Importance que les expériences mentales soient simples et symétriques pour que ça puisse fonctionner.
3) Constante perceptive : Lorsqu’un objet reste physiquement le même alors que les stimuli reçus par nos yeux font en sorte que la perception va changer et varier selon plusieurs critères (distance, éclairage, etc.). Le stimulus change, mais l’objet reste le même → Les stimulus différents vont activer les mêmes champs du cerveau pour faire en sorte que le cerveau considère que c’est le même objet. Si je vois un vélo et on tourne, il va rester identique (activation du gabarit)
4) Loi de la prégnance : L’information fragmentée et incomplète se structure à partir des champs. Toute expérience cognitive à tendance à s’organiser. Ce qui arrive quand les images considérées comme ambigues ou incomplètes vont être interprétées comme complètes. Deux choses découlent de cette loi : (1) Information sensorielle peut être fragmentée et incomplète, mais à partir qu’elle va interagir avec les champs de force du cerveau, l’expérience cognitive qui va en résulter va être structurée et complète. (2) L’information s’organise de façon symétrique, simple et régulière en fonction de l’activité cérébrale du moment. Notre cerveau complète l’information, recherche constamment à dégager du sens (ex : les formes des nuages).
En plus de porter un très grand intérêt envers les phénomènes entourant la perception, les psychologues derrière la Gestalt ont également contribué à bonifier nos connaissances à travers leurs propres théories sur l’apprentissage. En effet, l’une des contributions importantes de la psychologie de la forme fut de proposer le concept « insight ». En quoi consiste cette approche? Pour bien répondre à cette question, rapportez et expliquez brièvement les 4 caractéristiques de l’Insight selon la Gestalt.
Apprentissage qui repose sur l’intuition, qui elle, mène à la compréhension profonde des problèmes que l’on cherche à résoudre.
4 grandes caractéristiques :
1) Transition : Tout au rien. Un problème ne peut exister que sous deux formes, soit qu’il est résolu ou soit qu’il ne l’est pas, il ne peut pas être les deux en même temps. On dit qu’il y a toujours un délai très court entre l’absence de solution et la solution.
2) Performance : Une fois qu’on a la solution, ça va fonctionner après dès qu’on va l’appliquer. La performance issue d’une solution qui va avoir été obtenue intuitivement à partir de notre réflexion va généralement être aisée et dépourvue d’erreur. Donc, l’action qui va en découler va être directe, systématique et très efficace.
3) Mémorisation : On trouve la solution et on va s’en rappeler pour toujours. Une solution trouvée intuitivement va être gardée en mémoire longtemps, permettant de voir émerger…
4) Transposition : La solution qu’on va trouver à notre problème va être transférable à divers contextes. Explication que donnent les gestaltistes du transfert d’un apprentissage. Il est possible d’apprendre des choses complexes sans pour autant qu’il y ait un renforcement.
Lors du cours 9, nous avons vu qu’il existe une distinction importante entre les approches élémentistes et holistes (aussi appelées molaires).
En vos mots, expliquez deux différences entre ces deux approches.
Ensuite, associez chacune des écoles suivantes à l’approche qui lui correspond :
Structuralisme :
Béhaviorisme :
Phénoménologie :
Gestalt :
Réponse :
Élémentisme : Approche moléculaire
- Structuralisme/volontarisme : Décomposer l’esprit en processus/diverses facultés.
- Les béhavioristes rejettent l’introspection pour les comportements
Holiste : Approche molaire
- Gestalt : Importance de l’introspection pour comprendre l’expérience de l’individu, faisant qu’on ne peut pas séparer cette expérience en sous-processus. On se concentre sur le tout, on ne déforme pas le sens de l’expérience.
- Phénoménologie : Expérience phénoménologique est centrale. On s’intéresse à ce qui va diriger un comportement vers un but en affirmant que celui-ci se manifeste naturellement à la conscience sans analyses subséquentes.
Quel concept désigne la tentative d’unification des sciences autour d’un vocabulaire commun, dans lequel toutes les propositions scientifiques devraient se rapporter à des objets ou phénomènes physiques, y compris en philosophie? Cette approche implique une forme de réductionnisme.
Physicalisme