Cours 8 Flashcards
Eugéniste soupçonné de fraude scientifique et falsification des données
Cyril Burt
La première femme à démonter scientifiquement que les menstruations ne rendent pas stupide
Leta Stetter Hollingworth
On devrait classer les gens selon leur acuité sensorielle, leur notoriété… et peut-être les forcer à se reproduire sélectivement, tant qu’à y être.”
Francis Galton
Si tu tires beaucoup sur leur cou, tes enfants deviendront des girafes.
Jean-Baptiste Lamarck
Riche homme d’affaires qui a financé des études sur l’eugénisme.
Andrew Carnegie
Le type qui a attendu 20 ans avant de publier sa théorie sur l’évolution… et qui a fini par la sortir parce qu’un autre gars allait lui voler son scoop.
Charles Darwin
- Nom du gars qui a poussé l’autre à publier sa théorie de l’évolution.
Alfred Russel Wallace
Philosophe de la Grèce antique aurait l’un des premiers à proposer une théorie rudimentaire du transformisme.
Anaximandre de Milet
« Tous les criminels ne sont pas des débiles, mais tous les débiles sont des criminels, au moins en puissance ».
Lewis Madison Terman
Personnage sur une diapo qu’on a skippé qui a conçu le test de Wechsler et dont le prénom est David.
David Wechsler
Jean-Baptiste Lamarck, naturaliste et biologiste français du XVIIIe siècle, s’est illustré pour ses travaux en classification et description des espèces, mais il est surtout connu pour avoir formulé la théorie du “lamarckisme”.
En vous appuyant sur les notions abordées en cours, rapportez l’idée centrale et la nature de sa théorie, puis rapportez l’observation initiale qui aurait conduit Lamarck à formuler ses hypothèses.
Ensuite, exposez les principes fondamentaux de sa théorie et examinez lesquels de ces principes ont été invalidés par les avancées scientifiques modernes, en y apportant des nuances si nécessaire.
Sa théorie naît du fait qu’il réalise que certains éléments dans l’environnement semblent affecter et altérer la morphologie d’animaux.
Transformisme (ou transmutation des espèces) : Pour pouvoir s’adapter à leur environnement, les espèces devaient changer certains TRAITS et que ces traits-là étaient forcément transmis à leurs descendants. Il a élaboré les hypothèses à partir des fossiles
4 principes d’évolution proposés :
1) L’aptitude du vivant à s’adapter aux circonstances : Vrai, principe qui se retrouve dans la théorie de Darwin.
2) Tendance au perfectionnement : Faux, puisqu’il n’existe pas de finalité chez les espèces.
3) La génération spontanée : Faux, puisque même si on avait l’impression que le vivant pouvait émerger à partir de rien, il existe de organismes invisibles à l’œil nu qui finissent par se développer et générer des organismes vivant et visibles pour les humains.
4) Hérédité des caractères acquis : Partiellement vrai, puisque l’environnement joue un rôle sur le phénotype d’un individu, mais ne modifiera jamais le trait complètement.
Publiée en 1859, L’Origine des espèces de Charles Darwin est probablement l’un des ouvrages les plus révolutionnaires de son époque. En effet, lors de sa publication, de nombreuses personnes, en particulier dans les cercles religieux, furent choquées par la suggestion que les espèces pouvaient évoluer et que l’homme descendrait d’autres formes de vie. En plus d’avoir marqué l’imaginaire collectif, la publication de L’Origine des espèces souligna le début d’une nouvelle ère dans notre compréhension de l’histoire de la vie sur Terre, faisant en sorte qu’encore aujourd’hui, la théorie de l’évolution de Darwin reste l’un des principaux fondements de la biologie moderne.
À partir de ce que nous avons vu dans le cours, expliquez en quoi consiste la théorie de la sélection naturelle en décrivant brièvement le principe derrière la théorie, les trois conditions et les deux mécanismes sur lesquels repose cette théorie.
Principe de la théorie de la sélection naturelle : Théorie transformiste* et qui repose sur l’adaptation. C’est un caract;re qui améliore la valeur sélective d’un individu, soit son degré d’adaptation à son environnement grâce à ses traits et caractéristiques fourni par sa génétique. Les espèce vont évoluer grâce à des mutations aléatoires qui se feront lors de la reproduction.
3 conditions :
1. Variation de traits : Il existe une variation des traits dans un population entre les individus et une variation qui est aléatoire d’une génération à l’autre. En effet, la progéniture de 1 individus va hériter des traits de ses parents, mais il va aussi y avoir des mutations (caractéristiques propres, donc de nouveaux traits ou amplifiés).
2. Héritabilité et propagation de traits : Traits doivent être héritables et se propagent entre individus.
3. Survie et reproduction : Trait affecte la survie et la reproduction
Deux mécanismes sur lesquels reposent cette théorie :
1. Reproduction différentielle : La valeur sélective dépend de la capacité de l’individu à transmettre ses gènes, donc de sa reproduction.
2. Survie différentielle : Les individus les moins bien adaptés aux conditions du milieu (à cause de leur hérédité) sont éliminés en nombre proportionnellement plus grand que ceux qui sont mieux adaptés, d’où la sélection de certains caractères plutôt que d’autres au cours des générations. Donc, ça permet de propager le trait de caractère qui a favorisé sa survie.
Dans le cours, on mentionne que Darwin a émis l’idée que la vie pourrait être apparue dans un petit étang chaud, ce qu’on appelle parfois la soupe primitive (Darwin’s Warm Little Pond).
Quel concept/idée se cache derrière cette image? Expliquez brièvement en moins de 2 lignes.
La soupe primitive est le contexte où plusieurs réactions chimiques auraient donné naissance aux 1er organismes vivants, donc cette idée se base sur l’abiogenèse.
L’abiogenèse : La vie proviendrait de simples réactions chimiques, grâce à certains contextes environnementaux. Le vivant serait donc apparu à partir de matière non vivante.
Herbert Spencer, défenseur du libéralisme classique et de l’individualisme, a exercé une influence significative sur son époque à travers ses travaux, qui ont marqué les sciences sociales, notamment la sociologie, la psychologie et l’anthropologie. Son impact a été tel que certains historiens parlent même de « Spencerisme » pour désigner ses interprétations de la sélection naturelle. Bien que cette théorie ne soit pas validée scientifiquement, peut-on pour autant affirmer que le Spencerisme n’a été qu’une « proposition anecdotique » dans l’histoire ?
La réponse est évidemment non, et vous devez la justifier.
Pour ce faire, commencez par définir ce qu’est le Spencerisme, en décrivant ses idées, ses croyances et ses bases théoriques, en vous assurant d’utiliser la terminologie appropriée.
Ensuite, analysez ses implications et conséquences aux niveaux social, politique et historique.
Spencerisme : L’application de la sélection naturelle aux rapports sociaux. Supporte que les caractéristiques acquises pendant l’existence d’une personne peuvent se transmettre à la génération suivante. Basé sur l’empirisme et l’associationnisme.
1. Applique le darwinisme social/théorie de l’évolution à l’humain et aux rapports sociaux : L’idée que les rapports sociaux entre les individus seraient également sujet à la sélection naturelle. La sélection naturelle ne façonnerait pas seulement l’espèce animale, mais elle ferait également en sorte qu’il existe un certain perfectionnement des sociétés humaines.
2. La survivance des plus aptes (principe de base du darwinisme social) : Les personnes qui sont les mieux adaptés à la société vont survivre et le mieux s’en sortir. Au même titre que les animaux luttent pour leur survie, c’est la même chose pour les êtres humains en société. Les individus qui sont les plus faibles de corps et d’esprit se sont eux qui sont éliminés en premier.
3. Nativiste : Croit en l’hérédité des caractères acquis (influence de Lamarck).
4. Empirisme et associationnisme : L’apprentissage et les connaissances vont être générés à travers les expériences que l’individu va avoir avec son environnement et à travers les comportements émis en lien avec ces expériences.
Implications sociales, politiques et historiques : Si on veut que les sociétés deviennent plus performantes, il faut laisser aller la libre compétition. Il est contre l’assistance sociale, donc il ne faut pas aider les personnes faibles, puisque ça va nuire au processus de sélection (entre en conflit avec la libre compétition et la sélection naturelle).
- Lien avec le capitalisme : Plus forts méritent d’être plus riches.
Scientifique britannique éminent, dont les contributions en statistiques et en psychologie ont durablement marqué le champ de l’étude des différences individuelles, Francis Galton a élaboré une conception distincte de l’intelligence qui a suscité de nombreuses implications théoriques et sociales.
En mobilisant les concepts explorés au cours, analysez la manière dont Galton concevait l’intelligence.
Dans votre réponse, commencez par exposer un aperçu synthétique des principaux axes de ses recherches.
Ensuite, approfondissez les bases théoriques qui structurent sa conception de l’intelligence, en explicitant les postulats centraux de son approche.
Enfin, développez une réflexion critique succincte sur les répercussions sociales induites par sa théorie de l’intelligence, en exposant les différentes pistes d’intervention sociales proposées par ce dernier.
Principaux axes de recherche :
- S’intéresse à : géographie, météorologie, anthropologie, psychométrie, stats
- Laboratoire d’anthropométrie : Cherchait à approuver le darwinisme social en y étudiant l’intelligence, les différences inter-individuelles (différences entre les races), premier qui étudie les jumeaux, étudie l’hérédité
- Importance de la mesure et de l’anthropométrie : Réputation ou célébrité = Intelligence
Bases théoriques de sa conception de l’intelligence : Empirisme anglais et nativisme (associationnisme)
- Empirisme anglais : Selon lui l’intelligence dépend de l’acuité sensorielle (corrélation).
- Nativiste : Selon lui, l’intelligence est innée, mais celle-ci doit être favorisée par l’environnement.
- Notre représentation du monde et nos connaissances vont dépendre de notre environnement et de nos sens nous permettant de tirer l’information de l’environnement. Dans ce sens, l’environnement peut favoriser l’intelligence selon Gaston.
- Eugénisme : Il vise à « améliorer la génétique » de la société en proposant une reproduction sélective = Trier et identifier les individus selon leur intelligence, favoriser les individus jugés socialement les plus aptes et défavoriser les plus faibles, former des couples de façon scientifique, financer l’éducation des enfants de ces couples, fermer les asiles, exiler les criminels
Répercussions sociales de : Permet aux gens puissants et risques de justifier leur place dans la société en utilisant l’argument qu’ils sont intelligents, plutôt que par le fait qu’ils proviennent de familles riches et que ça vient avec des avantages. Ils ont aussi encouragé des politiques de stérilisation des « moins pures, forts et aptes » autour du monde afin d’atteindre des sociétés dépourvues de « caractéristiques non désirables »
- Génocides et ségrégation : Application de l’eugénisme à travers la destruction d’un groupe d’individus
- Immigration Act aux USA
- Allemagne nazie
- Canada et autochtones
En plus d’avoir inventé un terme qui pourrait très bien lui coller à la peau (pas mal pour un psychologue !), Henry Herbert Goddard est connu pour avoir énoncé des affirmations ayant provoqué des conséquences sociales… disons, peu réjouissantes.
D’après ce que nous avons vu en cours, pouvez-vous nous rappeler deux de ces fameuses affirmations et nous raconter les résultats qu’elles ont générés ?
Indice : ça ne finit pas par « ils eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux ». Ah oui, finalement, rapportez également le fameux terme en question qu’il aurait inventé.
Affirmation #1 : Retard mental = Comportements criminels et immoralité.
o Résultat : 20 états vont adopter des lois sur la stérilisation et des milliers de personnes subiront des stérilisations forcées.
Affirmation #2 : 50% des immigrants sont des « crétins »
o Résultat : Taux de déportations de 350%
Inventé le terme « Moron »
Alfred Binet et Charles Spearman sont deux figures centrales dans l’histoire de la mesure de l’intelligence. Pourtant, leurs approches sont radicalement différentes. À partir du contenu du cours 8B, comparez la vision de Binet et celle de Spearman à propos de l’intelligence. Dans votre réponse, assurez-vous d’aborder les éléments suivants :
1) Leur conception théorique de l’intelligence : qu’est-ce que l’intelligence selon chacun ?
2) Leur approche psychométrique : comment mesurent-ils l’intelligence, et pourquoi ?
3) Leur vision sociale et éthique : à quoi sert un test d’intelligence, selon eux ?
4) Enfin, prenez position : laquelle de ces deux approches vous semble la plus pertinente aujourd’hui, et pourquoi ? (Argumentez minimalement.)
Leur conception théorique de l’intelligence : qu’est-ce que l’intelligence selon chacun ?
- Spearman : L’intelligence est Innée (notion nativiste) et se résume à quelque chose de quantitatif et mesurable grâce aux stats.
- Binet : Ensemble de plusieurs processus cognitifs complexes, pas possible de définir précisément ce qu’est l’intelligence, donc pas mesurable. L’intelligence a une certaine plasticité et c’est malléable, ça peut donc se modifier avec le développement, l’exercice et l’entraînement pour atteindre le plein potentiel de chaque enfant.
Leur approche psychométrique : comment mesurent-ils l’intelligence, et pourquoi ?
- Spearman : Mesure quantitative de l’intelligence avec deux facteurs. On mesure l’intelligence dans le but de classer les individus selon leur intelligence (+ et - forts)
Facteur G : Intelligence générale qui influence la performance dans une variété de tâches intellectuelles
Facteur S : Capacités spécifiques, les compétences particulières à certaines tâches ou domaines.
- Binet : Ne peut pas, difficile de définir l’intelligence. Mesure l’intelligence en prenant en compte plusieurs variables incluant la mémoire l’imagerie, l’attention, la compréhension, etc.
Leur vision sociale et éthique : à quoi sert un test d’intelligence, selon eux ?
- Spearman : On peut quantifier, donc facteur X général. On voulait justifier de koi de méchant (mentionné plus haut). Classer les individus des moins intelligents au plus intelligent
- Binet : On ne peut pas le mesurer en chiffre, on va comparer entre les individus. On fait des tests pour identifier les difficultés scolaires d’étudiants. Son but n’est pas de mesurer les enfants, mais de les comparer pour identifier ceux avec de la difficulté et leur venir en aide
Enfin, prenez position : laquelle de ces deux approches vous semble la plus pertinente aujourd’hui, et pourquoi ? (Argumentez minimalement.)
- Spearman : Psychométrie. Il adhère aux idées de l’eugénisme, donc les tests d’intelligence vont servir à classer les individus et à favoriser les plus forts au détriment des plus faibles.
- Binet : Psychoéducation (mon opinion). Vision sociale et éthique de la « mesure de l’intelligence » pour favoriser et optimiser le développement.
Dans le vaste domaine de l’évolution et de la biologie, les concepts clés sont souvent développés pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de la survie et de l’adaptation des espèces. En ce sens, les perspectives évolutionnistes apportent un cadre explicatif puissant qui permet de décoder les raisons pour lesquelles certains traits ou comportements se manifestent et persistent au sein des populations. Par conséquent, il devient essentiel d’examiner des notions spécifiques telles que la « signification fonctionnelle », un terme qui suscite de nombreuses interprétations au sein des études évolutionnistes et comportementales.
Dans ce contexte, à quoi le terme « signification fonctionnelle » fait-il référence précisément ? Pour répondre à cette question, commencez par définir ce concept et éclaircissez sa portée théorique.
Ensuite, pour en illustrer l’application, fournissez deux exemples concrets, tirés de contextes autres que ceux abordés en classe, qui démontrent comment la signification fonctionnelle se manifeste à travers notre propre observation de la nature.
La signification fonctionnelle est l’utilité d’un trait psychologique ou comportementale pour la survie et la reproduction.
o Peau foncé sert protéger rayons UV
o Caméléon change de couleur pour se camoufler et assurer sa survie
Bien qu’elle soit utilisée (de façon erronée) dans de nombreux domaines pour décrire la survie ou l’évolution des personnes ou des organisations les mieux adaptées à un environnement spécifique, à l’origine, l’expression « survival of the fittest ou « La survie du plus apte », fut introduite dans les années 1860). À l’origine, cette expression visait à décrire l’idée que ce sont les espèces qui s’adaptent le mieux à leur environnement qui survivent. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, qui fut la première personne à utiliser l’expression « survival of the fittest »?
Herbert Spencer
Leta Stetter Hollingworth, figure marquante du féminisme et pionnière dans le domaine de la psychologie, a joué un rôle essentiel dans la remise en question des stéréotypes de genre, tout en s’attaquant aux préjugés « scientifiques » de son époque. Puisque Leta était une femme de science exceptionnelle, la présente question visera à vérifier si vous avez bien mémorisé sa contribution, parce que oui, ça serait le fun que vous puissiez conserver ces informations dans votre mémoire à long-terme.
Voici donc quelques questions à son propos. Lorsque formulerez vos réponses, assurez-vous d’être le plus exhaustifs et précis possible.
1) Avec quel célèbre psychologue Leta a-t-elle réalisé son doctorat ?
2) Quelles sont les deux hypothèses qu’elle a déconstruites en utilisant la méthode scientifique? Expliquez ces deux hypothèses.
3) Finalement, quelle était sa vision de l’intelligence ?
1) Avec quel célèbre psychologue Leta a-t-elle réalisé son doctorat ?
- Turndike
2) Quelles sont les deux hypothèses qu’elle a déconstruites en utilisant la méthode scientifique? Expliquez ces deux hypothèses.
- L’hypothèse de la variabilité : Les hommes seraient plus susceptibles d’occuper les extrêmes dans une distribution (pour des compétences intellectuelles, artistiques et physiques), alors que les femmes se situeront autour de la moyenne.
- Le mythe de l’intelligence diminuée pendant les menstruations : Les femmes ont une intelligence amoindri durant les menstruations
3) Finalement, quelle était sa vision de l’intelligence ?
- Comme Binet, elle a une vision non nativiste de l’intelligence. Elle supporte que les conditions de vie ont un effet sur l’intelligence, que les enfants considérés comme « moins intelligents » auraient plutôt des difficultés d’adaptation et ça ne relèverait pas de l’intelligence.