Cours 8 : Théorie de la relation d'objets Flashcards

1
Q

Comment les modèles contemporains ont-ils évolués depuis les traditions théoriques classiques?

A

Les modèles de la personnalité d’aujourd’hui sont des modèles intégratifs ; cela signifie qu’ils sont davantage complexes, opérationnalisés et plus applicables.

Ces derniers ont donc voulu laisser de côté l’aspect dogmatique des théories classiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Donne un exemple de l’évolution des modèles de personnalité

A

Jung a élaboré son modèle des schémas en se basant grandement sur les idées de Kernberg et du constructivisme.

Son seul soucis était que son modèle améliore la vie de ceux qui souffrent de troubles de personnalité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

L’approche électique a contribué à développer les modèles intégratifs de la personnalité. Explique cette dernière et pourquoi elle a contribué ainsi?

A

L’approche électique est une méthode où on combine plusieurs idées, méthodes et pensées de différentes théories pour en tirer le meilleure.

Réalisations plus tard que ce type d’approche n’est pas assez profond pour expliquer le fonctionnement complexe de la personnalité. De là sont nés les modèles intégratifs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Le modèle de Otto Kernberg puise dans quel type d’approche?

A

Son modèle puise dans les traditions psychodynamiques.

Toutefois il sait se séparer des idées de Freud en tentant de déterminer des considérations plus pratiques pour son modèle.

Un des modèles les plus influents en psychologie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelle est la conception du fonctionnement de la personnalité de Kernberg?

A

Selon Kernberg, la personnalité fonctionne sur la base d’**objets internalisés. **

C’est à partir de ceux-ci que les structures psychologiques plus évoluées (identité, conscience) se forment.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Défini un objet internalisé

A

Un objet internalisé est une représentation très abstraite d’un objet qui se trouve dans notre environnement ; il s’agit d’un objet au sens large. On peut donc parler d’une personne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Défini la relation d’objet

A

C’est un ensemble qui inclut une représentation mentale inconsciente de soi, une représentation de l’objet (l’autre) ET de ce qui se passe entre soi et l’autre ; l’Affect.

l’affect lie la représentation de soi et de l’objet.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

À quel moment débute la relation d’objet?

A

La relation d’objet débute à l’enfance entre l’enfant et son donneur de soin.

Elle devient au fil du temps une sorte de modèle de comment l’on doit entrer en relation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

De quelle manière pouvons-nous observer l’affect ; ce qui se passe entre soi et l’autre?

A

On peut observer l’affect seulement par les pensées, comportements et émotions de la personne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

La relation d’objet est notamment influencé par une image de soi du ( ) et une image de soi de l’autre du ( )

A

La relation d’objet est notamment influencé par une image de soi du passé et une image de soi de l’autre du passé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

La relation d’objet est consciente ou inconsciente?

A

La relation d’objet est 100% inconsciente.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Est-il possible qu’une personne arrive à être conscient de sa relation d’objet?

Donne un exemple

A

La relation d’objet est entièrement inconsciente. Toutefois l’individu peut arriver à conscientiser certains éléments de sa relation d’objet.

Arriver à y être entièrement conscient est impossible. Il y a quelque chose de plus profond (l’inconscient) qui pousse l’individu à agir de cette façon au-dela de sa vonlonté consciente.

Par ex: Pourquoi je vais toujours vers des gars toxiques?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Explique comment la relation d’objet s’active de manière inconsciente dans la vie de tous les jours de l’individu.

A

Les différents contextes vont mener à une activation différente des relations d’objets internes.

Le contexte, la situation dans laquelle se trouve l’individu va éveiller une partie spécifique de la relation d’objet interne, et organisera ainsi le comportement de l’individu.

Les objets de relation sont donc dynamiques et peuvent changer en fonction des expériences et des émotions vécues à un moment donné.

Ex: lors d’un moment de tendresse, comme une soirée romantique, Clara se sent aimée et valorisée. Dans ce cadre, les parties de la relation d’objet activées sont différentes. Elle perçoit Julien comme un partenaire aimant et attentionné, capable de lui offrir sécurité et réconfort. Les sentiments de bonheur et de satisfaction prédominent, et Clara ressent un lien profond avec lui.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

À quels concepts Kernberg accorde beaucoup d’importance pour comprendre la structure de la personnalité?

A

1) la rigidité de la personnalité
2) l’identité
3) le fonctionnement moral

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Comment les relations d’objets se “construisent-elles”?

A

Les relations d’objet débutent à l’enfance entre l’enfant et son donneur de soin.

L’enfant internalise à partir du monde extérieur.

Les relations d’objets deviennent avec le temps des modes d’entrée en relation , des patterns de base appris qui se répèteront.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Le lien affectif qui unit les représentations de soi et les représentation de l’objet est :

A

la relation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quel est le principal avantage du modèle à différents niveaux d’organisation de Kernberg?

A

Le principal avantage de ce modèle est qu’il permet une vision plus nuancée et complexe de la pathologie plutôt que de la présenter de manière dichotomique.

Il y a donc plusieurs différents niveaux de fonctionnement pathologique auxquels l’individu peut se situer.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Explique comment le modèle des niveaux d’organisations de la personnalité de Kernberg est organisé

axes, sévérité

A

Le modèle comprend 2 axes principales : L’introversion (vers la gauche du graphique) et l’extraversion (vers la droite du graphique).

La pathologie se place aussi soit en haut ou en bas du modèle ; En haut = sévérité modérée et en bas = sévérité extrême de pathologie

Ex: Ainsi le trouble narcissique se trouve vers la droite (extraversion) et tend vers la sévérité moyenne à modérée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quels sont les 4 niveaux d’organisation du modèle de Kernberg?
Nomme les en ordre de moins sévère à plus sévère.

A

1) Organisation névrotique (ex: Trouble obsessif-compulsif)
2) Organisation borderline élevé (ex: Narcissime)
3) Organisation borderline faible (ex: Antisocial, paranoïaque, Hypocondriaque)
4) Organisation psychotique (ex: schizophrénie)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Dans le modèle des niveaux d’organisations de la personnalité de Kernberg, plus on est placé haut plus la personnalité est ( )

A

plus on est placé haut plus la personnalité est modérément malade.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Dans le modèle des niveaux d’organisations de la personnalité de Kernberg, plus on est placé bas plus la personnalité est ( )

A

plus on est placé bas plus la personnalité est très malade.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quels sont les éléments qui permettent de distinguer les niveaux d’organisation de la personnalité?

A

1) l’identité
2) Le niveau de maturité des mécanismes de défense
3) la qualité des relations d’objet
4) le fonctionnement moral
5) l’épreuve de la réalité

6) l’agressivité
7) La rigidité de la personnalité (récemment ajouté)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

L’identité

Modèle de Kernberg

+ déf

A

Le concept d’identité est la pierre angulaire de la théorie des relations d’objets.

Déf: Elle fait référence au sens subjectif de soi et à l’expérience des pairs significatifs dans l’environnement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

L’identité chez une personne saine

A

Chez une personne saine, l’identité est stable et intégrée. L’expérience de soi et des autres est complexe, bien différenciée et se caractérise par sa profondeur.

Elle est stable dans le temps, flexible et réaliste.

Non facilement influençable par des forces extérieures

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Chez une personne saine, l’identité est stable. Est-ce que cela signifie qu’elle est rigide?

A

Non, l’identité ici elle est stable mais flexible. C’est-à-dire que lorsque il y a changement, l’individu est en mesure de le faire de manière adaptative.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Vrai ou faux : l’identité saine permet de bien “lire” les autres, de pouvoir comprendre leur réalité interne

A

vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

L’identité du côté pathologique

A

Du côté pathologique, l’identité est diffuse. Il y a polarisation du sens de soi et des autres (tout bon ou tout mauvais) et une instabilité dans la description du sens de soi.

La description du sens de soi est très pauvre et peu détaillée ; elle peut changer rapidement selon les situations.

L’expérience subjective est fragmentée, manque de cohérence interne chez l’individu.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Identité saine ou pathologique?

Sophie est une femme qui, après avoir vécu des relations marquées par la violence conjugale, semble attirer des partenaires qui reflètent ce schéma destructeur. Dans ces relations, elle perd souvent son essence, devenant méconnaissable tant dans son apparence que dans son discours. Actuellement, elle s’habille en vêtements Harley-Davidson, influencée par son compagnon passionné de motos. Cependant, dans ses précédentes relations, elle a déjà changé de style vestimentaire pour s’adapter à son partenaire, portant des tenues de gym lorsqu’elle fréquentait un entraîneur. Cette tendance à modifier son identité pour plaire à ses compagnons témoigne de sa quête d’acceptation et de son besoin de réévaluation de soi dans le cadre de ses relations.

A

Identité pathologique (diffuse)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Identité saine ou pathologique?

Alex est une personne dynamique et bienveillante, qui valorise l’authenticité et l’intégrité. Toujours prête à écouter les autres, elle sait établir des relations profondes et significatives. Alex prend soin de sa santé mentale et physique en pratiquant régulièrement le yoga et en s’adonnant à des activités créatives, comme la peinture. Sa curiosité naturelle l’incite à apprendre constamment, que ce soit à travers des livres ou des rencontres enrichissantes. Optimiste et résiliente, elle fait face aux défis avec une attitude positive, ce qui inspire ceux qui l’entourent à cultiver leur propre bien-être.

A

identité saine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Comment pouvons-nous évaluer une identité pathologique en clinique?

A

Le clinicien pourrait demander à l’individu se décrire ou de décrire une personne signifiative pour lui.

Un individu avec une identité pathologique aura une grand*e difficulté à élaborer une description complexe de lui-même.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Le texte suivant démontre quel type d’identité?

Marc est un homme dont l’obsession pour son apparence influence tous les aspects de sa vie. Il refuse de sortir de chez lui tant qu’il n’est pas entièrement satisfait de son look, ce qui révèle une préoccupation excessive pour l’image qu’il renvoie aux autres. Dans ses interactions, il se montre souvent superficiel, réduisant les personnes autour de lui à des descriptions physiques, comme lorsqu’il parle de sa conjointe en se concentrant uniquement sur son apparence, affirmant : « ma femme a des gros seins pis elle sait comment faire à manger ». Cette incapacité à exprimer des émotions ou des qualités personnelles est frappante ; lorsqu’on lui pose des questions sur lui-même, il répond souvent par un ton déconcerté, comme : « mais voyons pourquoi tu me poses cette question ? », montrant ainsi son malaise face à une introspection qu’il semble fuir.

Quel aspect de l’identité est surtout souligné davantage?

A

Il s’agit d’une identité pathologique particulièrement diffuse.

L’aspect de la pauvreté de l’identité est très présente ici ; Marc décrit les autres de manière superficielle et appauvri et il est tout déboussolé lorsqu’on lui demande de se décrire lui-même.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Les mécanismes de défense dans la relation d’objet

A

Ce sont les réponses psycholofiques automatiques d’un individu lorsqu’il est confronté à un stresseur ou un conflit affectif.

Ils protègent contre l’anxiété et la douleur associées à l’expression de relation d’objet conflictuelles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Pour une personne saine : mécanismes de défense

A

Une personne en santé utilise des mécanismes de défense matures et variés.

Ils sont flexibles et adaptatifs ; ils permettent d’entrer en contact d’une manière moins confrontante avec la détresse.

Ils maintiennent le contact dans les réalités internes et externes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Personnalité pathologique : mécanismes de défense

A

Chez une personnalité pathologique, les mécanismes de défense sont rigides et inflexibles.

Ils détachent l’individu de sa réalité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

La qualité des relations d’objet

A

Fait référence à la compréhension qu’un individu a de la nature des relations interpersonnelles et à sa capacité à établir et maintenir un attachement mutuel et intime avec les autres.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Personnalité saine : La qualité des relations d’objets

A

Chez une personnalité saine, la personne est en mesure d’apprécier et d’être préoccupée par les besoins des autres, indépendamment de ses propres besoins, et d’entretenir des relations enrichissantes basées sur un principe de donnant-donnant.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Qualité de relation d’objet présente ou non?

Marc, 35 ans, entretient une relation saine et équilibrée avec sa compagne Clara. Un jour, Clara oublie de rappeler Marc après leur déjeuner en raison de son stress au travail. Plutôt que de se sentir rejeté ou de réagir de façon excessive, Marc comprend la situation, accepte l’ambivalence des relations humaines et attend le soir pour en discuter calmement avec Clara. Lors de la conversation, il exprime sa déception sans en faire un drame, et offre son soutien en reconnaissant les pressions auxquelles Clara fait face. Cette capacité à maintenir une perspective nuancée, à intégrer à la fois les aspects positifs et négatifs de la situation, et à réagir avec compréhension plutôt qu’avec des émotions extrêmes, illustre une relation d’objet de qualité, fondée sur la communication ouverte, la tolérance et la stabilité émotionnelle.

A

Relation d’objet de qualité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Qualité de relation d’objet présente ou non

Isabelle, 32 ans, présente des traits de personnalité borderline. Au début, elle idéalise sa collègue Sophie, la voyant comme “parfaite”. Cependant, lorsque Sophie, occupée par un projet, ne répond pas à un message dans les 24 heures, Isabelle se sent abandonnée et trahie. Elle passe immédiatement d’une admiration sans faille à une dévalorisation totale de Sophie, la percevant comme “mauvaise” et “indifférente”.

Lorsque Sophie essaie de discuter de la situation, Isabelle projette ses propres sentiments de rejet et interprète chaque action de Sophie comme malveillante. Incapable d’accepter l’ambivalence des relations humaines, Isabelle oscille entre idéalisation et dévalorisation, ce qui conduit à une rupture de la relation. Cette incapacité à intégrer les nuances dans ses interactions illustre une relation d’objet pathologique : elle ne parvient pas à percevoir les autres de manière réaliste et réagit de façon extrême et instable.

A

Qualité de la relation d’objet ici est appauvrie

39
Q

Le fonctionnement moral dans la relation d’objet

A

Fait référence au système de valeurs et idéaux d’un individu (sa boussole morale).

40
Q

Personnalité saine : Fonctionnement moral.

A

Chez une personnalité saine, il y a investissement envers ses valeurs et idéaux. Ils sont constants, flexibles et pleinement internalisés dans le soi.

41
Q

Personnalité plus antisociale ou narcissique : Fonctionnement moral

A

Chez une personnalité antisociale ou narcissique les valeurs et les idéaux sont manquants ; la boussole morale n’est pas présente.

Marquée par une *incapacité à ressentir des remords. *

Il y a internalisation de conséquences sociales externes qui vient influencer le fonctionnement moral. Ce ne sont pas des principes moraux super authentiques, c’est plutôt lorsque c’est à leur gain.

42
Q

Quelle structure semble faire défaut ici?

Éric a une vision du monde très dichotomique, où il voit les autres comme des outils à utiliser ou comme des obstacles à son succès. Il ne croit pas en la morale en tant que concept flexible, mais plutôt en un ensemble de règles qu’il applique à sa manière. Par exemple, il peut justifier des comportements contraires à l’éthique, comme frauder des comptes ou tromper des clients, en disant que c’est « la loi du plus fort » et que ceux qui se laissent avoir méritent ce qui leur arrive.

A

Le fonctionnement moral est rigide ici.

43
Q

L’épreuve de la réalité

A

Dans le cas des individus organisés au niveau borderline, on remarque une incapacité à lire les signaux sociaux, à comprendre les conventions sociales et à réagir avec tact dans un contexte relationnel.

44
Q

Quelle structure est affectée ici?

Soudain, Claire interrompt brutalement la conversation pour se faire remarquer. Elle se penche en avant et dit d’une voix forte : « De toute façon, vos vacances sont sûrement ennuyeuses comparées aux miennes ! » Elle sourit, mais d’une manière nerveuse, espérant qu’ils la réintègrent dans la conversation. Cependant, cette interruption est mal reçue. Les invités échangent des regards gênés. L’un d’eux répond, un peu sur la défensive : « Euh, non, on parlait juste de nos projets… mais ok. »

Claire, cependant, ne perçoit pas l’embarras dans la pièce. Elle interprète le silence qui suit comme un rejet et, dans sa colère, elle continue à se défendre en disant : « Non, mais sérieusement, vous n’avez aucune idée de ce que c’est que de vraiment voyager. Vous devriez essayer de sortir un peu de vos petites vies confortables. »

A

L’épreuve de la réalité sociale

45
Q

Vrai ou faux : les gens organisés au niveau sain et névrotique ont des difficultés sociales et sont difficilement connectés à leur environnement?

A

faux!

46
Q

Au niveau psychotique, qu’en est-il de l’épreuve de la réalité?

A

À ce niveau il y a distorsions dans la perception de la réalité manifeste, objective.

47
Q

Quels sont les 2 niveaux de la réalité?

A

**La réalité objective **: C’est la réalité telle que l’on la voit avec nos 5 sens.

**La réalité sociale **: Tout ce qui est détection, habileté à comprendre les signes sociaux. (ex: comprendre quand une personne se moque de nous, est intéressée etc)

48
Q

Qu’est-ce qui tend à quitter l’individu lorsqu’il commence à descendre vers un niveau d’organisation plus pathologique?

Choix : la rigidité, le fonctionnement moral, l’épreuve de la réalité sociale, l’identité

A

L’épreuve de la réalité sociale

49
Q

La rigidité de la personnalité

A

Une personnalité pathologique se définit par la rigidité et le caractère extrême des traits de personnalité.

Plus les traits qui composent la personnalité deviennent rigides, plus la personnalité devient pathologique.

50
Q

Que veut on dire par des traits de personnalité rigide?

A

On veut dire qu’un individu est incapable de modifier son comportement même lorsqu’il désire consciemment le faire et ou la situation demande une certaine adaptation.

51
Q

Rigidité ou prise de conscience

Anne est une professionnelle accomplie travaillant dans un cabinet d’avocats. Sa carrière est marquée par un succès apparent et une réputation de personne organisée et déterminée. Cependant, elle commence à réaliser que sa manière de penser et de se comporter a des conséquences négatives sur sa vie personnelle et professionnelle.

Anne décide de consulter un thérapeute pour explorer les raisons sous-jacentes de sa rigidité. Lors de ses séances, elle parle de son perfectionnisme et de sa peur de l’échec, qui l’ont poussée à adopter un comportement contrôlant. Avec l’aide du thérapeute, elle commence à travailler sur l’acceptation de l’incertitude et l’ouverture à la critique.

A

Ici Anne prend conscience de sa rigidité et prends des moyens pour modifier son comportement.

52
Q

Chez les niveaux d’organisation inférieurs (pathologie + extrême), les traits sont rigides ET ______

A

les traits sont rigides et contradictoires.

53
Q

Fait allusion à ….

Dans ses relations amoureuses, Claire aspire à une connexion profonde, mais elle a du mal à s’ouvrir aux autres. Sa peur de l’abandon la pousse à se retirer émotionnellement lorsqu’elle se sent vulnérable, provoquant des frustrations chez ses partenaires qui cherchent à établir une proximité. Cette dualité entre le désir d’intimité et la peur de se dévoiler crée un cycle de rapprochement et d’éloignement.

A

la rigidité des traits de personnalité et leur aspect contradictoire

54
Q

Qu’est-ce qui caractérise un trouble de personnalité?

A

Une rigidité pathologique affectant constamment le fonctionnement de l’individu et causant des souffrances autant à lui qu’à son entourage.

55
Q

Que représentent les niveaux d’organisation dans le modèle de Kernberg?

A

Il s’agit d’un cadre conceptuel pour comprendre et classifier les différents styles de fonctionnement pathologique

56
Q

Quels sont les 4 niveaux d’organisation du modèle de Kernberg?

A

1) Organisation névrotique
2) Organisation borderline “haut niveau”
3) Organisation borderline “bas niveau”
4) Organisation psychotique

57
Q

L’organisation névrotique

Identité, mécanismes de défense, relations d’objets, fontionnement moral, épreuve de la réalité, rigidité

A

Identité: Consolidée
Mécanismes de défense: Basées sur le refoulement. (Moi + faible)
Relations d’objets: Profondes et réciproques
Fontionnement moral: Internalisé et rigide (règlements très importants, ne pas déroger)
Épreuve de la réalité: Intacte
Rigidité: Légère à modérée (rigide dans leur manière de créer leur propre système de règles et de plan de vie)

Ce sont le type de client qui ont tendance à passer sous le radar en contexte clinique. Leur motif principal de consultation n’est jamais un trouble de personnalité.

58
Q

Organisation borderline “haut niveau”

Identité, mécanismes de défense, relations d’objets, fontionnement moral, épreuve de la réalité, rigidité

A

Identité: Diffuse
Mécanismes de défense: Refoulement ET clivage
Relations d’objets: Certaines sont reciproques (très sélectifs dans leur relations de proximité ; l’exploitant ou l’exploité)
Fontionnement moral: Inconsistant (peuvent être le bien et le mal)
Épreuve de la réalité: Réalité objective est intacte mais certains déficits dans la réalité sociale
Rigidité: Extrême.

59
Q

Explique la notion de clivage comme mécanisme de défense chez les borderline de haut et de bas niveau

Pourquoi utilisent-ils ce mécanisme?

A

Chez les individus organisés au niveau borderline de haut et de bas niveau, le clivage est leur mécanisme de défense préféré.

Le clivage consiste à séparer symboliquement l’objet en 2 parties, soit l’une comme état toute bonne et l’autre comme étant toute mauvaise.

Ils tendent à utiliser ce mécanisme de défense pour se protéger de la complexité des relations interpersonnelles. Ils préfèrent voir les individus comme étant tout bon ou tout mauvais que de s’attarder aux nuances possibles.
- Il y a donc alternation rapide entre idéalisation et dévalorisation d’une même personne.

60
Q

Organisation borderline “bas niveau”

Identité, mécanismes de défense, relations d’objets, fontionnement moral, épreuve de la réalité, rigidité

A

Identité: Très diffuse
Mécanismes de défense: Clivage
Relations d’objets: Centrées sur la réponse à ses propres besoins (relations exploitantes; exploite ou se fait exploiter)
Fontionnement moral: Non présent. Profond manque d’empathie
Épreuve de la réalité: Réalité objective est intacte MAIS déficits dans la réalité sociale ET états psychotiques transitionnels (pertes de contact temporaires avec réalité)
Rigidité: Très extrême. (autodestructeur)

61
Q

Le modèle des schémas de Young

Quel est le seul but de cette approche

A

Il s’agit d’un modèle qui démontre un excellent exemple d’un modèle intégratif. Il a puisé beaucoup dans le modèle de Kernberg afin d’élaborer sa théorie des schémas.

Le seul but de cette approche consistait à l’efficacité thérapeutique.

62
Q

Selon Jung, qu’est-ce qu’un schéma?

A

Un schéma est une mémoire constitutée de sensations corporelles, d’émotions, de cognitions, de tendances à l’action et de souvenirs narratifs.

63
Q

Vrai ou faux: Selon la théorie de Jung, tous les schémas sont négatifs

A

Faux! les schémas peuvent être positifs ou négatifs, adaptés ou inadaptés.

64
Q

Selon Jung les schémas se construisent….

A

Les schémas se construisent à l’enfance. Certains sont positifs, d’autres sont négatifs. Certains sont adaptatifs et d’autres sont inadaptés donc ils ne permettent pas de bien s’adapter à l’environnement qui entoure l’individu.

65
Q

Explique comment un schéma est “activé”

A

Par son interaction avec l’environnement, l’individu entre en contact avec des éléments qui vont venir activer des certains schémas.

En temps normal, ce sont nos schémas positifs et adaptés qui sont activés. Toutefois, si tôt dans la vie de l’enfant il y a eu construction de schémas précoces inadaptés, et que l’individu se retrouve souvent dans des situations où ces schémas sont activés à répétition on parle plutôt de trouble de personnalité.

66
Q

Vrai ou faux: La personnalité en santé ne contient aucun schéma précoce inadapté

A

Faux! la personne en santé contient 2-3 schémas précoces inadaptés.

Ce qui la départage de la pathologie est que ce petit nombre de SPI est activé rarement et que dans certaines situations.

67
Q

À quel moment est-ce qu’on parle de pathologie en matière de schémas précoces inadaptés?

A

Lorsque la personne présente plusieurs schémas précoces inadaptés qui s’activent à répétition et dans plusieurs situations différentes on parle de pathologie.

Il y a répétition et manque d’adaptation dans l’âge adulte quand c’est pathologique.

68
Q

Quelles sont les 5 caractéristiques des schémas précoces inadaptés?

A

1) Ils sont issus d’expériences novices (et non nécessairement traumatiques)
2) Ils se battent pour leur suvie (vital ; ancré profond en soi)
3) Ils sont basé sur la réalité de perceptions infantile et adolescente
4) Ils sont pathologiques dans leur répétition et leur manque d’adaptation à l’âge adulte.
5) Ils sont dimensionnels (on les possèdent sur un continuum)

69
Q

Quelles sont les 4 types d’expériences typiques qui mènent au développement de schémas précoces inadaptés?

A

1) La frustration des besoins
2) L’excès de satisfaction des besoins
3) La traumatisation ou victimisation
4) L’identification à figures significatives ayant des SPI (récompensé)

70
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Claire recherche constamment des réassurances, demandant des promesses comme « Tu ne vas pas me quitter, hein ? », et interprète les silences ou petites absences comme des signes de rejet. Cette insécurité vient de son passé, marqué par des expériences de négligence ou d’abandon, ce qui alimente sa crainte de ne pas être suffisante ou de ne pas mériter d’être aimée. Elle cherche des preuves concrètes d’amour, comme des gestes attentionnés ou des souvenirs partagés, qu’elle chérit et revisite sans cesse pour se rassurer. Ces souvenirs sont essentiels pour elle, car ils représentent un ancrage face à ses peurs. Ses expériences passées de rejet la hantent, et elle a souvent du mal à se détacher des relations, devenant parfois dépendante affectivement. Avec les autres, Claire peut paraître réservée ou distante au début, mais une fois en confiance, elle est loyale et attentive, cherchant des relations profondes et durables. Ses doutes sur la sincérité des autres, notamment à travers les compliments, rendent les connexions superficielles difficiles à vivre pour elle. En somme, bien qu’elle puisse sembler exigeante ou anxieuse, Claire est une personne pleine d’amour, qui a besoin de stabilité émotionnelle pour se sentir en sécurité. Si elle trouve quelqu’un qui comprend ses besoins et lui offre la réassurance dont elle a besoin, elle peut être une partenaire fidèle et profondément attaché

*Regarde la liste.

A

SPI de l’abandon/instabilité

71
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Léa est très méfiante et mal à l’aise avec l’idée d’être approchée, surtout par des personnes qu’elle ne connaît pas bien. Elle a souvent l’impression d’être surveillée ou observée, ce qui la rend encore plus sur la défensive et peut la pousser à se refermer sur elle-même. Léa a une tendance marquée à éviter les interactions sociales ou les situations où elle doit s’ouvrir, qu’elles soient émotionnelles ou physiques. Elle a du mal à accepter l’intimité, qu’il s’agisse de moments de proximité affective ou de partage personnel. La peur de la vulnérabilité est constamment présente, et elle préfère garder une distance pour se protéger. Cette réticence à s’engager émotionnellement vient en grande partie de souvenirs douloureux de trahison dans le passé, comme des ruptures brutales, des amitiés brisées ou des relations où la confiance a été profondément ébranlée. Ces expériences la hantent et nourrissent sa réticence à accorder à nouveau sa confiance. Léa peut paraître froide ou distante, mais ce n’est qu’une défense contre une peur profonde du rejet ou de la manipulation. Elle a besoin de temps pour se sentir en sécurité et, même si elle est capable d’aimer, elle a besoin de relations basées sur une confiance absolue et un respect des limites qu’elle pose.

A

SPI méfiance/abus

72
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Claire a grandi dans une famille où les émotions étaient rarement exprimées. Ses parents, bien qu’affectueux à leur manière, étaient souvent absents émotionnellement. Son père, un homme réservé, avait du mal à exprimer ses sentiments, et sa mère, débordée par les responsabilités familiales, était souvent distante. Claire n’a pas beaucoup reçu de câlins ou d’attention physique durant son enfance, et ses besoins émotionnels étaient souvent mis de côté au profit des préoccupations pratiques de la vie quotidienne. Les rares moments où elle recevait de l’affection étaient souvent après avoir accompli quelque chose de remarquable, ce qui renforçait l’idée qu’elle devait “mériter” l’affection.

A

SPI Carence affective

73
Q

Quels sont les 3 sous-types dans le SPI de carence affective?

A

Privation d’affection: Pas d’attention, de chaleur ou de compagnie
Privation d’empathie: Personne ne vous écoute, ne vous comprend ou ne partage vos sentiments.
Privation de protection: Personne ne vous donne de conseil ou vous guide.

74
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Sophie est une personne qui lutte avec une grande honte intérieure, particulièrement en ce qui concerne ses désirs et ses besoins personnels. Elle a du mal à accepter ses envies, souvent jugées comme inappropriées ou honteuses dans son propre esprit, ce qui la pousse à les refouler. Sophie se trouve souvent imparfaite et manque de confiance en elle, convaincue qu’elle n’est pas à la hauteur des attentes des autres ou même des siennes. Cette perception de son imperfection l’amène à éviter les situations où elle pourrait être exposée ou vulnérable, de peur d’être jugée ou rejetée. Elle se sent parfois intrinsèquement mauvaise, comme si quelque chose clochait profondément en elle, une sensation de ne pas mériter l’amour ou l’acceptation. Cette idée qu’elle est défectueuse se renforce à travers des expériences passées où elle a été rejetée ou mal comprise. Ces rejets la marquent profondément, alimentant son sentiment d’inadéquation et sa crainte de ne jamais pouvoir trouver une place où elle se sentira vraiment acceptée. Elle évite donc souvent les relations et les situations où elle pourrait être confrontée à ces peurs de rejet, préférant se protéger dans une sorte de retrait émotionnel.

A

SPI Imperfection/honte

75
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Maxime est une personne qui se sent constamment à l’écart, convaincue qu’il ne fait partie d’aucun groupe, qu’il soit social, familial ou professionnel. Il éprouve souvent l’impression d’être le « mouton noir », quelqu’un de différent des autres, qui ne correspond pas aux normes ou aux attentes de ceux qui l’entourent. Ce sentiment de déconnexion le pousse à adopter des comportements d’auto-exclusion : il préfère se retirer avant même de risquer d’être rejeté, comme s’il anticipait le rejet des autres. Il choisit souvent la solitude, non pas par choix mais par conviction qu’il n’a pas sa place au sein des groupes. Cette auto-exclusion lui permet de se protéger des blessures émotionnelles liées à son sentiment d’infériorité ou de différence. Maxime lutte contre ce besoin constant de se tenir à l’écart, mais il est convaincu qu’il n’arrivera jamais à se fondre dans le moule ou à être pleinement accepté.

A

SPI Exclusion

76
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Élodie est une personne qui éprouve une grande difficulté à accomplir des tâches de manière indépendante, même les plus simples. Elle se sent souvent submergée par l’idée de devoir prendre des décisions ou d’agir seule, ce qui l’amène à se figer ou à procrastiner lorsqu’il s’agit de passer à l’action. Cette incapacité à se débrouiller seule la plonge régulièrement dans un état de désespoir, la convainquant qu’elle est incapable de réussir par elle-même. Son sentiment de paralysie face aux responsabilités est renforcé par des souvenirs d’enfance où ses parents ont toujours été trop présents, répondant à tous ses besoins et ne lui permettant jamais de développer l’autonomie nécessaire. Elle n’a jamais appris à gérer les tâches ou à prendre des initiatives de manière autonome, ce qui l’a laissée dépendante et hésitante face aux défis de la vie adulte. Ces souvenirs nourrissent son sentiment d’impuissance et renforcent son idée qu’elle ne peut pas réussir seule, alimentant son désespoir et son incapacité à avancer.

A

SPI Dépendance/incompétence

77
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Julien vit dans un état constant de peur, une angoisse diffuse qui teinte presque toutes ses actions et pensées. Cette peur se manifeste sous forme d’obsessions qui envahissent son esprit, le poussant à ruminer sans cesse des scénarios catastrophiques ou des inquiétudes irrationnelles. Pour tenter de contrôler cette anxiété, il développe des compulsions : des comportements répétitifs qu’il estime nécessaires pour apaiser son esprit, comme vérifier plusieurs fois si la porte est verrouillée ou suivre des rituels précis avant de faire une activité. Ces rituels, bien qu’ils lui apportent un soulagement temporaire, ne font qu’amplifier son sentiment de perte de contrôle. Julien sort rarement, préférant rester à l’abri chez lui où il se sent plus en sécurité, à l’écart du monde extérieur qu’il perçoit comme menaçant. Son isolement social devient alors une forme de refuge, mais il nourrit également son anxiété, car plus il s’éloigne des autres, plus il se sent déconnecté et seul dans ses luttes intérieures. Son monde se rétrécit, et ses comportements obsessionnels et compulsifs deviennent des mécanismes pour gérer une réalité qu’il trouve de plus en plus difficile à affronter.

A

SPI vulnérabilité

78
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Caroline a une tendance marquée à se perdre dans les autres, à tel point qu’elle peine parfois à discerner où finit son identité et où commence celle des autres. Les frontières entre elle et l’Autre sont floues, ce qui fait qu’elle absorbe les émotions et les besoins des autres, souvent au détriment des siens. Cette confusion l’empêche de comprendre clairement ce qu’elle ressent vraiment, car ses émotions sont souvent envahies par celles de ceux qui l’entourent. Elle vit dans un état d’extrême proximité, cherchant à être constamment proche des autres, à tout moment, comme si une distance même légère lui paraissait insupportable. Ce comportement d’attachement excessif peut parfois être perçu comme étouffant par les autres, mais pour Caroline, c’est une façon de se rassurer et de se sentir exister, en se liant intensément à ceux qui l’entourent.

A

SPI fusion

79
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Léo se convainc constamment que ce qu’il fait ne vaut rien, que ses efforts sont vains et qu’il ne réussira jamais. Il se compare sans cesse aux autres et a l’impression qu’ils sont toujours meilleurs que lui, plus compétents, plus accomplis. Cela nourrit un sentiment de honte et de découragement, lui faisant croire qu’il est stupide et incapable d’atteindre ses objectifs. Cette perception de son incompétence le pousse à éviter d’entreprendre des projets ou de nouvelles initiatives, car il est convaincu, avant même de commencer, qu’il échouera. Par conséquent, il reste dans l’inaction, incapable de se lancer dans quoi que ce soit, de peur de confirmer ses propres croyances limitantes sur ses capacités.

A

SPI échec

Il s’agit du contraire du schéma imperfection/honte.

80
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Sophie pense qu’elle mérite un traitement spécial et que les règles qui s’appliquent aux autres ne devraient pas s’appliquer à elle. Elle se sent investie d’un pouvoir particulier et de droits exclusifs, ce qui la conduit à adopter un comportement contrôlant dans ses relations et ses environnements. Le contrôle est pour elle une manière de maintenir son statut et d’affirmer son autorité, souvent de manière manipulatrice. Sophie manque d’empathie pour les autres et a du mal à comprendre ou à se soucier des émotions et des besoins de ceux qui l’entourent. Cette absence de considération pour les autres l’amène à exploiter les gens autour d’elle, les utilisant comme des moyens pour atteindre ses propres objectifs. Elle cherche à dominer les situations, les relations et même les personnes, sans se soucier des conséquences sur eux, car elle considère qu’elle a droit à ce type de pouvoir et d’influence. Sa perception des autres est souvent utilitaire, et elle ne voit pas pourquoi elle devrait accorder de l’importance à leurs désirs ou leurs limites.

A

SPI Grandeur

81
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Thomas lutte constamment pour contrôler ses pensées et ses émotions, ce qui le rend impulsif et souvent irrationnel dans ses réactions. Ses émotions dévalent souvent en flèche, passant d’une colère intense à une frustration démesurée pour des événements qui, dans d’autres circonstances, sembleraient mineurs. Dès que quelque chose ne va pas dans la direction qu’il souhaite, il se met en colère ou se décourage, ce qui l’empêche de réfléchir de manière claire et posée. Cette incapacité à réguler ses réactions le pousse à se mettre fréquemment dans son propre chemin, sabotant ses efforts pour atteindre ses objectifs. Il se laisse guider par l’instant présent, agissant sous l’effet de l’impulsivité, sans prendre le temps de considérer les conséquences de ses choix. Ses frustrations l’empêchent de voir les opportunités qui s’offrent à lui, et il finit par abandonner ou se détourner de ses projets avant même qu’ils aient vraiment pris forme.

A

SPI discipline/maîtrise/insuffisance

82
Q

Détermine de quel SPI de Jung il s’agit

Claire a une tendance à s’oublier elle-même pour éviter tout conflit ou situation où elle pourrait se sentir menacée. Elle se met de côté pour être certaine qu’aucune situation ne lui nuira, souvent au détriment de ses propres besoins et émotions. Quand les choses ne vont pas comme elle le souhaite, elle blâme rapidement les autres, sans prendre de responsabilité pour sa part dans la situation. Sa rage, qu’elle ressent profondément, est souvent exprimée de manière inadéquate, que ce soit par des silences chargés de tension ou des remarques passives-agressives qui laissent les autres dans l’incertitude de ce qu’elle ressent réellement. Incapable de dire ce qu’elle veut ou ce qu’elle ressent, Claire abandonne souvent ses propres désirs, préférant ne pas déranger les autres, mais ce faisant, elle se sent de plus en plus invisible et négligée. Elle se considère souvent comme une victime, quelqu’un que les autres ne comprennent pas ou traitent mal, ce qui renforce son sentiment d’impuissance. Cette accumulation de frustration non exprimée se manifeste par des problèmes physiologiques : elle souffre souvent de troubles digestifs, d’inflammation ou d’autres symptômes corporels, car son corps réagit à ce qu’elle réprime émotionnellement.

A

SPI assujettissement

83
Q

Quelle est la différence entre le SPI dépendance / incompétence et fusion?

A

Dans la fusion c’est vraiment plus dans l’être, l’individu et l’autre sont presque la même personne tandis que dans le SPI dépendance / incompétence on n’arrive pas à faire les tâches seuls.

84
Q

Quelle est la différence entre le SPI échec et le SPI imperfection/honte?

A

Dans le SPI de l’échec, c’est ce que l’individu fait qui ne vaut rien, ce sont ses compétences qui sont insuffisantes. Dans le SPI imperfection/honte ce sont des commentaires sur l’être, l’individu est intrinsèquement mauvais.

85
Q

Quelle est la différence entre le SPI assujettissement et le SPI sacrifice de soi?

A

Assujettissement: L’autre se fou de moi.

Sacrifice de soi : L’autre est faible et a besoin de moi.

86
Q

De quel SPI s’agit-il?

Clara est une femme dans la trentaine, très attentionnée envers les autres, mais souvent au détriment de ses propres besoins. Depuis son enfance, elle se souvient d’avoir été la “petite adulte” dans sa famille, prenant soin de ses parents ou de ses frères et sœurs plus jeunes alors qu’elle n’était qu’une enfant elle-même. Ce rôle parental précoce l’a marquée, et aujourd’hui, elle ressent une obligation presque irrépressible de s’occuper des autres, surtout des personnes vulnérables ou en détresse. Elle se sent coupable si elle prend du temps pour elle-même ou si elle ne répond pas aux attentes des autres, même lorsque cela l’épuise. Sa grande sensibilité à la douleur des autres la pousse souvent à s’effacer, et elle ressent une honte profonde si elle ose mettre ses besoins avant ceux des autres

A

SPI sacrifice de soi

87
Q

De quel SPI s’agit-il?

Alex est un homme dans la quarantaine, constamment en quête de reconnaissance des autres. Depuis son enfance, il a soit été négligé, soit reçu une attention excessivement conditionnée par ses réussites, ce qui a créé une dépendance profonde à l’approbation externe. Il ajuste ses comportements et ses opinions en fonction de ce qu’il croit que les autres attendent de lui, cherchant sans cesse à plaire pour éviter la dévalorisation. Lorsqu’il reçoit des compliments ou de la reconnaissance, il éprouve une euphorie intense, mais cette satisfaction est éphémère et rapidement remplacée par un besoin encore plus grand de validation.

A

SPI recherche d’approbation

88
Q

De quel SPI s’agit-il?

Claire est une femme dans la trentaine, qui a grandi dans un environnement où l’accent était mis sur la prudence et l’anticipation des problèmes. Ses parents ou figures significatives l’ont souvent félicitée pour sa capacité à repérer les dangers, et on lui a appris que se concentrer sur les aspects négatifs était une manière de “protéger” les autres des déceptions. Cette attitude de vigilance constante s’est profondément ancrée en elle. Aujourd’hui, Claire minimise systématiquement les réussites ou les moments positifs de sa vie, convaincue que tout va inévitablement finir par mal tourner. Elle a du mal à se projeter ou à faire des plans, car elle anticipe toujours l’échec ou la catastrophe.

A

SPI négativisme / pessimisme

89
Q

Quelle est la distinction entre le SPI Négativisme / pessisme et le SPI vulnérabilité?

A

Vulnérabilité: Plus centré sur les désastres qui peuvent arrver (ex: pandémie, plusieurs assurances)

Négativisme: La vie va mal.

90
Q

De quel SPI s’agit-il?

Éric est un homme dans la quarantaine, élevé dans un environnement où l’expression émotionnelle était soit ignorée, soit réprimée. Depuis son enfance, il a appris à cacher ses sentiments, convaincu que les partager serait un fardeau pour les autres. Il craint que ses émotions ne suscitent de la honte ou, pire, l’abandon. Éric réprime toutes ses émotions, qu’elles soient positives ou négatives, et préfère les rationaliser pour éviter d’y faire face. Il a une grande peur de déranger ou d’effrayer les autres avec ses émotions, ce qui le pousse à maintenir une façade calme et détachée, même dans des situations où il devrait exprimer ce qu’il ressent. Ce schéma l’empêche de se connecter sincèrement aux autres et de satisfaire ses propres besoins émotionnels.

A

SPI inhibition émotionnelle

91
Q

De quel SPI s’agit-il?

Isabelle est une femme dans la trentaine, marquée par une enfance où l’excellence était non seulement attendue, mais imposée. Ses parents, exigeants et perfectionnistes, ont élevé Isabelle dans un environnement où rien n’était jamais assez bien, peu importe les efforts fournis. Elle a intégré cette pression et se fixe désormais des standards irréalistes pour elle-même, croyant qu’elle ne sera jamais assez bonne. Très critique envers ses propres erreurs, elle a tendance à juger sévèrement les autres également, cherchant constamment la perfection dans tout ce qu’elle entreprend. Rigide dans ses attentes, elle se sent dévalorisée dès qu’elle échoue à atteindre ses objectifs, ce qui la pousse à se sacrifier pour répondre à des critères qu’elle ne pourra jamais totalement satisfaire.

A

SPI Exigences élevés

92
Q

Quelle est la distinction entre le SPI exigences élevées et SPI échec ET SPI imperfection/honte

A

SPI exigences élevées: J’ai une liste de standards irréalistes que je n’atteint pas.
SPI échec: Ce que je fais ne vaut rien, je ne vais pas réussir.
SPI imperfection/honte: Je suis intrinsèquement mauvaise

93
Q

De quel SPI s’agit-il?

Thomas est un homme dans la quarantaine, marqué par un passé où la discipline sévère et les punitions étaient omniprésentes. Dans son environnement familial, les erreurs étaient perçues comme des fautes impardonnables, et il a grandi dans un climat de froideur émotionnelle où la rigueur et la sanction primaient. Aujourd’hui, Thomas croit que les autres doivent être sévèrement punis pour leurs erreurs, et il réagit de manière agressive lorsque quelqu’un ne répond pas à ses attentes. Il semble souvent distant et froid, incapable de faire preuve de compassion ou de pardon. Pour lui, le sacrifice de soi passe par la rigidité et le rejet des failles humaines, qu’il considère comme des signes de faiblesse ou d’irresponsabilité.

A

SPI Punition