Cours 8 - Révision Flashcards

1
Q

Vrai ou faux?

Selon l’approche sociocognitive, L’être humain est assez intelligent pour diriger sa vie et réguler son comportement

A

Vrai

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2
Q

Quelles sont les 3 postulats de l’approche sociocognitive?

A

1) Le comportement dépend en grande partie des attentes et des croyances des individus
2) L’individu n’est pas contraint à réagir à des renforçateurs et des punitions issus de l’environnement, il est capable de faire ses propres choix
3) L’individu peut adapter son comportement en fonction des situations.

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3
Q

Quelle est la position des sociocognitivistes sur le débat personne-situation comparé aux théoriciens des traits?

A

Selon la théorie des traits de Costa et McCrae, ce sont les traits de personnalité qui déterminent le comportement habituel des gens (adaptations caractéristiques).
Walter Mischel a démontré que ceci est faux : la situation peut aussi influencer le comportement habituel.

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4
Q

Vrai ou faux?

Les individus possèdent des patrons de comportement uniques.

A

Vrai

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5
Q

Comment les patrons de comportement uniques se forment-ils?

A

1) Chaque situation vient avec ses propres attentes et croyance, dicte une manière appropriée d’agir (spécificité situationnelle)
2) Chaque individu a ses propres façons de penser et de percevoir le monde (cognitions)
3) L’individu est intelligent et capable de reconnaître que différentes situations requièrent différents comportements (chaque nouvelle situation amène une réflexion sur comment se comporter)

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6
Q

Qu’est-ce que la spécificité situationnelle/contextuelle?

A

Notion voulant qu’une variable donnée de la personnalité soit mise à contribution dans certains contextes, mais pas dans tous, et qui explique la variation systématique du comportement individuel d’un contexte à l’autre.

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7
Q

Vrai ou faux?

La spécificité situationnelle/contextuelle des béhavioristes n’est pas la même que celle des sociocognitivistes.

A

Faux,

c’est la même

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8
Q

Qu’est-ce que l’emprunte comportementale ?

A

Profils individuels de relations entre les situations et les comportements.

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9
Q

Selon Mischel, qu’est-ce qui forme la personnalité?

A

L’ensemble des empreintes comportementales forment la personnalité.

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10
Q

Vrai ou faux?

Les empreintes comportementales offrent une stabilité temporelle, mais des variations situationnelles du comportement.

A

Vrai,
Chaque individu a ses propres empreintes comportementales qui forment sa personnalité, sa manière habituelle d’agir

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11
Q

Selon ses façons propres de penser et de percevoir le monde, l’individu interprète la situation et émet une série de comportements donnés. Ces comportements forment quoi?

A

un patron d’action unique à l’individu, qu’il répètera lorsqu’il sera à nouveau dans ce type de situation (empreinte comportementale)

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12
Q

Comportements/personnalité = ______(1)________ (“socio”) + _____(2)________(“cognitive”)

A

1) spécificités de l’environnement

2) modes de pensée uniques à chaque individu

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13
Q

Quelles sont les 4 composantes qui forment la structure de la personnalité?

A

1) Nos croyances et attentes (2 types d’attentes)
2) Nos objectifs personnels (Permettent la maîtrise de soi)
3) Nos normes d’autoévaluation (Interprétation subjective des événements > événements objectifs)
4) Nos compétences et habiletés concrètes (Permettent d’agir de manière efficace ou non)

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14
Q

Quelles composante formant la structure de la personnalité est un important différenciateur inter-individus et intra-individu?

A

Les compétences et habiletés concrètes expliquent une grande partie :

1) des différences entre les individus au sein d’une même situation
2) de la variabilité du comportement d’un individu au travers de différentes situations.

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15
Q

Les quatre composantes de la structure sont des perceptions _________ qu’on les individus par rapport à des situations ou des résultats.

A

interreliées

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16
Q

Vrai ou faux?

L’individu est capable de s’autoréguler : de motiver et d’ajuster son comportement

A

Vrai

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17
Q

Qu’est-ce qui permet l’autorégulation?

A

Les processus cognitifs (les processus clés concernent souvent le soi)

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18
Q

Selon Bandura, la personnalité est déterminé ou malléable?

A

Malléable,

Bandura préfère expliquer la personnalité en termes de processus que de structure

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19
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation?

A

Processus psychologique par lequel la personne motive son comportement
(en se FIXANT DES OBJECTIFS personnels, en planifiant des stratégies et en ÉVALUANT et MODIFIANT SON COMPORTEMENT ce qui permet d’éviter les distractions externes et les pulsions émotives qui pourraient nuire)

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20
Q

Donne un exemple d’autorégulation et explique le.

A

La gratification différée : Report du plaisir à un moment optimal ou opportun, qui constitue un concept particulièrement important dans la théorie sociocognitive, laquelle l’associe à l’autorégulation.

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21
Q

Qu’est-ce que le déterminisme réciproque?

A

Influence mutuelle de 2 ou plusieurs variables ; dans la théorie sociocognitive, principe CAUSAL fondamental selon lequel des facteurs PERSONNELS (cognition/affect), ENVIRONNEMENTAUX (conditionnement) et comportementaux exercent une influence causale les uns sur les autres.

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22
Q

En quoi se différencie la théorie sociocognitive quant à la cause du comportement par rapport à la théorie de trait et du béhaviorisme?

A

Traits : Uniquement les forces internes à la personne (par ex. Costa et McCrae)

Behaviorisme : Uniquement son environnement externe (par ex. béhavioristes)

Socio : Les forces internes à la personne ET son environnement externe

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23
Q

Vrai ou faux?

L’environnement doit supporter l’épanouissement, les choix et la liberté des individus.

A

Vrai

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24
Q

Il y un jeu d’influence entre le milieu (l’environnement) et les représentations de la personne (représentations mentales/modes de pensée/cognitions). Lequel des deux influencera davantage le comportement?

A

Tout dépend de la valeur prédictive de chacun…

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25
Q

En quoi diffère le déterminisme réciproque du déterminisme environnementale behavioriste?

A

Les gens choisissent des situations autant qu’ils sont façonnés par elles. Les sociocognitivistes voit les personnes comme des agents actifs dans leur environnement alors que les behavioristes les voit comme passif et seulement réactif à l’environnement.

Déterminisme environnemental : Ce sont des évènements issus de l’environnement (pairage entre stimuli, renforcements/punitions) qui causent les comportements

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26
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage vicariant/modelage/apprentissage par observation?

A

On peut moduler nos comportements en observant les autres vivre les conséquences de leurs actions (il n’est pas nécessaire de faire l’expérience des conséquences nous-même, tel que postulé par les béhavioristes).

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27
Q

Quelles est la différence entre la conception de l’apprentissage des behavioristes et des sociocognitivistes?

A

Dans l’apprentissage vicariant, on apprend des façons d’agir même si elles n’ont fait l’objet d’aucun conditionnement direct pour les renforcer. De plus, des cognitions interviennent pour expliquer qu’une notion acquise sera mise en action ou non.

En comparaison, pour les behavioristes, la personne devient ni plus ni moins que le produit des contingences auxquelles elle a été directement exposée. L’apprentissage se résume à la création et au renforcement d’associations de stimulus ou de stimulus-réponses chez les individus.

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28
Q

Quelles sont les 2 caractéristiques de l’apprentissage vicariant?

A

1) Développement de représentations mentales d’un comportement observé chez autrui et capacité à s’y référer par la suite
2) Emmagasinage mental non seulement du comportement en tant que tel, mais aussi des conséquences qui y sont associées chez autrui (conséquences positives ou négatives? est-ce que c’est un comportement que je veux reproduire?).

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29
Q

Quelles sont les implications relatives à l’apprentissage vicariant de l’étude de Bandura avec la poupée Bobo?

A

1) L’apprentissage vicariant ne permet pas uniquement l’apprentissage de comportements, il permet aussi l’apprentissage de compétences cognitives (Façon de penser/normes d’autoévaluations)
2) Importance d’exposer les enfants à des modèles positifs favorisant un bon développement.

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30
Q

Décris l’expérience et les conclusions relatives à l’apprentissage vicariant de l’étude de Bandura avec la poupée Bobo?

A

3 conditions :

1) Observation d’un modèle agressif récompensé
2) Observation d’un modèle agressif puni
3) Observation d’un modèle agressif sans conséquence

2 groupes :

1) Chercheurs incitent l’enfant à reproduire le comportement du modèle
2) Aucune intervention des chercheurs

Conclusions:

1) Niveau égale de comportements agressifs entre les enfants du groupe 1 : ils ont tous appris c’est quoi un comportement agressif, peu importe les conséquences
2) Moins de comportements agressifs chez les enfants ayant observé le modèle puni : les conséquences ont influencé la mise en action du comportement appris
3) Comportements agressifs groupe 1 > groupe 2

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31
Q

Qu’est-ce que le conditionnement émotionnel vicariant?

A

Réactions émotionnelles développées suite à l’observation répétée d’un modèle (par ex. apprentissage de la peur, de la fierté).

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32
Q

Les psychopathologies sont le résultat de quoi, selon les sociocognitivistes?

A

Résultat de croyances irréalistes ou inadaptées.

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33
Q

Comment doit-on traiter les psychopathologies, selon l’approche sociocognitive?

A

Corriger les distorsions cognitives et les remplacer par des cognitions plus réalistes et adaptées.

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34
Q

Les facteurs clés qui engendrent les réactions problématiques sont les : ____________.

A

Les croyances et les attentes par rapport au futur

(Les réactions problématiques tendent à se perpétuer et à se généraliser.
Important de cibler ces facteurs clés dans le traitement.)

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35
Q

Vrai ou faux?

Le terme croyance signifie la même chose que schéma.

A

Vrai

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36
Q

Le discours interne problématique a une influence _______ sur les problèmes de comportement et d’adaptation des gens.

A

Causale

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37
Q

Donne un exemple de discours interne problématique.

A

« Je ne serai jamais capable »
« Il faut que je sois toujours parfait »
« Je n’arrive jamais à faire quoi que ce soit de bon ».

38
Q

Vrai ou faux?
Discours interne problématique = cognitions problématiques = pensées automatiques = croyances irrationnelles = attentes provenant de schémas inadaptés.

A

Vrai

39
Q

Quelles sont les 2 types de croyances inadaptées et donne des exemples du discours interne problématique pour chaque.

A

1) ce sont les croyances absolues qui sont problématiques (par ex. « il faut que je sois toujours parfait », « je n’arrive jamais à faire quoi que ce soit de bon », « Les choses vont toujours mal ». ELLIS
2) les cognitions sont problématiques quand elles traduisent une vision négative de soi, du monde et du futur (triade cognitive de la dépression) BECK

40
Q

Quelles sont les 2 étapes pour traiter les schémas inadaptés dans la thérapie cognitivo-comportementale?

A

1) Identifier et éliminer les cognitions problématiques (Ellis et Beck).
2) Remplacer les cognitions problématiques par des cognitions bénéfiques (Bandura)

41
Q

Dans le traitement, il est particulièrement important d’augmenter le ____________ pour modifier le comportement des gens.

A

sentiment d’efficacité personnelle

42
Q

Quelles sont les 3 vagues d’intervention en psychothérapie?

A

1) Approches béhaviorales : modifier les contingence de l’environnement pour changer le comportement (par ex. Skinner)
2) Approches cognitives : modifier l’environnement, mais aussi les pensées/croyances pour changer le comportement (par ex. Beck, Ellis, Bandura)
3) Approches centrées sur les émotions : observer et accepter les émotions pour changer le comportement (par ex. Acceptance and Commitment Therapy, pleine conscience).

43
Q

Qu’est-ce que la thérapies cognitivo-comportementales?

A

Une approche psychothérapeutique qui vise à modifier des comportements, émotions ou cognitions inadaptés en faisant appel à une procédure systématiques et orienté vers un ou des objectifs sur lesquels s’entendent le client et le thérapeute. (incorpore des éléments issus des 3 vagues)

44
Q

Quels sont les 4 éléments clés des approches cognitivo-comportementales ?

A

1) Cibles d’intervention précises
(Ancrées dans le présent)
2) Démarche structurée et de courte durée
3) Collaboration thérapeute-client (Le client décide des cibles d’intervention
/Entente sur les objectifs et méthodes de travail)
4) Rôle actif du client dans la démarche

45
Q

Quelles sont les 2 modalités d’intervention, selon Bandura?

A

1) Modelage

2) Participation guidée

46
Q

Qu’est-ce que le modelage? (très semblable à l’apprentissage vicariant)

A

Observer le comportement désiré et les conséquences de ce comportement chez un modèle (par ex. le thérapeute) et Répliquer soi-même le comportement

47
Q

Qu’est-ce que la participation guidée ?

A

Même chose que le modelage sauf que le thérapeute guide le client verbalement dans la réalisation du comportement, l’encourage, lui donne de la rétroaction (dans le modelage le client réplique seul le comportement).

48
Q

Qu’est-ce que la participation guidée permet de faire? (3)

A

1) Permet de décomposer le comportement en plus petites actions (renforcer chaque action réussie → les petites victoires du client)
2) Permet au client de vivre une expérience de maîtrise (plus de chances qu’il réussisse le comportement avec l’aide du thérapeute).
3) Sentiment d’efficacité personnelle

49
Q

Laquelle des 2 modalités d’intervention de Bandura est la plus efficace et pourquoi?

A

La participation guidée produit des meilleurs effets sur la performance en comparaison au modelage sans participation ou à la condition aucune intervention. Les meilleurs résultats s’expliquent par la hausse accrue du sentiment d’efficacité personnelle dans cette condition. La recherche montre que la hausse de SEP se généralise à des situations différentes.

50
Q

Quelles sont les 5 conditions à mettre en place pour augmenter le sentiment d’efficacité personnelle?

A

1) Choisir un modèle auquel le client peut s’identifier
2) Structurer le comportement à apprendre en une série de plus petites actions et les organiser dans une hiérarchie du plus facile au plus difficile
3) Faire vivre des petits succès au client avec la participation guidée
4) Fournir des occasions de pratique en milieu contrôlé
5) Favoriser l’autonomie chez le client dans la régulation de ses comportements en dehors du milieu contrôlé

51
Q

Lorsqu’il s’agit de prédire le comportement d’un individu, qu’est-ce qui est le plus efficace entre les attentes de l’individu par rapport au futur et les comportements passés?

A

Les attentes de l’individu par rapport au futur

52
Q

Nomme les 5 éléments clés de la théorie sociocognitive.

A

1) La personne en tant qu’agent actif
2) Les origines sociales du comportement
3) les processus cognitifs
4) les tendances comportementales et la variabilité du comportement
5) l’apprentissage de modèles complexes de comportement sans récompense à la clé

53
Q

Quelle type de méthode d’étude utilise les sociocognitivistes?

A

Des méthodes idiographiques pour saisir les particularités des personnes.
(La science de la personnalité selon le sociocognitivisme se distingue aussi par son intérêt particulier pour la singularité de la personne)

54
Q

Qu’est-ce qu’une attente?

A

Les anticipations ou prédictions quant aux résultats attendus par l’individu dans des situations précises (conséquences présagées).

55
Q

Qu’est-ce que le sentiment d’efficacité personnelle? (SEP)

A

Perception de sa propre aptitude à composer avec des situations précises.

56
Q

Qu’est-ce qu’un schéma et un schéma de soi?

A

Schéma : Structure cognitive complexe qui guide le traitement de l’information

Schéma de soi : Généralisation cognitive à propos du soi qui oriente le traitement de l’information

57
Q

Qu’est-ce qu’un objectif ?

A

Événement souhaité qui motive la personne sur de longues périodes et lui permet de transcender les influences du moment.

58
Q

Quelle est la différence entre les objectifs d’apprentissage et de performance?

A

Apprentissage : Objectif axé sur la découverte et la maîtrise d’une tâche donnée

Performance : Objectif axé sur l’impression laissée auprès de ceux susceptibles de vous évaluer

59
Q

Qu’est-ce qu’une norme d’évaluation ?

A

Critère permettant d’évaluer la valeur d’une personne ou d’une chose. Les normes par lesquelles une personne évalue ses propres actions font partie de la régulation de comportement et de l’expérimentation d’émotions comme la fierté, la honte, la satisfaction et l’insatisfaction personnelles.

60
Q

Qu’est-ce qu’une réaction d’autoévaluation?

A

Sentiment d’insatisfaction ou de satisfaction (fierté) envers soi que l’on éprouve en réfléchissant à ses actions.

61
Q

Vrai ou faux?
La théorie sociocognitive considère les 4 structures de la personnalité (Croyances et attentes/Objectifs/Normes d’évaluation/Compétences et habiletés) comme des objets indépendants de l’esprit.

A

Faux,
Ces structures doivent plutôt être comprise comme des niveaux de pensée distincts. Chacune de ces structures est un sous-système cognitif du système de personnalité général.

62
Q

Qu’est-ce que l’autovalorisation et comment influence-t-elle le comportement ?

A

Désir de maintenir ou d’améliorer des visions positives du soi. Ce désir nous pousse à nous comporter de manière à recevoir des rétroactions positive.

63
Q

Qu’est-ce que l’autovérification et comment influence-t-elle le comportement ?

A

Désir d’acquérir de l’information qui correspond au concept de soi. Ce désir nous pousse à agir de manière à confirmer ce que nous savons de nous et rester cohérent.

64
Q

Vrai ou faux?
Un individu peut être plus orienté vers l’autovalorisation dans certaines de ces relations et vers l’autovérification dans d’autres.

A

Vrai

65
Q

Quelle est la différence entre l’acquisition et l’exécution ?

A

L’ACQUISITION est l’apprentissage de nouveaux comportements que Bandura considère comme étant indépendants de la récompense, contrairement à l’EXÉCUTION qui est conçue comme étant dépendante d’une récompense.

66
Q

Vrai ou faux ?
Les objectifs ont un pouvoir de motivation par le biais des réactions d’autoévaluation et du sentiment d’efficacité personnelle.

A

Vrai

67
Q

Quelles sont les grandes conclusions de l’étude de Bandura et Mischel (1965) sur l’apprentissage de la capacité à différer la gratification ?

A

Les enfants sont capable d’apprendre à tolérer de plus longs délais avant d’être récompensés si leurs modèles le font aussi.

68
Q

Quel est le facteur clé qui permet la gratification différée chez les enfants?

A

Ce qui occupe l’esprit des enfants pendant qu’ils attendent la grosse récompense. (Ils sont meilleurs s’ils ne pensent pas à la récompense, par exemple si à la place ils s’imaginent un nuage au lieu d’une guimauve)

69
Q

L’aptitude à maîtriser ses impulsions et émotions (gratification différée) demeure-t-elle stable durant toute la vie?

A

Les enfants qui avaient montré une tolérance élevée à la gratification différée étaient, à l’adolescence, plus aptes à maîtriser leurs émotions et à réussir le SAT.

70
Q

Décris Albert Bandura. (4)

A

1) Né au Canada
2) Chercheur à l’université Stanford
3) Président de l’American Psychological Association (APA)
Social Foundations of Thought and Action (1986)
4) En date de 2007, ses travaux avaient été cités plus que tout autre psychologue dans le monde (639 645 citations en date d’avril 2020)

71
Q

Décris Walter Mischel.

A

1) Né à Vienne
2) A travaillé auprès de délinquants à New York
3) Chercheur à l’université Harvard, puis à Stanford
4) Personality and Assessment (1968)
5) L’une des personnes les plus influentes du 20e siècle avec Bandura

72
Q

Vrai ou faux?

Bandura accorde peu d’importance à l’optimisme, pour avoir du succès on doit d’abord être réaliste.

A

Faux

«Human well-being and attainments require an optimistic and resilient sense of efficacy. This is because the usual daily realities are strewn with difficulties. They are full of frustrations, conflicts, impediments, adversities, failures, setbacks, and inequities. To succeed, one cannot afford to be a realist. »

73
Q

Compare la nature humaine selon l’approche sociocognitive vs les 5 autres approches.

A

La nature fondamentale de l’être humain au travers des approches

Freud : l’être humain est mauvais, il doit être contrôlé

Rogers : l’être humain est bon, il doit être accepté tel qu’il est

Costa et McCrae : l’être humain se résume à cinq traits, il ne peut rien y changer

Biologique : l’être humain est le fruit de l’évolution, il s’adapte à son environnement pour survire

Béhavioriste : l’être humain est une machine, il ne fait que répondre aux commandes de son environnement

Sociocognitive : l’être humain est intelligent, il agit en fonction de ses pensées/cognitions

74
Q

Quels sont les 2 types d’attentes ?

A

1) envers les résultats (conséquences de l’action)

2) envers nos capacités/SEP (capacité de faire l’action)

75
Q

Vrai ou faux?

Les croyances guident nos attentes.

A

Vrai

76
Q

Que sont les objectifs personnels ?

A

Événements souhaités qui motivent sur une longue période de temps, ce à quoi on aspire.

77
Q

D’où proviennent les normes d’évaluation?

A

De nos valeurs, de nos principes moraux

78
Q

Vrai ou faux?

Les normes d’évaluation déclenchent des réactions d’autoévaluation.

A

Vrai

Réflexions à propos de nos actions et de leurs conséquences + Réactions émotionnelles

79
Q

Quels sont les 3 processus importants pour l’approche sociocognitive?

A

1) Les liens entre les composantes structurelles de la personnalité
2) L’autorégulation
3) Le déterminisme réciproque
+ la tendance à l’autovalorisation et l’autovérification

80
Q

Est-ce que la personnalité est plus stable de manière temporelle ou situationnelle?

A

Temporelle

Au travers des situations, il y a de la variabilité, mais au travers du temps, c’est stable

81
Q

Vrai ou faux?
La régulation de notre comportement se fait par nos propres croyances, attentes et objectifs, mais aussi par l’évaluation des résultats en fonction des normes.

A

Vrai

82
Q

Qu’est-ce que le déterminisme génétique de l’approche des traits ?

A

Ce sont les traits (issus des gènes) qui causent les comportements

83
Q

Quel est le lien entre l’approche sociocognitive et l’approche phénoménologique?

A

Le concept de soi (tendance à l’autovalorisation et à l’autovérification)

84
Q

Dans l’étape de l’identification et élimination des pensées problématiques de la thérapie cognitivo-comportementale, quel est l’aspect cognitif et l’aspect comportemental?

A

Cognitif : Prendre conscience de ses patrons de pensée et de ses émotion, défier ses pensées inadaptées, etc.
+
Comportemental : Apprendre des techniques de relaxation, écrire dans un journal, etc.

85
Q

Dans l’étape de remplacement des pensées problématiques par des pensées bénéfiques de la thérapie cognitivo-comportementale, quel est l’aspect cognitif et l’aspect comportemental?

A

Comportemental : Deux techniques d’intervention : le modelage et la participation guidée
->
Cognitif : Objectif : augmenter son SEP pour que les pensées négatives (« Je ne suis bon à rien ») deviennent des pensées positives (« Je suis capable »)

86
Q

L’approche sociocognitive est-elle faite à partir d’observations scientifiques?

A

Oui, très scientifiques

Mesures idiographiques longitudinales rigoureuses

87
Q

L’approche sociocognitive est-elle systématique?

A

Non!

88
Q

L’approche sociocognitive est-elle vérifiable?

A

Oui!
Construits bien définis, observables et mesurables
(Outils de mesure validés)

89
Q

L’approche sociocognitive est-elle exhaustive?

A

Plus ou moins!
S’est penchée sur plusieurs sujets (par ex. apprentissage des habiletés sociales, concept de soi, autonomie, changement thérapeutique, mais en a négligé d’autres (par ex. forces biologiques, hérédité)

90
Q

L’approche sociocognitive est-elle utile?

A

Oui!

Plusieurs tests expérimentaux et maintes applications cliniques (par ex. autoefficacité, TCC)