Cours 8 : Normes et processus de normalisation Flashcards
Cote Z
Moyenne de 0 et Écart type de 1
Désavantages des scores Z et comment y palier
Scores négatifs (sous la
moyenne); utilisation des décimales.
La différence ne se situe qu’au niveau du choix de la moyenne et/ou de l’écart type de la distribution de référence. On multiplie le score z par l’écart type désiré (ét) et on ajoute au résultat
la moyenne désirée (m).
QI proportionnel et dérivé
Historiquement, le QI était vraiment proportionnel (c’était vraiment
un quotient)
Difficultés du QI proportionnel
Pour comparer les QI à différents niveaux d’âge, l’écart type des distributions de QI doit demeurer stable d’un niveau à l’autre, ce qui n’est pas le cas; Très difficile de construire des tests vraiment équivalents pour tous les âges
Solution: les QI dérivés
Erreur QI dérivé
Le terme peut induire en erreur, car il ne s’agit plus d’un quotient
(division). Il ne faut donc pas l’interpréter en termes de: AM/AC. Ce
n’est que l’habitude qui a fait qu’on a conservé l’usage du terme (par
relation avec le QI originel).
Il faut toujours tenir compte de l’ÉT choisi par les auteurs lors de
l’interprétation d’un QI (car il varie quelque peu selon les tests) et ce,
surtout lorsqu’il s’agit de classifier les individus.
Scores standards dérivés linéairement, et provenant de tests différents
Ne peuvent être comparés que s’ils proviennent de
distributions similaires.
Scores obtenus par transformation non linéaire
Afin de comparer les scores provenant de distributions différentes,
on transforme les scores, de façon non linéaire, afin de rendre identique (ou à peu près) la forme de ces distributions. Dans la
plupart des cas, la distribution finale (visée) est la normale, d’où le
terme: «scores standards normalisés»
Méthode général des scores obtenus par transformation non linéaire
1-Pour chaque score brut, on calcule le centile;
2- À l’aide de la table de probabilités de la distribution normale, on
calcule le score Z correspondant à ce centile
Est-ce que la caractéristique (trait) mesurée se distribue
normalement dans la population ? (normalisation routinière)
Même si le test génère une distribution anormale, il serait peutêtre préférable de modifier le test (par exemple, test trop facile).
Il faut noter que la normalisation des scores d’une distribution
déjà approximativement normale ne change pas grand chose.
Liens entre les normes intra-groupes
Les normes intra-groupes sont toutes à peu près similaires, outre :
-Les différences de moyenne et d’écart type
-La procédure de transformation : linéaire qui ne normalise pas
et non linéaire qui normalise.
Le choix du score dépend …
De sa commodité; De sa diffusion; De la
facilité de calcul; etc.
Plusieurs facteurs à considérer pour que deux tests soient comparables
1-Le contenu spécifique du test (construits, définitions et mesures);
2-Les échelles de mesures (par exemple, l’écart type du QI dérivé);
3-Les caractéristiques de l’échantillon normatif.
Important de consulter le manuel du test qui doit, en
principe, fournir toutes ces informations nécessaires à l’interprétation
des scores au test
L’échantillon normatif
Une norme représente toujours la performance des membres de
l’échantillon de normalisation.
Le score obtenu doit s’interpréter en
référence à cet échantillon qui doit être :
1-Suffisamment grand pour fournir des valeurs stables (pas trop d’erreurs d’échantillonnage);
2-Représentatif de la population cible.
Population spécifique
En principe, on détermine cette population a priori et on choisit, en conséquence, un échantillon représentatif. En pratique, des obstacles peuvent survenir et limitent
la portée des normes. En fait, il y a peu de normes vraiment générales
(«le Québécois adulte»).
En somme, les normes ne sont ni universelles, ni absolues, ni permanentes.