Cours 2 Flashcards
Usage général (à quoi servent les tests psychologiques ?)
Les tests psychologiques servent à mesurer des différences entre des personnes ou entre les réactions d’une même personne dans des situations différentes (Anastasi, 1994)
Usages particuliers ou secteurs d’utilisation des tests
Situation clinique (secteur clinique); Milieu scolaire (secteur de l’éducation); Sélection et classification de main-d'oeuvre (secteur de la gestion du personnel); Counselling ; Recherche fondamentale (secteur de la recherche)
Situation clinique (secteur clinique)
Dépistage des déficients mentaux
Examen des personnes émotivement perturbées
Étude de déviances
Décisions juridiques
Milieu scolaire (secteur de l’éducation)
Évaluation de la performance Identification des enfants doués Diagnostic des échecs scolaires (troubles d’apprentissage) Planification d'études ou de carrière Admission dans des écoles spécialisées
Sélection et classification de main-d’oeuvre (secteur de la gestion du personnel)
Prise de décision pour l’embauche et l’affectation
Prise de décision pour la mutation, la promotion ou la mise à pied
Counselling
Planification de carrière
Analyse de relations interpersonnelles ou de l’équilibre émotif
Approfondissement de la connaissance de soi
Recherche fondamentale (secteur de la recherche)
Étude de la nature des différences individuelles
Analyse de la structure des traits psychologiques
Mesure de la différence entre certains groupes
Analyse des changements développementaux (développement humain)
Mise en évidence de l’influence des interventions, des traitements…
Bref historique du testage
Classification et entraînement des déficients mentaux
Les premiers tests mentaux;
La montée des tests d’intelligence;
Les tests collectifs;
Les tests d’aptitudes;
Les tests standardisés de rendement scolaire;
Classification et entraînement des déficients mentaux
Esquirol (1838) :
Discrimination entre malades mentaux et déficients mentaux
Degré de déficience: du normal à l’idiotie profonde
Séguin (1866) :
Techniques d’apprentissage des déficients qui seront intégrées à des tests d’intelligence (Séguin form board)
Binet (début du XXe siècle) :
Examen des enfants non adaptés à l’enseignement régulier. Si éducables, placés dans une école spéciale
Les premiers tests mentaux
Cattell (1890) : Première utilisation de l’expression «test mental»
La montée des tests d’intelligence
Première échelle de Binet-Simon (1905) :
Présentée comme un instrument préliminaire
Seconde échelle (1908) :
Définition du niveau mental (nouveau terme) : «l’âge chronologique des sujets normaux auxquels la performance du sujet était équivalente»
Avec le temps: «niveau mental» -> «âge mental»
Troisième échelle (1911) :
Prolongation jusqu’à l’âge adulte
Autres développements :
Stanford-Binet (Terman, 1916) :
Introduction de la notion de quotient intellectuel (QI), qui exprime le rapport entre l’âge mental et l’âge chronologique x 100
Premier test collectif d’intelligence pour classer les recrues lors de la Première Guerre mondiale aux USA (tests collectifs)
Sources: tous les tests disponibles et en particulier, le test d’Otis qui était fait de questions objectives
Résultats: deux tests pouvant être administrés à des grands groupes :
Test Alpha: test de routine
Test Bêta: non-verbal (illettrés ou étrangers non anglophones)
Utilisations civiles à large échelle après la première guerre par + avantages/désavantages
Par les enseignants, dans leur classe
Comme examen des candidats à divers niveaux d’études
Pour les prisonniers, etc.
Avantages : rapides, peu coûteux et exigent peu de formation des examinateurs.
Désavantages : manque de qualités psychométriques
Qu’est-ce que mesure les tests d’aptitude spéciales ?
Une seule aptitude, développés à cause du rejet de la conception unitaire de l’intelligence (facteur G)
Buts des tests d’aptitudes spéciales
Buts: Orientation professionnelle + sélection et classification du personnel. (exemples : aptitudes musicales, mécaniques, etc.)