Cours 8 - MLT 2 Flashcards
Effet de désinformation
Ex. (Loftus, Burns, & Miller, 1978)
Reconnaitre les éléments qui ont réellement changé de ceux qui ont été suggérer.
- On demande après avoir montré 2 photos, de quel couleur était la voiture?
o Dans les 2 cas la voiture était de la même couleur.
85% des gens ont répondu à la question correctement
o Les éléments ayant réellement changés sont les panneaux de signalisation. Sur la première photo il s’agit d’un arrêt stop et sur la deuxième photo il s’agit d’un cédez le passage.
38 % des participants ont répondu à la question correctement
Observation : Une information suggérée (la couleur de la voiture) à masquer pour la plus part des gens le détail qui aurait dû être remarqué (les panneaux de signalisation). En attirant l’attention sur un détail, le reste pas plus inaperçu.
Quel est la méthodologie de base pour créer un effet de désinformation?
- Créer trace mnésique (présenter événement).
- Donner aux participantes informations exactes ou erronées
- Testé mémoire.
Qu’est-ce qu’un effet de désinformation / mésinformation?
- Information suggérée post-événement.
- Création de souvenir d’un item inexistant ou d’un événement n’ayant pas eu lieu.
Ex. Un vol est commis. J’ai vu 2 personnes. Lorsque je fais ma déposition je dis avoir 3 personnes. La 3ème personne n’existe pas, mais je dis quand même, avec une description, qu’il y avait une 3ème personne. Je peux de cette façon tenter d’incriminer une personne innocente.
Effet de désinformation
Ex. Brown, Deffenbacher, Sturgill (1977)
Reconnaissance de criminel par photo
- Phase 1 – présentation de 10 « criminels » en personne
- Phase 2 (14h30 plus tard) – reconnaissance photo 5 criminels + 5 innocents
- Phase 3 (1 semaine plus tard) 10 criminels et 10 innocents
Observation : Ce qui nous ait suggéré et répéter, fini par devenir notre vérité.
Nommez la preuve la plus convaincante (ayant la plus de poids) pour un juge et un jury?
- Témoin oculaire
Quel est le pourcentage de cas innocenté grâce à l’ADN, était appuyé sur des identifications de témoin oculaire?
- 75%. Soit 350 cas qui ont été exonérés grâce à l’ADN
Quels sont les cause principale des identifications erronées durant un procès?
La rétroaction
Les facteurs perceptuels
Ex. Dans un cas de viol, la victime se concentre pour être certaine de retenir tous les détails. A cause d’une rétroaction et de facteur perceptuel trop présent, elle ne réussira pas à identifier la bonne personne.
Quel sont les recommandations basées sur la recherche pour les parades d’identifications de suspect?
- Être faites à double insu : Double aveugle.
- Ne pas donner de rétroaction : Absence / réduction d’émotion approbative ou négative.
- Pas de répétition : Ne pas souligner à plusieurs reprise un élément ou une personne.
- Contrôler pour des facteurs perceptuels : Éviter les ressemblances physiologiques
Quel est l’association américaine des psychologies qui a proposé les améliorations des parades d’identification de suspect?
- American Psychological Association
Faux souvenirs
Dee’s paradigm / DRM paradigm
- Laisser une trace mnésique sans avoir…
o Diriger une pensée vers une catégorie
Loftus & Pickrell (1995) « Lost in the mall »
- Durant plusieurs séances, un souvenir inventé est implanté à une personne
o Séance 1 : Donner 2 -3 détails sur l’événement inventé pour immisser le souvenir en mémoire. o Séance 2 : Donné plus de détails o Séance 3 : ++ de détails o Séance 4 : +++ de détails o Séance 5 : ++++ de détails
Observation 1 : Après plusieurs séances, les gens finissent par croire se souvenir de ce qui, au départ n’était qu’une pure invention.
Observation 2 : Il sera même très difficile de contredire le fait que ce souvenir ne s’est jamais produit. Les participants défendront avec vigueur ce souvenir qui, maintenant leur appartient.
Observation 3 : Les enfants sont plus fragiles à ce genre d’exercice. Leur relation avec les figures d’autorité sont très puissante. Un adulte qui dit quelques chose a beaucoup d’impact et attient un traitement d’information profond très rapidement.
Il existe un lien entre confiance et exactitude de la mémoire? Vrai ou Faux?
- Faux. Il n’existe pas de lien entre la confiance et l’exactitude dans un souvenir. Le souvenir est construit par les expériences + l’ajout externe (contexte, personne, etc.)
Faux souvenir : Confusion dans la source
- Associer un souvenir a une source qui n’existe pas ou une source qui ne se lie d’aucune façon au souvenir, mais qui reste pertinent.
Confusion, mélange entre les sources possible lors d’événement.
Ex.1 : Dans une histoire de viol, la victime se rappel d’un visage lorsqu’elle le voit à la télé. Ce souvenir c’est construit dans le moment ou le viol a été perpétré. La victime a vu l’homme qu’elle accuse à la télé pendant qu’elle se faisait violer. L’homme en question à un alibi béton, car il était en live dans un show télé le jour et l’heure ou l’agression a eu lieu. La victime a donc retenu un visage qu’elle a vu, mais pas celui de son agresseur.
Ex.2 : Avoir souvenir d’avoir vu Mickey, Minie, Bugs Bunny à Disney Land? Ceci est impossible, Bugs Bunny est de la Warner Bros et non de Disney.
Ex. Lindsay (1990)
Méthodologie
- Voit événement diaporama: un concierge vole de l’argent & calculatrice
- Description de l’évènement post-évènement : Insérer une info biaisée
- Au moment du rappel, consigne = ignorer info provenant description : ignorer l’info biaisé
Observation : Il sera impossible lors du rappel d’ignorer l’info biaisé dans la description de l’événement en autant que le reste soit pertinent au contexte.
Ex. Un concierge vole de l’argent & une calculatrice.
Un témoin dis « Le concierge a aussi volé un portefeuille »
Rappel : Le concierge a volé de l’argent, une calculatrice et un portefeuille.
Faux souvenir : Rôle des images
Ex. Garry & Gerrie (2005) / Wade, Gary & Lindsay (2002)
- Interviewés à propos de souvenirs d’enfance
o Présentation de 3 vrais souvenir, 1 faux (balade en montgolfière)
o Intégration d’une image (montage) biaisé = Création du souvenir
Observation : Les gens acquiesce aux souvenir créer à 35% dès la 1ère séance et à 50% à l’entretien final.
Faux souvenir : Utilisation de vraies photos
Ex. Lindsay, et al. (2004)
- Épisodes racontés par parents (3/4e année; 5/6e année)
- Faux épisode: Avoir mis du « slime » dans le pupitre du prof
Supporter par de vraie photo de classe (Photo de groupe début d’année)
Séance 1 : Anecdote seulement
Séance 2 : Anecdote
Présentation de la photo
Observation : Après la 2ème session, l’incertitude lié au souvenir était dissiper et le rappel/construction du souvenir était complet. Appuyer sur un vrai souvenir (la photo), les participants on acquiescer au souvenir du « slime ».
Comment appel ont un souvenir des circonstances dans lesquelles on a appris pour la première fois un événement très surprenant aux conséquences importantes.
- Souvenirs frappants (flashbulb memories)
Ex. Neisser & Harsch (1992)
- Interviewer des gens ayant « vécu » cet épisode.
o Événement : L’explosion de Challenger
Mesure 1 : le lendemain de l’explosion
Mesure 2 : 2 ½ ans après la mesure 1.
À chaque mesure, on demande au participant de rapporter les conditions relativement à l’apprentissage de la nouvelle (endroit, informateur, activité). Diapo 18
Observation : Même si la concordance entre les deux mesures est très faible, la certitude que ces éléments sont justes est très élevée.
Diapo 19 et 20
- Les événements marquant (porteur d’émotion) auront de meilleurs détails de la situation que les événements anodins.
Confiance et mémoire sous hypnose
Ex. Sheehan & Tilden (1983)
- 24 images portant sur une scène de vol.
- 2 groupes: un hypnotisé et l’autre pas.
- Dans chaque groupe, ½ des participants étaient hautement suggestibles (facilement hypnotisables).
Observation : Les représentations des participants hypnotisés du vol était moins exact que le groupe contrôle. Par contre, les gens hypnotisé avaient une plus grande certitude en leurs réponses. Diapo 21
*L’hypnose diminue l’exactitude et augmente la certitude
Faux souvenirs pour événements hautement émotifs?
Ex. Lommen et al. (2013)
- Soldats de retour d’Afghanistan
o «Débriefing» deux mois après leur retour inclut fausse information
Attaque à la roquette la veille du Nouvel An
Détails sur le bruit de l’explosion apportés
o Rappel
Au moment de l’entretien
7 mois plus tard
Observation : L’ajout d’un épisode exprimé avec détails phonétique a une période de vie (mission de guerre) fini par être assimilé par 26 % des soldats débriefer sur cet événement créer.
Au moment de l’entretien = 0%
7 mois plus tard = 26 %
Faux souvenirs pour événements hautement émotifs? : « Flashbulb »
Ex. Ost et al. (2004)
- Dans des incidents très marquant comme la mort de la princesse Diana et le 11 Septembre 2001, des gens ont évoqué le fait qu’il avait vu ses événements en live.
o Il avait vu une vidéo de l’accident.
o Il avait vu une vidéo du 1er avion ayant frappé les tours jumelles
Observation : Les gens construisent leur souvenir en lien avec leurs attentes, leurs désirs, leurs buts.
Faux souvenirs pour événements hautement émotifs? : Réactions émotives, faux souvenirs
Ex. : McNally et al. (2004)
- 10 participants rapportant expérience « Alien abduction ».
o 8/10 souvenirs « retrouvés » en thérapie
o 4/10 symptômes PTSD importants
- Mesure réactions physiologiques durant script
o Événement neutre / positif / stressant / enlèvement
Observation : Les patients finissent par inclure les souvenirs intégrer par le processus de thérapie. Certain thérapeute influence selon leur croyance les souvenir de leur patient.
Thérapies douteuses: Test expérimental : Régression hypnotique
Ex. (Spanos et al. 1999)
- N=117 étudiants
- Contexte plausible
o Profil « High Positive Cognitive Monitorors »
o Régression hypnotique / non hypnotique 15, 10, 5 ans… 1 jour après la naissance
Résultat :
- 79 / 95 % : Rapportent souvenirs régressé
- 46 / 56 % : Souvenir du mobile
- 50 % : Le ressentent comme une expérience assurément véritable
Observation : Il est possible d’influencer à l’aide d’un souvenir « plausible » + hypnose, des contextes situé hors de la capacité de mémoire de l’enfant : 0 – 24 mois. L’influence est favorable si le sujet est en quête de quelques choses.
Résumé : Reconstruction & mémoire autobiographique
- Notre mémoire ne fonctionne pas comme une caméra vidéo. Nos souvenirs sont une construction.
- La mémoire est malléable et influencée par un ensemble de facteurs, dont les indices de rappels et l’information fournie après l’encodage, et le contexte de récupération.
- Il est possible de créer de faux souvenirs de toutes pièces, même pour des événements hautement émotifs. Ces souvenirs sont souvent impossibles à différencier des « vrais ».
- Nous intégrons de l’information obtenue après l’événement avec la trace mnésique originale. Il est souvent difficile/impossible de déterminer qu’est-ce qui, dans le souvenir, provient de l’événement original et ce qui a été ajouté par la suite (confusion dans la source).
- Chaque fois que le souvenir est récupéré, il est malléable et peut être modifié, un phénomène appelé la reconstruction/réencodage.
- Les souvenirs flashbulb semblent particuliers au niveau subjectif (confiance), mais ne sont pas particulièrement exacts.
- La confiance dans le souvenir N’EST PAS un indicateur de l’exactitude du souvenir.
Quel type d’amnésie provoque déficit de récupération des souvenirs encodés du passé?
- Amnésie rétrograde
+Diapo 31