Cours 10 - Images mentales Flashcards

1
Q

Toutes les pensées/image mentale ne sont pas verbales…D’où peuvent-elle provenir?

A
  • De tous nos sens. Visuel, auditive, olfactif, toucher et le goût
    o Ex. Pomme : l’image mentale peut être le goût de la pomme, le visuel de la pomme, le son que provoque de croquer dans une pomme.
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2
Q

Mise à part les 5 sens, de quelle façon peut-on se construire une image mentale?

A
  • Sensori-moteur (kinesthésique)
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3
Q

Quelle est le sens le plus solliciter pour la production d’image mentale?

A
  • Visuelle. 2 / 3 des images sont produite par ce sens. (Kosslyn et al. 1990)
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4
Q

Il existe 2 types de représentations mentales. Quelles sont-elles?

A
  • Analogue

- Propositionnelle

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5
Q

A quoi peut-on faire référence lorsque l’on parle de représentation analogue?

A
  • Une bobine de film 8 mm. Cela représente une suite d’image composant une sorte de film.
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6
Q

Comment peut-on traduire une représentation propositionnelle?

A
  • Traduire les sens en mot / Descriptive
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7
Q

Définissez représentation propositionnelle?

A
  • Représentation abstraite, sous forme verbale (c.-à-d. en utilisant le langage), amodale.
  • Les images mentales peuvent être formées momentanément à partir des représentations propositionnelles.
  • Vague

o Ex. L’image mentale se formera d’elle-même avec une description

 5 cercles superposés
 3 cercles en haut, 2 cercles en bas
 Couleurs : bleu, noir, rouge, jaune, vert

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8
Q

Définissez amodale?

A
  • Ne comporte aucune valeur dominante
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9
Q

Définissez représentation analogue?

A
  • Représentation qui préserve la structure et les caractéristiques physiques des objets réels (c.-à-d. près de la perception, des sens); imagerie = perception?
  • Les processus impliqués dans l’encodage, la rétention et la récupération des représentations analogues sont les mêmes que ceux impliqués dans la perception.
  • Précise

o Ex. Anneau olympique

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10
Q

Rotation mentale

Shepard et Metzler (1971)

Étudier la rotation mentale des formes

  • Analyser de quelle façon l’image mentale traite la rotation des formes afin de les comparer
  • Rotation possible sur 360degrés
A

Observation : plus grande est la rotation plus difficile et long à faire

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11
Q

Rotation mentale

Cooper & Shepard (1973)

La rotation doit-elle être effectuée dans les 2 sens?

A

Observation : La rotation est effectuée dans les 2 sens, selon ce qui est le plus efficace.

  • De 0 à 179 degré, l’analyse de rotation traitera l’image du point x au point initial. Retour sur ses pas.
    o Ex. 179 à 0 en passant par 90 degrés
  • De 181 à 360 degré, l’analyse de rotation traitera l’image du point x au point initial en continuité de mouvement.
    o Ex. 181 à 360 en passant par 270 degrés

Diapo 11

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12
Q

Balayage des images mentales

Kosslyn, Ball et Reiser (1978)

  • Lors d’un test d’imagerie mentale, les distances et le temps sont-ils différent lorsqu’ils sont imaginés ou construit par les sens?
A

Observation : Qu’il soit mental ou construit par les sens, un balayage se produit dans les 2 cas. Il n’y donc aucune différence entre le temps d’une image mentale construite ou imaginer. Le même processus et étapes s’opère.

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13
Q

Balayage des images mentales

Nielsen et Smith (1973)

  • Les représentations analogues rendent possible le traitement parallèle, plus rapide que le traitement séquentiel

o Mémorisation

 Description verbale de 5 traits du visage
 Présentation d’une image d’un visage schématisé

o Reconnaissance

 Présentation d’une image d’un visage-test

A

Observation :

  • Il est plus long de reconnaitre un visage en ayant une description verbale (propositionnelle) des traits qu’une image d’un visage test (analogue).
  • Plus il y a de traits (détails) proposé dans la description, plus il faut du temps pour les associer.
  • 3 traits suffisent pour reconnaitre un visage.

Diapo 13

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14
Q

Interférence & facilitation

Imagerie facilite perception Farah et al. (1988)

  • Former image mentale (ex.: H ou T) ou contrôle

o Imagerie facilite détection
o Spécifique à contenu particulier (ex.: H pour H, pas T)

A

Observation : De se faire une image mental de quelques choses facilite sa détection lorsqu’un de nos sens le détecte (de par les sens).

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15
Q

Définissez pareidolia?

A
  • Percevoir autre chose dans ce qu’on nous montre, fais entendre, etc.
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16
Q

Imagerie et contrôle de la réalité

Johnson et al. (1979)

Tache: évaluer la fréquence de présentation de l’image

  • Voit image d’un objet (2, 5, 8 fois)
  • Voit nom de l’objet (2, 5, 8 fois)

o Doit former image mentale

A

Observation : Imaginer un objet influence l’estimation du nombre de fois que l’on a réellement vu l’objet (pour tout le monde). Voir ou imaginer peut s’entremêler facilement.

17
Q

Neurosciences

Activation des zones de traitement sensoriel.

Exemple du cortex visuel primaire

  • Cortex visuel
  • Cortex non visuel
A

Observation : Que l’on imagine un objet ou qu’on le voit, l’activité cérébrale est similaire. Même amplitude, même zone du cerveau activé. Notons que les fonctions auditives démontrent les mêmes résultats.

18
Q

Résumé : Images mentales

A
  • Les chercheurs se sont intéressés à la nature des représentations mentales utilisées dans l’imagerie.
  • Les représentations mentales peuvent être propositionnelles ou analogues.
  • Les images mentales sont manipulées (rotation, déplacement) selon les mêmes paramètres que les objets réels, ce qui suggère l’utilisation de représentations analogues.
  • Il y a une certaines perméabilité entre perception et imagination, comme le démontre les études de facilitation et d’interférence.
  • Les neurosciences démontrent une utilisation similaire des aires cérébrales en imagerie et perception.
  • Ces données appuient la similarité entre les processus d’imagerie et de perception, et donc la nature analogue de ces représentations mentales.
19
Q

Images ambigües

Tâche : Détecter les différences dans une image modifiée

Phase 1 : Présentation d’une image ambigüe à mémoriser à deux groupes de participants
Phase 2 : Reconnaissance: images présentées vs. Modifiées
Phase 3 : Démontrer que l’image originale mémorisée et l’image modifiée sont réellement différentes.
Phase 4 : Détecter un lapin ou un canard dans l’image modifiée

A

Observation : Lorsque les images réelles sont ambigües ou complexes, seules les caractéristiques pertinentes sont encodées. Nos représentations sont simplifiées. Les détails forment notre interprétation de l’image.

20
Q

Les images mentales sont des interprétations? Vrai ou Faux?

Les représentations mentales incluent les caractéristiques distinctives qui sont importantes à la compréhension de l’image. Vrai ou Faux?

A
  • Vrai.

- Vrai

21
Q

Exactitude

French & Richards (1993)

Horloge

Montrer une horloge qui contient une erreur. Il faut détecter l’erreur.

  • 71% des participants font l’erreur (1 minute d’étude
A

Observation : L’humain voit globalement ou avec très peu de détails lorsqu’il voit une image.

Ex. Sous noir : On s‘imagine un rond brun avec au plus quelques détails comme des feuilles d’érables (pile) ou le visage de la reine (face).

22
Q

Résumé : Exactitude des images mentales

A
  • Les images mentales sont une interprétation; elles ne sont pas une copie « brute » de la réalité.
  • Les images mentales ne sont pas détaillées comme images perceptuelles.
  • Elles sont simplifiées et organisées; elles peuvent être affectées par les autres connaissances
  • Le code propositionnel est probablement utilisé davantage pour les images complexes, permet de simplifier, interpréter, organiser.
23
Q

Que se passe-t-il si l’on ajoute un processus sensori-moteur à processus cognitif comme un choix?

A
  • Le choix sera influencé par le processus sensori-moteur.

o Si le processus sensori-moteur est approbatif, le choix sera porté sur celui-là

24
Q

Définissez « cognition est incarnée? » 4 points

A
  • Processus cognitifs sont liés au corps, aux sensations et au contrôle moteur.
  • Cognition intimement liée aux expériences sensori-motrices
  • Lien étroit entre perception – action - et cognition
  • Nos pensées ne sont pas indépendantes de notre corps
25
Q

Le concept « de base » de la cognition incarnée incluent l’information sensorimotrice? Vrai ou Faux?

A
  • Vrai. Particulièrement motrice: interaction avec objet
26
Q

Jugement moral

Eskine, Kacinik & Prinz (2011)

Évaluer si de goûter un aliment ayant une saveur amer peu avoir un influence sur le jugement moral.

A

Observation : Oui. Goûter à quelque chose d’amer augmente sévérité jugement moral

Diapo 26

27
Q

Évaluation monétaire

Jostmann, Lakens & Schubert (2009)

Combien d’euros sont nécessaires pour obtenir [valeur d’une devise étrangère] ?

  • Des calepins de différents poids sont remis aux participants
A

Observation : Porter un calepin plus lourd mène à une évaluation monétaire accrue et un calepin léger à une dévaluation.

28
Q

Perception des distances

Van der Hoort, Guterstam et Ehrsson (2011)

Évaluation des distances (Vision virtuel)

L’illusion d’un corps plus petit ou plus grand

  • Pour créer l’illusion, le sujet voyait un corps par le biais d’un casque virtuel
  • Pour stimuler les sens, l’on touchait en même temps le mannequin et le sujet avec une balle
  • Pour définir les distances, on utilise un cube
A

Observation : Le mannequin plus petit offrait la perception que le cube était à plus grande distance et le mannequin plus grand offrait la perception que le cube était à plus petite distance.

Diapo 28

29
Q

Pensées futur/passé

Miles, Nind & Macrae (2010)

Inclinaison du tronc selon que le sujet se projette dans le futur ou s’immerge dans le passé

A

Observation :

  • Participants qui imaginent événement futur ont tendance à se pencher par en avant
  • Participants qui imaginent un événement passé ont tendance à se pencher vers l’arrière

Diapo 29

30
Q

Membres paralysés

Reconnaissance des mouvements de la marche

Arrighi, Cartocci, & Burr, 2011

  • Reconnaitre des mouvements de marche sur plan modélisé selon si le participants à perdu ou pas ses capacité motrice de marche.
A

Observation : Les participants paraplégiques sont moins sensibles à la détection des mouvements de la marche que les participants ayant encore leur capacité motrice de marche.

Diapo 30

31
Q

Douleur

Lanzetta, Cartwright-Smith et Eleck (1976)

Choc électriques (3 niveaux d’intensité)

  • Expressions faciales volontaires pendant l’anticipation et la réception du choc
A

Observation : L’expression d’intense de la douleur augmente la sensation de celle-ci. À l’inverse, l’expression d’absence de douleur diminue la sensation de celle-ci. L’expression « libre » tant a elle provoque une sensation moyenne.

Diapo 31

32
Q

Traitement d’information émotionnelle

  • Évaluation de bandes dessinées
  • Évaluation d’images neutres

o La forme que la bouche prend lors de la tenue d’un stylo augmente ou pas le plaisir associer à l’évaluation des ouvrages.

A

Observation : L’ajout d’un stylo dans la bouche augmente le plaisir associé à l’évaluation. La forme que la bouche prend en tenant un stylo, modifie l’information émotionnelle associée.

33
Q

Résumé: Cognition incarnée

A
  • Le traitement sensoriel et moteur semble avoir une influence sur les processus cognitifs, même symboliques.
  • Action du corps représente une assise importante pour la cognition.
  • La nature analogue des représentations mentales influence les opérations cognitives.
  • Certains aspects de la cognition incarnée peuvent remettre en question certains des postulats de l’approche du traitement de l’information.