Cours 8: Les troubles à symptomatologie somatique et apparentés Flashcards

1
Q

À quel moment le terme trouble somatoforme a-t-il été introduit pour la première fois?

A

Dans le DSM-III

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Q

À quoi réfère le terme somatoforme?

A

Le suffixe “forme” signifie “qui ressemble à”. La catégorie réfère donc à des troubles qui ressemblent à un trouble relatif au corps.

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3
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’évolution des troubles à symptomatologie somatique et apparentés

A

Évolution vers une considération plus soutenue des conséquences de ces manifestations (plutôt que la source des symptômes).

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4
Q

Par quoi sont réunis les troubles à symptomatologie somatique et apparentés

A

Les troubles de cette catégorie ont une très faible cohérence et sont réunis uniquement par le fait que des manifestations corporelles sont à l’avant-plan.

Repose sur la manière dont les symptômes somatiques sont présentés et interprétés.

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5
Q

Qu’est-ce qui caractérise les symptômes des troubles à symptomatologie somatique et apparentés?

A

Les symptômes sont évocateurs d’une maladie ou d’une blessure physique qui seraient d’origine psychologique.

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6
Q

Dans quel cadre voit-on souvent des troubles à symptomatologie somatique et apparentés?

A

Troubles généralement vus dans un cadre médical.

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7
Q

Pour la catégorie des troubles à symptomatologie somatique et apparentés est controversée?

A

Car il est difficile d’évaluer de façon fiable des “symptômes médicalement inexpliqués”.

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8
Q

Sur quoi les troubles à symptomatologie somatique et apparentés misent-ils?

A

Mise désormais sur la détresse et l’altération du fonctionnement que peut entrainer les symptômes.

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9
Q

Quels sont les troubles à symptomatologie somatique et apparentés?

A
  • Trouble à symptomatologie somatique
  • Crainte excessive d’avoir une maladie
  • Trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle (trouble de conversion)
  • Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales
  • Trouble factice (auto-induit ou imposé à autrui)
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10
Q

Qu’est-ce que le trouble à symptomatologie somatique?

A

Présence d’un ou de plusieurs symptômes somatiques qui entrainent de la détresse ou une altération du fonctionnement.

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11
Q

Qu’est-ce que la crainte excessive d’avoir une maladie?

A

Crainte soutenue d’être atteint d’une maladie grave (en présence de peu ou pas de symptômes).

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12
Q

Qu’est-ce que le trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle (trouble conversion)?

A

Changement ou perte d’une fonction physique sans cause médicale.

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13
Q

Que sont les facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales?

A

Facteurs psychologiques qui contribuent au développement, au maintien, à l’exacerbation de la condition ou qui interfèrent avec son traitement.

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14
Q

Qu’est-ce que le trouble factice (auto-induit ou imposé à autrui)?

A

Simulation d’une maladie en s’imposant ou en imposant à autrui des signes ou des symptômes somatiques (syndrome de Münchhausen)

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15
Q

À quoi ressemble le tableau clinique des troubles à symptomatologie somatique et apparentés?

A
  • Multiples symptômes - spécifiques ou non - souvent considérés comme relativement banals
  • attention localisée sur les symptômes, interprétation de danger et de menace, appréhension
  • Associé à un degré élevé de recours aux soins de santé
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16
Q

Quelle est la prévalence des troubles à symptomatologie somatique et apparentés?

A

Incertaine, environ 5%

17
Q

Vrai ou faux : Les troubles à symptomatologie somatique et apparentés touchent plus les hommes que les femmes.

A

Faux.

18
Q

Quels sont les critères diagnostiques des troubles à symptomatologie somatique et apparentés?

A

A. Un ou plusieurs symptômes somatiques cause de détresse ou entrainant une altération significative de la vie quotidienne
B. Pensées, sentiments ou comportements excessifs liés aux symptômes somatiques ou à des préoccupations sur la santé suscitées par ces symptômes (1/3)
- Pensées persistantes/excessives quant à la gravité des symptômes
- Niveau élevé d’anxiété concernant la santé ou les symptômes
- Temps et énergie excessif dévolus à ces symptômes/préoccupations
C. État symptomatique durable (typiquement plus de 6 mois)

Spécifier avec douleur prédominante

19
Q

Quel était le nom antérieur de la crainte excessive d’avoir une maladie?

A

Hypocondrie

*Attention, certains individus présentant antérieurement un diagnostic d’hypocondrie peuvent également se retrouver dans la catégorie des troubles à symptomatologie somatique.

20
Q

Pourquoi avoir changé le nom hypocondrie?

A

La notion d’anxiété ou de crainte est plus communément acceptée et moins stigmatisante que le terme hypocondrie

21
Q

Vrai ou faux: Certains considèrent que la crainte excessive d’avoir une maladie relève d’avantage des troubles anxieux que des troubles à symptomatologie somatique.

A

Vrai

22
Q

À quoi ressemble le tableau clinique de la crainte excessive d’avoir une maladie?

A
  • Anxiété sévère quant à la possibilité de contracter une maladie grave
  • Conviction quasi inébranlable de la présence d’une maladie
  • Les symptômes physiques sont généralement absent ou très diffus
23
Q

Quelle est la prévalence de la crainte excessive d’avoir une maladie?

A

Entre 1 et 7%

24
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la crainte excessive d’avoir une maladie?

A

A. Préoccupations d’avoir/de développer une maladie grave
B. Les symptômes somatiques sont absents ou d’intensité mineure (ou excessifs si présence d’une affection médicale ou d’antécédents familiaux)
C. Degré important d’anxiété concernant la santé
D. Présence de comportements excessifs par rapport à la santé
E. Les préoccupations persistent pendant au mois 6 mois
F. Les préoccupations ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental

Type: demande de soins ou évitant les soins

25
Q

Quel est le tableau clinique du trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle?

A
  • Altération du fonctionnement moteur ou sensoriel, laquelle est incompatible avec une condition médicale
  • Suggère fréquemment la présence de problèmes neurologiques (ex: perte de vision, paralysie d’apparition soudaine, crises d’épilepsie)
  • S’accompagne d’une détresse et/ou d’une altération fonctionnelle, mais peut parfois se manifester par une attitude caractérisée par l’indifférence (belle indifférence)
26
Q

Qu’est-ce que la belle indifférence?

A

Indifférence par rapport à des symptômes très importants.

Ex: Femme paralysée, mais agit comme si c’était rien de grave

27
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle?

A

A. Un ou plusieurs symptômes d’altération de la motricité volontaire ou des fonctions sensorielles
B. Les données cliniques soulignent une incompatibilité entre les symptômes et une affection médicale
C. Symptômes et handicaps pas mieux expliqués par un autre trouble mental ou médical
D. Présence de détresse ou d’altération du fonctionnement

À spécifier:

  • Le type de symptômes (avec faiblesse ou paralysie; avec mouvements anormaux; avec anesthésie ou perte sensorielle, etc.)
  • Le type d’épisode (aiguë ou chronique)
  • La présence de stresseurs psychologiques
28
Q

Quels sont les diagnostiques différentiels du trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle?

A
  • Simulation : production intentionnelle d’une incapacité afin d’éviter certaines responsabilités (gains secondaires)
  • Trouble factice : production intentionnelle des symptômes, sans motifs apparents
29
Q

Vrai ou faux: Plusieurs écrits scientifiques traitent des troubles à symptomatologie somatique et apparentés.

A

Faux

30
Q

À quelle approche les troubles à symptomatologie somatique et apparentés étaient liés antérieurement?

A

Antérieurement très étroitement liée à l’approche psychanalytique

31
Q

Vrai ou faux: Il existerait une vulnérabilité génétique et biologique associée aux troubles à symptomatologie somatique et apparentés.

A

Vrai

Ex: Plus grande sensibilité à la douleur?

32
Q

Quels sont les aspects psychologiques de l’étiologie des troubles à symptomatologie somatique et apparentés?

A
  • Composante cognitive importante: hypervigilance face aux sensations et symptômes physiques et interprétations erronées à l’égard de la santé
  • Apprentissages issus des réactions familiales (ex: maladie au sein de la famille dans l’enfance; attention et intérêt d’autrui)
  • Expériences traumatiques précoces
33
Q

Quels sont les aspects sociaux de l’étiologie des troubles à symptomatologie somatique et apparentés?

A

Stigmatisation de la souffrance psychologique vs physique (normes culturelles)

34
Q

Quels sont les traitements pour les troubles à symptomatologie somatique et apparentés?

A
  • Nombre limité d’études portant sur l’efficacité de la psychothérapie pour adresser ce type de troubles mentaux
  • TCC appuyée: revoir le style cognitif de l’individu et ses interprétations à l’égard de la santé et de la maladie, stratégies pour exprimer et gérer les émotions
  • Troubles difficiles à traiter, souvent accompagnés d’anxiété et de dépression