COURS 8 : Les pathologies prostatiques - La dysfonction érectile Flashcards

1
Q

Décrire : Prostate

A
  • Grosseur d’une noix de Grenoble (15-20 cm3)
  • Fait partie du système reproducteur masculin
  • Sécrétions entre dans la composition du sperme
  • Entoure l’urètre à sa portion proximale, où il rejoint le col de la vessie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Décrire : L’hyperplasie bénigne de la prostate

A
  • C’est une augmentation du volume de la prostate.
  • On distingue deux stades : Stade pré-clinique et clinique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Décrire : Stade pré-clinique de l’HBP

A
  • Hyperplasie microscopique (histologique),
  • Hyperplasie macroscopique (palpable) ;
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Décrire : Stade clinique de l’HBP

A

C’est le stade symptomatique : c’est l’ensemble de symptôme que l’on nomme « prostatisme » ou « symptômes du bas appareil urinaire ».

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelle est la prévalence de l’HPB clinique?

A
  • 30 ans : rares
  • 50 ans: 2 hommes sur 10
  • 70 ans: 4 hommes sur 10
  • 80 ans: 6 hommes sur 10
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Nommez trois critères associés à l’HBP

A
  • Une hyperplasie histologique
  • Une hyperplasie clinique
    • Augmentation du volume de la prostate détectée au toucher rectal ou par échographie
  • Des symptômes du bas appareil urinaire (« prostatisme » maintenant appelé SBAU).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelle sont les éliologies d’HBP?

A

Bien que la cause exacte demeure inconnue, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte.

  • La fonction testiculaire (testostérone)
  • L’âge
  • Les interactions stromales-épithéliales
  • L’hérédité
  • L’environnement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

La prostate est androgène-dépendante. Elle dépend de quoi?

A

la dihydro-testostérone (DHT), l’androgène le plus puissant, pour remplir sa fonction.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

En cas d’excès de DHT, la prostate devient comment?

A

augmente de volume.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quel est le lien entre la prostate et la 5-alpha-réductase?

A
  • l’enzyme qui permet la transformation de la testostérone en DHT, est présent au niveau de la prostate.
  • Son inhibition permet une diminution de la taille de la prostate.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Énumérez les symptômes de vidange de l’HBP (5)

A
  • Diminution de la force du jet mictionnel
  • Effort pour initier la miction
  • Sensation de vidange incomplète
  • Jet intermittent
  • Prolongation de la miction
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Énumérez les symptômes de remplissage de l’HBP (4)

A
  • Pollakiurie
  • Nycturie
  • Urgence mictionnelle
  • Incontinence par impériosité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Il y a deux composantes à l’obstruction causée par l’HBP.

Nommez les.

A
  • la composante statique : le volume prostatique augmenté compresse mécaniquement l’urètre ;
  • la composante dynamique : l’augmentation du tissu fibro-musculaire augmente le tonus péri-urétral.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Choisir la bonne énoncée :

A) L’HBP est un phénomène vite et progressif.

B) L’HBP est un phénomène lent et progressif.

A

B) L’HBP est un phénomène lent et progressif.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

L’HBP est un phénomène lent et progressif. À cette obstruction prostatique croissante, la vessie peut s’adapter de deux manières.

Nommez les.

A
  • La vessie s’hypertrophie, ce qui cause une contractilité excessive du détrusor
    • Instabilité vésicale ou contractions involontaires du détrusor.
    • Les symptômes de remplissage sont typiques de cette physiopathologie.
  • La vessie se dilate, ce qui altère la contractilité du détrusor
    • Diminution de la pression et du débit urinaire.
    • Les symptômes de vidange sont typiques de cette physiopathologie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Nommez les diagnostics différentiels de l’HBP en amont de la prostate (2)

A
  • Instabilité du détrusor
    • Idiopathique ou neurologique
  • Calculs vésicaux, infections, tumeurs vésicales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Nommez les diagnostics différentiels de l’HBP dans la prostate (2)

A
  • Cancer
  • Prostatite
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Nommez le diagnostic différentiel de l’HBP en aval de la prostate (1)

A

Rétrécissement de l’urètre ou du méat

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quelle est l’évaluation de base du SBAU? (5)

A
  • Questionnaire
  • Créatinine
  • Antigène prostatique spécifique (APS)
  • Analyse d’urine
  • Examen physique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quels sont les buts du questionnaire dans l’évaluation du SBAU? (4)

A
  • Évaluer la nature des symptômes urinaires,
  • Éliminer la possibilité d’une complication de l’HBP,
  • Éliminer d’autres causes possibles pour expliquer les SBAU,
  • Évaluer l’impact des symptômes sur la qualité de vie du patient ;
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quels sont les examens physique dans l’évaluation du SBAU? (3)

A
  • Abdomen
    • Recherche de matité sus-pubienne et de globe vésical
  • Organes génitaux externes
    • Sténose du méat urétral à éliminer
  • Toucher rectal & Tonus anal
    • Prostate (volume, consistance et douleur)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quels sont les tests spécifiques dans l’évaluation clinique d’un patient avec SBAU? (5)

A
  • Calcul du résidu vésical
  • Cystoscopie
  • Bilan urodynamique
  • Échographie rénale
  • Échographie prostatique transrectale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quels sont les complications du HBP? (5)

A
  • Rétention urinaire
    • Aiguë ou chronique
  • Infection urinaire
  • Calculs vésicaux
  • Hématurie macroscopique récidivante
  • Hydronéphrose et insuffisance rénale
    • Cause post-rénale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quelles sont les indications de traitement de l’HBP? (3)

A
  • Symptômes suffisamment sévères pour affecter la qualité de vie du patient
  • Présence de complications associées à l’HBP
  • Dans la prise de décision
    • Envisager les risques, avantages et l’efficacité de chaque traitement.
    • Tenir compte des besoins et du style de vie de chacun.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quel est le traitement de l’HBP? (3)

A
  • Attente sous surveillance
  • Médication
    • Alpha-bloquants (Tamsulosine, Alfuzosine, Silodosine)
    • Inhibiteurs de la 5 alpha-réductase (Finastéride, Dutastéride)
    • Association d’alpha-bloquants et d’inhibiteurs de la 5-alpha-réductase
  • Chirurgies
    • Résection transurétrale de la prostate (RTUP) ;
    • Prostatectomie ouverte.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Décrire cette étape du traitement de l’HBP : Attente sous surveillance

A
  • Suivi périodique
  • Modification des habitudes de vie
    • Réduction de l’apport liquidien
    • Réduction des irritants (caféine, alcool, etc.)
  • Éviter les décongestionnants nasaux en vente libre
    • Ils contiennent des alpha-agonistes, qui augmentent la résistance urétrale.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Les alpha-bloquants servent à quoi dans le traitement de l’HBP?

A
  • Réduction de la résistance urétrale par relâchement de la musculature lisse (50 % de la pression urétrale est due au tonus musculaire alpha-adrénergique)
  • Diminution du tonus sympathique au niveau prostatique
  • Inhibition de la composante dynamique de l’HBP
  • Action rapide (48h)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Quels sont les effets secondaires des alpha-bloquants? (4)

A
  • Congestion nasale
  • Hypotension orthostatique
  • Éjaculation rétrograde
  • Certains peuvent voir un effet bénéfique sur l’érection
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Des récepteurs alpha-adrénergiques sont présents en quantité à la base de la vessie et au niveau de la prostate. Lorsqu’ils sont stimulés, ils font quoi?

A

sont stimulés, ils augmentent la résistance urétrale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Les inhibiteurs de la 5 alpha-réductase (Finastéride, Dutastéride) servent à quoi dans le traitement de l’HBP? (4)

A
  • Empêche la transformation intraprostatique de la T en DHT
  • Diminution graduelle du volume de la prostate (partie glandulaire de la prostate)
  • Joue sur la composante statique principalement
  • Action lente (peut prendre 6 mois avant que les effets soient maximums)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Quels sont les effets secondaires des inhibiteurs de la 5 alpha-réductase (Finastéride, Dutastéride)? (3)

A

5-10%

  • Diminution de la libido
  • Baisse du volume de l’éjaculat
  • Dysfonction érectile
32
Q

Quelle est l’épidémiologie du cancer de la prostate?

A
  • Cancer le plus fréquent chez l’homme
  • Risque à vie de développer un cancer de la prostate est de 16.7 %, soit 1 homme sur 6
  • Le risque d’en mourir est d’environ 26 %.
  • Incidence : actuellement stable
    • extrêmement élevée par rapport aux cancers du poumon et colorectaux.
  • Taux de mortalité : en légère diminution
    • environ le même que le cancer colorectal.
33
Q

Nommez les facteurs de risque du cancer de la prostate (4)

A
  • Histoire familiale positive
    • RR2 à 14fois
    • Père 2.1 X
    • Frère 3.3 X
    • 1 membre de la famille < 65 ans (1er degré) 3.3 X
    • 2 membres de la famille 5.1 X
  • Race
    • Noirs (RR 1.5) > blancs > asiatiques
  • Susceptibilité génétique
  • Diète
    • Diète riche en graisses saturées augmente le risque
    • Aliments qui diminuent le risque
      • Lycopènes (tomates)
      • Isoflavones (soya)
      • Thé vert
34
Q

Décrire : L’APS

A
  • Antigène Spécifique de la Prostate.
  • une enzyme sécrétée par l’épithélium prostatique qui est responsable de la liquéfaction du sperme.
  • Sa demi-vie est de 48 à 72 h
  • se retrouve dans le sang en petite quantité.
  • spécifique à la prostate, mais pas au cancer.
  • C’est un examen qui est relativement sensible.
35
Q

La concentration sérique de l’APS peut varier en fonction de quoi? (3)

A
  • la grosseur de la prostate (en lien avec HBP et âge) ;
  • la présence d’un cancer de la prostate ;
  • la présence d’une inflammation prostatique.
36
Q

Vrai ou Faux

Habituellement, pour l’APS, une valeur en bas de 4 ng/ml représente pour plusieurs la normalité.

A

Vrai

37
Q

Vrai ou Faux

L’APS peut s’élever en présence d’un cancer de prostate

A

Vrai

mais aussi dans plusieurs conditions bénignes, telles que :

38
Q

L’APS peut s’élever en présence d’un cancer de prostate, mais aussi dans plusieurs conditions bénignes.

Nommez des exemples.

A
  • Prostatite
  • HBP
  • Et dans certaines circonstances spécifiques … où l’APS se normalise généralement dans les 4 semaines qui suivent
    • Post-manipulation (cystoscopie, biopsie de prostate, sonde vésicale)
    • Éjaculation
    • Infections urinaires
    • Rétention urinaire aiguë
39
Q

l’APS peut être diminué par quoi?

A

les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase, qui diminue de 50 % la valeur de l’APS, d’où les difficultés dans son interprétation en clinique

40
Q

Choisir la bonne énoncée :

A) l’APS est spécifique au cancer, mais pas à la prostate

B) l’APS est spécifique à la prostate, mais pas au cancer.

A

B) l’APS est spécifique à la prostate, mais pas au cancer.

41
Q

Quel est le risque de cancer pour les valeurs d’APS :

  • APS = 4 ng/mL
  • APS entre 4 et 10 ng/mL
  • APS entre 10 et 20 ng/mL
  • APS>20ng/ml
A
42
Q

Quel est le but du dépistage du cancer de la prostate?

A

Réduire le taux de mortalité par cancer.

43
Q

Quels sont les avantages du dépistage du cancer de la prostate? (2)

A
  • Détection précoce du cancer
  • Réduction de l’anxiété attribuable au fait de «ne pas avoir»
44
Q

Quels sont les risques du dépistage du cancer de la prostate? (3)

A
  • Faux résultats positifs et négatifs
  • Surdiagnostic
  • Exposition accrue des procédures toxiques ou invasives
45
Q

Le dépistage systématique du cancer de la prostate est très controversé.

Pourquoi?

A
  • Parce que le surdiagnostic entraîne des traitements inutiles et diminue la qualité de vie des patients.
  • Parce qu’il y a une absence d’évidence ferme pour démontrer une amélioration de la survie.
46
Q

Quels sont les arguments pour le dépistage du cancer de la prostate?

A
  • le cancer de la prostate tue ;
  • nous avons des traitements efficaces contre ce cancer ;
  • le cancer de la prostate à la phase où il peut être guérit est généralement asymptomatique ;
  • un homme doit avoir le choix du dépistage et comprendre les avantages et inconvénients que cela comporte.
47
Q

Qui dépister pour le cancer de la prostate? (3)

A
  • Homme avec une espérance de vie d’au moins 10ans;
  • À partir de 40 ans, si histoire familiale positive ou si race noire ;
  • De 50 ans à 75 ans pour les autres.
48
Q

Comment dépister pour le cancer de la prostate? (3)

A
  • APS élevé permettra de détecter 90 % des cancers
  • Palpation de la prostate permettra la détection de 10%
  • La combinaison des deux offre le meilleur kit de détection.
49
Q

____ constitue un incontournable dans le dépistage du cancer de la prostate. On y évalue le volume, la consistance, la présence d’induration et la sensation du patient.

A

La palpation de la prostate

50
Q

Nommez les signes et symptômes du cancer de la prostate

A
  • La grande majorité des patients sont asymptomatiques.
  • 10 à 20 % se présentent avec des symptômes :
    • symptômes du bas appareil urinaire (SBAU)
    • douleurs osseuses (métastases)
    • œdème des membres inférieurs (métastases)
  • Un toucher rectal anormal est le signe clinique le plus important.
51
Q

Comment investiguer le cancer de la prostate?

A
  • Étape initiale
    • APS et toucher rectal
  • Diagnostic histopathologique
    • Échographie transrectale et biopsies prostatiques
  • Bilan d’extension
    • Scintigraphie osseuse
      • Si APS>10 ou Gleason>8
      • Si douleur osseuse
  • La TDM et l’IRM sont rarement utilisées lors du bilan d’extension du cancer de la prostate.
52
Q

Le cancer de la prostate prend naissance où? (2)

A
  • 80 % des cas en périphérie ;
  • 20 % des cas en zone de transition.
53
Q

La forme histologique la plus fréquente du cancer de la prostate est quoi?

A

est l’adénocarcinome.

54
Q

L’importance du cancer de la prostate s’évalue par l’association des facteurs suivants (3)

A
  • APS
  • Échelle Gleason
  • Stade TNM
55
Q

Décrire : Échelle Gleason

A
  • En pathologie, l’échelle de Gleason est déterminée par l’analyse des biopsies.
  • On additionne simplement le grade des deux types histologiques les plus dangereux et les plus fréquemment rencontrés dans la glande.
56
Q

Les métastases du cancer de la prostate vont où? (2)

A

Ganglions et os

57
Q

Quel est le traitement pour : Cancer de la prostate non cliniquement significatif (3)

A
  • Surveillance active
  • Pour cancer de petit volume, Gleason 6
  • Pour éviter le surtraitement associé au surdiagnostic
58
Q

Quel est le traitement pour : Cancer de la prostate localisé (visée curative) (2)

A
  • Prostatectomie radicale
  • Radiothérapie (plusieurs formes)
59
Q

Quel est le traitement pour : Cancer métastatique (cancer de la prostate)

A

Traitement anti-androgène ou castration chirurgicale

60
Q

Dans le suivi du cancer de la prostate, l’APS peut servir comme marqueur de récidive dans quels cas?

A
  • Post-prostatectomie radicale
    • APS < 0.03
  • Post-radiothérapie
    • Entre 0.1 et 1.0
    • Toute élévation supérieure à ces valeurs est synonyme d’une récidive
  • Traitement antiandrogène (hormonothérapie)
    • APS devrait être inférieure à 1
    • Son élévation > 1 est synonyme de mauvais pronostic
61
Q

Décrire : Dysfonction érectile

A

Il s’agit de l’incapacité persistante d’obtenir et de maintenir une érection suffisante à une relation sexuelle (avec pénétration).

62
Q

Quelle est l’épidémiologie de la dysfonction érecitle?

A
  • Condition avec une forte prévalence
  • Canadian study of erectile dysfunction
    • 49.4% des hommes > 40 ans
    • 5-20% DE modérée à sévère
63
Q

Décrire : Physiologie de l’érection

A
  • L’IN parasympathique responsable de l’érection surviendra suite à une stimulation sexuelle –> relargage de NO et d’Ach aux terminaisons nerveuses des nerfs caverneux. –> une relaxation des muscles lisses de la paroi des artères et artérioles.
  • –> un afflux sanguin maximal à l’intérieur des corps caverneux (réseau de sinusoïdes et de muscles lisses).
  • –> compression du réseau veineux (veines émissaires) sur la tunique albuginée du pénis : la tunique albuginée n’est pas extensible et cela provoque une compression.
  • Cette obstruction temporaire du retour veineux permettra une érection optimale par une augmentation importante de la pression intracaverneuse.
  • avec l’arrêt de l’influx nerveux parasympathique, on verra les artères retrouver leur état basal : la résultante est une diminution du flot artériel au niveau des corps caverneux. La détumescence surviendra alors.
64
Q

Qu’est-ce qui sera à risque de compromettre la capacité érectile d’un individu?

A

globalement toute cause ou maladie qui donnera une atteinte du réseau nerveux impliqué dans l’érection, à l’hémodynamie requise pour obtenir une érection, à l’état hormonal androgénique normal de l’homme ou au psychisme derrière l’érection (cet aspect est particulièrement complexe!)

65
Q

Nommez les causes psychogéniques de la dysfonction érectile (4)

A
  • Humeur dépressive (dépression, deuil)
  • Troubles anxieux
  • Anxiété de performance
  • Conflits conjugaux
66
Q

Nommez les causes endocrinologiques de la dysfonction érectile (3)

A
  • Déficit androgénique
    • Andropause, hypogonadisme
  • Hyperprolactinémie
    • Pharmacologique
    • Adénome hypophysaire
  • Dysthyroïdie
67
Q

Nommez les causes artériogéniques de la dysfonction érectile (4)

A
  • Athérosclérose
  • Traumatique
  • Radiothérapie pelvienne
  • Cyclisme de longue distance
68
Q

Nommez les causes caverneuses (venogénique) de la dysfonction érectile (3)

A
  • Maladie de la Peyronie
  • Blessure traumatique
  • Iatrogénique (chirurgie pénienne)
69
Q

Nommez les causes neurogéniques de la dysfonction érectile (3)

A
  • Atteinte cérébral (hypocampe, aire préoptique, hypothalamus)
    • Parkinson, A VC, tumeur
  • Moelle épinière
    • Trauma médullaire, sclérose en plaque
  • Nerfs caverneux ou honteux
    • Iatrogénique suite à chirurgie pelvienne
      • Prostatectomie radicale
      • Résection basse du rectum
    • Fracture du bassin
    • Radiothérapie pelvienne
    • Cyclisme de longue distance
70
Q

Nommez les causes médicamenteuses de la dysfonction érectile (6)

A
  • Antihypertenseurs
    • Thiazides et certains β-bloqueurs o Antidépresseurs
  • Antiandrogènes
  • Digoxine
  • Opiacés
  • Tabac et alcool
71
Q

Nommez les facteurs de risque de la dysfonction érectile (7)

A
  • Diabète mellitus
  • Désordre psychologique ou psychiatrique
  • Maladie cardiaque athérosclérotique
  • Maladie vasculaire athérosclérotique
  • Tabagisme
  • Certains médicaments
  • Facteurs hormonaux
72
Q

Quels sont les buts de l’investigation de la dysfonction érectile? (2)

A
  • Départager un problème psychogène d’un problème organique
  • Évaluer le rôle potentielle de différentes conditions médicales
73
Q

Dans l’investigation de la dysfonction érectile, quels élémements importants doit-on quesitonner? (6)

A
  • Éléments relatifs à la dysfonction érectile
    • Début brusque vs progressif, permanent ou intermittent, sévérité, impact o Partenaire-dépendant
    • Trouble du désir (libido), de l’orgasme et de l’éjaculation
    • Présence d’érections nocturnes
  • Stresseurs (vie personnelle et professionnelle)
  • Problèmes péniens (douleur, déviation/courbure)
  • Antécédents pertinents
    • Hypertension, maladie cardiaque ou vasculaire, diabète mellitus, IRC
    • Trauma, chirurgie pelvienne ou radiothérapie
    • NB. Il est très important de reconnaître la dysfonction érectile comme une possible manifestation précoce d’athérosclérose. La dysfonction érectile est un facteur de risque précoce d’une maladie cardiaque significative. En fait, vous devriez considérer cette question au même titre que l’amaurose fugace et la claudication intermittente dans votre questionnaire de dépistage de la maladie vasculaire périphérique. Inversement, vous devriez toujours éliminer une maladie vasculaire périphérique en présence d’une dysfonction érectile.
  • Médication
  • Condition psychiatrique
74
Q

Dans la dysfonciton érectile, nommez les éléments en faveurs d’une origine psychogénique (4)

A
  • Début brutal
  • Érections matinales ou nocturnes conservées
  • Érection normale par masturbation / stimulation visuelle
  • Évolution fluctuante selon les circonstances
75
Q

Pour la dysfonction érectile, quoi faire l’examen physique?

A
  • Anatomie génitale
    • Plaques de la Peyronie (placards cicatriciels de l’albuginée)
    • Testicule atrophiqueàélément en faveur de l’hypogonadisme
  • Examen vasculaire périphérique (pouls périphériques aux quatre membres)
  • Examen neurologique de dépistage
  • Aspect corporel
    • Obésité
    • Caractères sexuels secondaires (pilosité faciale, génitale)
76
Q

Pour l’investigation de la dysfonction érectile, quoi faire en paraclinique? (3)

A
  • Glycémie à jeun (tous) –> pour évaluer le risque d’une maladie vasculaire périphérique
  • Profil lipidique (tous) a–> pour évaluer le risque d’une maladie vasculaire périphérique
  • Profil hormonal (testostérone, TSH, PRL)
    • Seulement si hypogonadisme suspecté :
      • Trouble de la libido associée
      • Testicule mou, atrophique ou absent
      • Non réponse au traitement standard avec inhibiteurs de la PDE-5
77
Q

Nommez les principes généraux de la prise en charge de la dysfonction érecitle (4)

A
  • Modification des habitudes de vie
    • Obésité, sédentarité, tabagisme
  • Traitement des facteurs de risques
    • Diabète et dyslipidémie
    • Changement de médication au besoin
  • Évaluation complémentaire au besoin (urologie, sexologie, cardiologie, psychiatrie, endocrinologie)
  • Traitement
    • Inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 (PDE-5)
    • Remplacement hormonal si hypogonadisme