Cours 8 - La maltraitance Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la maltraitance selon le point de vue juridique ?

A

« Toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalité physique ou mentale, d’abandon, de négligences, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle »

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2
Q

Quel est la vision du monde du point de vue juridique ?

A

Partagé en 2: les bons qui respectent la loi (nous, les intervenants) ET les mauvais qui transgressent la loi (eux, les familles maltraitantes; clivage

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3
Q

Comment est considéré l’enfant maltraité selon le point de vue juridique?

A

Victime et passive.

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4
Q

Comment est considéré l’adulte maltraitant selon le point de vue juridique?

A

Coupable (même de son incapacité), passif.

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5
Q

Comment est perçu l’intervenant selon le point de vue juridique ?

A

HAUTE: celui qui punit, qui protège (super-parent), qui sait ce qu’est un comportement maltraitant et un bon comportement éducatif (super-éducateur)

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6
Q

Quels sont les objectifs de l’intervention selon le point de vue juridique ?

A

Protéger l’enfant, le défendre; éloigner l’enfant de l’adulte ou rééduquer l’adulte.

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7
Q

Quels sont les difficultés de l’intervention d’un point de vue juridique?

A

Dévalorisation, stigmatisation du parent; risque de triangle infernal sauveur-persécuteur-victime; découragement, épuisement du professionnel; démobilisation des parents, dépendance des familles;

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8
Q

Quelle est la définition de la maltraitance selon le point de vue psychopédagogie?

A

« Est maltraitant tout comportement et/ou attitude qui ne tient pas compte de la satisfaction des besoins d’un enfant et constitue par le fait même une entrave importante à son épanouissement. Une attitude ou un comportement maltraitant peut être intentionnel ou le résultat de la négligence ou de défaillances sociales »

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9
Q

Quel est la vision du monde du point de vue psychopédagogique ?

A

Tous les adultes sont susceptibles d’être maltraitants.

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10
Q

Comment est considéré l’enfant maltraité selon le point de vue psychopédagogique ?

A

Un être de besoin, dépendant.

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11
Q

Comment est considéré l’adulte maltraitant selon le point de vue psychopédagogique ?

A

Inadéquat; présente des manques, des déficiences ne lui permettant pas de répondre de manière suffisante aux besoins de l’enfant

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12
Q

Comment est perçu l’intervenant selon le point de vue psychopédagogique ?

A

Majoritairement: un négociateur qui accompagne la famille (faible asymétrie);Mais dans les cas de danger grave: celui qui protège (retour au modèle juridique, forte asymétrie).

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13
Q

Quels sont les objectifs de l’intervention selon le point de vue psychopédagogique ?

A

Travail de réflexion et de discussion avec la famille; co-construction du problème et des solutions; cesser les comportements inadaptés et tenter d’éviter la stigmatisation de l’adulte qui le pose.

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14
Q

Quels sont les difficultés de l’intervention d’un point de vue psychopédagogique ?

A

Le choc des valeurs: jusqu’où négocier? Comment garantir la satisfaction des besoins de l’enfant? Comment laisser de la place à des parents maltraitants?

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15
Q

Quels sont les limites de cette approche selon le point de vue juridique ?

A

Couvre mal les situations de maltraitance psychologique, de suspicion de maltraitance et de négligence.
Entraîne l’intervenant social dans un univers quasi-juridictionnel qui l’éloigne de la notion d’aide.

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16
Q

Quels sont les avantages de cette approche d’un point de vue juridique?

A

Permet une intervention conjuguée du monde judiciaire et psychosocial à travers un langage en partie commun (bien que les représentations du judiciaire dominent);
Convient aux maltraitances graves aux conséquences visibles (coups, lésions physiques, etc.)

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17
Q

Quels sont les limites de cette approche selon le point de vue psychopédagogique ?

A

Couvremal les situations de dangers graves pour l’enfant et de personnalité pathologique chez le parent.

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18
Q

Quels sont les avantages de cette approche d’un point de vue psychopédagogique?

A

Élargissement du concept de maltraitanceNe clive pas le monde en deux univers opposés.
Évite la stigmatisation.
Permet la négociation des solutions (meilleure chance de réussite?).

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19
Q

Il existe 3 définitions de la maltraitance, qu’elle est celle de Garbarino ?

A

Actes omis ou commis par un parent ou un adulte responsable qui, sur la base des valeurs d’une communauté et de l’expertise professionnelle, est considéré non approprié et DOMMAGEABLE pour l’enfant.

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20
Q

Il existe 3 définitions de la maltraitance, qu’elle est celle de Trocmé ?

A

Terme large que l’on utilise pour décrire les actes d’abus ou de négligence perpétrés par les adultes envers les enfants; ils regroupent la violence physique, les abus sexuels, la négligence et la violence psychologique.
Chaque forme de maltraitance est distincte, mais, dans la réalité, les formes se CHEVAUCHEMENT souvent dans les familles où la maltraitance est sévère et chronique.

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21
Q

l existe 3 définitions de la maltraitance, qu’elle est celle de l’OMS ?

A

La maltraitance des enfants renvoie aux mauvais traitements physiques et affectifs, auxsévices sexuels, au manque de soins ou à la négligence envers lesenfants, ainsi qu’à leur exploitation commerciale ou autre. Elle alieu dans des contextes nombreux et divers.

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22
Q

Que nous dit les études sur la prévalence de la maltraitance à l’internationale ?

A
  • Des millions d’enfants victimes de maltraitance chaque année, mais phénomène dont on ignore l’ampleur mondiale;
  • environ 20 % desfemmes et 5 à 10 % des hommes déclarent avoir étévictimes de violence sexuelle étant enfants;
  • dans quelques pays, la négligence représente la plus grandeproportion des cas de maltraitance.
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23
Q

Que nous dit les études sur la prévalence de la maltraitance au Canada ?

A

°Absence de données nationales sur la prévalence
°Les données les plus complètes sur la prévalence sont issues d’une enquête sur les résidents ontariens de 15 ans et plus, réalisée en 1990
-31 % des gars et 21 % des filles ont mentionné avoir subi de la violence physique pendant leur enfance;
-12,8 % des filles et 4,3 % des gars ont rapporté une histoire d’abus sexuels.

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24
Q

Au niveau de l’incidence (nombre de nouveaux cas dans une pop. donnée), l’étude CANADIENNE sur l’incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants avaient quels objectifs ?

A

fournir estimations fiables sur l’ampleur et les caract. des cas de violence et de négligence envers les enfants ayant fait l’objet d’une enquête des services de protection de l’enfance au Canada.

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25
Q

Au niveau de l’incidence (nombre de nouveaux cas dans une pop. donnée), l’étude CANADIENNE sur l’incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants ont répertoriés quels cas ?

A

Les cas où la maltraitance a été corroborée, soupçonnée ou non corroborée, mais ne comprennent pas les cas signalés rejetés avant enquête ni les cas sur lesquels seuls les services de police ont enquêté.

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26
Q

Au niveau de l’incidence (nombre de nouveaux cas dans une pop. donnée), l’étude de l’incidence QUÉBÉCOISE avaient quels objectifs ?

A

Estimer les taux d’enfants signalés à la DPJ en fonction des formes de mauvais traitements et de TC; documenter la nature et la gravité des problématiques signalées; décrire les caract. des clientèles; décrire le cheminement des signalements à la DPJ.

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27
Q

Quels est l’hypothèse explicative de la négligence ?

A

(l’âge moyen au signal est le moins élevé 6,7 ans); associée à des âges plus précoces: enfants particulièrement vulnérables à l’absence et à l’insuffisance de soins; enfants plus âgés (autonomie progressive) sont plus en mesure de compenser les effets de la négligence parentale

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28
Q

Quels est l’hypothèse explicative de l’abus physique ?

A

(âge moyen au signal est de 9 ans) augmentent jusqu’à 6-7 ans: capacité croissante de s’opposer à l’autorité parentale; la majorité des abus phys. relèveraient de pratiques de discipline physique abusives; parent moins enclin à exercer cette forme de contrôle à l’endroit d’un ado plus âgé, d’où diminution à partir de 15 ans; gars plus souvent victimes que filles; parmi les ados victimes, les filles le sont davantage.

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29
Q

Quels est l’hypothèse explicative de l’abus sexuelle ?

A

plus fréquents chez filles, particulièrement à l’adolescence; entre 12 et 17 ans, les filles ont des taux 3 fois supérieurs à ceux des gars; ainsi, l’augmentation observée à l’adolescence serait essentiellement attribuables à l’augmentation chez les filles

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30
Q

Quels est l’hypothèse explicative des trouble de comportement ?

A

(âge moyen au signal est de 14 ans) : phénomène caractéristique de l’adolescence; manifestations de difficultés vécues durant l’enfance (ex. abus); il est aussi possible que les intervenants choisissent plus souvent ce motif comme motif de protection chez les enfants plus âgés, plutôt que de considérer les mauvais traitements subis; les TC sont plus typiques des garçons

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31
Q

Quels sont les motifs de signalement chez les filles ?

A

Négligence, + souvent signalés pour abus sexuel que les garçons et signalement + souvent non fondé

32
Q

Quels sont les motifs de signalement chez les garçons ?

A

Négligence, + souvent signalés pour TC que les filles, signalement sont + souvent fondés.

33
Q

Quelles sont les pourcentages des types de signalement retenus ?

A
  • 1/3 des signals, retenus implique plus d’une forme de maltraitance (concomitance);
  • 1/5 implique un enfant déjà signalé durant la dernière année (récurrence des signalements);
  • 1/4 des signalements faits fondés et SDC concerne un enfant déjà connu des services de protection
34
Q

Est-ce qu’il a possibilité de reproduction intergénérationnelle des mauvais traitements ?

A
  • 33 % des enfants signalés pour négligence vivent avec au moins un parent ayant subi des mauvais trait. durant son enfance (répétition de modèles parentaux déficients
  • 27 % des enfants signalés pour abus physiques……
  • 26 % des enfants signalés pour abus sexuels….
  • Les familles dont le signal. s’avère fondé et SDC °Revenu annuel plus faible °Plus nombreuses à vivre dans logement non sécuritaire
    °Figure parentale #1 se caractérise par collaboration pauvre avec services de protection, antécédents plus fréquents en matière de MT et plus grand nombre de problèmes (connus ou soupçonnés par intervenant).
35
Q

Il existe plusieurs types d’impacts sur la maltraitance, on retrouve sur le plan physique qui consiste à ?

A

contusions, brûlures, fractures, blessures à la tête et à l’abdomen, malnutrition, infections, énurésie, ITS, grossesse, automutilation, etc.

36
Q

Il existe plusieurs types d’impacts sur la maltraitance, on retrouve sur le plan comportemental qui consiste à ?

A

PC à l’école, agressivité, passivité, cruauté, mensonge, délinquance, fugue, comportements sexuels problématiques, prostitution, etc…

37
Q

Il existe plusieurs types d’impacts sur la maltraitance, on retrouve sur le plan émotionnel qui consiste à ?

A

anxiété, dépression, peur, faible estime, manque d’empathie, troubles alimentaires, cauchemars, etc…

38
Q

Il existe plusieurs types d’impacts sur la maltraitance, on retrouve sur le plan psychosocial qui consiste à ?

A

dépendance, retrait, incapacité de faire confiance, difficulté à interagir socialement, perturbation dans formation de liens affectifs, etc…

39
Q

Il existe plusieurs types d’impacts sur la maltraitance, on retrouve sur le plan cognitif qui consiste à ?

A

baisse de rendement scolaire, retards de dévelop; retards et troubles du langage, manque de compétence dans résolution de problèmes, habiletés réduites à gérer situations nouvelles ou stressantes, etc….

40
Q

Il existe plusieurs formes de maltraitance, décrivez-moi l’abus physique ?

A

Selon LPJ: lorsque l’enfant subit (ou encourt un risque sérieux de subir) des sévices corporels ou est soumis à des méthodes éducatives déraisonnables de la part de ses parents ou de la part d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation.
Tout usage de la force ou contrainte dangereuse ou nuisible vis-à-vis l’enfant.

41
Q

Qu’est-ce que les études nous font remarqués vis-à-vis l’abus physique ?

A
  • Dans 2/3 des cas, les situations d’abus physique basées sur une intention éducative ou disciplinaire de la part des adultes (punitions corporelles excessives);
  • Dans 1/3 des cas, il s’agit de brutalité impulsive reliée, chez l’adulte, à une perte de contrôle souvent due à la colère
  • Plus l’enfant est jeune, plus les effets seront prononcés. Ces effets seront d’autant plus importants que les épisodes de maltraitance seront intenses, fréquents et répétés.
42
Q

Quels sont les conséquences de l’abus physique ?

A
  • L’abus provoque des sévices corporels ou des traumatismes (donc pas toujours de blessures visibles)
  • La violence physique n’est pas accidentelle ; elle résulte d’un choix même lorsqu’elle n’est pas préméditée; Le geste s’inscrit souvent dans une escalade (dérapage)…
  • Souvent associé aux autres formes de violence (verbale, psychologique)
  • Peut être «caché» sous des rites religieux
  • La blessure physique est souvent moins durable que la blessure émotive, psychologique qui l’accompagne….
43
Q

Quels sont les indices qu’on peut remarqué chez l’enfant victime d’abus physique ?

A
  • Présence de marques, de blessures, de lésions
  • Une attitude défensive envers l’adulte ou une recherche intempestive d’attention
  • La timidité, la passivité, l’apathie, une fatigue constante
  • Refus de rentrer a`la maison, rejet ou indifférence envers ses parents, évitement du contact visuel avec ses parents
  • Brutalité, agression des autres enfants; provocation des adultes, cruauté envers les enfants ou les animaux
  • Nervosité, hyperactivité, susceptibilité, insécurité, tristesse, manque de confiance
44
Q

Quels sont les indices chez le parents exerçant l’abus physique sur son enfant ?

A
  • Les parents n’offrent pas d’explication pour justifier les blessures ou explications illogiques et peu convaincantes
  • Tentent de dissimuler les lésions
  • Désintéressés de leur enfant ou le décrivent de façon négative
  • Dépression, colère, agitation, disputes fréquentes, impatience devant pleurs de l’enfant, indifférence devant la souffrance de l’enfant, incapacité à le consoler, absence de réactions émotives
45
Q

Quels sont les facteurs de risques les plus spécifiques en cas d’abus physique ?

A
  • Abus physique et violence conjugale sont souvent enchevêtrés (violence comme dénominateur commun)
  • Pauvreté, famnombreuses, isolement social, consommation des parents, probde santé mentale, antécédents de violence et de placement des parents, enfant perçu comme difficile, enfant avec handicap
46
Q

Quels sont les interventions employées avec un cas d’abus physique ?

A

1) ne pas blâmer;
2) se positionner contre la violence;
3) conscientiser le parent;
4) l’enfant doit comprendre qu’il n’est pasresponsable de la violence;
5) développement des capacités parentales;
6) l’autorité parentale est légitime.

47
Q

Qu’est-ce que de mauvais traitement psychologique selon la LPJ ?

A

lorsque l’enfant subit, de façon grave ou continue, des comportements de nature à lui causer un préjudice de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation. Ces comportements se traduisent notamment par de l’indifférence, du dénigrement, du rejet affectif, de l’isolement, des menaces, de l’exploitation, entre autres si l’enfant est forcé à faire un travail disproportionné par rapport à ses capacités, ou par l’exposition à la violence conjugale ou familiale;

48
Q

Qu’est-ce que de mauvais traitement psychologique selon Hart et al. ?

A

« Tout acte, commis ou omis, jugé selon les standards de la communauté et l’expertise professionnelle, comme étant psychologiquement dommageable. Ces actes sont commis, individuellement ou collectivement, par des personnes dont la position de pouvoir (due à l’âge, au statut, aux connaissances ou à la fonction) rend l’enfant vulnérable. Ils peuvent nuire immédiatement ou ultérieurement au fonctionnement comportemental, cognitif, affectif ou physique de l’enfant. »

49
Q

Quels sont les actes commis dans un cas de mauvais traitements psychologique ?

A

Rejet et menace de rejet
DénigrementFavoritisme envers les frères et sœurs
Dureté et sévérité excessives
Intimidation, menaces, gestes terrorisants
Contrôle abusif

50
Q

Quels sont les ommissions et les manifestations indirectes dans un cas de mauvais traitements psychologique ?

A

Négligence des besoins psychologiques de base
Exposition à la violence conjugale et familiale
Renversement des rôles parent-enfant
Exposition à des circonstances troublantes, insécurisantes ou corruptrices.

51
Q

Quels sont les conséquences néfastes dans un cas de mauvais traitements psychologique ?

A

Peu d’études sur leurs effets spécifiques
Problèmes intériorisés (anxiété, dépression, retrait) et extériorisés (agressivité, conduites), faible estime, sentiments de révolte et de pessimisme face à l’avenir; tendance à se blâmer soi-même, rejet par les pairs
Le rejet affectif est la conséquence la plus néfaste et est associée à des probd’attachement, des retards cognitifs et langagiers ainsi que des déficits sociaux, affectifs et cognitifs

52
Q

Quels sont les facteurs de risques spécifiques dans un cas de mauvais traitements psychologique ?

A

L’enfant plus jeune est plus vulnérable car sa maturité ne permet pas de recadrer certains éléments ou de se détacher de la situation….
Parents: faible scolarisation, histoire d’abus dans l’enfance, instabilité émotionnelle, dépression, anxiété, toxicomanie
Pauvreté, absence de soutien social et conjugal

53
Q

Quels sont les principes d’intervention dans les cas de mauvais traitements psychologiques ?

A

Encore peu d’énergie investie dans la définition de principes d’intervention
On s’est majoritairement attardé à définir le concept et à s’outiller pour être en mesure de le dépister
Guide de soutien à l’évaluation du risque de mauvais traitements psychologiques envers les enfants.

54
Q

Qu’est-ce que l’abus sexuel selon la LPJ?

A

lorsque l’enfant subit (ou encourt un risque sérieux de subir) des gestes à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation;

55
Q

Quel autre définition à l’abus sexuel ?

A

L’abus sexuel est un geste posé par une personne donnant ou recherchant une stimulation sexuelle non appropriée quant à l’âge et au niveau du dévelopde l’enfant, portant ainsi atteinte à son intégrité corporelle ou psychique, alors que l’abuseur a un lien de consanguinité avec la victime ou qu’il est en position de responsabilité, d’autorité ou de domination avec elle (manuel de réf, PJ).

56
Q

Quels sont les différentes formes de geste d’abus ?

A

1) Inceste ou abus intra-familial(lien de parenté légal, de sang ou de faits avec la victime) (père, demi-frère, oncle)
2) Abus extra-familial (voisin, ami, gardien, entraîneur, ..)

57
Q

Quels sont les caractéristiques du parent incestueux (plus souvent le père) ?

A

Type 1: égocentrique, introverti, isolé socialement, manquant d’empathie, peur de l’intimité, carences émotionnelles pendant enfance, besoin de pouvoir et de contrôle sur la famille
Type 2: dominé par son conjoint, déviant sur le plan sexuel, manipule dans sa relation incestueuse, victime utilisée comme alliée contre le conjoint dominateur

58
Q

Quels sont les caractéristiques du parent non abuseur (plus souvent le mère) ?

A

Type 1: dominé par son conjoint, dépendant affectivement, incapable de s’affirmer et de protéger sa progéniture, fait jouer son rôle à ses enfants
Type 2: pouvant être socialement compétent, vivant des échecs familiaux et conjugaux, distant de sa famille dont il est pourtant le personnage dominant

59
Q

Quels sont les séquelles possibles d’abus répétés, selon l’âge au moment des premier abus ?

A

3 ans et moins: anorexie, boulimie, régression au plan développementale
4-6 ans: agressivité, hyperactivité, conduite antisociale, passivité, stress, anxiété, peur
7-9 ans: agressivité, impulsivité, comportement immature et conduite sexuelle inadéquate
10-12 ans: TC plus graves pouvant être associés à des sentiments dépressifs

60
Q

Quels sont les facteurs de risques plus spécifiques en lien avec l’abus sexuel ?

A

Pauvreté, prob de santé mentale des parents, histoire d’abus chez les parents, préférence sexuelle pour les enfants chez l’abuseur
Enfants: personnalité, connaissances sur ce qu’est l’abus et comment s’en protéger, compétences sociales

61
Q

Quels sont les pistes d’interventions possible pour un enfant victime d’abus sexuel ?

A

-Il existe plusieurs outils cliniques pour évaluer les enfants et les ados abusés, sur plusieurs plans
-Plusieurs programmes d’intervention (groupe et individuel)
-Plusieurs programmes de prévention fondés sur la capacité d’autoprotection et de dénonciation des enfants (exemples):
°Espace (3-12 ans), enfant + parents + profs + éducateurs en garderie
°PASE: parents face aux abus sexuels envers les enfants (rôle d’éducateur et de protection des droits de leur enfant)
°VIRAJ: violence dans les relations amoureuses

62
Q

Qu’est-ce que la négligence selon la LPJ ?

A

Parents ne répondent pas aux besoins fondamentaux.
Plan physique : en ne lui assurant pas l’essentiel de ses besoins d’ordre alimentaire, vestimentaire, d’hygiène ou de logement compte tenu de leurs ressources.
Plan de la santé: en ne lui assurant pas ou en ne lui permettant pas de recevoir les soins que requiert sa santé physique ou mentale
Plan éducatif : en ne lui fournissant pas une surveillance ou un encadrement appropriés ou en ne prenant pas les moyens nécessaires pour assurer sa scolarisation

63
Q

Vrai ou faux, la négligence est + répandue que l’abus et ses conséquences sont tout aussi sérieuses; pourtant, elle reçoit moins d’attention de la part du public et des professionnels que les cas plus flagrants d’abus

A

Vrai

64
Q

Quels gestes sont absents dans un cas de négligence ?

A

Sécurité, développement et bien-être de l’enfant

65
Q

Dans quel cas la négligence peut être intentionnelle ou non des parents ?

A

Ne perçoivent pas le signal de l’enfant
Interprètent le signal comme ne nécessitant pas de réponse
Savent qu’une réponse est requise, mais ne disposent d’aucune
Sélectionnent une réponse, mais ne parviennent pas à la mettre en oeuvre

66
Q

La négligence peut être caractérisé par l’absence chronique ou transitoire de comportements parentaux bénéfiques su quels plans ?

A

Santé, hygiène, habillement, alimentation, sécurité, surveillance, protection, stimulation intellectuelle, éducation, émotion

67
Q

Qu’est-ce que la négligence transitoire (circonstancielle) ?

A

évènement ponctuel, perturbateur de la vie familiale (divorce, maladie d’un parent, perte d’emploi), donc améliorer la situation fam. pour réduire compromiss.

68
Q

Qu’est-ce que la négligence chronique ?

A

persiste depuis plusieurs mois, années ou générations, donc requiert un suivi continu (multifactoriels, répète ce qu’ils ont appris, arrêter la chaîne)

69
Q

Est-ce que la négligence et les autres formes de maltraitance sont concomitants?

A

Oui, principal motif de signalement (tous âges confondus), mais encore plus vrai chez les jeunes enfants.

70
Q

Quels sont les conséquences les moins fréquentes de la négligence ?

A

1) Mortalité imputable à des évènements isolés (noyade, empoisonnement, chute, suffocation)
2) Morbidité physique liée à l’exposition prénatale à l’alcool ou autres substances, ainsi que lésions et dommages cérébraux

71
Q

Quels sont les conséquences les plus fréquentes de la négligence ?

A

1) Sentiment de ne pas être important (faible estime, mauvais concept de soi)
2) Comportements auto-destructeurs(mutilation, dénigrement de soi)
3) Troubles de la relation d’attachementRetards de dévelop, de langage et scolaires
4) TC sérieux, délinquance, toxicomanie

72
Q

Quels sont les indices de négligence les plus apparente chez l’enfant ?

A

il à l’allure négligée, n’a pas pris de bain depuis un moment, des vêtements inadéquats ou souillés

73
Q

Quels sont les indices de négligence les plus invisible chez l’enfant ?

A

il se retire socialement, ne demande pas d’aide quand il fait face à une difficulté, manque de confiance en lui

74
Q

Quels sont les indices de négligence chez le parent ?

A
  • PERTURBATION SÉVÈRE de la relation parent-enfant, caractérisée par la difficulté des parents à manifester une disponibilité émotionnelle face aux besoins de base de l’enfant
  • PERTURBATION DES RAPPORTS FAMILLE-ENV. , caractérisée par un rapport d’isolement qui limite le soutien aux parents et les expériences relationnelles alternatives qui permettraient de répondre adéquatement aux besoins de l’enfant
75
Q

Quel est le profil du parent négligent ?

A

-Souvent, une jeune mère
-Fréquemment, père ou mère:
°Alcoolisme, Toxicomanie, Dépression
Certains: Immaturité émotionnelle, Faible estime de soi, Insécurité face aux responsabilités parentales, Méconnaissance des soins de base, Problèmes de santé mentale
-Absence de réseau de soutien adéquat
-Pauvreté
-44% des familles maltraitantes sont monoparentales

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Q

Quels sont les pistes d’interventions qu’on peut faire dans un cas de négligence ?

A
  • Connaître les multiples composantes de la négligence ainsi que leur interaction
  • Limiter les facteurs de risque et multiplier les facteurs de protection
  • Favoriser l’intégration des parents à des groupes d’entraide et de soutien
  • Revaloriser le rôle paternel auprès des pères ou des conjoints présents (faible implication)
  • Intervenir régulièrement mais sans excès (augmente le stress et sentiment d’incompétence)
  • Tenir compte des différences culturelles d’une famille à l’autre (ex. notions d’hygiène et de propreté)