Cours 8: Intervention en santé mentale Flashcards
Qu’est-ce que le rétablissement
- C’est vivre une vie satisfaisante et utile, où l’espoir persiste malgré les limitations de la maladie.
- Implique d’apprendre à vivre avec ses symptômes
- Environ 30 % des personnes schizophrènes continuent d’entendre des voix même avec un traitement médicamenteux
Qu’est-ce que la pair-aidance + son rôle
La pair-aidance est un processus d’accompagnement entre une personne qui a déjà vécu des troubles de santé mentale (on parle de savoir expérientiel) et une autre qui essaie de se rétablir
- Rôle du pair-aidant :
- Redonner espoir, puisque le pair aidant a lui-même surmonté les obstacles reliés à la maladie mentale en adoptant des stratégies de rétablissement.
- Soutenir et responsabiliser les personnes dans la reprise du pouvoir sur leur vie et sur leur rétablissement.
- Faire profiter l’environnement professionnel et personnel de son expertise.
- Favoriser l’adoption de comportements non stigmatisants.
Qu’est-ce que l’autocritique en santé mentale et quelles sont ses 2 dimensions ?
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Définition de l’autocritique :
- Capacité à se questionner sur soi-même et à reconnaître des éléments liés à sa maladie.
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Deux dimensions de l’autocritique :
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Dimension cognitive :
- Capacité à comprendre son diagnostic de santé mentale.
- Reconnaître les symptômes lorsqu’ils se manifestent.
- Exemple : Une personne avec une bonne autocritique peut distinguer entre ses hallucinations et la réalité, comprenant que les symptômes sont liés à son trouble.
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Dimension affective :
- Acceptation du diagnostic.
- Capacité à cheminer à travers le diagnostic pour favoriser le rétablissement.
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Dimension cognitive :
Quelle sont les 3 causes possibles de difficultés d’autocritique ?
- Causes neurobiologiques : Troubles neurocognitifs pouvant entraver l’autocritique.
- Manque d’informations : Absence d’explications claires empêchant la reconnaissance des symptômes.
- Mécanismes de défense : Résistance à accepter le diagnostic, rendant l’autocritique plus difficile.
Quelles sont les pistes d’intervention pour améliorer l’autocritique et la compréhension des symptômes en santé mentale ? (P,D,Q)
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Psychoéducation, enseignement, vulgarisation :
- Aider les individus à repérer leurs propres symptômes et à identifier leurs schémas de rechute.
- Encourager à attribuer leurs symptômes à leur diagnostic.
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Déstigmatisation :
- Normaliser l’expérience de la maladie mentale.
- Briser les préjugés pour favoriser l’acceptation de soi.
- Promouvoir des interactions sociales pour briser l’isolement.
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Questionnement socratique :
- Enseigner que chaque situation peut être interprétée de multiples façons.
- Poser des questions ouvertes pour encourager des interprétations alternatives.
- Exemple : Demander pourquoi l’infirmière prend des notes, pour explorer d’autres significations au lieu de penser à de l’espionnage.
- Amener la personne à développer des méthodes d’auto-évaluation.
- Conseiller de faire des recherches sur les rôles et responsabilités des infirmières pour favoriser une réflexion autonome.
- Encourager à établir des conclusions basées sur des informations objectives plutôt que sur des peurs ou des préjugés.
Qu’est-ce que le modèle vulnérabilité-stress en santé mentale et nommez 5 exemples de sresseurs ?
- Définitions :
- Lien existant entre l’apparition des symptômes de la maladie et le stress.
- Ensemble de situations et de faits qui produisent de la tension nerveuse susceptible de provoquer la réapparition des symptômes.
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Exemples de stresseurs :
- Isolement social
- Deuils
- Conflits interpersonnels
- Consommation de psychotropes
- Stress quotidien (perte de contrôle, imprévus, nouveauté) : être confronté à de nouvelles personnes peut accroître le stress et augmenter les symptômes psychotiques.
Quelles sont les 3 approches pour gérer les hallucinations auditives chez une personne ? (V.V,V)
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Valider le ressenti de la personne et non nos perceptions :
- Se centrer sur la souffrance** : Aborder les émotions et la souffrance liée aux hallucinations, plutôt que les hallucinations elles-mêmes.
- Nommer le fait de ne pas entendre** : Indiquer clairement à la personne que vous n’entendez pas les voix. -
Validation du contenu des hallucinations :
- Quel types de voix s’agit t’il ? -
Validation de la relation avec les hallucinations :
- Présence d’autocritique : Évaluer si la personne critique ou lutte contre ses voix.
- Contrôle exercé sur les voix : Explorer le niveau de contrôle que la personne ressent vis-à-vis de ses hallucinations (peut-elle les ignorer ou les influencer ?).
Comment le modèle de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) aborde-t-il la gestion des hallucinations auditives + expliquez l’intervention consiste à …. (5) ?
- Modèle TCC : Les voix sont un événement déclencheur (A) auquel l’individu attribue un sens (B) qui entraîne des réactions émotionnelles et comportementales (C)
- L’intervention consite à… :
- Évaluer le risque tout en se montrant rassurant
- Assurer la sécurité de la personne et des autres
- Explorer les stresseurs et psychoéducation : est-il arrivé quelque chose dans les jours précédents qui expliquerait l’émergence des voix?
- Développer l’autocritique
- Proposer des stratégies;
Nommez 4 posture à adopté lors de l’intervention avec une personne présentant des idées délirantes ?
- Ne pas confronter directement : Éviter d’affronter les idées délirantes de manière brutale.
- Ne pas valider : Ne pas approuver les idées délirantes, mais ne pas les invalider non plus.
- Amener la personne à se questionner : Encourager la réflexion personnelle sans imposer des jugements.
- Se centrer sur l’émotion vécue : Écouter et valider les émotions de la personne plutôt que le contenu de ses idées.
Que faut-il éviter et quels sont les interventions à privilégié auprès de personnes ayant une personnalité dépendante ?
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Attention à éviter :
- Rôle d’expert : Éviter de se positionner comme le seul décideur ou expert dans la relation.
- Agir à leur place : Encourager la collaboration plutôt que de prendre les rênes.
- Menaces d’abandon : Ne jamais menacer de mettre fin au suivi, car cela peut créer une crise de dépendance.
- Frustration : Reconnaître que le trouble fait partie de leur personnalité et ne pas s’attendre à des changements rapides. -
Interventions à privilégier :
- Maintenir le cadre : Établir des limites claires et cohérentes.
- Responsabiliser avec compassion : Encourager la prise de responsabilité tout en offrant un soutien empathique.
- Négocier de petites actions : Proposer des étapes simples et réalisables pour favoriser le changement.
- Féliciter les succès : Valoriser chaque progrès ou réussite, même mineure, pour renforcer la confiance.
- Préparer à la terminaison : Aborder la fin du suivi de manière proactive pour réduire l’anxiété liée à l’autonomie.
Nommez 3 comportements à éviter + 4 interventions à privilégier pour intervenir auprès de personnes ayant une personnalité limite ?
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Attention à éviter :
* Prendre en charge: L’intervenant doit mettre ses limites en amont, afin que l’individu croit qu’il se fait abandonner.
* Éviter de réagir: Ne pas se baser sur les insultes mais plutôt le contenu (la signification) derrière l’émotion pour notre interprétation.
* Penser que l’on est la seule personne à la comprendre, se positionner en clivant l’équipe de travail. Important que toute l’équipe travaille en cohérence, afin que tous soient en mesure d’intervenir et de travailler avec l’individu. -
Interventions à privilégier :
* Établir et respecter un cadre d’intervention clair, prévisible et stable
* Responsabilisation
* Compassion: la souffrance est réelle
* Dédramatiser leurs perceptions de «catastrophes»
Qu’est-ce que l’automutilation et nommez 4 interventions à privilégier ?
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Définition de l’automutilation :
- S’auto-infliger des blessures sans intention suicidaire.
- Moyen inadéquat mais temporairement efficace pour répondre à des besoins émotionnels. -
Interventions à privilégier :
* Évaluer la gravité des blessures et le besoin de soins
* Responsabiliser au niveau de la prise en charge des blessures
* Se centrer sur le besoin et l’émotion derrière le comportement
* Favoriser des stratégies moins dommageables: méthode de l’élastique au poignet
Nommez 4 comportement à éviter + 5 interventions à privilégier comme intervenant pour intervenir auprès des personnes souffrant de troubles anxieux ?
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Attention à éviter :
* Encourager l’évitement
* Exiger la perfection
* Promettre que l’anxiété va disparaître
* Être seulement dans l’écoute lors des moments de crise -
Interventions à privilégier :
* Approches cognitivo comportementales: Travailler avec la personne de déconstruire ses croyances irrationnelles afin de mener à des émotions plus positives
* Souligner les forces
* Proposer des techniques de respiration (respiration au niveau de l’abdomen)
* Techniques d’ancrage (rattacher la personne à l’ ici et le maintenant)
* Encourager la personne à parler
Quels sont les 3 types de crises selon le modèle de Caplan ?
- Crise psychosociale : Déstabilisation due à des événements de la vie imprévus (ex. : deuil, séparation, perte).
- Crise psychotraumatique : Réaction à un événement traumatique spécifique entraînant des émotions négatives (ex. : peur, impuissance).
- Crise psychopathologique : Symptômes de santé mentale envahissants rendant la personne incapable de gérer la situation.
Nommex 4 interventions à privilégier lors d’une intervention en situation de crise ? (É,U,P,F)
- Établir un contact chaleureux et sécurisant
- Utiliser un ton de voix calme
- Prendre le temps
- Favoriser l’espoir
Quels sont les signes d’agressivité à reconnaître lors d’une intervention en situation de crise ? (3 types)
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Signes non verbaux :
- Poings serrés : Indication de tension ou de préparation à l’agression.
- Hypervigilance : Attention excessive à l’environnement, signalant un état d’alerte.
- Posture rigide : Corps tendu, indiquant une disposition à agir de manière défensive ou agressive.
- Gestuelle importante : Mouvements exagérés qui peuvent signaler une agitation. -
Activités psychomotrices :
- Marcher de long en large : Faire les 100 pas pour évacuer l’énergie accumulée.
- Se tordre les mains : Manifestation de nervosité ou d’anxiété.
- Serrer les dents : Tension physique liée à l’agressivité.
- Respiration rapide : Indicateur de stress ou d’anxiété accrue.
- Transpiration : Réaction physique au stress ou à l’agitation. -
Signes verbaux :
- Refus de se calmer : Opposition active à toute tentative de dé-escalade.
- Menaces et insultes : Expression verbale de colère ou d’hostilité, indiquant un risque potentiel d’agression.
Comment la communication verbale peut-elle contribuer à la désescalade lors d’une intervention en situation de crise ?
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Éléments de la communication verbale :
- Ton : Parlez calmement pour exprimer de l’empathie.
- Volume : Surveillez votre volume pour éviter d’élever la voix.
- Débit de parole : Un débit de parole plus lent peut être plus apaisant et rassurant pour l’interlocuteur.
- Inflexion de la voix : Soyez conscient de l’accentuation sur certains mots ou syllabes, car cela peut influencer la perception de votre message.
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Exemples de reformulation :
- Au lieu de dire : “Calmez-vous.”
Dites : “Je peux voir que vous êtes contrarié.” - Au lieu de dire : “Je ne peux pas vous aider.”
Dites : “Je veux aider, que puis-je faire ?” - Au lieu de dire : “Je sais ce que vous ressentez.”
Dites : “Je comprends que vous ressentez…“ - Au lieu de dire : “Veuillez me suivre.”
Dites : “Puis-je vous parler ?”
- Au lieu de dire : “Calmez-vous.”
Ces stratégies permettent de créer un climat de confiance et d’ouverture, facilitant ainsi la désescalade.
Quelles sont les recommandations concernant le langage corporel et les stratégies d’intervention lors d’une crise ?
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Langage corporel :
- Position : gardez une position détendue à côté d’elle pour réduire la perception de menace.
- Gestes : gardez les mains le long du corps, ouvertes et visibles en tout temps pour montrer que vous n’êtes pas hostile.
- Mouvements : Évitez de faire des gestes brusques ou de marcher de long en large.
- Expression faciale : Au lieu de feindre un sourire, maintenez une expression faciale neutre et attentive, montrant que vous écoutez. -
Stratégies d’intervention :
- Observer l’environnement : Soyez attentif à votre environnement pour vous mettre en sécurité si nécessaire.
- Créer une distraction : Utilisez des techniques pour détourner l’attention de la personne afin de désamorcer la situation.
- Savoir se retirer : Reconnaître le moment opportun pour vous retirer sans aggraver la situation.
- Ne pas se justifier : Évitez d’essayer de vous justifier ou de répondre aux attaques, car cela peut intensifier la crise.
- Nommer le comportement : Identifiez le comportement inacceptable, expliquez pourquoi il ne peut être toléré et les conséquences si cela continue.
- Se retirer en marchant à reculons : Lorsque vous devez vous éloigner, faites-le en marchant à reculons pour maintenir le contact visuel sans être perçu comme une menace.
Quel est la première étape à faire lors d’une crise chez une personne avec un trouble du spectre de l’autisme + nommez ses 3 composantes ?
- Compréhension des crises :
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Crise de colère :
- Liée à une frustration.
- Axée sur un objectif spécifique.
- Se produit souvent devant un public.
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Repli autistique (shutdown) :
- Résulte d’une surcharge de stimuli (sensoriels, émotionnels, intellectuels, relationnels).
- Consiste en un retrait pour se couper d’un environnement trop stimulant.
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Effondrement autistique (meltdown) :
- Survient lorsque le repli n’est pas suffisant pour gérer la surcharge.
- Se manifeste par une perte de contrôle, généralement sans objectif conscient et sans nécessité d’un public.
- Les techniques habituelles de gestion des émotions peuvent être inefficaces.
Quelles sont les 4 clientèles les plus vulnérables au suicide ?
- Personnes souffrant de troubles de santé mentale
- Personnes souffrant de dépendance
- Personnes ayant fait une tentative de suicide antérieure
- Hommes en situation de vulnérabilité
Nommez 4 signes de détresse à reconnaître chez une personne à risque suicidaire ?
- Messages verbaux :Énonciations directes ou indirectes concernant le souhait de mourir ou des idées suicidaires.
- Dons d’objets : Se débarrasser soudainement d’objets personnels, ce qui peut signaler une préparation au départ.
- Intérêt soudain pour la question de la mort et du suicide : Discussions fréquentes sur la mort, rédaction de testaments ou recherche de méthodes suicidaires.
- Isolement : Mise à distance des relations interpersonnelles, évitement des contacts sociaux.
- Rémission spontanée : Apparente tranquillité ou apaisement, souvent lorsque la personne envisage un acte suicidaire comme une solution.
- Symptômes de dépression et d’anxiété : Manifestations de tristesse persistante, inquiétude excessive ou comportements anxieux.
- Négligence au niveau de l’hygiène : Diminution de l’attention portée à l’hygiène personnelle et à l’apparence physique.
Quels sont les moment critiques à reconnaitre chez une personne à risque suicidaire = généralités (1) ?
- Identifier les situations de perte significative ou de traumatisme.
Quels sont les 2 premières interventions à faire, une fois les signaux précurseurs sont identifiés ?
- Explorer brièvement la situation
- Aborder brièvement ce qui préoccupe la personne suicidaire
- Valider la souffrance de la personne, mais aider la personne à voir que sa situation n’est pas permanente. - Vérifier la présence d’idées suicidaires
- Nommer son inquiétude
- Formuler la question de manière claire en utilisant les vrais mots !!(est ce que tu pense au suicide ?)
- Pour une personne qui pense régulièrement au suicide, utilisez une échelle de 1 à 10 (0 étant je ne pense pas du tout au suicide et 10 étant je vais essayer de me suicider)
La personne ne pense pas au suicide ? que faire dans notre évaluation ?
L’absence d’idéation suicidaire ne veut pas dire absence de souffrance
- Utiliser les méthodes d’intervention que vous connaissez
- Vérifier si elle a déjà fait des tentatives de suicide par le passé
- Vérifier l’ouverture de la personne à parler de suicide le cas échéant
La personne pense au suicide ? Que faire ?
- Grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire
- INTERVENTION pour diminuer le risque
Nommez et expliquez les 7 critères d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire présent dans la grille d’évaluation
- Planification du suicide : pas de planification VS passage à l’acte imminent ou en cours
- Tentative de suicide : aucune tentative VS tentative récente
- Capacité à espérer un changement : espérer VS grand désespoir
- Usage de substances : consomme peu/pas VS abus grave
- Capacité à se contrôler : contrôle VS forte impulsivité
- Présence de proches : beaucoup VS isolé/seul
- Capacité à prendre soin de soi : bonne hygiène de vie VS se laisser-aller
*Estimation globale : vert, jaune, orange, rouge
(voir grille dans le powerpoint)
En parallèle avec l’exploration des critères de la grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire, nous avons le pouvoir d’augmenter la partie de la personne qui veut vivre.
Pas seulement référer et prendre des mesures d’urgence.
Nommez l’approche qui explique comment s’y prendre +
L’approche centrée sur les solutions (TBOS);
- Accent mis sur l’avenir et les changements souhaités plutôt que sur problèmes passés
- Encourager la personne à augmenter la fréquence des comportements qui fonctionnent
- Mettre l’emphase sur les forces de la personne
- Considérer la personne comme une experte de sa situation
Nommez 4 technique d’intervention en situation de crise en fonction de l’approche TBOS
Refléter l’ambivalence :
- Question : Qu’est-ce que vous ressentez en ce moment ?
- Réponse : Il y a une partie de vous qui souffre, qui veut tout lâcher, mais aussi une partie qui se bat encore et réussit à se lever pour aller travailler.
Trouver un futur qui vaut la peine :
- Question : Quelles sont les raisons pour lesquelles vous voulez vivre ?
- Réponse : Pensez à un futur où vous pourriez réaliser quelque chose de précieux. Imaginez un moment où vous vous dites que c’était pour ça que ça valait la peine de rester en vie. Décrivez-moi ce moment.
Trouver des exceptions :
- Question : Pouvez-vous me parler d’un moment où les choses étaient moins difficiles ?
- Réponse : Racontez-moi une fois où vous avez réussi à ne pas faire de tentative de suicide, même après avoir bu de l’alcool.
Faire grandir la partie qui veut vivre :
- Question : Qu’est-ce qui vous a retenu lorsque vous avez failli vous faire du mal ?
- Réponse : J’aimerais que vous me parliez de cette partie de vous qui veut vivre et qui vous empêche de vous nuire.
Voir grille dans power point
Quel sont les différentes 5 étapes de la crise selon le modèle de Caplan (É,É,P.É,R)
- État d’équilibre : Mécanismes d’adaptation efficaces permettant de faire face aux défis.
- État de vulnérabilité : Mécanismes d’adaptation inefficaces, rendant difficile le retour à l’état normal.
- Période de crise aiguë : Phase de crise intense durant 24 à 48 heures.
- État de crise : Peut durer de 4 à 6 semaines jusqu’à ce que des mécanismes d’adaptation efficaces soient retrouvés.
- Réorganisation : Le fonctionnement peut être inférieur, équivalent ou supérieur à l’état d’origine après la crise.
Quels sont les 5 composantes du rétablissement ?
- Dimension clinique :Réduction des symptômes positifs pour améliorer la qualité de vie.
- Dimension fonctionnelle : Développement de l’autonomie, incluant des activités quotidiennes (hygiène, gestion financière, emploi).
- Dimension sociale :Établissement et maintien de relations positives avec les proches et les intervenants.
- Dimension physique : Adoption de bonnes habitudes de vie, telles que l’exercice et une alimentation saine.
- Dimension existentielle :Trouver un sens et une utilité dans la vie malgré les symptômes, tout en nourrissant l’espoir.
Nommez 2 éléments qui démontre l’efficacité de la pair aidance ? (D,A)
- Diminution des symptômes de dépression, de la mortalité, et du recours aux services d’urgence.
- Amélioration générale de la santé, de la qualité de vie, de l’estime de soi, et de la compréhension de la maladie.
Quels sont les 3 types d’hallucination auditives ?
- Soliloquie : La personne parle seule, souvent en réponse aux voix.
- Distractibilité : Difficulté à se concentrer.
- Regard méfiant : Les voix peuvent parler contre vous
Nommez 3 stratégies pertinentes (G,Q,S) lors de l’intervention avec une personne présentant des idées délirantes + 3 trucs pratiques (C,Ê,C) ?
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Stratégies pertinentes :
* Gestion du risque : Prioriser la sécurité de la personne et des autres.
* Questionnement socratique : Inviter la personne à explorer différentes explications pour ses idées délirantes.
* S’intéresser aux fonctions des idéations délirantes : Comprendre que certaines idées peuvent refléter des enjeux personnels, comme l’estime de soi. Travailler sur ces enjeux plutôt que de confronter directement les idées. -
Varia (trucs pratiques) :
* Création de l’alliance thérapeutique : Établir un lien de confiance en mettant en avant les points communs.
* Être franc face aux manifestations observées : Décrire ce que vous constatez sans interprétation, puis poser des questions pour clarifier.
* Choisir le bon lieu et le bon moment : Privilégier des environnements informels (comme une marche) pour favoriser l’ouverture, et observer la personne à différents moments de la journée pour mieux comprendre ses besoins.
Nommez 4 interventions à privilégier lors d’une crise chez une personne avec un trouble du spectre de l’autisme ? (T,T,D,N)
- Techniques de régulation du corps : Encourager des activités comme sauter pour libérer l’énergie accumulée.
- Techniques de réconfort physique : Pour certains, l’utilisation de couvertures ou des câlins peut aider à apaiser l’anxiété.
- Donner de l’espace à la personne : Respecter le besoin de distance pour éviter d’aggraver la situation.
- Ne pas rajouter un stimuli : Parler doucement et lentement, sans élever la voix, pour ne pas surcharger la personne.
Selon le modèle vulnérabilité-stress, nommez 5 facteurs important qui permet de réduire le stress
- L’amélioration des capacités de la personne à faire face au stress
- Stratégies d’adaptation (coping) adéquate
- Hygiène de vie (sommeil, alimentation, activité physique, etc.)
- Soutien social offert par les proches et par les intervenants du milieu de la santé
- Médication: assidue va être bénéfique vs prise irrégulière va perturber la cognition et engendrer davantage de symptômes.
Nommez les 7 types de voix (hallucination auditives) (M,C,I,H, R,C,C)
- Mandatoire : Donne des ordres ou des instructions, potentiellement dangereux.
- Conseillère : Offre des conseils, parfois utiles.
- Injurieuse : Insultes ou commentaires dévalorisants.
- Humoristique : Voix qui plaisantent ou rient.
- Rassurante : Apporte du réconfort.
- Critique : Insulte ou rabaisse la personne.
- Contenu spécifique : Vérifier si les voix ciblent une personne ou incitent à des actions spécifiques, comme la violence.
Pourquoi les personnes s’automutilent-elles (4)?
- Évasion émotionnelle : Blesser l’extérieur aide à oublier les émotions pénibles internes.
- Autopunition : Peut survenir lorsque la personne se sent dévalorisée ou coupable.
- Contrôle : L’automutilation procure un sentiment de contrôle sur la douleur.
- Signalisation : Peut être une manière de faire savoir aux autres qu’il y a un problème.
Nommez/expliquez les 5 période/état selon le modèle de crise de Caplan
- État d’équilibre : Mécanismes d’adaptation efficaces permettant de faire face aux défis.
- État de vulnérabilité : Mécanismes d’adaptation inefficaces, rendant difficile le retour à l’état normal.
- Période de crise aiguë : Phase de crise intense durant 24 à 48 heures.
- État de crise : Peut durer de 4 à 6 semaines jusqu’à ce que des mécanismes d’adaptation efficaces soient retrouvés.
- Réorganisation : Le fonctionnement peut être inférieur, équivalent ou supérieur à l’état d’origine après la crise.
Quels sont les moment critiques à reconnaitre (situation de crise suicidaire) pour les hommes (3) ?
- Perte significative : Rupture amoureuse.
- Événements liés à la honte : Situations générant un sentiment de dévalorisation.
- Violence conjugale : En tant qu’auteur ou victime.
Quels sont les moment critiques à reconnaitre (situation de crise suicidaire) pour les troubles de dépendance (4) ?
- Perte d’argent : Jeux de hasard.
- Sortie d’hébergement : Transition vers l’autonomie.
- Rechute : Retour à des comportements addictifs.
- État « Down » : Dépression suite à l’utilisation de stimulants.
Quels sont les moment critiques à reconnaitre (situation de crise suicidaire) pour les troubles de santé mentale (4) ?
- Annonce d’un diagnostic : Risque de stigmatisation.
- Sortie d’une structure encadrante : Difficulté à réintégrer la société après détention.
- Phase maniaque : Début d’une phase critique dans les troubles bipolaires.
- Abandon : Perception ou réalité d’un abandon en lien avec le TPL.
Nommez 4 stratégies pertinentes à proposer pour la gestion des hallucination auditives ?
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Distraction :
- Écouter de la musique.
- Regarder la télévision.
- Jouer à des jeux.
- Parler avec quelqu’un.
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Encadrer les voix :
- Dire “STOP” à voix haute pour interrompre les voix.
- Fixer un “rendez-vous” avec les voix pour prendre le contrôle.
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Prise de médication (PRN) :
- Bémol : Bien que la médication soit essentielle, il est crucial de privilégier des habitudes de vie saines et d’autres stratégies avant de dépendre uniquement des médicaments.
- Journal des voix : Tenir un journal pour suivre la fréquence et la nature des voix.