Cours 4: Troubles de la personnalité Flashcards

1
Q

Expliquez la personnalité Normale VS Personnalité pathologique

A

A. Normalité statistique. Divergence de la moyenne. Quelle est le point de rupture? Originaux?
- Par exemple, le groupe a en moyenne 21, la plupart ont 20 ans et quelques-uns ont 27 ans, donc qui diverge de la moyenne.

B. Normalité Idéale. Normative. Obéir aux règles de l’institution sociale.
- Vision dictatoriale de ce qu’est la normalité – les règles institutionnelles établissent ce qui est normal vs ce qui ne l’es pas.

C. Normalité fonctionnelle : Parmi les personnalités anormales, seules celles qui souffrent ou qui font souffrir en raison de leurs particularités méritent donc le vocable de troubles de la personnalité.
- Si la distance de la personne avec cette normalité est suffisante/assez importante, on peut considérer qu’il y a un dysfonctionnement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Expliquez la dimentionalité dans les troubles de la personnalité

A

A. Un continuum de personnalité: certains vont avoir des traits de personnalité plus développés que d’autres (tendance vers une dimension). Par exemple : une personnalité pourrait retrouver un trait d’antisocialité plus développer

B. Différents vecteurs de personnalité ou les individus se situent plus ou moins loins sur celui-ci *On s’attend à ce qu’il ait une déviation de ce qui est attendu dans la société.

Bref, les troubles de la personnalité sont dimensionnels.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Expliquez le trouble général de la personnalité

A

A. Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendue dans la culture de l’individu. Cette déviation est manifeste dans au moins 2 des domaines suivants:
- Cognition (soi-même, autrui, événements)
- Affectivité (diversité, intensité, labilité, adéquation)
- Fonctionnement interpersonnel
- Contrôle des impulsions

B. Durable, rigide, envahissant
- Durable: Quelque chose de maintenu chez la personne qui va perdurer dans le temps
- Rigide: Difficile à changer

C. Souffrance cliniquement significative, altération du fonctionnement

D. Stable, prolongé, depuis le début de l’âge adulte

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Nommez les 3 groupes principaux des personnalités

A

Groupe A : Distant (bizarres et excentriques)
Groupe B : Impulsif (théâtral, émotifs et capricieux)
Groupe C : anxieux (anxieux et craintifs)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les 3 différentes personnalité du groupe A: Distant (bizarres et excentriques)

A

Personnalité Paranoïaque
Personnalité Schizoïde
Personnalité Schizotypique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quels sont les 4 différentes personnalité du groupe B: Impulsif (théâtral, émotifs et capricieux)

A

Personnalité Antisociale
Personnalité Borderline
Personnalité Histrionique
Personnalité Narcissique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quels sont les 3 différentes personnalité du groupe C: anxieux (anxieux et craintifs)

A

Personnalité Évitante
Personnalité Dépendante
Personnalité Obsessionnelle-compulsive

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Expliquez la Personnalité paranoïaque (groupe A)

A

Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes. (au moins 4) :

  • S’attend à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou le trompent
  • Doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité
  • Réticent à se confier par crainte que l’information soit utilisée contre lui
  • Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes
  • Garde rancune
  • Perçoit des attaques, prompt à la contre-attaque, réagit avec colère
  • Met en doute la fidélité de son conjoint
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Expliquez la Personnalité schizoïde (groupe A)

A

Détachement par rapport aux relations sociales et restriction de la variété des expressions émotionnelles (au moins 4) :

  • N’apprécie pas les relation proches
  • Choisi des activités solitaires
  • Peu d’intérêt pour les relations sexuelles avec les autres
  • N’éprouve du plaisir que dans de rares activités
  • N’a pas d’amis proches
  • Semble indifférent aux éloges ou à la critique
  • Fait preuve de froideur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Expliquez la Personnalité schizotypique (groupe A)

A

Déficit social et interpersonnel, gêne aigüe et compétences réduite dans les relations proches, distorsions cognitives et perceptuelles, conduite excentriques (au moins 5) :

  • Idées de référence
  • Croyances bizarres
  • Perceptions inhabituelles
  • Pensée et langage bizarres
  • Idéations méfiantes
  • Inadéquation ou pauvreté des affects
  • Comportements ou aspect bizarre
  • Absence d’amis
  • Anxiété excessive en situation sociale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Expliquez la Personnalité antisociale (groupe B)

A

Mépris et transgression des droits d’autrui (au moins 3):

  • Incapacité de se conformer aux normes sociales (légales)
  • Tendance à tromper pour profit ou plaisir; mensonge, escroquerie.
  • Impulsivité ou incapacité à planifier d’avance
  • Irritabilité et agressivité
  • Mépris pour sa sécurité et celle d’autrui
  • Irresponsabilité persistance (emploi, obligations financières)
  • Absence de remords.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Expliquez la Personnalité borderline (groupe B)

A

Instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi, des affects. Impulsivité marquée (au moins 5).

  • Efforts effrénés pour éviter les abandons.
  • Relations interpersonnelles instables et intenses. Alternance entre des positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation.
  • Perturbation de l’identité. Instabilité de l’image de soi.
  • Impulsivité (dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile, boulimie)
  • Répétitions de comportements suicidaires ou automutilation.
  • Instabilité affective.
  • Sentiment chronique de vide.
  • Colères intenses.
  • Idéations persécutoires ou Sx dissociatifs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Expliquez la Personnalité histrionique (groupe B)

A

Réponse émotionnelle excessive et quête d’attention (au moins 5).

  • Mal à l’aise lorsqu’il n’est pas au centre de l’attention
  • Comportement de séduction sexuelle inadapté ou attitude provocante.
  • Expression émotionnelle superficielle et changeante.
  • Utilise son aspect physique pour attirer l’attention
  • Discours subjectif mais pauvre en détail.
  • Dramatisation, théâtralisme et exagération de l’expression émotionnelle
  • Suggestibilité (influencé par autrui)
  • Considère les relations plus intimes qu’elle ne le sont
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Expliquez la Personnalité narcissique (groupe B)

A

Fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d’être admiré et
de manque d’empathie (au moins 5) :

  • Le sujet a un sens grandiose de sa propre importance.
  • Fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté d’amour.
  • Pense être spécial et unique. Ne peut être compris que par des gens de haut niveau.
  • Besoin excessif d’être admiré.
  • Pense que tout lui est dû (traitement particulier)
  • Exploite les autres; les utilise pour arriver à ses fins.
  • Manque d’empathie.
  • Envie les autres et croit que les autres l’envient.
  • Attitudes arrogantes et hautaines.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Expliquez la Personnalité évitante (groupe C)

A

A. Inhibition sociale. Sentiment de ne pas être à la hauteur.
B. Hypersensibilité au jugement négatif d’autrui. (au moins 4) :

  • Évite les activités sociales, par crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté.
  • Réticence à s’impliquer.
  • Réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule.
  • Craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales.
  • Inhibé dans les situations interpersonnelles par crainte de ne pas être à la hauteur.
  • Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur.
  • Réticent à prendre des risques par crainte d’éprouver de l’embarras.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Expliquez la Personnalité dépendante (groupe C)

A

Besoin général et excessif d’être pris en charge. Comportement soumis et « collant », peur de la séparation. (au moins 5)

  • Du mal à prendre des décisions sans être rassuré ou conseillé de manière excessive.
  • Besoin que d’autre assument les responsabilités
  • Du mal à exprimer un désaccord de peur de perdre leur soutien
  • Du mal à initier des projets.
  • Cherche à outrance à obtenir le soutien, au point de faire volontairement des choses désagréables.
  • Se sent mal lorsqu’il est seul (crainte).
  • Se cherche de manière urgente une autre relations suite à une rupture.
  • Préoccupé de manière irréaliste à être seul (débrouiller)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Expliquez Personnalité obsessionnelle-compulsive (groupe C)

A

Préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture, et de l’efficacité (au moins 4) :

  • Préoccupation par les détails, les règles, l’organisation ou les plans; au point où le but de l’activité est perdu.
  • Perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches.
  • Dévotion excessive pour le travail et la productivité
  • Trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeurs.
  • Incapacité de jeter des objets usés
  • Réticence à délégué des tâches
  • Avare avec l’argent
  • Rigide et têtu.
18
Q

Quel est la prévalence des troubles de la personnalité carcéral vs population général ?

A

Une personne incarcérée a 5x plus de chance de développer un trouble de personnalité. 80% (carcéral) VS 15% (général)

19
Q

Expliquez le portrait des troubles mentaux au Québec.

A

A. 6,8 millions de canadiens vivent avec un problème de santé mentale répondant à un critère diagnostic (20%; Smetanin et al, 2011) ;
- Troubles anxieux
- Dépression
- Abus de substance

B. Troubles mentaux graves (1,2%)
- Troubles bipolaires (0,8%; Leclerc et al, 2020)
- Troubles psychotiques (0,4%; Lesage et Émond, 2012)

20
Q

Expliquez le portrait concernant la violence et les troubles mentaux dans les médias ( ce qui influence la croyance populaire)

A

A. La majorité de la population croit que les personnes avec un problème de santé mentale représentent un risque de violence (Pescosolido et al., 1999)

B. Médias
- 40% des articles de journaux parlant de santé mentale abordaient le sujet de la violence, du danger ou de la criminalité. (Whitley, 2013)
- 15% des personnes ayant un problème de santé mentale ont commis un délit.

C. Discours limité dans les médias
- 15% la voix d’une personne avec un problème de santé mentale
- 25% témoignage d’expert
- 20% traitement de problème de santé mentale
- 20% rétablissement ou réhabilitation
- On aborde assez peu le contexte dans lequel s’est déroulé l’évènement

21
Q

Expliquez le contexte actuel concernant la représentation des personnes avec une problématique de santé mentale dans le système de justice

A

A. Surreprésentation des personne avec une problématique de santé mentale dans le système de justice
- Schizophrénie : GenPop 0.5%; Prison 1.5%; Pen 2.2% (Brink et al. 2001)

B. Homicides
8-10 fois plus de chance de commettre un homicide.

C. Définition de la santé mentale : Qu’est-ce qui est inclus dans la définition de la santé mentale?

D. Cause?
- On n’en connait pas bcp sur les liens causale entre la santé mentale et la violence, mais ce qu’on sait;

  • Comorbidité nécessaire (Somers 2005, 2008, Skeem et al 2010, Andrews and Bonta 2010; McCabe et al. 2008)

E. Première épisode psychotique (Large and Nielssen, 2011)
- Premiere épisodes que vivent une personne sont celles qui sont plus à risque de mener à de la violence car aucun traitement, médication, diagnostic, etc.

22
Q

Quel est la prévalence officiel de la violence entre la population générale et les personnes avec troubles mentaux graves ?

A

Environ 2% de la population générale commet des délits de violence, comparativement aux individus présentant un trouble mental grave qui s’élève à 12%.

23
Q

Existe-t’il un lien entre la violence/criminalité et la santé mentale?

A

Il y a une panoplie de facteurs (variables parasites) qui expliquent la présence de santé mentale et la violence.

  • Exemple : Contexte socio économique, abus de substance, désorganisation sociale, victimisation, trouble de personnalité antisociale (TPAS)

La santé mentale ne serait pas le facteur prédictif de la criminalité, mais ce serait plutôt l’effet indirect d’un ensemble de facteurs (santé mentale, variables parasites) qui serait lié à la criminalité/violence.

24
Q

Quel est la prévalence officiel de la victimisation entre la population générale et les personnes avec troubles mentaux graves ?

A

Environ 3% de la population générale sont victimisé, comparativement aux individus présentant un trouble mental grave qui s’élève à 25%.

***Les personnes ayant des problèmes de santé mentale ont plus de chance d’être victimisé que de commettre des actes de violence.

25
Q

“Dans l’ensemble de la population, il y a une très petite proportion de celle-ci qui ont des troubles mentaux graves et où une petite proportion de ces personnes avec un trouble de santé mentale qui comète des délits violents.”

Quels sont les deux constats que nous pouvons tirer ?

A
  1. Bref, les troubles mentaux ne sont pas une cause suffisante à la violence. Ce n’est pas parcew que nous présentons un trouble mental grave que nous ferons des actes de violence.
  2. Les troubles mentaux ne sont pas une cause nécessaire à la violence (peut ne pas présenter de trouble mentaux et tout de même faire des actes de violence)
26
Q

Quel est la prévalence officiel (ratio) des troubles psychotiques entre la population générale et la population carcérale ?

A

Trouble psychotique: 0,4% VS population carcérale: 3,6%

Nous avons un ratio de 9x plus de personnes qui présentent un trouble psychotique dans la population carcérale.

Ce qui se passe entre les deux moment ? Entre la perpétration du délit et l’entrée en détention: biais important s’accumule à l’égard de la personne….. traitement pénal différentiel

27
Q

Que pouvons nous conclure lorsque nous comparons l’entonnoir pénal pour deux type de crime différent ?

A

A. Selon certaines caractéristiques l’angle/forme de l’entonnoir va varier d’une personne à l’autre.
- Pour voie de fait graves, les probabilité de se rendre à la fin de l’entonnoir pénal est plus grande que la probabilité avec le trafic de drogue. Donc par type de délit, la forme est différente

B. Est ce que le fait d’avoir un problème de santé mentale va changer la courbe de l’entonnoir pénal ?
- Donc la pers avec un problème de santé mentale, a plus de chance de se rendre à la fin de l’entonnoir.

28
Q

Que pouvons nous conclure concernant la différence de ratio à chaque étape de l’entonnoir pénale entre la population générale et les personnes présentant un problème de santé mentale ?
- Commission d’un délit
- Probabilité de signalement
- Probabilité d’arrestation
- Probabilité d’inculpation
- Probabilité de condamnation
- Probabilité d’incarcération

A

Traitement pénale différentiel: Ce n’est pas la différence entre chaque étape qui fait la différence entre la population et les personnes avec un problème de santé mentale, mais bien l’accumulation des biais/des différences à chaque étape de l’entonnoir pénale qui apporte une surreprésentation des ces personnes dans la population carcérale.

29
Q

Expliquez le contexte de la déjuciarisation

A

A. Déjudiciarisation
1. Origine du Common Law
- Actus Reus (l’acte criminel)
- Mens Rea (intention coupable/criminelle)

  1. Un acte ne devrait pas être puni par la loi à moins d’avoir été commis par une personne qui a la capacité de savoir qu’il était mauvais et qui choisit librement de le commettre.
  2. Exclus situation volontaire (e.g. drogues, alcool)

B. Version actuelle (1992)
C. Version antérieure : Ordonnance du Lieutenant Gouverneur – Acquitté pour cause d’aliénation mentale.

30
Q

Expliquez les pistes d’interventions sur le traitement pénale différentiel: Programmes de déjudiciarisation (diversion)

  • Tentative de rééquilibre (limiter les biais dans le système de justice)
A
  • Programme spécifique qui évalue des délinquants/détenus dans le but d’identifier la présence de troubles mentaux;
  • Utiliser des professionnels en santé mentale pour évaluer ces délinquants/détenus;
  • Négocier avec les policiers, la couronne, l’avocat de la défense, le système de santé et la Court, pour mettre en place une ordonnance, plutôt qu’une accusation, ou dans le but d’une réduction des accusations;
  • Mettre en lien le délinquant/détenu directement avec des services de soin en communauté (Steadman, 1995)
31
Q

Selon la lecture sur les interceptions de diversion, expliquez:
Interception 1 : Équipes spécialisé

A
  • Les programmes de diversion pré-arrestation sont essentiels pour les personnes atteintes de troubles mentaux, car même dans de bons systèmes de santé mentale, certains individus en crise peuvent être arrêtés.
  • Les agences de police, depuis la désinstitutionalisation, jouent un rôle clé dans la gestion des urgences psychiatriques, avec 7 à 10 % de leurs interventions concernées par des troubles mentaux.
  • Cependant, il existe un manque de collaboration entre les systèmes de santé mentale et les forces de l’ordre.
  • Pour améliorer la gestion des crises, des stratégies comme les équipes mobiles de crise et la formation d’agents spécialisés sont proposées, avec le modèle de l’équipe d’intervention en crise de Memphis (CIT) se distinguant par des taux d’arrestation bas et des références fréquentes à des traitements.
32
Q

Selon la lecture sur les interceptions de diversion, expliquez:
Interception 2 : Déjudiciarisation post-arrestation

A
  • Les programmes de diversion post-arrestation constituent un point d’interception important, même lorsque des systèmes de santé mentale efficaces et des programmes de diversion pré-arrestation sont en place.
  • Certaines personnes atteintes de troubles mentaux peuvent être arrêtées et, selon la nature de leur crime, elles peuvent être orientées vers un traitement plutôt que vers des poursuites ou l’incarcération.
  • Dans les communautés où les systèmes de traitement sont insuffisants, les candidats à la diversion post-arrestation sont souvent ceux ayant commis des délits mineurs liés à leur maladie.
  • Les procédures de diversion peuvent impliquer l’évaluation par des travailleurs de la santé mentale après l’arrestation, conseillant ainsi le tribunal sur les options de traitement. Des programmes comme ceux du Connecticut, de Phoenix et de Miami ciblent l’intervention dès l’audience initiale. Cependant, seulement 12 des 203 juridictions étudiées offrent des opportunités similaires de libération préventive pour les accusés atteints de troubles mentaux.
33
Q

Selon la lecture sur les interceptions de diversion, expliquez:
Interception 3 : Tribunaux santé mentale

A
  • Idéalement, la majorité des délinquants atteints de troubles mentaux qui remplissent les critères de diversion devraient être écartés du système judiciaire lors des intercepts 1 et 2, évitant ainsi l’incarcération.
  • En réalité, un nombre important de personnes atteintes de troubles mentaux se trouve dans les prisons locales et étatiques, et celles souffrant de maladies mentales sévères passent souvent plus de temps en détention que leurs homologues sans troubles mentaux. Un accès rapide à des traitements de qualité dans ces environnements est crucial pour leur stabilisation et leur réinsertion dans la communauté.
  • Un des interventions d’intercept 3 qui attire actuellement l’attention est la création de tribunaux spécialisés pour les individus atteints de troubles mentaux, appelés tribunaux de santé mentale.
  • Ces tribunaux se concentrent sur des stratégies de résolution de problèmes et l’orientation vers des traitements communautaires, plutôt que sur des sanctions, afin de réduire l’implication future des accusés dans le système judiciaire.
34
Q

Selon la lecture sur les interceptions de diversion, expliquez:
Intercept 4 : réinsertion après incarcération, soins spécialisés.

A
  • Il y a peu de continuité des soins entre les systèmes correctionnels et de santé mentale communautaire pour les personnes atteintes de troubles mentaux qui quittent les établissements correctionnels. La communication entre ces systèmes est souvent limitée, et les systèmes de santé mentale ne suivent généralement pas leurs clients une fois incarcérés.
  • À l’échelle nationale, l’accent est mis sur l’amélioration de la continuité des soins et de la réinsertion. Cela est en partie motivé par des poursuites en justice contre les systèmes correctionnels et de santé mentale pour leur manque de liens avec les soins après la détention. Massachusetts a mis en place un programme de transition pour les délinquants atteints de troubles mentaux, offrant un suivi pendant trois mois avant et après leur libération pour faciliter leur retour dans la communauté.
35
Q

Selon la lecture sur les interceptions de diversion, expliquez:
Interception 5 : corrections communautaires et services de soutien communautaire.

A
  • Les individus sous supervision continue par le système de justice pénale, tels que ceux en probation ou en libération conditionnelle, constituent un groupe important. La conformité au traitement de santé mentale est souvent une condition de ces mesures, et le non-respect des rendez-vous peut entraîner la révocation de la probation et un retour en prison.
  • Des recherches prometteuses de Skeem et ses collègues examinent comment les agents de probation appliquent les exigences de traitement psychiatrique, tandis que d’autres travaux de Solomon et al. explorent le lien entre l’accès aux services de santé mentale et les violations techniques de probation. Certaines juridictions utilisent des agents de probation spécialisés pour les personnes atteintes de troubles mentaux. De plus, un programme de formation a été développé pour les agents de probation et de libération conditionnelle par le comité de la Cour suprême de l’Ohio.
36
Q

Vrai ou faux: Les troubles de santé mentale ne sont pas une cause suffisante ou nécessaire de la violence

A

Vrai

37
Q

Vrai ou faux: Les personnes présentant un problème de santé mentale ont des taux de violence relativement similaires à la population générale, considérant les facteurs de risque concomitants

A

Vrai

38
Q

Vrai ou faux: Les personnes présentant un problème de santé mentale font face à un traitement différentiel du système pénal qui mène à une disproportion de cette population dans les systèmes judiciaires

A

Vrai

39
Q

Vrai ou faux: Des stratégies de diversion peuvent être mises en place pour diminuer ce déséquilibre

A

Vrai

40
Q

Vrai ou faux: Les stratégies de diversion sont un investissement à long terme pour le bien commun

A

Vrai

41
Q

Vrai ou faux: Les stratégies actuelles sont toutefois imparfaites et des améliorations pourraient être réfléchies

A

Vrai