Cours 8 - Fonctions exécutives Flashcards

1
Q

Quels sont les résultats de la méta-analyse sur l’implication du réseau mode par défaut dans les maladies psychiatriques ?

A
  • Dysfonctionnement du réseau «mode par défaut» est un corrélat neurobiologique commun à plusieurs troubles psychiatriques (patron d’hypo ou hyper activation)
  • Phénotypes cérébraux, dont certains sont communs à tous les troubles psychiatriques et d’autres, spécifiques à un trouble en particulier
  • Anomalies dans les activités qui impliquent un aspect auto-référentiel (accorder trop d’importance à certaines pensées)
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1
Q

Quelles régions sont impliquées dans le dysfonctionnement du réseau mode par défaut dans les troubles pcyshiatriques ?

A
  • Cortex antéro-médian (ou interne) qui inclut cortex préfrontal interne et cortex cingulaire antérieur
  • Cortex postéro-médian (ou interne) qui inclut précuneus et cortex cingulaire postérieur
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2
Q

Qu’est-ce que l’aspect auto-référentiel et quel est le lien avec les troubles psychiatriques ?

A

Accorder trop d’importance à certaines pensées
- schizophrénie : cerveau génère une pensée illogique et il y a une trop grande importance accordée à cette pensée (se fait inconsciemment)
-Anxiété et dépression : ruminations

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3
Q

Pourquoi les études sur les réseaux et les troubles psychiatriques sont-elles pertinentes ?

A

Espoir que l’identification de corrélats neurobiologiques pourra guider la recherche sur les traitements qui pourraient avoir un impact sur l’intégrité fonctionnelle de ce réseau et ainsi réduire voir éliminer les symptômes

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4
Q

Que sont les fonctions exécutives ?

A

Terme parapluie qui inclut plusieurs fonctions cognitives de haut niveau qui sont interreliées
Les FE sont surtout impliqués lors de situations nouvelles et/ou non-familières qui demandent une réponse qui n’est pas automatisée ni routinière pour l’individu.
Atteindre un but, considération du futur et de l’impact de nos actions.
Les FE implique un effort
Métaphore : chef d’orchestre

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5
Q

Est-ce que quelqu’un qui a des atteintes sévères des fonctions exécutives peut être indépendante ?

A

non

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6
Q

Les fonctions exécutives sont-elles un processus ascendants ou descendants ?

A

Descendant (top-down)

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7
Q

Dans quels contextes les focntions exécutives sont-elles sollicitées ?

A
  • Jongler avec plusieurs idées à la fois
  • Prendre le temps de réfléchir avant d’agir
  • Gérer des situations nouvelles ou inattendues
  • Résister aux tentations
  • Rester concentré, éviter d’être distrait
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8
Q

À quel âge commence-t-on à développer nos fonctions exécutives ?

A

vers 5 ans, donc de 0 à 5 ans on n’a pas de fonctions exécutives

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9
Q

Quelles sont les trois fonctions exécutives prinsipales ?

A

Inhibition
Mémoire de travail
Flexibilité cognitive

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10
Q

Qu’est-ce que l’inhibition ?

A

Capacité à contrôler son attention, son comportement, ses pensées et ses émotions pour surmonter une forte prédisposition interne ou un leurre externe pour faire ce qui est plus approprié ou nécessaire.

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11
Q

Comment serions-nous si nous n’avions pas la capacité d’inhibition ?

A

On serait des êtres à la merci de nos impulsions, de nos habitudes bien ancrés, ou des stimuli dans notre environnement.

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12
Q

Qu’est-ce que l’inhibition de la réponse ?

A

Inhibition au niveau du comportement : régulation motrice
- éviter d’avoir la bougeotte, de parler et d’agir avant de réfléchir
- Comportements associés à l’hyperactivité et l’impulsivité

Délais de gratification : impliqué lorsque la récompense n’est pas immédiate

Réduire l’auto-contrôle nécessaire : éviter d’avoir certains aliments à la maison pour ne pas être tenté

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13
Q

Qu’est-ce que l’inhibition cognitive ?

A

Résister aux distractions exogènes (environnement) et endogènes (pensées)
Résister à toute interférence avec l’activité en cours
Contrôle attentionnel : contrôler sur quoi je porte attention

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14
Q

Pour qui le développement du contrôle inhibiteur est plus difficile ?

A

Les jeunes enfants

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15
Q

Que voulait dire un meilleur contrôle contrôle inhibiteur dans l’étude sur le développement du contrôle inhibiteur chez 1 000 enfants suivi sur 32 ans ? (4)

A
  • Capacité à attendre son tour
  • Être moins facilement distrait(e)
  • Plus persistant(e) face à un problème
  • Moins impulsif(ve)
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16
Q

Quel avantage plus tard dans leur vie avaient les enfants avec un meilleur contrôle inhibiteur entre 3 et 11 ans ?

A

Ils ans étaient plus susceptibles de fréquenter l’école à l’adolescence et moins susceptibles d’adopter des comportements à risque. Ils avaient plus de chances d’être en meilleure santé physique et psychologique, d’avoir un meilleur revenu et d’être plus heureux.

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17
Q

Qu’est-ce qui est un meilleur prédicteur du succès scolaire que le QI ?

A

Les fonctions exécutives

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18
Q

Quel type d’enfant sont plus à risque de plusieurs troubles développementaux ?

A

Enfants prématurés –> on va évaluer s’ils sont prêts à aller à l’école en évaluant le QI et l’inhibition

C’est pour cela qu’il faut soutenir les enfants dans le développement de la capacité d’inhibition

19
Q

Qu’est-ce que le programme Tools of the Mind ?

A

Utilisé lors d’une activité de lectures en dyade
Lorsqu’un enfant avait l’image de l’oreille, il devait écouter son partenaire qui lisait puis ils échangeaient les rôles. Après quelques mois ils avaient internaliser l’action d’écouter et n’avaient plus beoin de l’image de l’oreille.
“Les oreilles ne parlent pas elles écoutent.”

20
Q

Quelles sont les fonctions de la mémoire de travail ? (3)

A
  • Donner un sens à ce qui se déroule dans le temps, car ça nécessite de garder en tête ce qui s’est passé et de le relier à ce qui suit ou à ce qu’on envisage. Donner du sens à ce qui est dit (lanage oral) ou ce qui est lu (langage écrit)
  • Permet réorganisation mentale (ordonner sa liste à faire), considérer des solutions alternatives, faire de sliens entre des info ou idés pour trouver le principe général (la logique)
  • Permet d’accéder à nos connaissance pour prendre des décisions éclairées plutôt qu’être guidé seulement par le input perceptuel
21
Q

Pourquoi lorsque la mémoire de travail est limitée chez quelqu’un on peut avoir l’impression que la personne a un trouble de langage ?

A

On dirait que la personne ne comprend pas ce qu’on lui dit, mais en réalité c’est qu’elle n’est pas capable d’avoir autant d’info en tête

22
Q

Comment l’inhibition et la mémoire de travail epuvent s’entre-aider ?

A

L’inhibition est nécessaire pour épurer l’espace mental nécessaure pour la mise en oeuvre de la mémoire de travail. Éviter que des pensées et des idées non pertientes à la tâche en cours viennent contaminer le processus de pensée

23
Q

Nommer un exemple de test pure de la mémoire de travail.

A

On donne une séquence de chiffres et on demande de la redire à l’envers.

24
Q

Vers quel âge se développe la mémoire à court terme ?

A

Entre 9 et 12 mois. Un bébé est capable de garder une à deux choses en tête à la fois.

25
Q

Est-ce que la mémoire de travail se développe en même temps que la mémoire à court terme ?

A

Non, la capacité à manipuler l’info mentalement se développer beaucoup moins rapidement et sur une plus longue période.
Enfant développe la mémoire de travail une fois la capacité d’inhibition et que la rapidité de traitement de l’info se soient développées. Pour avoir une mémoire de travail efficace il fait pouvoir inhiber certaines infos pour limiter les distractions et manipuler les info rapidement.

26
Q

Qu’est-ce que la flexibilité cognitive ?

A
  • S’appuie sur les deux autres fonctions exécutives (contrôle inhibiteur et mémoire de travail)
  • Prise de perspective spatiale et interpersonnelle
  • Flexibilité, souplesse de la pensée
27
Q

Pourquoi la flexibilité cognitive est nécessaire ?

A
  • S’ajuster à des changements (priorités, ce qui est attendu de moi au travail, rétroaction)
  • Admettre que j’ai tort
  • Saisir des opportunités qui se présentent de façon inattendue
28
Q

Qu’est-ce qui est à l’opposition de la flexibilité cognitive ?

A

La rigidité cognitive
Ex : une personne qui n’a pas la capacité de flexibilité cognitive va rester accrochée sur son point même en présence d’évidence

29
Q

Pourquoi la flexibilité cognitive est la dernière fonction cognitive à se développer chez les enfants ?

A

Puisqu’elle repose sur la maturation des capacités d’inhibition et de mémoire de travail

30
Q

Quelle est la différence entre les jeunes enfants et les personnes âgées comparé aux enfants plus âgés et les adultes quant à l’utilisation des fonctions exécutives ?

A

Les jeunes enfants et les ainés ont tendance à se servir de leurs fonctions exécutives en réponse à des contraintes environnementales (en réaction à, de façon réactive) alors que les enfants plus âgés et les jeunes adultes ont tendance à anticiper et planifier à l’avance (sollicitent leurs fonctions exécutives de façon proactive).

31
Q

Quel est le lien entre les fonctions exéctives et l’apprentissage ?

A

Pour apprendre efficacement il faut traiter l’information de façon stratégique :
- Élaboration de stratégies de mémorisation
- Le sens que la personne donne aux info aide la récupération des info en mémoire à un moment opportun

32
Q

Quel est l’effet d’un dysfonctionnement exécutive sévèvre chez une enfant ?

A

Compromet de façon significative les apprentissages scolaires, même si la personne a un certain potentiel intellectuel.

33
Q

Quel est le lien entre fonctions exécutives et les fonctions plus primitives (voir, entendre, sentir, mémoriser, agir) ?

A

On ne peut pas se servir de nos fonctions de bases si on n’élimine pas, par des mécanismes actifs, la plus grande partie des stimuli présents. Les sujets dys-exécutifs ont une grande difficulté à réaliser ces tâches. Ils n’arrivent pas à inhiber le flot d’info auxquelles ils sont sans cesse confrontés et se retrouvent soumis à un bombardement informatif.

34
Q

Comment un dysfonctionnement exécutif peut compromettre l’autonomie dans la vie de tous les jours ?

A
  • Faire son épicerie, gérer les stocks dans le frigo, gestion financière, payer les factures à temps
  • Comportement adapté à son milieu de travail (tenir des propos ou avoir des comportements inappropriés)

La vie est le vrai test des fonctions exécutives

35
Q

Quel est le but ultime des fonctions exécutives ?

A

Automatisation : Lorsqu’une tâche devient automatique, elle ne sollicite plus (ou sollicite minimalement) les fonctions exécutives

Internalisation : Plus besoin de guidance de la part d’un tier (enseignant, parent, etc) ni d’indices visuels

On serait fatigué si on solliciterait toujours nos fonctions exécutives.

36
Q

Comment s’aquière l’automatisatione t l’internalisation ?

A

Par la pratique répétée

37
Q

Quels facteurs peuvent influencer les fonctions exécutives ?

A

Stress, tristesse, solitude, privation de sommeil, évènements majeurs (devenir parent, divorce, désastre naturel…)

Fonctions exécutives sont les premières fonctions cognitives à souffrir lorsque quelque chose ne va pas dans la vie

Ex : Chez enfant ça se traduit pas une crise, chez l’adulte ça se traduit par un air bête

38
Q

Pourquoi dire que les fonctions exécutives sont atteintes ne veut pas dire grand chose ?

A

Les profils des atteintes exécutives peuvent être très différents d’une personne à l’autre (variablité du site de la lésion et différences individuelles). Il faut alors spécifier quelles fonctions sont atteintes spécifiquement, à quel dégré, à quel point c’est handicapant pour la personne. Beaucoup vont mettre en place des stratégies au cours de leur vie pour compenser leur faiblesse.

**C’est rare que seulement une des sous-composantes soit atteinte*

39
Q

Quelle est la pionnière dans l’étude de l’implication des lobes frontaux dans les fonctions exécutives ?

A

Brenda Milner

40
Q

Quelles sont les découvertes de Brenda Milner sur les lobes frontaux ? (5)

A
  • Lobes frontaux jouent un rôle important et central dans la cognition humaine
  • Lobes frontaux n’ont pas une fonctions unitaire, ils sont plutôt impliqués dans plusieurs fonctions cognitives et motrices
  • Différentes régions des lobes frontaux jouent un rôle différent
  • Spécialisations complémentaires des lobes frontaux G et D
  • Intégration du lobe frontal dans des réseaux corticaux étendus (chevauchement avec fonctions postérieures corticales des lobes pariétaux et temporaux)
41
Q

Quelle est la spécialisation du lobe frontal gauche vs droit ?

A

Atteinte lobe frontal gauche : : difficulté avec fluence verbale mais fluence graphique préservée

Atteinte du lobe frontal droit : difficulté avec fluence graphique mais fluence verbale préservée

42
Q

L’intégrité des lobes frontaux est-elle suffisante pour un fonctionnement exécutif intacte ?

A

C’est nécessaire mais non-suffisant !!!

43
Q

Avec quelles structures le cortex préfrontal a-t-il des liens efférents et afférents ?

A

Lobes occipitaux, temporaux, pariétaux, cervelet, structures sous-corticales, etc.

44
Q

Pourquoi un dysfonctionnement exécutif peut survenur même lorsqu’il n’y a pas de lésion ou de pathologie impliquant directement le lobe frontal ?

A

La blessure cérébrale a «déconnecté» des réseaux/circuits fonctionnelles (p.ex., blessure impliquant la matière blanche)

–> dysfonctionnement exécutive n’est pas interchangable avec lésion frontale

45
Q

Comment s’appelle le fait qu’on utilise plusieurs études de patients ayant de multiples déficits (au-delà d’un dysfonctionnement exécutif) et/ou d’une lésion qui n’a pas été bien localisée ?

A

Les évidences convergentes