Cours 8 - Diversité, altérisation, identité sociale Flashcards
Qu’implique-t-on lorsqu’on évoque que la diversité est un fait ?
La diversité est conséquente de notre unicité et signifie simplement que nous sommes tou·tes, les un·es par rapport aux autres, différent·es. N’est pas un groupe de personne, mais un fait – nous sommes tous unique. Comme nous ne sommes pas pareils, nous sommes tous différents.
Nous sommes en constante interaction avec la diversité.
Qu’est-ce qui génère des rencontres avec des différences ?
Le fait que nous sommes uniques et diverses.
Sur quelle base est-ce que l’on s’associe aux autres/à des groupes ?
Sur la base de similitudes.
Pourquoi deux grandes théories ont été développés sur le sujet ?
Pour tenter de mieux comprendre en quoi notre identification à un groupe peut générer des réponses défensives ou des mécanismes affectifs qui ultimement, excluent et marginalisent d’autres groupes.
Qu’est-ce que la vision essentialiste ?
Les caractéristiques humaines sont innées, et non acquises par des constructions sociales, idéologiques ou intellectuelles.
Quelle est la contribution de Simone de Beauvoir ?
La pensée existentialiste
« On ne nait pas femme, in le devient. »
Qu’est-ce que l’existentialisme selon Simone de Beauvoir ?
L’existence précède l’essence.
- Liberté de penser, l’existence du libre arbitre et la possibilité de créer sa propre existence.
- Reconnaissance de la subjectivité humaine, de ses expériences, ses émotions et son vécu.
Quels sont les désavantages de l’existentialisme (vision de SdB) ?
- Notre plus grand impératif est donc de créer nous-mêmes le monde qui nous entoure, et ce, sans valeurs objectives, comme si on n’avait pas de poigne sur la réalité.
- Potentialité de nihilisme et d’anxiété existentielle : ça ne sert à rien, est-ce que je désire ce libre arbitre, si je ne suis que les conséquences de mes expériences, ai-je vraiment un libre-arbitre ?
Qu’est-ce que l’altérisation ?
L’altérisation est le processus par lequel un groupe dominant définit et marginalise les individus d’un groupe étant perçu comme différent, ou anormal. Ce processus comprends la création d’un Autre.
Quelles sont les étapes de l’altérisation ?
Identification des différences
Construction de l’autre
Imposition d’une norme
Exclusion
À quoi réfère l’étape de l’identification des différences dans le processus d’altérisation ?
Identification de caractéristiques étant considérées comme différentes ou anormale en fonction du groupe dominant.
À quoi réfère l’étape de construction de l’Autre processus d’altérisation ?
Construction d’une catégorie sociale de la différence. L’Autre prends forme.
À quoi réfère l’étape d’imposition d’une norme dans le processus d’altérisation ?
Des idées préconçues se forme dans le groupe dominant face à l’Autre
À quoi réfère l’étape de l’exclusion dans le processus d’altérisation ?
L’Autre est sujet à des processus d’exclusion sociale, économique, culturel et politique.
Qu’est-ce que la théorie de l’identité sociale ?
L’image que l’on se construit de soi-même se forge autour des groupes sociaux auxquels nous nous identifions.
Dès le moment où l’on s’identifie à un groupe, c’est la création de l’autre groupe. On met alors en branle des mécanismes de défense psychologique visant à protéger l’image de ce qui est maintenant notre groupe.
Quels sont les apports d’Henry Tajfel ?
S’inscrit dans une pensées existentialisme, plus progressiste. Qu’est-ce qui crée des conflits intergroupes ? Comment peut-on excuser des horreurs comme l’holocauste ? Expliquer les rapports entre les groupes (s’éloigne de l’essence et de l’innée). Socialement, qu’est-ce qui fait des groupes et fait émerger des mécanismes de défenses, des processus discriminatoire, de la violence, etc.
Qu’est-ce que la théorie du conflit réel ?
Robbers Cave experiment. Pourquoi les gens entrent en conflit de manière brutale (mon groupe est meilleur que le tien) ?
Hypothèse : conflits se génèrent quand on se bat pour des ressources limitées.
Conclusion
Lorsque des groupes essaient d’obtenir les mêmes ressources limitées, il y a des conflits. C’est ainsi que les préjugés, la discrimination et la violence se développent.
Afin de résoudre ces conflits, les deux groupes doivent partager un but commun. Les conflits se résolvaient quand les jeunes partageaient un but commun.
Tajvel dit que ce n’est pas juste ça. Cette théorie n’est pas complète.