Cours 4 - Identité et concept de soi Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un concept de soi ?

A

Résumé des perceptions et des connaissances que les gens possèdent de leur qualités et de leur caractéristiques.

Schéma cognitif de soi. on a plusieurs concepts de soi : réel, ce qu’on pourrait devenir, et ce que je devrais être. Conçois qui nous sommes.

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2
Q

Quelle est la définition de l’identité ?

A

La conscience d’être un tout, à la fois unique et semblable, par rapport aux autres entités.

Affectif, intra-personnelle, sort de la description. Qui je suis et qui je me sens être. Paradoxes – 2 choses contradictoires peut être vraies – je m’identifie, donc je suis semblable, mais j’Ai tout de même un caractère unique. Semblables aux autres, mais unique.

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3
Q

Quels sont les 6 éléments que les chercheurs amènent pour parler de l’identité ?

A
  1. Expérience intime
  2. Unité
  3. Continuité
  4. Processus dynamique
  5. Nombreuses dimensions
  6. Souple et adaptatif
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4
Q

Quelles sont les deux stratégies identitaires, ainsi que leur définition ?

A
  • Les stratégies d’identification : visent à renforcer l’identité en misant sur les similitudes avec les autres.
  • Les stratégies d’individuation : visent à renforcer l’identité en misant sur son unicité.
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5
Q

Quelles sont les 4 stratégies d’identification et leurs descriptions ?

A
  • L’indifférenciation protectrice : Il s’agit de ne pas se distinguer, d’apparaître semblable aux autres, de fusionner avec eux. Pour faire partie du groupe.
  • La quête du semblable : Recherche, dans un groupe, d’une sous-unité qui partage les mêmes caractéristiques, les mêmes opinions, les mêmes valeurs.
  • Le couplage : Rapprochement d’individu semblable par des liens très étroits qui permet une confirmation réciproque des individus.
  • Le rejet de la différence : Rejet des individus perçu comme menaçant l’unité du groupe, au même titre qu’elle menace la consistance de l’identité. Rejet les gens trop différents, et a pour conséquence de renforcer notre identification.
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6
Q

Quelles sont les deux stratégies d’individuation ?

A
  • Séparation et limites : Opposition face aux groupes où aux individus qui ne partagent pas les mêmes caractéristiques, les mêmes valeurs, les mêmes opinions. Rejet externe. Psychologie n’est pas du travail social. La partie groupale est différente donc je m’oppose aux coachs de vie p.ex.
  • Distinction et visibilité : Effort effectué pour être reconnu, au sein de groupe de semblable, comme unique et singulier. Dans mon propre groupe, je peux mettre en lumière mes différences. Avoir son unicité.
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7
Q

Quels sont les 5 besoins identitaires ?

A
  1. Besoin de singularisation, être différent
  2. besoin de fusion et d’appartenance
  3. besoin d’une identité claire
  4. Besoin de cohérence
  5. Besoin d’avoir une image
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8
Q

Quels sont les 4 aspects universels du self ?

A
  • Physiquement distincts
  • Identité d’un jour à l’autre : tu te reconnais dans le temps
  • Self écologique : occuper une place à un moment donné – adaptatif et souple, nous sommes dans un contexte
  • Conscience d’une activité interne, privée : tes pensées sont les tiennes p.ex.
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9
Q

Quels sont les aspects culturellement construit du self ?

A
  • Il y a deux visions du self : Amérique du Nord et Europe de l’Ouest vs Asie, Afrique et Amérique latine.
  • Une dimension importante : séparé vs connecté aux autres
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10
Q

Comment est-ce que l’éducation impact l’élaboration du concept de soi ?

A
  • Dans certaines sociétés, on perçoit que l’enfant nait dépendant et doit apprendre à devenir indépendant. On encouragera les comportements où il fera preuve d’autonomie, d’affirmation de soi et de confiance en soi. Quel est l’objectif de socialisation ?
    o « The squeaky wheel gets the oil » (La roue qui couine sera huilée)
  • Dans d’autres sociétés, on perçoit que l’enfant indépendant et doit apprendre à devenir interdépendant. Pour les adultes celui-ci ne sait pas encore contrôler ses émotions et ses comportements pour ne pas déranger l’harmonie du groupe.
    o « 出る杭は打たれる » (Le pieu qui dépasse recevra le coup de marteau)
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11
Q

Expliquer le modèle du concept de soi indépendant et interdépendant.

A

Le concept indépendant, individualiste, frontière très claire, les aspects fondamentaux sont à l’intérieur et appartient à la personne, les aspects secondaires sont en périphéries. Je vois l’autre comme les autres en psychologie, je vois des similitudes ou des différences avec les autres. Connais-toi toi-même.

Le concept interdépendant, ce qui est important, c’est-ce qui est entre toi et les autres, mais cette frontière poreuse est incluse, je ne peux pas être père sans mon fils, je suis parce que vous êtes. On existe parce qu’on est en relation, et cette jonction me définit en priorité. Ensemble on va réussir. On voit le besoin du groupe, le nous est adaptatif. Pour ça que le pire est l’exclusion, car je perds une partie de mon identité – une partie de la personne se fragmente. Pas parce qu’on a besoin de l’un et l’autre pour bâtir notre self, que nous sommes confus entre l’un et l’autre. Ils savent qu’ils sont responsables de leurs actions.

L’enfance permet de le déterminer.

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12
Q

Vrai ou faux : le soi interdépendant est fluide et variable selon les relations ?

A

Vrai

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13
Q

Quels sont des éléments faux sur le concept de soi interdépendant ?

A
  • Qu’il y a confusion entre soi et les autres
  • Qu’on ne peut fonctionner seul
  • Qu’on ne se perçoit pas comme agent de ses actes
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14
Q

Quelles sont les précisions à apporter au concept de soi interdépendant, notamment dans l’endogroupe ?

A
  • Qu’on essaie de contrôler ses attributs internes
  • Que l’estime de soi dépend de ce contrôle
  • Que l’on agit pour satisfaire les besoins des autres tout en faisant un monitorage passif de la contribution des autres à la satisfaction de ses propres besoins : p.ex. il faut chaud, pas directement peux-tu ouvrir la fenêtre ?
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15
Q

Comment est-ce que les émotions s’expriment lorsqu’on a un soi indépendant ?

A

Point de mire sur soi : ego-focus

Émotion résultant de la satisfaction ou du blocage d’un attribut personnel

Émotions renforcent l’expression des attributs personnels p.ex. je suis anxieux, car j’ai bcp de travail

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16
Q

Comment est-ce que les émotions s’expriment lorsqu’on a un soi interdépendant ?

A

Point de mire sur l’autre : other-focus.

Émotion résultant d’une sensibilité à l’autre et d’une capacité à se mettre à sa place.

Émotions freinent l’expression des attributs personnels p.ex. J’ai honte, car je ne maintiens pas l’harmonie. Mon attribut personnel est mon rôle au sein du groupe.

17
Q

Donnez un exemple de culture-blind ?

A
  • Contrairement aux émotions rapportés par les membres des cultures de l’Ouest (USA) certaines émotions au Japon, liées au niveau de connectivité à l’autre, ne sont ni positives, ni négatives.
  • Amae : Hopeful expectation of someone’s indulgence and favor
  • J’ai l’attente que quelqu’un soit indulgent envers moi.
  • Neutre. Je m’attends à une interdépendance indulgente. Si on n’est pas au courant, on ne peut pas théoriser. À explorer pour ne pas être naïf.
18
Q

Qu’est-ce que le biais de complaisance vs biais de modestie ?

A

Les japonais attribuent davantage leurs succès à la facilité de la tâche et leurs échecs à leurs manques d’efforts ou d’habiletés.

Vs j’ai réussit l’intra, car j’ai vraiment bien étudier / J’ai échoué l’intra, car l’examen était vraiment difficile. On protège notre estime de soi.

19
Q

Qu’est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution ?

A
  • Indépendant (USA) :
    o 36% attribution à la disposition de l’acteur VS 17% attribution au contexte
    o Il n’est pas conscient vs il était pressé, il exerçait des responsabilités
  • Interdépendant (INDE) :
    o 15% attribution à la disposition de l’acteur VS 32% attribution au contexte
    o Il n’était pas conscient vs il avait des obligations, il pensait qu’il était entre bonne main

On surestime les attributions internes. En premier lieu, l’attribution interne. On survalorise les hypothèses d’attribution interne, et sous-estime les attributions externes.

Comment je me suis construit moi, m’amène à faire des hypothèses dans le même sens. J’explique mes cpts en fonction de mon rôle p.ex.
Culture-bound.

20
Q

Vrai ou faux : l’erreur fondamentale d’attribution est universelle.

A

Faux

21
Q

Qu’est-ce que le biais de la fausse perception d’unicité ?

A

– En général, les personnes ayant un soi indépendant ont tendance à se surévaluer par rapport à la moyenne.
– En général, les personnes ayant un soi interdépendant ont tendance à s’évaluer dans la moyenne ou à se sous-évaluer.

22
Q

Vrai ou faux : le biais de la fausse perception d’unicité n’est pas universelle

A

Vrai

23
Q

Comment est-ce que la motivation à l’accomplissement s’exprime selon les différents concepts de soi ?

A
  • Selon le concept de soi (soi indépendant et interdépendant) la motivation à l’accomplissement semble être présente toutefois l’orientation semble différente:

– Motivation à l’accomplissement orientée vers l’individu : Motivation basée sur le besoin de se démarquer, de se faire valoir. De réussir, de développer son potentiel.

– Motivation à l’accomplissement orientée vers la société : Motivation basée sur le besoin de faire honneur à sa famille, à son groupe et de contribuer à la vie sociale.

24
Q

Comment est-ce que la dissonance cognitive s’exprime selon les différents concepts de soi ?

A
  • Une des sources de motivation importante dans la société ayant un soi indépendant est de réduire la dissonance cognitive (p. ex. : Avoir une valeur importante pour soi et agir en contradiction avec cette valeur)
  • Cette source de motivation ne semble pas présente chez les sociétés ayant un soi interdépendant qui vivent moins d’inconfort avec dissonance cognitive. Je dis quelque chose et je fais une autre chose, plus important de maintenir l’harmonie plutôt que de préserver la cohérence interne. Cohérence sociale.
25
Q

Vrai ou faux : la préservation d’une image se soi est universelle.

A

Vrai , mais il semblerait que cette motivation s’exprime de manière différente d’une culture à l’autre.
– Soi indépendant : Se démarquer
– Soi interdépendant : Fitting-in – correspondre à ce qu’on s’attend.

26
Q

Comment s’est déroulé l’étude de la perception de la promotion de soi ?

A

Présente deux candidats à des enfants qui vont parler de leur carrière. O = modestie / X = met de l’avant ses capacités. Comment percevez-vous la personnalité ? La personne qui est modeste a une meilleur personnalité. Être prétentieux n’est pas bien vu.

En termes d’habiletés, 7 ans pense que la personne X a de meilleurs habiletés, mais change une année plus tard

27
Q

La personnalité s’exprime-t-elle indépendamment du contexte ou dans un contexte?

A

Expérience du Big 5 :

Vous êtes la même personne, juste changé de contexte. Parler de moi dans quel contexte ? Introversion vs extraversion – on ne cotera pas pareille d’un contexte à l’autre. Pouvons-nous être moins culture-blind, car sinon risque de faire des erreurs

28
Q

Comment est-ce que la santé mentale s’articule autour du concept de soi ?

A

Asiatiques scorent SYSTÉMATIQUEMENT plus dépressif dans les tests : ils doivent se contenir, exprimer le moins possible d’émotions « intenses » et fortes … Sinon ils sont vu comme manquant de contrôle.

Les américains vivent leur émotions plus longtemps, plus fort et avec plus de symptômes physiques.

Un psychiatre malgache formé en Russie et en France m’a dit : « C’est fou, tous les malgaches sont schizophrènes »

Être extrêmement prudent. Ethnopsychiatrie en réaction ; plus naturel que dans un bureau – on ne commence pas là.