Cours 11 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un stéréotype ?

A

Ensemble de traits sensés caractériser un groupe par ses caractéristiques physiques, psychologiques et par son comportement

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Q

Quelles sont les caractéristiques du stéréotype ?

A

Très résistant car généralement vrai et cognitivement utile (rapide à utiliser)

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3
Q

Quelles sont les limites des stéréotypes ?

A
  • Réducteur (simpliste)
  • Sur généralisé (pas vrai pour tous)
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4
Q

Qu’est-ce que le phénomène de l’exception à la règle ?

A

p.ex. cette personne n’est pas comme tous les autres français, le stéréotype n’est pas mal, mais il est banale : tout le monde en a

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5
Q

Qu’est-ce que l’ethnocentrisme ?

A

Point de vue selon lequel le groupe auquel on appartient est le centre du monde et l’étalon auquel on se réfère pour juger tous les autres.

Être centré sur sa propre culture. Étalon comme instrument de mesure p.ex. les autres ne sont pas aussi libres que nous, le « nous » devient l’aspect de comparaison, p.ex. avez-vous la TV en Afrique, regard naïf car pas de contact positif avec l’autre, n’ont pas été exposé à cette réalité. Donner des opportunités à rencontrer l’autre

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6
Q

Qu’est-ce que la xénophobie ?

A

Hostilité face à ce qui est étranger. Réaction défensive observable par les émotions suivantes : crainte, peur, aversion, mépris, sentiment de menace face à son intégrité ou à la pérennité de son groupe.

Ce qui est au centre est la peur, peur de ne pas pouvoir continuer être moi-même (besoin de continuité), se sent un position de désavantage, p.ex. toutes les femmes au Québec vont devoir porter le voile. On peut rassurer des xénophobes sinon on les envoie dans les bras des racismes qui vont leur dire qu’ils ont raison d’avoir peur. Travailler sur l’aspect affectif, puis cpt d’aide/cognitif

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7
Q

Qu’est-ce que le racisme ?

A

La valorisation de différences réelles ou imaginaires au profit de l’accusateur et au détriment de la victime, afin de justifier ses privilèges ou son agression.

Élément central est la haine, l’autre vaut moins et devrait rester comme ça, je veux garder mes privilèges. On ne peut pas convaincre quelqu’un, pas d’intervention psychothérapie.

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8
Q

Comment combattons-nous les stéréotypes ?

A

Les gens vont rejeter le discours anti-stéréotypes (ou l’intervenant) avant de les changer – de changer leur stéréotypes

Donner de l’information change peu le stéréotype (ne crée pas bcp de dissonance de viser l’aspect cognitif) : connaitre la personne oui, doit s’intéresser à la personne pour avoir du succès, les gens y répondre très bien plutôt que de les culpabiliser quand avoir des stéréotypes c’est normal.

Affectif : p.ex. rire avec une personne trans, va changer l’attitude de la personne sans changer ses cognitions, elles vont venir après

Conatif : développer des cpt d’entraide

On encourage à aller au-delà

On attaque ses deux points faibles:
* Sur-généralisé
* Réducteur

On utilise l’aspect affectif de la dissonance cognitive (pour un changement d’attitude)

On vise deux cibles plus réalistes :
* Connotation affective plus positive p.ex. latinos pas paresseux, savent profiter de la vie
* Perception plus complexe

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9
Q

Comment favoriser l’ethnorelativisme ?

A

Par des contacts proches et intimes (meilleur facteur de protection.

Le simple côtoiement apporte des réactions défensives. La vulnérabilité change les discours et l’intervention. Change la dynamique.

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10
Q

Comment intervenir auprès des xénophobes ?

A

Avoir un discours rassurant

Faire vivre des expériences positives (affects positifs)

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11
Q

Quel contexte économique/socio-politique favorise les contact intergroupes ?

A

Économie prospère

Expériences antérieures des deux groupes

Perception initiale des membres des deux groupes

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12
Q

Quelles sont les conditions de contact ?

A

Normes soutenues par une personne en autorité

Approche coopérative et un but commun

Statuts égaux

Fréquence/diminution de l’anxiété (plaisir)/du temps libre

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13
Q

Quels sont les processus durant le contact ?

A

Diminution de l’anxiété - rire ensemble

Passer par-dessus le nous/eux

Supra-catégorisation : nous collectif

On force une identité située

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14
Q

Quels sont les impacts ?

A

Conceptions plus riches (stéréotypes)

Développer des amitiés

Vivre de l’empathie

Entraide

Désir de d’autres contacts

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15
Q

Qu’est-ce que l’ethnocentrisme ?

A
  • L’expérience de sa culture comme étant une “réalité centrale”
  • Les croyances et comportements acquis lors de la socialisation ne sont pas remis en question. Ils sont plutôt expérimentés comme étant comme étant “the way the things are” et nous servent de références afin de juger les autres croyances et comportements.
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16
Q

Qu’est-ce que l’ethnorelativisme ?

A

Les croyances et comportements acquis lors de la socialisation sont perçus comme une réalité organisée parmi une multitude de possibilités tout aussi valables.

17
Q

À quoi sert le modèle de Bennet ?

A

Sert aux intervenants, comprendre quel est le prochain pas en se référant à l’intervention, modèle circulaire – pas à l’abris des réactions défensives et la naïveté, il y a de l’oscillation à chaque stade, on peut revenir au stade antérieur, notre objectif est l’acceptation, digérer chaque pas qui est pris.

Élément central du point de coupure : l’empathie. Difficile de revenir à l’arrière après l’empathie. Ne veut pas dire d’être d’accord, mais d’humaniser l’autre.

18
Q

Quelles sont les caractéristiques du stade 1 - Déni ?

A
  • Sa propre culture = la seule vraie culture
  • Aucune remise en question (croyances, comportements et valeurs)
  • Moins de capacité de nuances, maladresse
  • Autres cultures = ne sont pas considérées ou constructions vagues
  • Utilisation de constructions simplistes telles que la terminologie “race” qui permettent de comprendre les rapports de pouvoir politiques et économiques de la société
  • Incapacité ou désintérêt à différencier les cultures nationales.
  • Grande naïveté (ex: Avez vous la télé en afrique?)
  • À un extrême, les individus de sa propre culture peuvent être perçus comme étant les “seuls vrais humains”, les autres pouvant être tolérés, exploités ou éliminés si nécessaire
  • Résolution = Exposition simple p.ex. faire un souper indien, faire un potluck, faire rencontrer l’autre. Danger de folkariser l’autre, mais moins pire que stéréotypes
19
Q

Quelles sont les caractéristiques du stade 2 - Défense ?

A
  • Sa propre culture = La bonne manière de vivre, me semble plus logique de faire comme ma culture
  • Remarque davantage les différences culturelles mais la construction n’est pas suffisamment complexe pour générer une ‘’expérience humaine’’ de l’Autre
  • Le monde est organisé entre Eux et Nous où sa propre culture est supérieure aux autres
  • Perception stéréotypée de l’Autre
  • Sentiment de menace de l’Autre + stéréotypes négatifs. Ex. : “ Les immigrants nous volent nos jobs”.
  • Vont-ils m’empêcher d’être moi-même – besoin de continuité
  • Résolution: reconnaître une humanité commune , la ressemblance : intervenant doit voir ce qui se ressemble
20
Q

Quelles sont les caractéristiques du stade 3 - Minimisation ?

A
  • Universalisme de sa propre culture
  • S’attendent à des similarités culturelles (attention : égaux ne veut pas dire pareils)
    o Ex. Assumer que les gens de toutes les cultures souhaitent vivre dans une société démocratique si seulement ils le pouvaient.
  • Les autres cultures peuvent être banalisées, romancées, exotisées
  • Nous sommes tous pareils – réducteur, impression d’avoir le contrôle, mais tu coupes les autres. L’autre de sent différents, désavantagé, etc.
  • Les différences culturelles sont subordonnées par la nature biologique similaire = généralisation d’autres phénomènes tels que: besoins, aspirations, etc.
    o Ex. Prétendre que les diverses typologies (personnalité, style d’apprentissage) peuvent être appliquées à toutes les cultures
  • Résolution: Cultural awareness = conscience de sa propre culture
21
Q

Quelles sont les caractéristiques du stade 4 - Acceptation ?

A
  • Sa propre culture = une parmi des visions du monde nombreuses, complexes et égales
  • Capacité à percevoir l’Autre = différent de soi + humainement égal (base de l’empathie culturelle)
  • Constructions de catégories culturelles générales qui permettent des contrastes entre différentes cultures
  • Pas nécessairement experts en une ou plusieurs cultures mais capacité à comprendre comment les différences culturelles générales ont une influence sur les interactions humaines
  • J’accpete que nous sommes différents plutôt que de minimiser, si je veux avoir de l’empathie, je dois comprendre l’autre. Comprendre qu’il y a une variété de façons de voir le monde, différentes mesures adaptatives, constante écolution car l’environnement change.
  • Pas nécessairement prêts à changer leur comportements
22
Q

Quelles sont les caractéristiques du stade 5 - Adaptation ?

A
  • L’expérience d’une autre culture produit des changements perceptifs, comportementaux et affectifs provenant de cette dernière
  • Sa vision du monde est élargie et inclut des constructions de l’autre culture
  • Curiosité à l’égard des différences culturelles et désir de les expérimenter
  • Apprendre comment agir de manière appropriée dans ce nouveau contexte (capacité mettre de l’eau dans son vin pour le bien de sa relation, de son intervention)
  • Aptitude à l’empathie (perspective de l’Autre)
  • Si changement de schème approfondi + prolongé = bases de la biculturalité/multiculturalisme
  • Adaptation vs. Assimilation. Ici, la culture d’origine n’est pas perdue
  • Intervenants : à quel point est-tu prêt à aller loin pour ton mandat ? Choisit où on est prêt à aller.
23
Q

Quelles sont les caractéristiques du stade 6 - Intégration ?

A
  • État dans lequel l’expérience de soi est élargie et représente un va-et-vient entre des visions culturelles différentes
  • Contruction identitaire à la marge de 2 ou plusieurs cultures
  • Se retrouve chez un nombre grandissant de personnes. Ex. Membres de groupes culturels non-dominants, d’expatriés de long terme, de voyageurs nomades
  • Membres de groupes culturels non-dominants navigant entre groupe culturel minoritaire et groupe culturel majoritaire .
  • Le stade d’intégration n’est pas nécessairement meilleur que le stade d’adaptation en ce qui concerne les compétences interculturelles
  • L’enjeu dominant: géré la complexité identitaire, les choix ethiques
  • Tranforme l’identité, enjeux éthiques et identitaires, qu’est-ce que j’accepte. Processus d’intégration.